Alors se pose la question : comment détester un roman qu'on a pas lu ?

Intéréssant paradoxe. Coluche avait énoncé un truc de ce genre : pour critiquer les gens, il faut les connaître, et pour les connaître, il faut les aimer.

On doit peut-être dissocier l'oeuvre en elle-même du sentiment qu'elle nous donne.

Pour le Seigneur des anneaux, moi c'est l'inverse, j'ai lu les deux premiers tomes et le troisième j'ai préféré regarder le film. Ca m'a au moins passé mon envie de buter de l'elfe et du hobbit!! Parce que bon, leurs chansons ça va bien une fois ou deux...

J'approuve, ayant aussi trouvé le troisième opus imbuvable. M'enfin, me rabattre sur le film aura pas été beaucoup plus heureux puisqu'au sortir de la salle, en plus d'avoir la rétine explosée, je maudissais la masse impressionnante de longueurs empilées sur les trois heures de projection. Et puis la fin, quoi, merde. C'était d'un nul, cette scène. Et viens qu'on se tripote sans motif valable en braillant sur le pieu. On le saura qu'ils sont contents, les nabots crapahuteurs.

(je rejoins mes petits camarades sur le troisième tome un peu longuet... après l'araignée, on commence à trouver le temps long).

J'aime assez la fin après la fin du troisième tome, quand il s'agit de poutrer Saroumane, le Retour. Surtout que pour l'occasion, c'est Merry et Pippin qui sont mis en avant.

Mais ils ne l'ont pas repris dans le film, Sischöne Mabuze.

Y'a des sentiments, et même de l'amour, dans Asimov. Peut-être pas dans Fondation, mais dans une paire d'autres. Et un certain nombre de ses bouquins sont écrits comme des polars, c'est avec ça qu'il a commencé (les Veufs Noirs).

bon j'ai pas tout lu mais je répond au sujet de départ... le livre que j'ai lu et pas aimé c'est "sleepy holow, la légende du cavalier sans tête" le film et vaguement divertissant mais le livre... il ne ce passe rien.
on se demande ou tim burton est allé cherché les idées pour l'adaptation cinématographique, certainement pas dans le livre en tout cas... et, comble du culot l'éditeur chez qui j'ai acheté le livre (pour le lycée) a osé mettre en couverture une image du film... pitoyable a croire que le livre est une adaptation ratée du film...

Moi j'ai bien aimé quand Gollum bouffe le doigt de Frodon.

Kikidmakak a écrit:

Moi j'ai bien aimé quand Gollum bouffe le doigt de Frodon.

heu le rapport avec les posts précédents? :gni: ^^
ah d'accord j'avais oublié le post de mindsight dsl XD
ouais assez marrant ce passage finalement (nonon j'essaye pas de me rattraper ^^)

Je change un peu de genre : Survivant de Chuck Palahniuk. Vous savez, l'auteur de Fight Club.
Je savais avant de lire ce bouquin que la littérature contemporaine était en chute libre, mais j'étais encore loin de me douter qu'elle avait carrément déjà touché le fond. En fait, le concept assez sympa de ce livre, c'est que la numérotation des pages est dans l'ordre inverse, comme un compte à rebours. Ca commence page 458 ( je crois ) et ça fini page 1. Par contre, l'histoire est chiatique. Le style, je n'en parle même pas, c'est du niveau collège - je l'ai quand même lu jusqu'au bout, il faut savoir se poser des défis parfois.
Récit à la première personne, un mec tellement laid qu'il n'arrive à rien, puceau, son métier consiste à réparer/camoufler des costumes tranchés au couteau, des impacts de balle dans un mur, avec des méthodes qu'il nous décrit. Et puis il fait la cuisine aussi. Son métier restant assez énigmatique, il finit par tomber amoureux d'une fille qu'il le trouve encore plus abominable qu'il ne se trouve lui-même. Ensuite, l'histoire se complexe un peu, et il lance une nouvelle religion qui endoctrine une grosse partie de la population mondiale, pendant qu'il se blinde de testostérone. Bref, le bouquin pourrait correspondre plus ou moins à la définition de "catastrophe". Pour les amateurs de plume merdique et d'histoire à deux francs, précipitez-vous, achetez-le !

aboutperl a écrit:

Je change un peu de genre : Survivant de Chuck Palahniuk. Vous savez, l'auteur de Fight Club.
Je savais avant de lire ce bouquin que la littérature contemporaine était en chute libre, mais j'étais encore loin de me douter qu'elle avait carrément déjà touché le fond. En fait, le concept assez sympa de ce livre, c'est que la numérotation des pages est dans l'ordre inverse, comme un compte à rebours. Ca commence page 458 ( je crois ) et ça fini page 1. Par contre, l'histoire est chiatique. Le style, je n'en parle même pas, c'est du niveau collège - je l'ai quand même lu jusqu'au bout, il faut savoir se poser des défis parfois.
Récit à la première personne, un mec tellement laid qu'il n'arrive à rien, puceau, son métier consiste à réparer/camoufler des costumes tranchés au couteau, des impacts de balle dans un mur, avec des méthodes qu'il nous décrit. Et puis il fait la cuisine aussi. Son métier restant assez énigmatique, il finit par tomber amoureux d'une fille qu'il le trouve encore plus abominable qu'il ne se trouve lui-même. Ensuite, l'histoire se complexe un peu, et il lance une nouvelle religion qui endoctrine une grosse partie de la population mondiale, pendant qu'il se blinde de testostérone. Bref, le bouquin pourrait correspondre plus ou moins à la définition de "catastrophe". Pour les amateurs de plume merdique et d'histoire à deux francs, précipitez-vous, achetez-le !

Merci de montrer à tous à quel point tu ne sais pas lire.

C'est un peu glissant finalement, ce topic - je dis un peu ça pour les suivants - parce que lorsqu'on déteste un livre, il faut avoir un peu d'argumentation derrière.

1) éviter de parler de "style collège" lorsqu'on parle de Palahniuk, notamment. Parce que si tu avais eu ce style au collège, ta prof de français aurait sans doute eu une attaque. (mais il y a beaucoup de prof de français qui ne savent pas lire ceci dit).

2) une histoire ne se "complexe" pas, elle se complexifie, à la rigueur.

3) faut dépasser un peu le côté loufoque de l'histoire pour commencer à entrevoir les vrais questions que le bestiaire de Palahniuk pose.

Au plaisir =)

aboutperl a écrit:

Je savais avant de lire ce bouquin que la littérature contemporaine était en chute libre, mais j'étais encore loin de me douter qu'elle avait carrément déjà touché le fond.

Ecrire ce genre de phrase à 16 ans (sans trop savoir, j'imagine), c'est d'un triste...

Nox a écrit:

aboutperl a écrit:

Je change un peu de genre : Survivant de Chuck Palahniuk. Vous savez, l'auteur de Fight Club.
Je savais avant de lire ce bouquin que la littérature contemporaine était en chute libre, mais j'étais encore loin de me douter qu'elle avait carrément déjà touché le fond. En fait, le concept assez sympa de ce livre, c'est que la numérotation des pages est dans l'ordre inverse, comme un compte à rebours. Ca commence page 458 ( je crois ) et ça fini page 1. Par contre, l'histoire est chiatique. Le style, je n'en parle même pas, c'est du niveau collège - je l'ai quand même lu jusqu'au bout, il faut savoir se poser des défis parfois.
Récit à la première personne, un mec tellement laid qu'il n'arrive à rien, puceau, son métier consiste à réparer/camoufler des costumes tranchés au couteau, des impacts de balle dans un mur, avec des méthodes qu'il nous décrit. Et puis il fait la cuisine aussi. Son métier restant assez énigmatique, il finit par tomber amoureux d'une fille qu'il le trouve encore plus abominable qu'il ne se trouve lui-même. Ensuite, l'histoire se complexifie* un peu, et il lance une nouvelle religion qui endoctrine une grosse partie de la population mondiale, pendant qu'il se blinde de testostérone. Bref, le bouquin pourrait correspondre plus ou moins à la définition de "catastrophe". Pour les amateurs de plume merdique et d'histoire à deux francs, précipitez-vous, achetez-le !

Merci de montrer à tous à quel point tu ne sais pas lire.

C'est un peu glissant finalement, ce topic - je dis un peu ça pour les suivants - parce que lorsqu'on déteste un livre, il faut avoir un peu d'argumentation derrière.

1) éviter de parler de "style collège" lorsqu'on parle de Palahniuk, notamment. Parce que si tu avais eu ce style au collège, ta prof de français aurait sans doute eu une attaque. (mais il y a beaucoup de prof de français qui ne savent pas lire ceci dit).

2) une histoire ne se "complexe" pas, elle se complexifie, à la rigueur.

3) faut dépasser un peu le côté loufoque de l'histoire pour commencer à entrevoir les vrais questions que le bestiaire de Palahniuk pose.

Au plaisir =)

Mais beaucoup de monde sait apprécier une plume chiatique. Le nombre de lecteurs de Marc Lévy en est la preuve irréfutable. Moi, je ne comprends pas qu'on puisse aimer la plume de Palahniuk dans ce roman, à part pour quelques phrases à droite à gauche peut-être, mais c'est tellement plat, on s'ennuie. Autant de l'histoire que du style. Et c'est certainement cette "loufoquerie" qui rend tout tellement ennuyeux. Fight Club lui est nettement supérieur. Ca t'a peut-être embêté que je critique l'auteur... des bouquins de Balzac méritent aussi d'être jetés à la poubelle ( j'exagère ), pourtant on atteint des sommets avec La Peau de chagrin.

Au fait, c'est beau comme argumentation aussi, de relever une faute de français.
Au plaisir...

Citation :

Ecrire ce genre de phrase à 16 ans (sans trop savoir, j'imagine), c'est d'un triste... Neutral

Hm, quand on ne sait pas ce que je sais, mieux vaut éviter ce genre de réflexions. Franchement. N'importe quel clampin veut écrire un bouquin aujourd'hui. 30 000 en sortent tous les ans ( en France ). Dans le lot, une petite centaine d'entre eux est à récupérer, peut-être. Quand je lis la littérature d'aujourd'hui, et que je la compare ne serait-ce qu'avec ce qui se faisait il y a une cinquantaine d'années, j'ai envie de hurler.

Toi, t'as pas lu A l'Estomac...


Plutôt de regarder le style (qui n'a rien de mauvais, soit dit en passant) ou l'histoire (je ne l'ai pas lu, je ne peux pas dire, mais quand on voit Fight Club Berceuse et A l'Estomac...) tu devrais chercher les messages.

Je n'ai jamais les policiers ou les romans plus ou moins "trash", mais Palahniuk... C'est bien, simplement.

Dinc je plussois Nox et Menear.