Généralement si je débute un bouquin et que je sens que ça prend pas j'abandonne. Mais si je devais en citer un, que je considère comme une énorme imposture face à la machine à fric que ça représente, je dirais "50 nuances de ...". C'est d'un machisme sans nom, c'est cliché, et mon Dieu que c'est mal écrit !!! Allez pour le coup ...

“C’est une femme, elle est jeune, elle est ivre, donc, elle n’est pas en sécurité.”

“Vous vous êtes échappé d’une chronique médiévale, ou quoi? Vous parlez comme un preux chevalier…”

“Comme Eve, vous avez hâte de croquer le fruit de l’arbre de la connaissance”.

“Je vais t’envoyer au septième ciel, bébé.”

“Je veux aller chasser l’aube avec toi.”

“Laisse-la pleurer. Ca ira mieux après. Les femmes sont comme ça.”

"Et lorsqu’elle m’explique qu’elle préfère son thé noir, mais pas trop fort, mon esprit s’égare: je m’imagine qu’elle parle de ses préférences amoureuses. Contrôle-toi, Grey. C’est du thé qu’il est question.”

"Germinal" de Zola.

Peut être par ce qu'on m'a forcé à le lire dans le cadre du lycée à l'époque, et que Zola n'est pas un auteur qu'on peut apprécier pleinement à 16 ans, mais j'ai le souvenir d'un livre hyper lourd au niveau du style, trop long et très peu intéressant.

Faudrait que je relise parce que je suis sur que mon avis a été biaisé par ce que j'ai énoncé plus tôt.

Le dernier bouquin que j'ai détesté, c'est Rosa candida d'Auður Ava Ólafsdóttir, sorti en 2011. C'est d'une niaiserie complète (les pensées du personnage principale, sa manière de vivre), en plus d'être pénible à lire car c'est vain, ça va nulle part et je n'ai rien "vécu", rien appris en le lisant. Zéro plaisir, en somme.
Heureusement que je suis atteint de collectionnite aigüe, sinon ça terminait dans la poubelle.

Il y a des auteurs dont je sais que je n'aime pas le style: Amélie Nothomb et John Irving entre autres. Et à ma grande honte, je n'ai pas aimé 1984 d'Orwell. Mais comme je l'ai lu il y a environ 15 ans, j'aimerais tenter à nouveau l'expérience. Cette fois-ci, il me plairait peut-être.

Citation :

Il y a des auteurs dont je sais que je n'aime pas le style: Amélie Nothomb et John Irving entre autres.

J'ai uniquement lu "À moi seul bien des personnages" d'Irving. J'ai personnellement adoré l'histoire mais j'avoue avoir été perdu par moments dans sa façon de narrer l'histoire. Pour ce qui est d'Amélie Nothomb, jamais lu et je ne sais pas si je m'y tenterai un jour. Je crois que c'est avant tout une question de personne et je "n'aime pas" cette femme. Ça ne passe pas. Il y a quelque chose de très prétentieux de sa part. J'ai d'ailleurs été étonné de voir qu'elle utilise son image pour illustrer chacun de ses romans. Suis-je le seul à avoir été interpellé par ça ???

Moi ce qui m'étonnera toujours, c'est qu'on juge les gens sur un trait, un rien, je vois pas en quoi c'est plus prétentieux que des noms plus grand que le titre, après il y a peut-être un choix artistique ou autre derrière, peut-être pas, peut-être que oui, mais ça me semble difficile à juger à distance.
J'ai adoré Les catilinaires, Le fait du prince et un ou deux autres, Le voyage d'hiver et un ou deux autres m'ont laissé indifférente.
J'aime son humour grinçant souvent malicieux, ces univers loufoques mais non sans portée. Y'a des ratés sans doute, mais à chaque fois que j'ai lu quelqu'un dire j'aime pas Nothomb (comme ça de but en blanc) et vouloir en discuter, t'as lu quoi du coup, qu'est-ce qui t'as déplu, y'a toujours derrière des réponses évasives foireuses, je dis pas que c'est le cas forcément, hein.
Je trouve que l'on crache facilement dessus aussi, sans grande argumentation, ou explication concrète,  même si le personnage ne m'attire ou ne me séduit forcément comme d'autres auteurs m'interpellent.
Après sa vie, sa façon d'être.

Je ne l'ai en aucun cas jugé sur sa façon d'écrire et je ne me le permettrai pas, ne l'ayant jamais lu. Je parle uniquement du personnage. Il en va de même pour le cinéma ou la chanson. Quand j'ai du mal avec certaines personnalités je n'arrive pas à apprécier l'oeuvre à sa juste valeur. C'est peut-être con et je passe peut-être à côté de quelque chose c'est vrai.

Citation :

après il y a peut-être un choix artistique ou autre derrière, peut-être pas, peut-être que oui, mais ça me semble difficile à juger à distance.

J'ai tenté de chercher des auteurs qui se mettaient autant en valeur en première de couverture et je n'ai pas trouvé.

Je distingue  toujours se mettre en scène, et se mettre en valeur.
edit : et je rajouterais que cela ne me semble pas si dénué de sens, de se mettre en couv' quand on fait de la biographie fictive(entre autre chose), comme une autre représentation de son propre personnage, cela n'exclue pas en parallèle une image "produit", mais je ne vois toujours pas en quoi se serait plus égotique que plein d'autres choses.
Pour le reste je comprends oui.

Kyliiolos a écrit:

Le livre que je déteste?La nouvelle "un Coeur simple" de Flaubert, il y a vraiment tout ce que j'aime dedans : ambiance bourgeoise à souhait, école réaliste ultra-descriptive, la dimension dramatique n'est assurée que par un misérable pathétique (un registre  que je déteste), aucune avancée scénaristique...
Vous savez, j'aime bien l'auto-contemplatif, mais dans ce cadre là en ce qui me concerne c'est à se flinguer...

Voilà, tout est dit. Ce bouquin est infâme, sans texture, plat à souhait et d'une affligeante morosité. Et dire que j'ai dû me le farcir au collège... Quitte à nous faire lire du Flaubert, ma prof aurait pu choisir Madame Bovary qui est tellement meilleur.

En fait, "Un cœur simple", c'est le contre-objectif de tous ceux qui veulent être publié. Si vous souhaitez emmerder votre lecteur et le pousser sous antidépresseurs, faites un roman similaire à cette... Chose.

1. Le Seigneur des Anneaux, je n'ai pas pu aller jusqu'à la moitié du premier tome, vraiment, trop lent, trop lent...
2. Harry Potter, c'est plus complexe, j'ai dévoré avec passion les six premiers, et le septième m'a déçu, il ressemble à rien, il ne tient pas ses promesses.
3. Les "pensums" que j'ai été obligée de lire quand j'étais lycéenne... Balzac, Mme de La Fayette (la princesse de Clèves), le grand Meaulnes.

Leti a écrit:

1. Le Seigneur des Anneaux, je n'ai pas pu aller jusqu'à la moitié du premier tome, vraiment, trop lent, trop lent...
2. Harry Potter, c'est plus complexe, j'ai dévoré avec passion les six premiers, et le septième m'a déçu, il ressemble à rien, il ne tient pas ses promesses.

Tiens, tout pareil pour ces deux livres. Exactement.

Globalement j'ai aimé les livres que j'ai lu.
Le seul que je n'ai pas aimé, c'est 50 nuances de grey. Je n'ai même pas pris le temps de le finir, alors que j'ai comme état d'esprit de terminer ce que je commence eê

Le pire livre que j'ai eu à supporter : "L'ombre du vent" de Carloz Ruiz Zafon. Déception à la hauteur de l'attente car j'en avais lu plutôt du bien.
Phrases artificiellement pompeuses, personnages caricaturaux, histoire inintéressante...
J'ai lutté pour avancer. Vraiment. Mais j'ai fini par abandonner

Détesté est un grand mot, mais je dirais La Moïra de Lœvenbruck, probablement parce que c'est le dernier livre que j'ai lu et donc il me vient tout de suite à l'esprit.
Le début me semblait prometteur, mais rapidement l'histoire m'a lassé : l'héroïne m'est vite devenue insupportable et certains éléments qui semblaient importants sont expédiés ou oubliés... Je suis allé jusqu'au bout par curiosité mais le cœur n'y étais pas.

Et sinon, il y a le dernier tome de la série d'AutreMonde de Maxime Chattam
J'ai pourtant adoré le premier cycle, mais j'ai eu beaucoup plus de mal à accrocher au second, et j'ai trouvé la fin un peu expédiée (le sort de trop nombreux personnages a été oublié) et qu'elle allait à contre-courant de tout ce que la série avait installé pendant sept livres.
J'ai pas vraiment détesté, c'est plutôt de la déception alors que j'aimais tant les premiers romans de cette saga

Détesté est un grand mot, mais un roman que je n'ai pas apprécié : Le Vieil Homme et la mer, d'Hemingway. Je me suis arrêté au bout d'une cinquantaine de pages.