Well well, plutôt que de parler pour ne rien dire, je suis allé lire les deux textes que tu as postés sur JE, pour me faire une idée. Et puis j'ai lu les commentaires. Mais plutôt que d'y répondre, tu continues à te morfondre et à te poser des questions existentielles qui ne servent à rien.
Moi non plus, je ne suis pas doué pour écrire en vers et ne sais pas faire de jolis alexandrins, et alors ? J'écris sous une autre forme qui me correspond, c'est tout.
Ah et la fameuse question : Faut-il être cultivé pour écrire ? Déjà, cultivé ça veut tout et rien dire, on peut être très érudit sur un sujet culturel et être une quiche sur un autre. Et puis la plupart des auteurs que tu cites, je ne les ai jamais lus. Suis-je un inculte pour autant ? Me faudrait-il immédiatement cesser d'écrire parce que je ne connais Saint John Perce qu'à travers une réplique des Bronzés dans la bouche de Clavier ? A mon sens non, mais je peux me tromper...
Pour en revenir à tes récits, tu cherches à tout prix la perfection en oubliant un peu vite que la perfection n'existe pas, que ce qui te plaira à toi ne plaira pas forcément à quelqu'un d'autre. D'ailleurs, je me souviens que David (Bosie) avait posté sur JE un extrait d'un auteur reconnu (Kessel je crois) en le faisant passer pour sien, juste pour voir s'il serait critiqué, et il l'a été. Le lendemain, il a dévoilé la supercherie et on a, pour la plupart, été scotchés.
De toute façon, il faut savoir accepter d'être perfectible, c'est la seule façon d'avancer. Tes deux petits textes, même s'ils ne sont pas parfaits, ont du potentiel. Mais pour progresser et parvenir à un résultat qui te paraîtra au moins acceptable à tes yeux, il faut écrire (ce qu'on te rabâche depuis près d'une dizaine de pages, moi y compris). Tu peux très bien écrire un tas de textes qui te paraîtront nuls, tu les jetteras à la poubelle, et après ? Personne n'en saura rien, si ça se trouve Rimbaud ou Camus ont fait pareil. Moi aussi, parfois j'ai du mal à transcrire ce que je veux, j'efface, me dis que c'est nul, recommence. C'est le lot de tout écrivain. Un chef-d'oeuvre, ça ne naît pas d'un claquement de doigts. Il faut bosser, comme dans tout, pour parvenir à quelque chose. Ou alors tu fais Secret Story et tu accèdes à une peu glorieuse gloire, très éphémère et infondée. Mais ne te fais pas non plus trop d'illusions non plus, il y a de nombreux JE très talentueux ici, qui mériteraient d'être dans la lumière. Hélas, peu d'entre eux auront cette chance parce que les places sont chères. Et pourtant, ils écrivent, eux !