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 [Outils] Nombre de caractères requis pour un roman

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kamash  /  Homme invisible


@ Plume du reve :

La différence entre les grands éditeurs, les petits éditeurs et les très petits éditeurs se jouent sur les frais d'impression unitaires qui différent en fonction du volume commandé et du prix de vente au public.
En clair, un gros éditeur peut te vendre le livre d'un auteur connu à 26 euros alors que le petit éditeur vendra plutôt le roman entre 12 et 15 euros.

Seulement, pour un tout petit éditeur, le prix unitaire d'impression n'est pas négligeable (3 ou 4 euros voire plus). Quand tu comptes la part du libraire (30 à 40 % du prix du livre) et la part de l'auteur (10% du prix), les taxes et compagnies, l'éditeur risque, au final, de ne gagner que quelques euros pour payer tout le boulot de conception et se faire une marge. On comprend bien, alors, que rogner ne serait-ce que 50 centimes par livre sur les frais d'impression unitaire n'est pas négligable.

Avec la baisse de vente des livres et la multiplication des petits éditeurs (qui bien souvent ne tiennent pas longtemps) on constate une augmentation des livres courts (200 pages max) dans des formats économiques (tout petits formats ou formats intermédiaires)
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kamash a écrit:

Exemple concret, mon dernier roman "Wan & Ted - Experts sans gain" fait 40 000 mots (250 000 caractères environ). Une fois mis en page et maquetté, il a été publié sur 220 pages dans un livre format A5 (les petits éditeurs aiment bien les formats intermédiaires entre grands livres et livres de poche).


Comme quoi cela varie d'un éditeur à l'autre. Tu es à environ 180 mots/page. Mon recueil, publié dans le même format, compte environ 34000 mots et tiens sur "seulement" 133 pages, soit environ 245 mots/page.
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur



Et bien tout cela me conforte dans le choix du format de mon prochain roman (bien plus court).

 
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Ça voudrait dire qu'un de mes romans pourraient être publiés (dans l'absolu) en l'état, puisqu'il fait ses 200 000 sec, alors qu'il ne se passe rien du tout ? Franchement, 200 000 sec, c'est vraiment, vraiment rien. On n'a absolument pas le temps de développer une intrigue (à moins d'avoir trente six volumes derrière), à moins aussi d'avoir une écriture simpliste et de presque tout résumer.

Et bien, pour mon prochain roman, je me ferais plus chier à écrire un pavé avec une intrigue conséquente.
 
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Je trouve qu'en effet, pour un roman, 200000 sec est très court...
 
Faust Federel
   
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Idem, j'étais plus sur du 600 000 sec pour ma part, mais j'ai été pris d'une envie subite de changer de style (1ère personne et plus 3ème personne) ainsi que d'univers (plus de fantasy, mais du contemporain teinté de fantastique) et l'histoire se prête à un format court...

Mais, dès qu'il s'agit d'univers "alternatifs" (fantasy, SF, steampunk...), j'ai du mal à concevoir des romans aussi courts... à moins de les construire sous la forme d'un "feuilleton", peut-être...
 
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D'un autre côté, Philip K Dick par exemple, n'a jamais écrit de pavé (ou alors bien peu); idem pour certaines grandes oeuvres de Steinbeck (je pense notamment à "Des souris et des hommes").
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur


Pas faux. En y réfléchissant bien, on trouve pas mal d'auteurs ayant produits des nouvelles ou nouvellas fantastiques, SF... comme K. Dick en effet, Lovecraft aussi...

Bon ok, j'ai dit une connerie ^^
 
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Tout dépend du style d'écriture. J'en serais à mon avis incapable. Pour quelqu'un comme Asimov, c'est bien adapté. La preuve, il a écrit des romans qui s'apparente davantage à des novellas, mais aussi des romans de taille moyenne. Et jamais un seul pavé. D'autres n'ont jamais sorti que des pavés.
 
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kamash  /  Homme invisible


@ Demitour

Non, je tourne vers les 235 mots par page, mais le livre ne compte pas que des pages entièrement noircies, dans la maquette le livre comprend forcément quelques pages blanches, les pages de présentation (titre, bibliographie, copyright, remerciements, sommaire), les pages de respiration (page de chapitrage) et les pages de fin de chapitre qui ne sont que partiellement remplies.
Mais ce qui joue aussi ce sont les dialogues. Des dialogues courts impliquent un faible nombre de mots par page. Du coup selon si ton roman contient de nombreux dialogues ou pas, ça peut faire une différence.

@ Revan

Tous les romans ne sont pas des romans à intrigues, pas même dans les romans policiers.
Tu prends un San Antonio, ce n'est pas du polar à intrigue, mais du polar à ambiance. Ce sont des romans courts.

La bonne taille pour une histoire, c'est lorsque tu as tout raconté. Etiré inutilement une histoire pour atteindre un nombre de mots n'est pas forcément une bonne solution.

Se forcer à écrire un pavé n'a aucun intérêt (se forcer à écrire tout simplement non plus, d'ailleurs), ni pour l'histoire, ni pour tes chances d'être publié et encore moins pour un lecteur. Il vaut mieux être captivé sur 200 pages que de s'ennuyer sur 600 pages.

@ Faust Federel :
Effectivement, dans mon cas on peut parler de "Feuilleton", plutôt de saga puisqu'il s'agit d'une série de romans autour des mêmes personnages.

En clair, ce n'est pas le nombre de pages qui va influencer un éditeur, mais le texte lui-même. Et puis il faut aussi arrêter de ne voir que les grands éditeurs puisque, de toute façon, ceux-ci ne prennent plus de risque et publient très peu de nouveaux auteurs et aucun d'inconnu.
Les petits éditeurs ne fonctionnent pas de la même façon que les gros.

Ecrivez d'abord pour votre plaisir et si vous êtes satisfait de votre travail, proposez le à des éditeurs mais n'écrivez pas dans le but d'être édité (qui plus est en vous fixant un nombre de pages à écrire ou un style à respecter puisqu'il n'y a aucune règle en la matière)


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Faust Federel
   
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kamash a écrit:
Ecrivez d'abord pour votre plaisir et si vous êtes satisfait de votre travail, proposez le à des éditeurs mais n'écrivez pas dans le but d'être édité (qui plus est en vous fixant un nombre de pages à écrire ou un style à respecter puisqu'il n'y a aucune règle en la matière)

Tel est mon crédo Wink

Si l'auteur ne se fait pas plaisir en écrivant, je doute que le lecteur le puisse (après, l'auteur ne doit pas penser qu'à son plaisir mais aussi à celui de ses partenaires-lecteurs, ou il risque de devenir un très mauvais amant littéraire ^^)
 
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kamash  /  Homme invisible


Il n'y a, à mon sens, que deux raisons pour écrire et aucune des deux n'est d'être édité ou de faire plaisir à des lecteurs (cela vient ensuite).

La première est d'écrire par besoin viscéral. Tu es obligé par une force intérieure d'écrire, de noircir des pages quitte à le faire dans la souffrance parce que c'est comme ça et pas autrement.

La deuxième est d'écrire parce que tu y prends du plaisir.

Etant passé par les deux phases, je préfère la seconde.

Ensuite, bien sûr, rien n'empêche de faire d'une pierre deux coups, prendre du plaisir et en donner en écrivant des textes qui plaisent.

Mais, effectivement, je coinçois difficilement qu'un auteur puisse donner du plaisir à un lecteur s'il n'en prends pas lui-même à l'écriture. Cependant, il n'y a ni règle ni vérité en art, juste quelqu'un qui donne et quelqu'un qui reçoit. Chacun ne donne pas de la même façon et chacun ne reçoit pas de la même façon. Mais là n'est pas le sujet du post.
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y a plaisir et plaisir.

Moi, l'écriture, c'est ma nicotine...
 
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kamash  /  Homme invisible


C'est justement ce qui me choque (bon, le mot est un petit peu fort), en parcourant ce forum, c'est que je n'y ai vu aucune mention de plaisir. (mais je n'ai pas lu tous les posts non plus)

Certains parlent de scénario, d'idées, de nombres de pages, de mots ou de caractères, de comment trouver un éditeur, etc, mais pas de plaisir.

La principale obsession semble être de trouver un éditeur, mais qui parle de plaisir d'écrire ?

C'est tout de même une notion importante, réussir à tirer du plaisir à l'écriture.
Parce que, trouver un éditeur, c'est très difficile. Réussir à écrire quelque chose qui plaira à quelques lecteurs, ce n'est pas facile non plus, mais si, en plus, on en tire même pas de plaisir à l'écriture, alors, que reste-t-il ?
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c'est peut-être une notion importante, mais ça ne demande ni réel débat (car chaque plaisir est propre à chacun, alors une série de "moi je.." sur dix pages bof bof) ni partage d'infos (alors que prévenir d'un éditeur louche ou d 'un truc à pas écrire dans sa lettre à l'éditeur, c'est bon à savoir)
Un forum doit être un minimum utile, pas juste un ensemble d'ego trip Smile

j'ai pas besoin que les gens ici me déclament leur plaisir d'écrire, je me doute qu'ils l'ont, à leur façon. On n'a pas besoin d'en parler sur le forum pour que ça existe. "Un arbre virtuel tombé dans un compte oublié de Citygame, fait-il du bruit ?"

Mais si tu veux, on peut aussi ouvrir un débat sur le plaisir de manger du chocolat sur un forum de chocolatophiles... :mrgreen:
 

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