|
|
| [Outils] Nombre de caractères requis pour un roman | |
| | | Invité / Invité Mer 18 Jan 2012 - 22:12 | |
| Bonjour mesdames, messieurs, J'aimerais savoir quel nombre de caractères un manuscrit doit atteindre pour être considéré sérieusement en tant que roman par une maison d'édition ? Je sais bien que la qualité ne se juge pas au poids, c'est juste pour avoir une idée. Mon objectif est de faire un roman court mais d'être néanmoins publié en tant que roman. J'avais initialement idée d'écrire un manuscrit d'environ 250 000 caractères. Ce smiley est amusant. Merci beaucoup, Léon |
| | Nombre de messages : 1687 Âge : 13 Date d'inscription : 21/11/2011 | Lohengrin / Chevalier au Pancréas Mer 18 Jan 2012 - 22:34 | |
| Pour les caractères je ne sais pas, mais tu peux partir sur un minimum de 50 pages word avec interligne double (30 avec interligne simple, dirons-nous)
Après, cela dépend des maisons d'éditions, tu peux aller regarder leurs catalogues en ligne, en général les nombres de pages des oeuvres sont indiquées, tu divises par deux (format poche) et ça te donne une petite idée.
Bonne chance ! |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 36 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 19 Jan 2012 - 6:44 | |
| l'idéal économique pour un éditeur, c'est entre 200.000 et 400.000. Si t'es dans cette fourchette, le format sera plus simple à négocier avec les imprimeurs et les éditeurs seront contents. |
| | Nombre de messages : 1687 Âge : 13 Date d'inscription : 21/11/2011 | Lohengrin / Chevalier au Pancréas Jeu 19 Jan 2012 - 11:52 | |
| Ça dépend aussi de la qualité du roman, j'ai lu foule de livres qui ne dépassaient pas les 100 pages format poche, mais je suppose que l'éditeur adapte son jugement en fonction du contenu. |
| | | Invité / Invité Jeu 19 Jan 2012 - 14:11 | |
| Merci, c'est très gentil. De 200 000 à 400 000 caractères, c'est ce que j'avais évalué - j'en suis à 50 000, il reste du travail.
Ce forum est très bien, je vais essayer d'y participer plus activement.
|
| | Nombre de messages : 1906 Âge : 49 Localisation : Roazhon (Rennes) Pensée du jour : Cthulhu is my best fiend... Date d'inscription : 24/01/2011 | Faust Federel / Journal du posteur Jeu 19 Jan 2012 - 14:50 | |
| 200 000 à 400 000 caractères, espaces compris ou pas ?
Moi, j'avais plutôt en tête entre 300 000 et 600 000 caractères espaces compris...
|
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 36 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Jeu 19 Jan 2012 - 15:18 | |
| espaces compris. Oui je sais Faust, moi aussi je trouve ça court, mais c'est ce qui les arrange le mieux. |
| | Nombre de messages : 2075 Âge : 32 Localisation : Euh......... Un trou paumé je crois Pensée du jour : Je suis CUTE et JE le sais Date d'inscription : 22/08/2011 | Hermès / Agent 006 Jeu 19 Jan 2012 - 18:30 | |
| Je dirais aussi à partir de 200 000, mais idéalement, au format 11x17 s'il fait plus de 100 pages, c'est un roman. A mes yeux, après un éditeur peut te dire autre chose |
| | Nombre de messages : 2977 Âge : 34 Localisation : Tokyo Pensée du jour : Oden. Date d'inscription : 15/11/2009 | Mitsu / Powerpuff girl Jeu 19 Jan 2012 - 20:36 | |
| 200 000 caractères, ça fait très court quand même.
En mettant de côté tout ce qui fait un roman et en ne gardant que la longueur comme critère - sachant que, oui, il y a plein d'exceptions avec des romans très courts et des pavés en vingt tomes - je pense que 250 000 caractères est un minimum. L'idéal se situerait autour de 350 000 caractères, d'après ce que j'ai pu lire, sachant que pour certains genres, comme la fantasy par exemple, les éditeurs semblent favoriser les romans plus longs, entre 400 000 et 600 000 caractères. |
| | Nombre de messages : 745 Âge : 35 Localisation : Gard Date d'inscription : 25/11/2010 | Matrix / Blanchisseur de campagnes Ven 20 Jan 2012 - 3:12 | |
| Si ça peu aider, j'en avais déjà parler dans un autre poste : - Citation :
ROMAN : EPEE DE VERITE Tome 1 : 291 325 mots Tome 2 : 333 604 mots Tome 3 : 230 084 mots Tome 4 : 255 559 mots Tome 5 : 261 741 mots 607 pages (au format normal)! Soit une moyen pour ce livre de 431 mots/pages. je n'ai pas les autres livres chez moi actuellement donc je ne peut pas dire le nb de page pour les autres tomes Tome 6 : 264 962 mots Tome 7 : 203 826 mots Tome 8 : 210 974 mots Tome 9 : 233 047 mots Soit un total de 2 285 122 mots en 9 tomes, donc 2285122/9 = 253 902 mots en moyenne par tome! Donc voilà ça donne un ordre de grandeur, faut viser 250 000 mots environs
Bon courage |
| | | Invité / Invité Ven 20 Jan 2012 - 7:24 | |
| 250 000 mots par roman ? Tu sais que c'est de plus en plus rare d'avoir autant de mots en un seul roman. Et puis, l’Épée de Vérité est un roman fantasy assez sympathique, mais ça n'en fait pas une référence. On peut parler de roman à partir de 50 000 mots, donc 300 000 sec (signes espaces compris). Il suffit de multiplier par six le nombre de mots pour trouver le résultat en sec en moyenne. Avant on est dans les nouvelles. Déjà écrire 100 000 mots, ce n'est pas évident, et fait entrer dans la cour des pavés. Sur le forum, c'est FJ qui a écrit le plus gros roman avec 360 000 mots. C'est énorme ! Vraiment énorme. En format poche, il dépasse allègrement les mille pages.
Déjà avec entre 120 000 et 150 000 mots, j'ai un roman à réécrire assez conséquent. Et ce n'est que la première partie. Une seconde doit suivre, suite directe du premier qui devrait avoir un même volume. Et bien, j'ai séparé le roman initial en deux, quand je me suis aperçu que je pouvais atteindre la barre des 300 000 mots (Et même la dépasser si je clôt définitivement l'intrigue). J'ai lu des romans autobiographiques qui ne faisait que 180 pages poche. Autant dire très peu, pour moi. Asimov a sorti un roman, les Tyrannides, qui ne fait pas plus de 150 pages poche standard. Bref, la taille ne compte pas vraiment : il faut juste savoir qu'au delà de 50 000 mots, c'est considéré comme un roman. Puis, plus on a de mots, plus il faudra penser à fractionner.
Bon, en plus, les éditeurs sont assez frileux avec les nouveaux auteurs. Publier un pavé est difficile, alors une série ...
Et pour en revenir à l’Épée de Vérité, il aurait pu arrêter au tout premier volume, qui est sans conteste le meilleur de la série (Les autres sont de plus en plus anecdotiques par la suite). |
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 36 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Ven 20 Jan 2012 - 7:47 | |
| si 50.000mots fait 300.000sec, alors on peut considérer un roman avec moins de 50.000mots, puisque la marge éditoriale démarre à 200.000sec (c'est une novela, qu'en français on préfère traduire par "petit roman", comme quoi la langue est le reflet d'une culture). C'est une info que j'ai pu vérifier auprès de deux auteurs aguerris, sans qu'ils ne se concertent. Ils m'ont confirmé la même donnée.
Matrix : mots ou "signes et espaces compris" ? |
| | Nombre de messages : 16 Âge : 53 Localisation : Perpignan Date d'inscription : 14/12/2011 | kamash / Homme invisible Ven 20 Jan 2012 - 21:43 | |
| Oula, commencer à considérer un roman par un nombre de mots ou de signes, voilà qui est une conception assez bizarre !
Bon, personnellement, je dirais que le bon nombre de mots ou de signes, pour un roman, c'est quand l'histoire arrive à sa fin (un peu comme la bonne longueur de jambe, c'est quand les pieds touchent par terre).
Tout va dépendre déjà de l'éditeur. Un petit éditeur préfèrera un roman court, car celui-ci aura moins de pages et donc coûtera moins cher à l'impression (oui, plus le nombre d'exemplaires imprimés est faible et plus le nombre de pages prend une grande part dans les frais d'impression). Ainsi, pour un tout petit éditeur qui tire à quelques centaines d'exemplaires, 20 pages en plus représentent déjà un investissement non négligeable). Effectivement, si tu t'appelles Christophe Grangé, l'éditeur se moquera que tu fasses 500 ou 600 pages puisqu'il va tirer à des milliers et des milliers d'exemplaires et le prix unitaire d'impression représentera une part plus faible du coût du livre.
Exemple concret, mon dernier roman "Wan & Ted - Experts sans gain" fait 40 000 mots (250 000 caractères environ). Une fois mis en page et maquetté, il a été publié sur 220 pages dans un livre format A5 (les petits éditeurs aiment bien les formats intermédiaires entre grands livres et livres de poche).
|
| | Nombre de messages : 6087 Âge : 36 Localisation : Liège Pensée du jour : La "recherche d'équilibre" sur JE est interrompue, ça manque de mécènes en temps de crise. Date d'inscription : 11/01/2010 | QuillQueen / Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches Ven 20 Jan 2012 - 22:02 | |
| kamash, sauf que les petits éditeurs, ils veulent juste rester dans leurs frais, souvent. pas faire un max de rendement sur tout pour engranger de beaux bénéfices. Un gros roman, on m'a toujours dit que ça passerait mieux chez les petits éditeurs que chez les grands... de fait, je sais où peuvent aller concrètement aujourd'hui mes romans fleuves, et c'est pas chez des gros... (d'où le fait que j'attends de voir d'autres pistes avant) |
| | Nombre de messages : 2075 Âge : 32 Localisation : Euh......... Un trou paumé je crois Pensée du jour : Je suis CUTE et JE le sais Date d'inscription : 22/08/2011 | Hermès / Agent 006 Ven 20 Jan 2012 - 22:32 | |
| Si ton roman fait en pages A4 déjà 150 pages, c'est déjà bien |
| |
|
|