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 Du fameux mythe de l'auteur inconnu

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Leah-B
   
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Leah-B  /  Blanchisseur de campagnes


Appelez moi "Leah Blumberg-Nothomb-Foenkinos"

Dans du moins extrême, pour mes prochains manuscrits, je donnerais l'adresse des copains rue de la Huchette. ça fera plus classe que mon coupe-gorge du Vieux-Tours.

 
Phyrik
   
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Phyrik  /  Blanchisseur de campagnes


LBNF? La Bibliothèque Nationale de France? Joooli!
Ceci dit ce que tu racontes est assez désespérant: d'abord être millionnaire pour sortir une auto édition qui vendra peut-être 200 exemplaires...
 
Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


Aah ben moi qui ai un nom connu (enfin bon, tout est relatif, c'est juste le même qu'une présentatrice de loterie... ^^), j'ai donc peut être mes chances, hihi.

En tout cas, tout ça aurait donc tendance à aller dans le sens de l'auto édition, avec les contraintes qu'elle peut comporter, mais quand on voit que certains arrivent à sortir un peu du lot et se faire repérer ensuite par une ME qui, enfin, lui porte de l'intérêt... L'auteur a fait tout le travail préliminaire, a fait ses preuves et donc montré qu'il méritait un contrat ! (ya intérêt que les termes en soient intéressants). Bingo !

Bon, je vais tout de même tenter ma chance pour trouver une ME, mais franchement, je n'écarterai sans doute pas cette possibilité.
 
Emsi
   
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Emsi  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Il y a quand même Dieu merci des contre-exemples, bien sûr celui de Florence-C chez Acte Sud junior, mais ce à quoi je pense, c'est au contraire à ces petits éditeurs regardés de haut (même si ce n'était pas pédant de sa part) par l'ami d'un ami d'un ami.
Michel Bussi, qui je crois est à présent un auteur de polars connu (je ne lis pas, je crois qu'il fait dans le thriller mais ça semble être un gros vendeur) a démarré dans une petite structure normande, et ils sont tout de même quelques autres à avoir suivi des parcours de ce type. Fred Vargas elle-même a commencé en écrivant un petit roman à la Agatha Christie, qu'elle dit renier totalement maintenant, et qui effectivement n'a pas été remarqué (à juste titre semble-t-il) et qui ne lui a donné sa chance que parce qu'il a été édité par Le Masque, non pas pour son mérite mais parce que c'était le prix du concours local auquel elle avait participé...
Je pense tout de même, au vu de ces deux exemples, que la "mise sur orbite éditoriale" (entendez : d'une "grande" maison) viendra bien plus d'un premier roman déjà édité, fût-ce localement (pour Bussi), et fût-il d'une qualité discutable (pour Vargas) que de l'envoi d'un manuscrit.
Et peut-être aussi qu'un petit éditeur osera plus donner sa chance à quelqu'un (comme l'a fait l'éditeur normand de Bussi) là où un grand éditeur aura, comme ça a été dit ici, tellement l'embarras du choix qu'il ne s'arrêtera pas sur le manuscrit de ladite personne (qu'il ira pourtant piquer au petit éditeur quelques années plus tard...)
 
Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Oui, j'ai l'impression que c'est ça la conclusion : si l'objectif est d'être édité par une "grande" ME, on a statistiquement plus de chance en commençant par publier dans une petite/moyenne ME avant, et en se servant de cette ou ces premières expériences pour nouer des contacts et arriver à plus ou moins long terme à ces grosses ME.

Après il y a des exceptions partout, (et rien n'est jamais garanti de toute façon), mais c'est là probablement la stratégie la plus "efficace".
https://www.sachamorage.com/newsletter-autrice/
 
MaxenceSardane
   
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MaxenceSardane  /  Bile au trésor


Merci Leah de rappeler l'importance des contacts et du réseautage. Pour ma part, avec ma petite expérience, je reste persuadée que c'est ce qui fait toute la différence. Et effectivement, si on se penche sur les parcours de la majorité des auteurs, on se rend compte qu'ils ne se sont pas fait repérer par le comité de lecture d'une ME (d'ailleurs ces comités, je commence à penser que c'est une vaste blague).

Mais dans la vie, tout est comme ça... vous avez donné l'exemple des sortis d'école de journalisme. Justement, je connais 2 journalistes de Libé qui ont carrément reçu des commandes d'éditeurs croisés dans les endroits qui vont bien, et cela sans même avoir publié un seul bouquin - l'un d'eux m'a même démarchée pour que je lui fasse un prémâché de son projet (car cela touche mon domaine d'expertise !) Il leur a suffi d'évoquer leur projet entre deux bières au Café Machin, pour qu'en face ça donne le feu vert et que le tout devienne un vrai projet. Bon, les journalistes ont la réputation d'écrire vite et beaucoup, et il faut reconnaitre que c'est vrai.

Pour appuyer encore un peu plus sur l'importance du réseau dans les milieux intellos très concurrentiels, je peux aussi vous donner mon exemple, avec le monde des enseignants-chercheurs dans l'enseignement supérieur, où il y a très peu de postes pour le nombre de candidats. Chaque année depuis 6 ans, je passe une bonne dizaine de concours : pour la moitié je suis convoquée en audition, mais même si mon profil convient mieux au poste sur le papier, au final c'est toujours l'ancien post-doctorant parisien copain de truc ou fils/fille de machin qui passe. J'ai soutenu ma thèse dans une université de province et surtout, j'ai passé toutes les années de mon doctorat dans un pays lointain, ce qui fait que je n'ai pas pu utiliser ces années pour grenouiller avec les bonnes personnes, dans les bons endroits ( = à Paris, et on me l'a carrément dit en audition). Cela m'a désespéré un certain temps, jusqu'à ce que je décide de la jouer comme ça, sorte de ma grotte et prenne des cafés boulevard Raspail avec les copains fils de qui m'étaient passé devant toutes ces années. La situation s'est débloquée en 2 mois... soudain mon dossier a été repêché du fond d'une poubelle, on m'a appelé, on a trouvé ce que je proposais intéressant etc. Le reste (concours, auditions etc) est devenu une simple formalité. Car le plus important, c'était juste de connaitre la bonne personne, et d'être introduite par elle. Voilà pour ma petite histoire.

Bref, c'est pour ça que j'ai arrêté d'envoyer des manuscrits aux ME. Le temps que les membres des CL aient fini de les lire, les ours seront descendus à Toulouse et d'autres auteurs plus frais auront, eux, été édités. En revanche, je me suis inscrite au speed-editing des Imaginales et j'essaie de rencontrer des gens. La prochaine étape, c'est la boîte de loukoums (c'est comme ça que j'ai obtenu de repasser mon permis rapidement après un premier échec).
https://danslesmontagnesnoires.wordpress.com
 
Agent Seven
   
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Agent Seven  /  Blanchisseur de campagnes


Je suis en retard, mais si le nom de famille peut venir jouer un peu... je vais pas me plaindre. Je suis Québécoise et j'ai le même nom de famille qu'un célèbre auteur québécois publié chez Gallimard dans les années '60. Bon, à mon avis, ils doivent même plus s'en rappeler et, même si le nom de famille est pas très commun, je pense qu'ils ont dû recevoir depuis des manuscrits d'auteurs portant le même patronyme. M'enfin, je cracherai pas sur mon nom de famille.

Mais en fait, du temps que j'étais étudiante en imagerie médicale, la prof nous avait dit que pour avoir un travail, il fallait des contacts dans le milieu. On parle d'un milieu en fort manque de personnel, ici. Alors, si même dans le milieu médical, toujours en manque d'effectif, ça aide grandement d'avoir des contacts, j'ose pas imaginer pour le milieu de l'éditions, où il y a trop de manuscrits reçus pour le nombre de romans choisis pour publication. Ça me fait me demander si pour mon stage de 3e année au baccalauréat (au Québec) en littérature, je ne devrais pas plutôt faire un stage en milieu éditorial pour me faire des copains, plutôt que de faire le stage de création. De toute façon, le stage de création, j'imagine qu'on est limité dans le nombre de pages qu'on peut écrire, et puisque j'écris du fantasy, que je fais une série de cinq tomes...
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BoiséeNoire
   
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BoiséeNoire  /  Crime et boniment


Par expérience... publier au Québec, c'est pas mal moins hardcore qu'en France. Tu devrais être OK pour plus tard même si tu fais un stage de création (après, je dis pas qu'un stage en édition peut pas aider).
 
Phyrik
   
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Phyrik  /  Blanchisseur de campagnes


A part les maisons d'éditions et l'auto -édition, certains d'entre vous ont-ils essayés une autre voie, juste pour être lu?
 
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Il y a toutes les plateformes du genre Wattpad, Plume d'argent, Mon Best Seller, etc. qui peuvent permettre d'être lu (et parfois remarqués, apparemment, mais j'imagine que ça dépend de ce que cherchent les ME : pour du YA elles iront davantage vers Wattpad, alors que j'ai l'impression que Mon Best Seller est plus tourné vers les adultes, et qu'il y a plus de lecteurs sur Wattpad que de lecteurs-auteurs, alors que, des retours que j'en ai, Plume d'argent est plutôt une communauté d'auteurs qui s'entraident).
 
Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


J'aurais peur de publier mon roman sur une plate-forme de ce type, peur qu'on me "vole"... Sans prétention aucune, parce que je pense que ça peut toucher n'importe qui, mais comment est garantie la propriété de l'œuvre de cette manière ?

Edit : je viens d'aller voir ils disent que l'auteur reste propriétaire de ses droits mais concrètement rien empêche qqun de récupérer le pdf à son compte ? Bon après peut être que justement le fait que l'auteur l'ait publié en première instance jouerait en sa faveur. Sinon c'est vrai que l'idée est sympa, si je me détends là dessus ^^

Et ça n'entre pas en opposition avec le fait d'envoyer tout de même son manuscrit à des ME ? Faut-il dans ce cas indiquer qu'il est aussi sur une plate-forme ? Je suppose que s'ils sont curieux et vont voir les notes et qu'elles sont bonnes ça peut jouer en faveur de l'auteur du coup ?
 
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Dans la mesure ou des ME font carrément leurs recherches sur ces plateformes, le signaler peut peut-être aider si tes stats sont bonnes, surtout dans la mesure où les lecteurs de plateformes ne sont pas forcément des acheteurs de livres, donc le public n'est pas le même, donc le l'objet-livre est encore vendable. Après, il y a tellement d'histoires publiées sur ces plateformes, que se faire un trou peut être aussi difficile que l'AE, je pense.
 
Phyrik
   
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Phyrik  /  Blanchisseur de campagnes


Enirtourenef Merci pour ces éclaircissements. Je vais aller y jeter un oeil :bummies:
 
Caliria
   
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Caliria  /  Autostoppeur galactique


Je me demande quand même, si pour rentrer (dans une grosse ME) il faut être dans les petits papiers, Quid du fameux risque qu'elles prennent à chaque édition ? Je veux dire, si le mec ne pond pas un chef d'œuvre, quel intérêt ? Autant peut être que certains noms feront vendre, parce que c'est "le nom" et que les lecteurs seront curieux, autant un inconnu (du grand public), qui dit que les lecteurs suivront si le bouquin est juste bon ou pas mauvais ? Comparé à un autre inconnu sorti de la pile de manuscrit et dont le roman semble bien meilleur ? (et c'est là que devrait intervenir le travail d'un bon éditeur...)
 
MaxenceSardane
   
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MaxenceSardane  /  Bile au trésor


Se faire un trou sur wattpad est bien plus facile que l'AE. Comme vous l'avez dit, le public n'est pas le même : les lecteurs de wattpad sont plutôt jeunes, et ils n'iront pas faire la démarche de télécharger (et encore moins d'acheter) un e-book, à moins que l'auteur soit déjà l'un de ceux qu'ils lisent assidûment. Wattpad, si vous écrivez de la romance ou de la SFFF avec de la romance, cela reste l'endroit où vous serez le plus lu. Et vraiment lu, sans contrepartie, contrairement aux autres plateformes qui sont, comme l'a souligné Enir, des plateformes de travail fréquentées en majorité par des auteurs en quête de lecteurs. Pour percer sur wattpad, il suffit d'un peu de temps (on n'attire pas les foules du jour au lendemain), de mettre en ligne régulièrement pour être mis en avant par l'algorithme, et d'inscrire ses textes à des concours.

Concernant le vol des œuvres non éditées, aucun risque... des milliers de gens tentent désespérément de placer leur manuscrit sur un marché saturé. Pensez-vous qu'ils iraient s'encombrer d'un autre manuscrit incasable ? Si ce dernier n'est pas un Musso inédit (et il faut que ce soit une donnée sûre), personne ne s'y intéressera : à ce stade, on en est à supplier les gens de nous lire. Un texte prend de la valeur à partir du moment où il a été prouvé qu'il se vendait, c'est la loi du marché. Et ce qui n'a pas de valeur n'est pas volé.

Le seul "risque", ce sont les sites miroirs de wattpad dans les pays du Sud Est asiatique (c'est déjà arrivé que le site et son contenu soit dupliqués entièrement pour être accessibles aux Vietnamiens). Mais de toute façon, si ton roman est édité un jour, il aura connu d'importantes transformations : la version dupliquée n'aura donc plus aucune valeur.
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