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pehache/ Fiancée roide Jeu 29 Aoû 2019 - 16:18
Si l'ego n'est que du vent, cf. Nietzsche, vouloir le dépasser, ça, c'est épatant.
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SuperAlice/ Adjointe sérénissime à la modération reconnaissante Jeu 29 Aoû 2019 - 17:13
Je pense que jdoo parlait des règles métriques en poésie pas d’autre chose.
Étant donné que je suis pro vers libre, j’ai trouvé l’intervention belle. Plus que la vôtre sur la transgression. C’est un jugement personnel comme il s’agit d’un choix personnel et d’un amour que j’ai pour le vers libre.
La métrique enferme tout pour moi et elle n’est pas forcément à connaître absolument pour faire de beaux vers libres.
Pour moi, votre intervention n’est pas celle d’une personne prenant la mouche, simplement celle d’une personne ne lisant pas les posts des gens et celle d’une personne aimant critiquer les autres.
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Jdoo/ L'ivre de la jungle Jeu 29 Aoû 2019 - 17:22
Hello !
Pas de panique ! On va pas commencer à se foutre des coups de triques
je parlais vraiment de toutes les règles en général que l'on enseigne ou que l'on décrète et cela dans toutes les formes artistiques. Donc pas que la poésie.
Je pense que l'on peut faire "sans", "avec" ou "contre" les règles. Mais j'ai cru comprendre que Pehache pensait qu'il faille toujours faire "avec", faire "sans" n'a pas de sens, et faire "contre" est condamné à l'échec. Ou en tout cas que si l'on fait "contre" cela implique forcement une maîtrise de ses règles et que c'est sans maîtrise que faire "contre" est voué à l'échec.
Moi je respecte cette position (si je l'ai bien comprise), mais je ne la partage pas (mais on s'en fout )
J
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SuperAlice/ Adjointe sérénissime à la modération reconnaissante Jeu 29 Aoû 2019 - 17:42
Perso, la question ne m’intéresse même pas.
Ce que je vois c’est qu’il m’en veut et continue à critiquer mon intellect et mon réseau social...
C’est vrai que jdoo et moi sommes les meilleurs amis du monde ! Hihi, je ne te connais pas vraiment en fait mais ai relevé la phrase qui me plaisait ! Imiter les vers anciens c’est marrant, mais eux qui imitaient-ils? Franchement est-ce qu’ils imitaient vraiment quelqu’un...
Et même imiter la loi pour être sage, non mais vraiment !
Et se targuer d’intelligence en targuant une autre personne de débilité, lui donner de l’importance en marquant son agacement parce que celle-ci préfère un post à un autre qui est elle targuée de brouillonnisme...
Je voulais juste soulever ça, le dire quoi !
Désolée de pas avoir capter que ça ne parlait pas que de poésie, je suis obnubilée aussi par le vers libre, j’ai tellement bataillé contre art.rhite, je pense j’ai tous les arguments maintenant ! ^^’
Pourquoi, dans la section roman, vous fonctionnez tous avec la poétique d’aristote ? Et son mode d’emploi pour faire des histoires qui marchent ? J’aime bien ce texte...
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Jdoo/ L'ivre de la jungle Jeu 29 Aoû 2019 - 17:56
crois moi je gagne à être connu Darty Mais tu as raison, y' a pas de quoi se mettre la rate au cours bouillon sur des sujets comme ça. Après que mes interventions soient brouillonnes oui je veux bien l'entendre. Et c'est bien de me le dire, j’essayerais de m’améliorer, par contre je pense qu'il y a des façons de le dire plus constructives que d'autre, j'ai préféré de sa part la seconde façon.
Et voilà tout. Et j'arrête avec ça. tchuss.
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pehache/ Fiancée roide Dim 1 Sep 2019 - 9:07
Je ne sais si l'incapacité à me lire correctement (j'évoque le "cas"D.) relève: de la haine (cf. ses dérapages hystériques répétés sur mon compte, poubellisés pour certains d'entre eux), du joug idéologique ou de la simple déficience cognitive.
C'est sympa, Jdoo, de parler de moi avec qqun qui m'a, plusieurs fois, agressé ici. C'est sûr qu'elle doit être totalement impartiale. Revenons au fond: faire sans (les règles) ? Tout au plus une oeuvre "naïve" (qui peut avoir son intérêt), mais, la plupart du temps, du vide. Faire "avec" ? Si c'est de la copie, une pure mimesis, ça limite, là aussi, d'emblée, l'intérêt (autre que personnel, car on peut y trouver son compte et je ne jette pas la pierre). Faire "contre" ? Ben, oui, en partie, être qque part entre le "avec" et le "contre". Est-ce si difficile à entendre ? Bonne journée, Jdoo.
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SuperAlice/ Adjointe sérénissime à la modération reconnaissante Lun 2 Sep 2019 - 0:44
Du joug idéologique.
Bien sûr que c’en est !
Penser les œuvres qui ont lâché les modèles esthétiques des précédents comme des œuvres naïves et vides et ajouter « la plupart du temps » ; c’est dire qu’il y a du génie chez certains qui innovent ! Bravo !
J’ai envie de soutenir qu’il y a du génie en chacun, et qu’un « bébé poème » qui traite de l’amie laissée lors d’un déménagement est plus touchant que celui d’une personne qui laisse aller sa grandeur poétique en suivant des règles. Le pire pour moi je pense ce sont les textes Napoléoniens en alexandrins... horreur.
Et jouer des règles pour aller contre, ça a été dit plus haut il me semble.
Pour moi, il me faut du vers libre... il en a été tellement fait du normé, y’a Corneille ; ça peut vite devenir ridicule de laisser aller ainsi ses mots, franchement j’ai l’impression c’est du mâché mouillé... je vous épargne des termes plus explicites.
Le vers libre est plus vrai, plus vivant, moderne ! La pensée est toujours là, on peut le voir avec Cendras ! Il n’est tout de même pas juste « intéressant », il n’est pas vide, il nous parle, y’a une vraie présence, du vrai amour ! Nan pulp l’AMOUR N’EST PAS MORT. Dis pas ça, ou alors bin c’est que vous n’avez pas d’utérus, pas d’enfants, bon vous êtes mes seuls ados pour le moment... mais un enfant, c’est beau ça vous aime !
Bon c’était pas dur à entendre alors, on se rejoint là on dirait, dans nos cas si on aime la poésie, on est au moins dans la même direction.
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pehache/ Fiancée roide Mar 3 Sep 2019 - 8:24
"Le vers libre est plus vrai, plus vivant, moderne !" Face à autant d'idéologie et de stupidité auto-satisfaite (cf. l'exclamation), qu'aurais-je à ajouter ?
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SuperAlice/ Adjointe sérénissime à la modération reconnaissante Mar 3 Sep 2019 - 13:39
Une hystérie, du délire et peut-être une petite propension à la parano...
Puis au moins dix balles !
Mince quoi, y’en a marre de pas être payé en chiffre, le nature ça va un moment, merci quoi.
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Beebop/ Hé ! Makarénine Sam 21 Sep 2019 - 15:22
jdoo a écrit:
Mais tout de même je pense, un peu comme toi que quelque part l'artiste n'est que le découvreur plutôt que le créateur de ce qu'il produit. quelque part quand un sculpteur fait une statue elle est déjà présente dans le marbre. Est ce la même chose pour un texte ?
J'aime beaucoup l'idée ci-dessus. Plusieurs grands cinéastes du début du XXème siècle, désormais passés à la postérité, ont eu des réponses déconcertantes quand ils étaient interrogés sur leur "génie créatif" à la fin de leur vie. Ils rappelaient simplement que le cinéma était alors un art nouveau, qu'ils se l'étaient appropriés librement, d'une façon exaltée et (heureux hasard) sans le "poids" de références cinématographiques passées.
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pehache/ Fiancée roide Dim 22 Sep 2019 - 8:14
Beebop, dakodak, mais tu ne nieras pas non plus leurs compétences en matière de montage, découpage, etc. [Je pense à la nouvelle vague, par ex.). Donc, et j'y reviens, une base sapientiale, pas le néant décérébré de l'ignorance. Les enfants de la téléréalité, s'ils ont lu, ont lu des textes simplifiés, tout est fait pour enconner le monde. (Collection verte, rééditions: 40 pour cent de lexique en moins!).
Dernière édition par pehache le Dim 22 Sep 2019 - 18:03, édité 1 fois
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Beebop/ Hé ! Makarénine Dim 22 Sep 2019 - 13:39
pehache a écrit:
Beebop, dakodak, mais tu ne nieras pas non plus leurs compétences en matière de montage, découpage, etc. [Je pense à la nouvelle vague, par ex.). Donc, et j'y reviens, une base sapientiale, pas le néant décérébré de l'ignorance. Les enfants de la téléréalité, s'ils ont lu, ont lu des textes simplifiés, tout est fait pour enconner le monde. (Collection verte, rééditions: 40 pour cent le lexique en moins!).
Je te rejoins. Je pensais plutôt aux pionniers du cinéma (Griffith, Melies, Lang, Eisenstein) qui se sont appropriés la technique et ont acquis des compétences (montage, cadrage, scénario) sans véritable référence cinématographique passée.
Mais effectivement, aucun d'eux n'a fondé sa démarche ex nihilo. Ils étaient nourris par le théâtre, la littérature ou le music-hall. Pour aller dans ce sens, un autre exemple me vient : Jacques Tati, dont les films sont si originaux (au point qu'il avait fini par être rejeté par ses pairs), n'a cessé de dire que ses maîtres à penser étaient Keaton, Chaplin et Lloyd.
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Beebop/ Hé ! Makarénine Sam 28 Sep 2019 - 15:08
Un beau poème sur la création de J. Prévert :
Promenade de Picasso
Sur une assiette bien ronde en porcelaine réelle une pomme pose Face à face avec elle un peintre de la réalité essaie vainement de peindre la pomme telle qu'elle est mais elle ne se laisse pas faire la pomme elle a son mot à dire et plusieurs tours dans son sac de pomme la pomme et la voilà qui tourne dans une assiette réelle sournoisement sur elle-même doucement sans bouger et comme un duc de Guise qui se déguise en bec de gaz parce qu'on veut malgré lui lui tirer le portrait la pomme se déguise en beau fruit déguisé et c'est alors que le peintre de la réalité commence à réaliser que toutes les apparences de la pomme sont contre lui et comme le malheureux indigent comme le pauvre nécessiteux qui se trouve soudain à la merci de n'importe quelle association bienfaisante et charitable et redoutable de bienfaisance de charité et de redoutabilité le malheureux peintre de la réalité se trouve soudain alors être la triste proie d'une innombrable foule d'associations d'idées Et la pomme en tournant évoque le pommier le Paradis terrestre et Ève et puis Adam l'arrosoir l'espalier Parmentier l'escalier le Canada les Hespérides la Normandie la Reinette et l'Api le serpent du Jeu de Paume le serment du Jus de Pomme et le péché originel et les origines de l'art et la Suisse avec Guillaume Tell et même Isaac Newton plusieurs fois primé à l'Exposition de la Gravitation Universelle et le peintre étourdi perd de vue son modèle et s'endort C'est alors que Picasso qui passait par là comme il passe partout chaque jour comme chez lui voit la pomme et l'assiette et le peintre endormi Quelle idée de peindre une pomme dit Picasso et Picasso mange la pomme et la pomme lui dit Merci et Picasso casse l'assiette et s'en va en souriant et le peintre arraché à ses songes comme une dent se retrouve tout seul devant sa toile inachevée avec au beau milieu de sa vaisselle brisée les terrifiants pépins de la réalité.