le topic edilivre n'est finalement plus si "hot" que ça.... Belouga est parti pour de bon
d'autres sont-ils intéressés par la sirène edilivre, qui fait les yeux doux à tous les "auteurs" ?

pas trouvé mieux pour illustrer la "séduction" :

MichelleJulien a écrit:

le topic edilivre n'est finalement plus si "hot" que ça.... Belouga est parti pour de bon
d'autres sont-ils intéressés par la sirène edilivre, qui fait les yeux doux à tous les "auteurs"  ?

pas trouvé mieux pour illustrer la "séduction" :

Hé ben je suis ptête trop jeune mais comme dirait Chirac, "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre" ton truc. Même pas un sourire. Je suis pourtant bon public. Etrange...

Pour la séduction, Marc, je sens qu'il te faut du roi Loth, dans le texte :

Spoiler:

Ha bah oui là d'un coup, ça me parle. C'est pourtant le même bonhomme, sur le même ton, avec le même talent... Sauf que là je me marre devant mon PC. Et le pire c'est que je les connais ces répliques. L'effet de surprise ne joue plus. "In admirteo stad quaesbus.", comme dirait l'autre, dans un autre contexte et une autre conversation, bien sûr, parce que sinon ça ne veut rien dire mais tout de même!

Par contre, je pense que Carole, malgré toute sa miséricorde et son humour, va finir par nous arracher le crâne avec ses dents, sans rien perdre de sa classe et de son élégance naturelles. Parce qu'à force, épurer un topic, ça empiète sur son temps de cerveau disponible et du coup ça frustre, ça agace, ça gâche un peu l'effet des blagounettes. Elle n'en profite pas comme nous, la malheureuse. Pensons-y avant d'insérer à nouveau Perceval dans cette conversation...

OK, à vue de nez j'ai déboulé sans le savoir dans une loge de la secte étrange des adorateurs de Kaamelott... 
Je vais en tout cas exhumer mon texte, probablement dans un premier temps pour quelques ultimes tentatives "online" (sans trop de conviction, pour être honnête... chat échaudé tout ça tout ça...), avant de céder aux sirènes de la vanité bon marché.

Belouga a écrit:

OK, à vue de nez j'ai déboulé sans le savoir dans une loge de la secte étrange des adorateurs de Kaamelott... 

Collaro Show? ^^

Bien vu Marc..

... mes références sont un peu plus antiques, je confesse.

Ha non mais moi ça me va bien. J'étais petit mais assez grand pour apprécier Sophie Favier et l'humour potache. Hoooo dur dur... ^^

Vous connaissez ce témoignage?
http://cendrine.bertani.over-blog.com/tag/Concernant%20l'éditeur%20de%20La%20Louve%20de%20Bretagne/

Citation :

Une des clauses du contrat stipule que l'auteur touche des droits uniquement à partir du centième exemplaire vendu ( clause dont je ne me souviens pas, étrangement ).

GLUPS!!!!!

C'est Marc Anciel qui parlait de vaseline ?

je ne sais pas, mais sur leur site, ce n'est stipulé nulle part cette clause du 100ème!

ça j'avoue que je m'en moque un peu, en revanche.
Je n'ai aucune prétention à gagner le moindre centime avec mon texte : si cela avait dû être le cas (comprendre, s'il avait été suffisamment bon pour y prétendre...), plus de 15 éditeurs ne l'auraient pas refusé, il faut être lucide...

15 refus, ça reste une base. Un gars comme Jasper Fforde en a essuyé 76, avant d'être publié, avec le succès que l'on sait... Bernard Werber a tenté de placer son premier roman pendant 6 ans, et son éditeur actuel l'a refusé 2 fois, il me semble...

Ça n'est pas la preuve que ton manuscrit est bon, on est d'accord, mais ça ne signifie pas non plus qu'il est mauvais...

Je crois juste qu'il ne regarde pas ou très peu la quantité de manuscrit qu'ils reçoivent... C'est presque à croire qu'il en sélectionne un ou deux et que le reste valse à la poubelle!

Bonsoir,
peut-être, en guise de deuxième message depuis mon inscription (le premier était la présentation), puis-je donner un point de vue sur Edilivre.

J'ai publié un recueil de nouvelles chez eux l'an passé et un second est sur le point de sortir.
Il faut déjà savoir qu'ils ont quelque peu modifié leur politique.

Je sais que la nouvelle n'est pas un genre prisée par l'édition classique, surtout quand on est inconnu. De plus, je me classe tout à fait dans le genre "écrivaillon", c'est à dire qui écrit avec un talent sans éclat des textes simples à lire.

Bref, pour mon premier recueil, je n'ai tenté l'envoi de manuscrit qu'à une petite maison qui ne m'a jamais répondu, puis à une autre dont j'ai vite vu qu'il s'agissait de compte d'auteur et enfin je me suis autopublié via Thebooksedition, qui ne m'a pas trop convenu.

Par la suite, j'ai découvert et essayé Edilivre. Voici les caractéristiques de la publication de mon premier livre :
- je n'ai rien payé
- Edilivre fait la maquette, m'envoie le bon à tirer, je corrige, je renvoie, etc., pas plus de trois échanges néanmoins, au-delà, il faut payer 49 euros...
- Edilivre se charge de l'aspect administratif (isbn, dépôt légal, enregistrement sur les librairies en ligne du genre la fnac, etc.)
- on m'a toujours répondu rapidement par mail, je n'ai appelé qu'une fois et le traitement fut cordial.

Ce qui m'a moins plus :
- je ne paye rien parce que je me charge du plus dur : la correction. Et forcément, c'est usant, et logiquement, on se relit cent fois mais on laisse passer des fautes qui sont ensuite bien visibles sur la version imprimée. J'ai relu le bouquin papier : 3 fautes, dont une abominable, ça fait tâche
Edilivre peut prendre en main la correction, mais il faut payer. Et je ne payerai pas pour être édité.
- je dois prendre en main ma promo pour vendre. Je ne l'ai jamais prise en main. Conséquence, mon livre est inconnu, noyé dans les milliers d'ouvrages du catalogue Edilivre, et j'en ai vendu 7.


Parlons argent, même si je n'avais aucune illusion là-dessus. Le contrat pour mon premier livre stipulait que l'on me versait mes droits d'auteur à partir du 50e exemplaire vendu. Donc, gains pour 7 exemplaires vendus = 0 euro.
Edilivre ne m'a jamais offert un exemplaire de mon livre.

Parlons à présent du contrat que j'ai signé cette année pour mon livre à venir.
Trois changements importants :
- abandon des collections. Maintenant, il n'y en a qu'une seule (mon premier était dans "Classiques)
- baisse du prix de vente. Mon futur livre sera vendu à 11.50 euros (92 pages), le précédent l'était à 16 euros (102 pages), même format pour les deux
- mes droits d'auteurs me seront versés dès le 1er exemplaire MAIS je ne les toucherai qu'à partir de 70 et quelques euros. En gros, il faut que je vende environ 60 livres (droits d'auteur pour livre papier = 10 ou 20 % du prix de vente, selon si la commande est effectuée via le site Edilivre, ou ailleurs).

Qu'en conclure ?
Edilivre, c'est bien pour que votre livre soit publié gratuitement. Sur plusieurs points (que je peux développer), je préfère Edilivre à TheBooksEdition, solution parfois proposée.

Bref, si on ne trouve pas de maisons d'édition à compte d'éditeurs, Edilivre me semble une bonne alternative au compte d'auteur.
En revanche, être publié par une maison qui se targue d'avoir 6 000 auteurs (bref une sélection pas très élitiste) et qui peut sans se préoccuper proposer à la vente des textes bourrés de fautes, ce n'est pas non plus extrêmement gratifiant.
Mais je savais où j'allais : le site d'Edilivre explique tout ainsi que le contrat. Je suis au final assez satisfait : pas de pièges, et j'ai pu sortir sans verser d'euros.

Désolé pour ce long message, j'espère avoir pu aider des lecteurs intéressés par ce sujet.