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 [Avis sur ME] Edilivre

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merci Orcal !!!
 
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Salut à tous,

Je me permets de rebondir sur le sujet Edilivre car ils sont membres du SNE et Voici un copier-coller de Wikipédia concernant le SNE :

"Le Syndicat national de l'édition (SNE) est une association syndicale professionnelle qui défend les intérêts des entreprises françaises d'édition.

Il regroupe 580 maisons d'édition, dont celles des deux grands groupes que sont Hachette Livre et Editis (et leurs structures distribution), ainsi que de nombreuses moyennes et petites structures, qui représentent la majeure partie du chiffre d'affaires de l'édition française. Sont cependant exclues les maisons d'édition à compte d'auteur.

Le SNE est le représentant de la profession auprès de la Fédération des éditeurs européens (FEE) et de l'Union internationale des éditeurs (UIE)."

Donc ils ne sont pas à proprement parler des éditions à compte d'éditeur "traditionnel" au sens propre du terme mais ne sont pas non plus des éditions à compte d'auteur. Mais comme ils le précisent, une édition alternative et donc membre du Syndicat national de l'édition.

Maintenant je suis d'accord, pour ce qui est de la promo, c'est plutôt : "Aide-toi et le ciel t'aidera".
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


En même temps, c'est soit l'un, soit l'autre. Certes, c'est un modèle particulier qui se démarque du compte d'auteur, là aussi, traditionnel, n'empêche que sauf collection exceptionnelle, tout est à la charge de l'auteur. Un éditeur prend tout en charge. Et il y a toujours cette fameuse clause confiscatoire.
http://leguidedelecrivainambitieux.blogspot.fr/
 
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Effectivement, je ne dis pas le contraire. Cependant, si effectivement c'est l'un ou c'est l'autre (ce qui est parfaitement logique à l'heure actuelle), la question est désormais la suivante : Devons-nous maintenant faire confiance au SNE, s'il accepte dans ses rangs un éditeur à compte d'auteur qui n'en est plus véritablement un mais plutôt un éditeur hybride qui se revendique lui-même comme n'étant pas à compte d'éditeur traditionnel ?


De quoi, véritablement s'y perdre. Mais sans doute est-ce mieux tout de même que Melibee, Baudelaire, société des écrivains ou en encore L'Harmattan où là cette clause confiscatoire est plus contraignante.
L'Harmattan qui, soit dit en passant, est reconnu comme éditeur à compte d'auteur par le site loieplate.com me semble-t-il à la différence d'édilivre.

Oui vraiment de quoi s'y perdre.
 
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c'est pas aussi confus que cela, en fait

tu cites L'Oie Plate qui se présente comme "L'Observatoire Indépendant de l'Édition Pour Les Auteurs Très Exigeants"

tout est là : il y a des auteurs exigeants, et ils se tourneront d'instinct vers des éditeurs sérieux (compte d'éditeur, produit une fiche lecture, corrige les fautes de syntaxe, etc. gratuitement)
et puis, il y a les autres "auteurs" qui se tournent - comme par hasard - d'instinct vers les prestataires juste créés pour flatter leur ego : "oh, tous écrits, tous auteurs méritent d'être publiés, blah, blah"

eh bien, non. Une maison d'éditions qui ne fait pas de sélection, n'est pas une maison d'éditions. Il ne faut pas s'étonner que les "vraies" maisons d'éditions refusent 99% des manuscrits, voire fonctionnent exclusivement par commande de livres - franchement, je les comprends de plus en plus.
 
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COMPTE D'ÉDITEUR NORMAL (C/E )  

Inutile d’épiloguer sur le contrat d’édition dit normal. Il est régi par l’art. L.132-1 du Code de la propriété intellectuelle et fonctionne sur le schéma suivant : l’auteur cède des droits d’exploitation (dits patrimoniaux ou pécuniaires) à un éditeur en échange d’une rémunération proportionnelle (les droits d’auteur) sur les ventes réalisées. Le terme de cession signifie que l’auteur n’a plus le monopole, une fois le contrat signé, sur certaines dimensions commerciales de son œuvre. En se les appropriant, l’éditeur prend pour lui le risque économique de l’édition, mais aussi les gains réalisés, dont une partie seulement sera reversée à l’auteur au titre des droits d’auteur. Ce principe de rémunération proportionnelle est souverain en droit français et ne souffre que quelques rares exceptions (rémunération forfaitaire) stipulées dans le CPI.

Les dérives qui se font jour dans les pratiques fondées sur le C/E concernent essentiellement deux points :
◾La rémunération des auteurs, soit que le pourcentage de droits d’auteur devienne scandaleusement bas, soit que l’éditeur pratique une rémunération forfaitaire là où elle n’est pas justifiée, soit enfin qu’il profite de certaines ambiguïtés juridiques pour minorer l’assiette des droits d’auteur (c’est-à-dire leur base de calcul qui doit toujours être le prix public hors taxes).
◾L’élargissement abusif des droits d’exploitation cédés par l’auteur. Il existe en effet différents droits patrimoniaux (reproduction, représentation, traduction, adaptation...) et la cession de l’un n’entraîne jamais la cession implicite de l’autre. Dans les contrats, chaque droit cédé doit donc faire l’objet d’une mention explicite. Cependant, et en particulier depuis l’essor des déclinaisons numériques, de nombreux éditeurs tendent aujourd’hui à tirer abusivement la couverture à eux pour exploiter des droits dont ils ne sont pas licitement propriétaires.

Une fois le contrat signé, les litiges portent essentiellement sur la réédition des comptes et le paiement des droits aux auteurs.



COMPTE D'ÉDITEUR LIMITE (C/E.L)

Le Compte d’Éditeur Limite, très en vogue aujourd’hui, qualifie cette zone flottante où le C/E (compte d’éditeur) flirte sans toutefois franchir la ligne rouge du C/A (compte d’auteur). On trouve dans cette catégorie deux spécimens notoires :

C/E Light

Le compte d’éditeur light est un contrat d’édition dans lequel l’auteur ne touche aucun droit sur une fraction ou la totalité du premier tirage. Comme la cession à titre gratuit est illégale, les hommes de loi qui ont rédigé le projet ont pris soin de faire figurer ensuite des pourcentages (peu généreux) afin de contourner la loi. Si le livre se vend bien, c’est-à-dire s’il dépasse le seuil sur lequel butent 80 % des ouvrages de la même catégorie, l’auteur touchera une sommes dérisoire la plupart du temps.
Les contrats light n’engraissent que l’éditeur.

Les éditions L’Harmattan ont fait du contrat light leur spécialité en introduisant dans leur littérature contractuelle le fameux « 0% de droits ». D’autres lui emboîtent le pas.

Les C/E light sont source de conflit et de non respect du contrat. Comme il n’y a pas d’argent en jeu au départ, certains éditeurs s’affranchissent de l’obligation de rendre compte des ventes.



C/E CORSE (Contrat d’Edition COnditionné au Résultat d’une Souscription Éditeur).

La situation est telle que de petits éditeurs, en poésie notamment, en viennent aujourd’hui à faire signer un contrat conditionné au résultat d’une souscription, c’est-à-dire que le contrat ne prendra effet que lorsque l’éditeur a reçu un certain nombre de souscripteurs.

Ce n’est pas du compte d’auteur lorsque c’est l’éditeur qui organise et finance la souscription à partir de son propre fichier et que l’auteur n’est pas obligé d’y participer. Si l’auteur doit financer l’impression et l'expédition du bon de souscription, cette pratique se ramène à du C/A abusif.

Pratiqué avec parcimonie par un éditeur possédant un fichier de lecteurs fidélisés par la qualité du catalogue maison, le C/E Corse donnera des résultats suffisants pour limiter le risque sur un jeune auteur prometteur.

En revanche, si la maison publie beaucoup et sans trop de rigueur, si elle abuse du procédé, les retombées du fichier de l’éditeur se révéleront décevantes. L’auteur aura ainsi toutes les chances de ne jamais voir aboutir l’édition de son recueil… à moins qu’il accepte de basculer dans le C/A abusif en acceptant de compléter personnellement la souscription.
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Oui, c'est difficile de s'y retrouver. Surtout qu'au-delà d'Edilivre, des éditeurs "traditionnels" proposent à la fois du compte d'éditeur et du compte d'auteur, histoire d'arrondir les fins de mois. Ca ne remet pas en cause la rigueur du SNE: Edilivre propose du compte d'éditeur, même si c'est une activité marginale dans l'entreprise. Et puis, oui, en effet, c'est relativement indolore comme compte d'auteur. Pas besoin d'allonger 3000€ avec un travail qui ne sera jamais fait derrière. Ils sont transparents, ils sont honnêtes, ils assurent leurs engagements.
Concernant L'Oie plate, je viens de vérifier et oui ils le rangent dans la catégorie "compte d'éditeur", mais avec une bonne grosse mise en garde et explication de texte.
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D'accord avec toi, Marc. Un des plus beaux posts sur le sujet, je trouve.
Dis-moi, par ailleurs, "Désir d'écrire" est-il ton blog ? Je suis allé y faire un tour et il est super. Félicitations Wink
 
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>> Les éditions L’Harmattan ont fait du contrat light leur spécialité en introduisant dans leur littérature contractuelle le fameux « 0% de droits ». D’autres lui emboîtent le pas.

on critique bcp l'Harmattan ici ou ailleurs sous prétexte qu'ils ne versent des droits qu'à partir de la 300eme copies vendues. Je connais un éditeur classique à taille moyenne, mais avec un bon chiffre d'affaire et pignon sur rue dans les milieux parisiens, et qui verse 2% de droits jusqu'à 3 000 ventes - pour la majorité des auteurs publiant chez lui (à l'exception de ses 2-3 best sellers par an), cela équivaut au contrat l'Harmattan et pour en connaitre certains, ils n'ont jamais touché aucun droits d'auteurs.

Pourquoi ne se plaignent-ils pas, comme ceux des mi-éditeurs/mi-prestataires ? Parce que, au moins, ils ont eu entre les mains un vrai objet livre, bien travaillé éditorialement, etc - à la différence des impressions cheap de chez l'Harmattan format quasi de poche et feuilles jaunâtres transparentes, typo minuscule, etc (j'ai acheté un bouquin chez l'harmattan et franchement ça donne pas envie de le lire, ou même de simplement l'ouvrir)

je n'ai pas entre les mains audace et l'oie, et tout un tas de contrats type hybrides ou pas; néanmoins, avec un rapide coup d’œil internet sur le site edilivre, on sait à qui on a affaire :
http://www.edilivre.com/edilivre/presentation/nos-valeurs

"Nos valeurs
L’ouverture à tous
Ouverture à tous Edilivre permet à toutes les personnes qui le souhaitent, quels que soient leurs opinions, leur expérience ou le genre de leurs écrits, de pouvoir être éditées simplement et gratuitement."

même s'ils me proposaient leur formule gratuite "coup de cœur" à contrat éditeur avec 10% de droits d'auteur dès les premières ventes, je refuserais, d'autres en seraient plus que ravis... chacun voit ce qu'il attend d'un livre - à commencer par les lecteurs qui n'achètent pas chez edilivre, exception faite des potes de l'auteur lui-même (pour une vaste majorité de leurs publications)
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Duguest a écrit:
D'accord avec toi, Marc. Un des plus beaux posts sur le sujet, je trouve.
Dis-moi, par ailleurs, "Désir d'écrire" est-il ton blog ? Je suis allé y faire un tour et il est super. Félicitations Wink
Merci, mais j'ai encore du boulot. Wink
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Mettre à jour les éditeurs qui se retrouvent en liquidation judiciaire, car il y en a bcp depuis ces deux-trois dernières années... Je ne parle pas de ton blog en particulier Marc, mais lorsque courant de cette année, je recherchais un éditeur ; j'ai été choquée de constater que nombre d'éditeurs que j'avais l'habitude d'apprécier n’exercent plus : type bourin éditeur, etc
 
Marc Anciel
   
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Marc Anciel  /  Sous-chef de projet démoniaque chez Édilivre


Tu peux inclure mon blog, je l'ai un peu délaissé depuis un moment pour me concentrer sur mon bouquin. Et clairement ça n'arrête pas de bouger donc faudrait limite que je fasse ça à temps plein pour être à jour tout le temps.
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sosotess
   
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sosotess  /  Pour qui sonne Lestat


Pour avoir lu des extraits d'ouvrages "édités" par Edilivre, il faudrait me payer une fortune pour laisser mes écrits apparaître parmi les bouses que j'ai pu y trouver, avec un visuel douteux et une visibilité inexistante.

Je me demande encore comment les gens peuvent songer à leur soumettre des manuscrits!
 
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on est un auteur exigeant, comme toi sosotess, ou pas

on devrait avoir les mêmes exigences d'auteur que de lecteur(client)

le vanity publishing contribue à tuer le livre... et quand on sait que c'est ce qui se vend le plus aujourd'hui aux US (la flemme de retrouver les stats et sa source) : des gens qui s'achètent leur propre bouquin (et en achètent qqs autres copies pour leur entourage)... ça fait vraiment réfléchir sur le sens et l'avenir du livre...

c'était la minute philo de mimi ;-)
 
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Ca devrait faire plaisir aux auteurs parus chez eux ! Je pense tout de même qu'il y a également quelques bons lecteurs qui n'apprécient pas forcément de lire des bouses (à la vue de quelques données sur edistat.com).
 
   
    
                         
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