Nombre de messages : 3858 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 14 Avr 2022 - 11:04 | |
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Nombre de messages : 466 Âge : 38 Localisation : Akuda bar Pensée du jour : Really tired of this sh*t Date d'inscription : 06/04/2022 | Tsume / Pour qui sonne Lestat Jeu 14 Avr 2022 - 12:24 | |
| https://dictionnaire.orthodidacte.com/article/orthographe-predecesseur-au-feminin "Dans les faits, on observe que de nouvelles formes de féminin se répandent de plus en plus. C’est surtout le cas du féminin une prédécesseure, qui a vu son emploi se répandre à partir des années 1990 sous l’impulsion des recommandations québécoises." La féminisation des mots, ça date un peu! |
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Nombre de messages : 2075 Âge : 33 Localisation : Entre deux eaux. Pensée du jour : ♫ Date d'inscription : 08/01/2011 | @now@n / @n, bête @lph@ Jeu 14 Avr 2022 - 12:41 | |
| - Enirtourenef a écrit:
- @now@n a écrit:
- et peut-être même l'absence de son féminin
En fait, beaucoup de mots n'ont pas les deux genres. Et ce sont aussi des noms déverbaux ? Ptêt qu'on tient un truc.
Je tiens un blog d'écriture |
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| Invité / Invité Jeu 14 Avr 2022 - 14:39 | |
| C'est pas le cas de fantôme et a priori pas de girafe donc ça doit pas être (que) ça. Mais en fait, à part les noms qui désignent des personnes (facteur/factrice ; ouvrier/ouvrière) ou des animaux (lion/lionne ; chat/chatte ; chien/chienne) (et encore, puisqu'une girafe, une fourmi, une souris...) la plupart des noms communs n'ont pas les deux genres : fauteuil c'est "un" et point barre.
Après, des noms ont changé. C'est le cas de "clope" mais aussi de "pamplemousse". Dans mon Littré (je me souviens plus l'édition, dans les années 1950, je crois) j'ai trouvé "une pamplemousse" dans une définition, alors que j'ai toujours appris "un pamplemousse". |
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Nombre de messages : 1066 Âge : 33 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Jeu 14 Avr 2022 - 17:07 | |
| - elopez7228 a écrit:
- Lanya a écrit:
Quelques exemples:
auteur: auteure
AUTRIIIIIIIICE autriiiiiiiiiiiiiiiiice autrice J’ai horreur de cette sonorité, qui me fait penser à un autre mot que je ne citerai pas ici. Je préfère donc le terme « auteurE », les deux étant corrects et acceptés. Ce qui est le plus important. |
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Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Jeu 14 Avr 2022 - 17:18 | |
| - BoiséeNoire a écrit:
- Après, c'est bien pour les formulaires administratifs, mais en tant que jeune personne, je préfère quand on m'appelle "mademoiselle" que "madame", je trouve que ça fait plus jeune ! Je me sens vieille quand on m'appelle "madame" ! Hahah !
T'as 21 ans, c'est le début de la fin hein Plus sérieusement tu soulèves un point intéressant : l'usage ou non du terme "mademoiselle" dépend du personnage qui parle / du personnage point de vue. Et c'est comme ça que, dans mes textes, le même personnage peut être désigné par "madame" par certains et "mademoiselle" par d'autres. Pour la féminisation des noms de métiers, une bonne référence en la matière reste le guide créé il y a plus de 20 ans (!) par le ministère de la culture : https://www.culture.gouv.fr/Espace-documentation/Documentation-administrative/Le-guide-d-aide-a-la-feminisation-des-noms-de-metiers-titres-grades-et-fonctions-1999 Moi aussi je préfère largement autrice à auteure : - lecteur -> lectrice - éditeur -> éditrice - correcteur -> correctrice - traducteur -> traductrice - auteur -> hmm, je me demande bien comment on va faire... |
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Nombre de messages : 1066 Âge : 33 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Jeu 14 Avr 2022 - 17:33 | |
| C’est difficile d’aboutir à des consensus, de toute manière. Perso, j’ai horreur qu’on m’appelle « madame », mais bon je ne vais pas en faire un cake non plus ^^’
Tiens, il semblerait que c’est moi la pénible sur un topic, aujourd’hui… |
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Nombre de messages : 2184 Âge : 23 Localisation : Québec Date d'inscription : 22/02/2020 | BoiséeNoire / Crime et boniment Jeu 14 Avr 2022 - 17:34 | |
| - Chimère a écrit:
- elopez7228 a écrit:
- Lanya a écrit:
Quelques exemples:
auteur: auteure
AUTRIIIIIIIICE autriiiiiiiiiiiiiiiiice autrice J’ai horreur de cette sonorité, qui me fait penser à un autre mot que je ne citerai pas ici. Je préfère donc le terme « auteurE », les deux étant corrects et acceptés. Ce qui est le plus important. L'intérêt, c'est surtout que la féminisation du mot peut s'entendre à l'oral |
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Nombre de messages : 3858 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 14 Avr 2022 - 18:27 | |
| Et accessoirement, que c'est le terme historique, qui a été effacé de la langue pour signifier aux femmes qu'elles devaient surtout la fermer. - Citation :
- Utiliser "autrice", c’est permettre à la langue d’être fonctionnelle et de la débarrasser de couches de sexisme et de misogynie qui l’ont recouverte depuis trois-quatre siècles”
source : https://www.franceculture.fr/litterature/autrice-la-tres-vielle-histoire-dun-mot-controverse |
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Nombre de messages : 1729 Âge : 39 Localisation : Quelque part dans la belle province Date d'inscription : 11/03/2018 | Lanya / Fiancée roide Jeu 14 Avr 2022 - 21:22 | |
| Coucou! Eh bien! Quel débat autour de ce mot! Encore une fois, ce doit être une question d'habitude et de contexte culturel. De mon côté, j'ai toujours utilisée «Auteure»! J'ai rarement lu ou entendu le mot «Autrice» dans un article ou à la télévision au Québec. D'ailleurs, dans «Antidote», il y a cette mention sur la féminisation de ce mot: - Antidote a écrit:
- «Féminin : le féminin régulier est une autrice et a été notamment recommandé en Suisse, mais il demeure rare à côté de une auteur et une auteure. C’est cette dernière forme qui est préférée au Québec.»
Bref, ce sont les joies de la langue française et ses variations d'un bout à l'autre de la francophonie. Ça me fait penser aux féminins de Docteur qui peut aussi bien être «Doctoresse» ou «Docteure» dépendant des habitudes des gens. Et que dire de «Vainqueur». Le nombre de version qu'il a eu au féminin! Vainqueresse, vainqueuse, vainqueure... De quoi y perdre son latin! |
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Nombre de messages : 64 Âge : 24 Pensée du jour : Gendō avait raison Date d'inscription : 24/05/2021 | Rikou / Clochard céleste Jeu 14 Avr 2022 - 21:55 | |
| Pour rester dans le thème, je viens de me rendre compte que je n'avais pas rencontré ce problème uniquement pour professeur/professeure.
Pour cela, je n'hésitais pas réellement, je comptais rester sur professeure. Par contre, pour médiateur ... Soit je suis la même logique avec médiatrice, soit la jeune fille se présentera comme "le médiateur". |
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Nombre de messages : 3858 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Jeu 14 Avr 2022 - 22:10 | |
| Je ne comprends pas... Médiatrice ça existe, quand même ! Pourquoi avoir une hésitation? |
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Nombre de messages : 835 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Jeu 14 Avr 2022 - 22:45 | |
| - Cygfa a écrit:
- Je préfère également autrice à auteure. C'est le terme que j'emploie.
Il est amusant de savoir qu'au début du XXè siècle, des femmes auteurs avaient voulu instituer le terme d'autoresse, et que ce sont d'autres femmes écrivains, et majoritaires, qui ont refusé ce terme, le jugeant infériorisant. La roue tourne... Autrice est moche (selon moi) mais je m'y fais, c'est simple comme une factrice J'aurais malgré tout préféré auteuse, sympa comme une basketteuse Autoresse c'est sûr que c'est moins poétique qu'une enchanteresse, mais pourquoi pas. Jusque dans les années 60 on entendait facilement (surtout dans les campagnes) dire doctoresse pour une femme médecin. Aujourd'hui, en refusant ce terme, ces doctes dames me semblent raisonner un peu comme ces autoresse du début du XXè siècle, qui ne jugeaient pas bon qu'on entende le féminin dans leur activité. Le mot auteure, lui, comme tous les féminins en eure (qui je crois sont la règle au Québec) m'agace un peu car vu qu'il ne s'entend pas à l'oral, on a d'une part l'impression qu'on a voulu justement ne pas se distinguer des hommes, que ça sonne "bien sérieux comme leur nom à eux", mais surtout (et c'est plutôt là que ça m'agace),voilà ce que ça donne à la radio dans les interviews : - Alors je reçois aujourd'hui Machine, qui est auteure - avec un e elle y tient - chez MachinA tous les coups on y a droit. Parce que vu que le e est muet, il faut bien qu'on signale sa présence. Alors ça donne ce truc "avec un e j'y tiens" ou "avec un e elle y tient" . Ben si "elle y tient" tellement la dame à ce qu'on entende son féminin, autant opter pour un féminin... qui s'entende. C'est un peu le même souci avec tous ces féminns en euse ou trice qui disparaissent au profit de "eure". Personnellement, "procureuse" ou "inspectrice" ne me gênent pas (ou "médiatrice" pour reprendre l'exemple qui vient d'être donné) alors que je trouve que procureure et inspecteure (ou médiateure) sont assez hypocrites : à l'oral ça sonne mec (sous-entendu sérieux). Quant à l'écrit, ajouter un e pour féminiser, ça veut de toute façon dire ajouter un féminin, donc où est la différence d'avec un autre féminin ?... Maintenant, il est clair que dans un bouquin, tout dépend de l'époque. Et si c'est à l'époque actuelle, tout dépend qui on fait parler : quelqu'un comme moi, qui aime bien toutes ces formes de féminin qui disparaîtront un jour, remplacées par ce tristounet et tout muet "e" ou des adeptes du "e" en question Cela dit, je ne fais pas de ces néo-féminins un combat. Je me place du point de vue de la langue. Et sur ce plan, ouf, pour le moment les illustratrices et les dessinatrices n'ont pas encore opté pour illustrateures ou dessinateures. |
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Nombre de messages : 64 Âge : 24 Pensée du jour : Gendō avait raison Date d'inscription : 24/05/2021 | Rikou / Clochard céleste Jeu 14 Avr 2022 - 23:15 | |
| - elopez7228 a écrit:
- Je ne comprends pas... Médiatrice ça existe, quand même ! Pourquoi avoir une hésitation?
C'est sans doute dû à la sonorité et aussi au fait que certaines femmes elles-mêmes utilisent des noms masculins pour se définir. Par exemple, si une femme se présente à moi et me dit qu'elle est "médiateur" ça ne va pas me perturber. En tout cas merci, je vais partir sur médiatrice |
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Nombre de messages : 175 Âge : 34 Date d'inscription : 03/09/2014 | Cygfa / Tycho l'homoncule Jeu 14 Avr 2022 - 23:51 | |
| - Emsi a écrit:
- Autoresse c'est sûr que c'est moins poétique qu'une enchanteresse, mais pourquoi pas.
Je ne connaissais pas ! Mais en vrai, le terme me plaît aussi... (ça donnerait presque envie de le placer dans un roman) Comme tu dis pour les mots en -trice, ce qui est chouette c'est que l'on comprenne d'entrée de jeu qu'il s'agit d'une femme qui écrit. Mais après, comme l'a dit Lanya, c'est plutôt sympa de voir qu'il y a des tendances différentes dans chaque pays. J'aime beaucoup cette diversité du français |
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