Dans mon histoire c'est primordial! J’écris de la fantasy, donc je créer un univers, que je veux connaitre par cœur, pour y introduire le lecteur. J’ai écrit mes 4 premiers chapitres en ayant seulement brossé l’univers et les personnages. Même si je connaissais le fil rouge de l’histoire, le résultat me semblait superficiel. Alors j’ai commencé à voir les détails. Il me faut ainsi élaborer :

-La géographie. J’ai bien-sûr réalisé une carte, mais elle n’est pas terminée, et je dois en faire d’autres de certaines régions données.
-La politique (dans les grandes lignes, même si mon territoire compte l’occupation d’un tyran, ce qui rend le tout très compliqué) de mes territoires.
-Mes personnages, leurs histoires.
-Les créatures et autres plantes.
-Les divinités.
-Les mythes et légendes. Une culture populaire quoi ! Nous avons le roi Arthur et autres histoires, mon monde a les siennes.
-La magie ! Je n’ai pas l’intention de la détailler dans mon histoire, mais je veux en connaitre les tenants et aboutissants, pour éviter les incohérences. Quels sortes de magie? Blanche noire, neutre? Quelle place accordée à la Nécromancie?(Il y en a... ).
-La médecine et la cuisine (vous goutterez les cuisseaux de dragonnaux, c'est... fameux ). Ça va m’être utile, ça ajoute à la culture, et puis c’est marrant ! 

Naturellement, tous ces éléments peuvent parfois s’entremêler, rendant mon univers plus réaliste de jour en jour. C’est à la fois passionnant, et franchement agaçant. Il s’agit d’une part de m’immerger dans mon monde, de penser à des choses saugrenues, les associer, formant un tout cohérents, rempli de divers références à tel ou tel mythe. Il faudrait aussi que je clarifie mon fil rouge en écrivant un résumé complet de mon histoire (ça, se sera chiant !).

En bref, la préparation est essentielle, au moins pour les Plaines d’Origine, une histoire à laquelle j’ai pensé des années, avant de finalement me dire « Mais bon sang, tu pourrais très bien l’écrire ! ». Je pense que j’en ai pour longtemps, avant d’avoir élaboré ce monde… Je dirais six ans, et le septième je me repose (ou j’écris, à voir)?

Comme la plupart d'entre nous, j'ai répondu "moyen".
J'aime avoir des points de repère, savoir où je vais et le pourquoi de ce que j'écris. Mais je m'accorde une grande liberté quant au déroulement, aux sujets abordés et à l'ordre des choses. J'ai la chance d'écrire un texte sous la forme d'un journal, ce qui rend la chose à la fois complexe (car c'est une forme peu appréciée car relativement "scolaire" je crois) mais il y a quelque chose de plus "vrai" qui me permet d'être assez libre donc.

Comme on peut le voir, avec l'archange et Eiki, cela dépend surtout de ce que l'on écrit...

C'est vrai. Certains écrivent parce qu'ils font de l'écriture un exutoire. Ils jettent sur le papier des pensées un peu sombres. D'autres ont l'ambition et veulent exister en publiant un récit. D'autres encore le font par plaisir, sans structure et juste pour le plaisir d'étaler des mots. Il y a ceux qui veulent raconter leur vie, ceux qui veulent en imaginer une, etc.

Je suis d'accord, sans oublier que le genre est l'histoire jouent un rôle prépondérant : si on écrit de la fantasy, on aura besoin d'un plan précis, d'une structure et d'un schéma détaillé (de même pour un roman policier), de peaufiner l'histoire et la mythologie, ainsi que la géographie du monde, comme le dit Eiki

Tandis que si on fait dans le réaliste, cela nécessite moins de préparatifs et de fignolage. On peut se lancer, suivre son instinct. Par exemple, l'archange, ton récit est en grande partie inspiré de tes sentiments, ce qui fait que tu peux coucher spontanément les mots sur papier, même que cela joue en ta faveur puisque déverser ses sentiments sans réfléchir donne du vrai à ton texte. Et comme tu adopte un style proche du journal intime, cela te rend plus libre quand au rythme et à la continuité des événements du récit...

En conclusion, on devrait ficher ce sondage à la poubelle...

Ce que tu dis est parfaitement juste.
Le genre défini la manière dont on se doit de travailler et d'aborder son texte.
Le sondage n'est pas inintéressant, mais il serait plus pertinent s'il se cantonnait à un seul genre. Car finalement, le registre du réaliste peut être aborder différemment alors qu'un genre comme le fantasy et le policier (pour reprendre tes exemples) demandent une approche similaire, ne serai-ce que pour écrire quelque chose qui tienne debout.

J'aime la précision, adoncques, un plan détaillé vu que je fais dans le Thriller. Le souci c'est que c'est un peu trop sérieux et du coup, le projet prend du temps, car en même on effectue des recherches, on rédige. Moi j'imagine mon imaginaire dans un néant sur un fond de vraie nature.

L'archange, j'aime ces moments où nous sommes sur la même longueur d'onde, où toutes les difficultés semblent s'aplanir et que nous sommes en phase avec l'univers ^^!

Au fait Julien, je sais que c'est HS mais j'aime ta nouvelle phrase en signature ^^! Par contre l'ancien avatar était très bien, pourquoi l'avoir changé?

Oui, c'est vrai que l'organisation peut parfois avoir quelque chose de "scolaire"... Je me souviens de l'agacement que je ressentait lorsque j'ai réalisé (ça m'a pris du temps, et ça s'est fait petit à petit -il faut dire que je suis sur cette histoire depuis longtemps) que je devais TOUT voir, détaillé, avant d'écrire. Je me disais "mais enfin, je n'aurais jamais fini, ce truc aura ma peau!". Je voulais me jeter toute entière dans l'écriture, raconter ce que j'avais déjà visualisé... Et puis, j'ai découvert tous les liens qui peuvent se faire entre les différentes données ajoutées à l’intrigue, au monde, aux personnages. Et le tout m’apparaît déjà plus fluide. Je n'ai même pas arrêté d'écrire pour élaborer l'univers. Parfois une scène me vient, précisément grâce à tout ce que j'ai ajouté au monde, et je sais qu'elle s’insérera parfaitement au reste, avec peut-être, une ou deux modifications.

Et puis j'aime me documenter, lire tout un tas de récits de légendes, de descriptions, tirer une idée d'un film, qui sort tellement du cadre de celui-ci, que personne, sauf moi, ne peut comprendre comment cela m'est venu. Élaborer tel ou tel chose, et me dire "finalement, non, ça ne correspond pas", ou "tiens, c'est ce qu'il faut là". Pour moi, au moins en fantasy, la préparation fait partie intégrante du processus. Trouver les noms de mes dieux, à partir de recherche étymologique (Sylvèné, déesse de la Terre -nature etc.- D'accord, elle est facile celle-là), les lier, leurs donner des attributs... Si quelqu'un écrivant de la fantasy recherche une bonne source sur les créatures du merveilleux, je laisse ici, à tout hasard, une référence intéressante, qui m'a donné bien des idées : La Grande Encyclopédie du Merveilleux, Edouard Brasey).

Et puis c'est un bon exercice de style, qui permet de peaufiner une description future, de mettre le mot parfait là où il faut... Bref, préparer mon récit, c'est déjà écrire.

Ezechiel a écrit:

L'archange, j'aime ces moments où nous sommes sur la même longueur d'onde, où toutes les difficultés semblent s'aplanir et que nous sommes en phase avec l'univers ^^!

Au fait Julien, je sais que c'est HS mais j'aime ta nouvelle phrase en signature ^^! Par contre l'ancien avatar était très bien, pourquoi l'avoir changé?

Il était moins romantique. Quoi, je suis pu dans le far west? Tu veux vraiment que je change? 

C'est juste que l'homme avec la pipe était classe et s'accordait étrangement bien avec ton avatar ^^!

Ok. J'ai aussi beaucoup regretté quand je l'ai enlevé. Je vais le remettre !

Ha! Voilà qui est parler! C'est qui, le type sur la photo? Je savais pas qu'on pouvait allier chapeau et costume et rester classe ^^!

Stanislav Komogorov, un Photographe russe. Si si on peut être classe en alliant costume et chapeau et mettre en sus, des men in black( lunette noir).

Citation :

si on écrit de la fantasy, on aura besoin d'un plan précis, d'une structure et d'un schéma détaillé (de même pour un roman policier), de peaufiner l'histoire et la mythologie, ainsi que la géographie du monde, comme le dit Eiki. Tandis que si on fait dans le réaliste, cela nécessite moins de préparatifs et de fignolage. On peut se lancer, suivre son instinct.

Pas forcément, ça dépend plus du roman en lui-même que du genre de ton roman. Si le roman fantasy se sert du monde comme d'un tremplin à ses personnages, et non pas du monde en lui-même comme un objet de narration et de développement, la mythologie (qui est loin d'être la priorité à définir dans ce genre de monde d'ailleurs, même si une carte peut être utile), si elle n'est pas utile, eh bien, on s'en fiche. A la limite, un nom de dieu par-ci par-là (religions polythéistes, quand vous nous tenez), mais "fantasy" ne signifie en aucun cas que le monde devra être développé jusqu'au point de pouvoir faire une carte des poils blancs dans la barbe de l'empereur qui est fortement semblable à celle de Dumbledore.

A contrario, ça m'énerve davantage de voir quelqu'un écrire du "réalisme" (on n'est pas au XIX non plus, enfin bref), et foncer comme un bourrin sur son sujet, en pensant que, comme c'est son monde, il connait tout, et peut sortir les plus grosses incohérences possibles en croyant, justement, tout savoir. Dès qu'on dépasse la romance de bas étage limitée à une ville et deux rues connues de l'auteur, un minimum de recherche est aussi nécessaire. J'ai envie de dire, même plus.