Par contre j'aimerais bien que tout le monde se mette au spoiler, je n'ai pas envie de me gâcher des choses.

PetitLu a écrit:

Glenn dans "Walking Dead" : pourquoi a-t-il fallut qu'il te choisisse toi pour expérimenter sa batte de base ball customisée ! Pourquoi ????

Oh putin oué moin aussi j'ai été choqué !

Sinon dans le trone de fer, la mort de Lysa Arryn, elle je m'en fout, mais elle a été balancé si froidement, et le type fait un petit sourire aprés tout content de lui, OMG j'ai eu un fou rire hystérique aprés, c'est tellement pervers et magnifique.

me vient en tête la mort d'Anna Karénine, dans le roman éponyme de Tolstoï. Inattendue, spectaculaire... Elle a mis en scène sa mort pour son propre plaisir de spectateur.

Charles Bronson dans "les sept mercenaires"... Ok, je sors...

La mort du Petit Prince de Saint-Exupéry.

Tistou dans le roman éponyme.

Je rajouterais une autre mort que personne ne semble connaitre, celle de Thomas Blaine à la fin de "Eternité Société Anonyme". Elle m'avait fait grand impression.

le_conteur a écrit:

Pour moi, je me rappelle un grand moment lors de la mort de Druss la légende (de D. Gemmell).

C'est tellement solennelle que la bataille s'arrête et que chaque camp se retire pour saluer la mort du héros. L’homme est une légende pour les deux peuples et pour mourir, il se range du coté des plus faibles.

J'ai pensé à ça aussi, personnellement. ça achève de faire de ce personnage un symbole.

Dans un roman harlequin que j'appréciais particulièrement (personne n'est parfait) :
L'un des personnages se consumait et disparaissait en un petit tas de cendres au moment où il couchait avec la domestique de son père qui était en fait sa demi-soeur, huhuhu

Mais c'était bien, comme ça
J'avais bien aimé
Je sors --->

Edit : Problèmes avec le spoiler donc ne lisez pas les extraits en caractère gras si n'avez pas encore lu l'Etranger ou Les Justes.

Comme plusieurs d'entre-vous, la mort qui m'ait le plus marquée en littérature est celle de Meursault dans l'Etranger de Camus.

Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.:

Ce qui ne laisse pas indifférent et vous laisse des frissons tellement c'est bien écrit, dans l'émotion et le choc. Cette fin m'a laissée sans voix et ce livre demeurera toujours mon préféré.
Dans Les Justes de Camus, la mort de Dora m'a aussi choquée.

Yanek ! Une nuit froide, et la même corde ! Tout sera plus facile maintenant. :

Ou encore celle du petit frère dans la Cicatrice de Bruce Lowery, le roman - lu pour l'école - qui m'a fait pleurer pendant deux semaines et dont je nourrissais une rage infernale contre le personnage principal. Je n'ai vraiment pas aimé ce livre.

Dans Le Lion, de Joseph Kessel:

Spoiler:

Lion ? Mufasa.

L'étranger dans les morts marquante ?
Bizarre moi ça m'a fait ni chaud ni froid, on a tellement de recul sur le personnage il est tellement peu expressif, qu'au final il ne m'a pas du tout touché.

J'avais envie de le secouer pdt tout le roman en lui disant "PUTIN ARRETE DE FUMER DE LA GANJA !!!"
Le type il ne sait pas ce qu'il fait il ne sait pas pourquoi....

Victor avait le sens de la mort. Gavroche m'a beaucoup moins marqué que Quasimodo.

Dans un autre genre, il y a un personnage de Trainspotting qui meurt suite à une vengeance et c'est... Oo!

Et encore dans un autre genre, Le Portrait du Mal, de Masterton, m'a offert la mort la plus douce et la plus abominable à la fois. C'est à vomir mais violent. Et pourtant il a pas souffert, a priori. Mais wahou.

La mort de l'original, alias Dorian Gray, est sympa aussi.

Je suis étonné que personne n'ait cité le dernier Batman. Elle est pourtant traumatisante, cette mort... En tout cas, Cotillard n'est pas prête de l'oublier. ^^

La mort de Portugâ dans Mon bel oranger. Sans hésiter.