"Augusten, autodidacte ambitieux et la vingtaine bien tapée, se trouve propulsé comme créatif dans l'univers impitoyable de la publicité à New York. Seulement voilà, toujours hanté par les démons de son passé, le jeune homme voue un amour immodéré à l'alcool sous tous ses dérivés. Une tare qui l'expulse illico de sa boîte de Pandore pour le catapulter dans un centre de désintoxication aussi gay qu'invraisemblable et tout bonnement décalé... "

Roman autobiographique, et suite de "Courir avec des ciseaux" (que j'ai toujours dans ma bibliothèque mais que je n'ai pas encore lu). En réalité je me suis rendu compte qu'il s'agissait de la suite au fur et à mesure de ma lecture de "Déboires". Au passage, il n'est pas nécessaire de lire "Courir avec ..." pour comprendre "Déboires". Je suis tombé dessus en cherchant des lectures LGBTQ+ et j'ai tout de suite accroché au pitch qui m'a rappelé les écrits de Jonathan Tropper ou encore la plume de John Niven. Des passages assez cru par moments, sans pour autant tomber dans la vulgarité facile, Burroughs nous livre une tranche de vie bien hard et compliquée à vivre en se servant de beaucoup d'humour pour réussir à nous faire poursuivre l'aventure sans tomber dans le pathos. Exactement le genre de lecture que j'aime, facile, sans prise de tête, aussi poignant que captivant. Je suis clairement programmé pour lire et écrire des tranches de vie de mecs complètement tordus et névrosés. Si vous aimez ce genre de profil, FONCEZ !!!