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| Un contrat peut-être mais ce n'est pas sûr... | |
| | Nombre de messages : 69 Âge : 28 Date d'inscription : 11/06/2018 | Arnina / Clochard céleste Sam 30 Sep 2023 - 10:50 | |
| - Emsi a écrit:
- Néanmoins ça n'a pas affecte ma vie privée, ça m'a juste fait rentrer encore un peu plus dans ma coquille. Mais que ça ait affecté ta santé, oui ça me paraît une conséquence tout à fait possible, et c'est aussi pourquoi ton témoignage m'apparaît comme très vrai et très touchant.
Merci pour ton message. C'est vrai que les souffrances sont parfois moins lourdes à porter quand elles sont partagées. Les conséquences n'ont pas été dramatiques non plus, je ne vais pas exagérer, mais cette situation de "peut-être, on vous répond très vite pour le verdict" qui a duré des mois (pour ne pas dire des années) m'a notablement fait changer. Sur cette période, je suis devenue plus irritable, par exemple. Beaucoup moins patiente avec mes proches qui ne répondaient plus assez vite à mes messages à mon goût. Une très bonne amie n'ouvrait plus mes mots dans la journée sur l'application verte, ô ciel : je l'ai vécu comme un drame. Je n'avais jamais été une personne collante, demandeuse, c'était même plutôt l'inverse (du genre à ignorer son portable pendant une semaine ), mais je suis devenue une sorte de dépendante affective qui m'aurait moi-même fait fuir si je l'avais rencontrée. J'embrouillais toute personne qui ne me répondait pas. Avec le recul, je crois profondément que le ghosting de l'éditeur qui tenait mes rêves entre ses mains laissait une blessure affective si grave en moi (écrire et être lue, éditée, est ma raison de vivre depuis toujours) que je cherchais à la compenser par tous les moyens dans les autres aspects de ma vie. Je n'avais jamais été une personne qui voulait de l'attention. Et dans cette période, il m'en fallait absolument, de manière insatiable. Par mes comportements demandeurs, j'ai blessé l'homme que j'aime. Les dégâts que j'ai causés n'ont commencé à se réparer que lorsque l'éditeur est enfin revenu vers moi avec un "oui" et le contrat. En vérité, ça aurait pu être un "non" : j'aurais été déçue et j'aurais ragé, mais je sais que ça m'aurait libérée de ce "peut-être" et de mon mal-être. J'ai tiré sur la corde de ma santé en surcompensant la blessure affective du ghosting de l'éditeur avec le sport à outrance, et j'en paie sans doute encore les conséquences aujourd'hui (carences + problèmes sur lesquels je ne vais pas m'étendre davantage). On pourrait me rétorquer : il aurait fallu lâcher l'affaire et prospecter ailleurs que chez cet éditeur, mais c'est l'éditeur que je voulais, personne d'autre, donc j'étais condamnée à attendre. Ils comprennent vraiment mon roman. Je ne vois personne d'autre le défendre aussi bien. Je respecte ce dont ils sont capables pour avoir lu beaucoup de leurs publications. En plus, il y avait la "miette" qu'on donne dans toutes les relations, vous savez, le petit "oui oui pardon la réponse arrive" qui tombait tous les 2/3 mois : juste assez pour me maintenir dans l'attente sans que je craque. Le plus difficile, c'est que lorsque je m'épanche sur tout ça avec des personnes qui ne comprennent pas la passion de l'écriture ni le monde de l'édition, on me prend littéralement pour une folle. Quand j'ai essayé de faire amende honorable pour mon revirement de comportement "collant" auprès de certaines personnes en essayant d'expliquer à quel point la situation éditoriale m'avait affectée, j'ai eu droit à beaucoup de "non mais arrête de te trouver des excuses improbables ! Juste attendre la réponse d'un éditeur ne peut pas avoir des conséquences aussi importantes, hein. Arrête de t'appliquer une psychologie de comptoir". J'avoue qu'à ce jour je ne sais toujours pas si je suranalyse. Je trouve en tout cas qu'il peut être profitable à d'autres d'entendre mon expérience, car si vous vous sentez dans cette situation ou hésitez à vous y mettre en acceptant un retravail de texte pour un "peut-être", ça vous aidera je l'espère à mieux appréhender que moi les conséquences psychologiques qui peuvent se cacher derrière. Courage à tout le monde |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 30 Sep 2023 - 11:06 | |
| Un témoignage est toujours utile, surtout quand il explique bien les tenants et les aboutissants comme tu le fais, et en ne cachant pas le fait que tu as surinvesti, que bien sûr tu aurais pu faire autrement, lâcher l'affaire, etc, mais en disant pourquoi tu as choisi de t'accrocher à cet éditeur. On ne peut que te souhaiter de vite avoir une expérience positive, car tout de même il y a des éditeurs, quelle que soit leur taille, avec lesquels le contact est heureux. |
| | Nombre de messages : 3717 Âge : 33 Localisation : Dans un château hanté Pensée du jour : Mon idéal c'est d'aimer avec horreur Date d'inscription : 25/05/2012 | Ahava-brumes / Sang-Chaud Panza Sam 30 Sep 2023 - 11:21 | |
| De toute façon quand on choisit de mêler passion et profession, on se place en position d'extrême vulnérabilité vis-à-vis de l'employeur, que celui-ci soit éditeur, directeur d'une maison de disque, ou cinéaste. Ce sont des secteurs à circuits libidinaux. On peut neutraliser la relation auteur-éditeur et dire qu'il s'agit d'un échange, d'un accord contractuel comme tant d'autres, tout ça, tout ça, le fait est que l'affectif rentre beaucoup en jeu. Et l'auteur encaisse, l'éditeur passe à autre chose. Bien sûr, il y a des contraintes économiques qui expliquent en partie le comportement de l'éditeur qui peut lui aussi souffrir de précarité dans le milieu, mais ça n'empêche que lorsque celui-ci signe un auteur, ou qu'il le refuse, il joue (sans malice, bien sûr) avec les rêves de l'auteur.
J'ai aussi été heurtée par certaines choses dans le milieu. Ma "carrière" d'écrivain, si on peut dire ça comme ça, connait un sérieux passage à vide. Cela m'a beaucoup affectée les dernières années. Maintenant, un peu moins. Je n'ai pas refermé la porte sur mes rêves de publication, mais je fais autre chose, je prends soin de moi. J'ai vécu une année tellement dense, prolifique et joyeuse, tout ça sans décrocher un oui d'un éditeur, qu'au fond, je me dis qu'il y a d'autres choses à explorer dans le monde sans pour autant que cela résonne comme un échec. J'ai compris qu'on pouvait s'épanouir et être créatif, stimulé, autrement. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 30 Sep 2023 - 12:53 | |
| Très sage et juste message, Ahava-Brumes |
| | Nombre de messages : 305 Âge : 33 Date d'inscription : 25/03/2023 | Bluepulp / Tapage au bout de la nuit Sam 30 Sep 2023 - 13:31 | |
| Je pense que les personnes non-passionnées ne se rendent pas compte du degré d’implication qu’il est possible d’avoir pour son art ou son hobby. En ce sens ca ne m’étonne pas trop que tu aies vécu une telle indifférence et incompréhension Arnina ! Je pense que sur ce forum, tout le monde peut te comprendre Courage à tous les écrivain.e.s qui se battent contrent leurs difficultés. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Dim 1 Oct 2023 - 1:03 | |
| Sûrement, et ça me rappelle un bouquin genre psycho grand public que j'avais lu à une époque, qui parlait des fameux 2 hémisphères du cerveau, d'où il ressortait que le gauche était rationnel, analytique, et le droit intuitif, émotionnel, Un des mots caractérisant l'hémisphère gauche (le "rationnel", donc) était le mot "mots" (parmi d'autres comme "rationalisation", "perception "analytique"...). Et là je n'avais pas compris (et ne comprend toujours pas) : car il m'a toujours semblé que les mots, justement, relevaient tout autant du domaine de l'hémisphère droit (l'intuitif, l'émotif), qui parce qu'il gère plutôt les émotions, l'intuition, les images analogiques, sait justement nommer une souffrance ou un mal être (comme le fait Arnina). Pourquoi le "verbal" est-il associé au seul rationnel, ça je ne comprends pas. Pour moi le verbal relève tout autant de l'un et l'autre hémisphère : celui du rationnel et de la logique, et celui de l'intuitif et des émotions. |
| | Nombre de messages : 2895 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Lun 2 Oct 2023 - 6:18 | |
| - K.HOLMES a écrit:
- Si ils me proposent de changer des trucs qui, pour moi-même, semble améliorer l'histoire, alors oui, puisque je ne fais que y gagner. En revanche si c'est juste pour qu'il le publie je ne le ferai jamais.
Oui, voilà, c'est l'un des noeuds de la question... en même temps, je me dis que d'autres ME risquent de refuser l'histoire pour le même motif, et que j'ai donc quand même tout intérêt à retravailler la fameuse troisième partie qui va modifier la fin que je voulais au départ, mais qui est sans doute la fin attendue par toute ME, à cause de ce que le lecteur lui-même attend... - Spoiler:
même si c'est plus banal que ce que je voulais faire, que du coup, ça n'a plus du tout le même sens, etc...
- LIREO a écrit:
- De mon expérience quand ça n'a été "ni un oui ni un non", ça a été un "non" au final, même après un retravail (sur conseils de la ME) et 6 mois d'attente.
Voilà, c'est ce qui me fiche la trouille : bosser avec une ME sur ses conseils, pour en arriver là quand même... - LIREO a écrit:
- Ton manuscrit est visiblement plus ou moins "publiable" en l'état
Justement, je crains que non... ou alors, il faudrait que je tente ailleurs, mais alors, autant commencer par la fameuse ME qui m'a détaillé les choses pour la 3ème partie... - JIMILIE CROQUETTE a écrit:
- Je pense que cette ME ne va pas te signer, parce qu'ils ne font pas de thriller "normalement". Leur marché c'est la Romance.
Il faudra que j'aille voir ça de plus près... mais j'ai plutôt l'impression que c'est parce que la ME est exigeante. Je lui avais envoyé mon premier thriller, et ils l'avaient lu et refusé pour des motifs valables (des maladressees qui passaient dans d'autres ME). - Spoiler:
Voici leur courrier de refus de l'époque (quand je l'ai eu, j'avais déjà signé chez le Citron Bleu, et avais eu un "oui" de Alter Real qui s'est positionné preneur de mon prochain thriller car "ils aiment mon style".
Donc, si je leur propose du thriller, c'est à peu près sûr qu'ils prennent, chez Alter Real...
HUGO, JE CITE leur courrier :
"Nous vous remercions très sincèrement d'avoir bien voulu nous confier votre manuscrit Nul n'en sortira. Malheureusement, en dépit de ses qualités certaines, nous sommes au regret de vous annoncer que notre comité de lecture ne l'a pas retenu pour publication au sein de notre collection Hugo Thriller.
En effet, si l'idée de base de votre roman est captivante et a beaucoup de potentiel, nous avons trouvé que certains des personnages, notamment Charles et Eva, étaient trop caricaturaux dans leurs réactions, et il nous a semblé que cela affectait le réalisme des scènes.
Nous vous encourageons très chaleureusement à continuer d’écrire et, le moment venu, à chercher de nouveau à vous faire publier soit par la voie classique de l’édition « traditionnelle » que vous connaissez ou de l'autoédition, soit par l'intermédiaire de plateformes communautaires telles que Fyctia : www.fyctia.com "
Du coup, avec Hugo, j'ai l'impression de frôler la signature, mais de n'être jamais "dans les clous", sauf à me forcer un peu, quoi... - AHAVA-BRUMES a écrit:
- Mettons que tu retravailles ton texte à mort, sans trop d'envie, mais parce qu'il le faut, que la ME l'accepte, que tu le publies. Tu pourrais tout autant être écoeuré d'avoir produit une histoire forcée et qui au fond ne te ressemble pas, ou ne corresponde pas à tes ambitions, tes affinités créatives.
Mais tellement... !! Sauf que je crains qu'aucune ME ne prenne mon manuscrit avec cette fin. En quoi je me trompe peut-être... - AHAVA-BRUMES a écrit:
- Oui, c'est génial d'être finaliste et cela montre que ton texte a un certain potentiel, mais cela ne modifie en rien les contraintes du marché.
Et tout ce que tu analyses avec justesse et finesse, oui, c'est exactement ça... et ça explique aussi, du coup, le manque d'enthousiasme, ou plutôt, cette façon de se détourner assez vite d'un auteur, d'une plume, etc... JE POSTE ICI ET FERAI UN EDIT UN PEU PLUS TARD car je crains une mauvaise manip et de tout perdre ! Le truc qui m'est déjà arrivé une paire de fois... ____________________________ EDIT (la suite, donc... ) : - EMSI a écrit:
- Je devais être éditée en septembre, mais en juin la maison d'édition m'a annoncé ne pas pouvoir éditer 2 livres de front, et qu'ils en avaient déjà un en cours, et que donc le mien serait "un peu repoussé".
je comprends tout à fait ce sentiment de "ne pas savoir si on intéresse vraiment l'éditeur alors qu'il nous a montré des signes d'intérêt" car c'est ce que je ressens depuis le dernier contact avec cet éditeur dont je parle. C'est frustrant Ah oui, la vache... je comprends qu'on repousse une date de sortie, mais la ME doit alors donner une autre date, et être claire sur son calendrier. Je comprends que ça sape ta confiance, et en même temps : le retravail du manuscrit est fait, donc la ME a investi, là... - ARNINA a écrit:
- J'ai l'impression que ces façons de faire sont devenues "normales" dans le milieu.
c'est très bloquant pour les autres projets, et ça fait mal à la confiance en soi. Ce sujet me touche car il m'a très affectée mentalement au point d'avoir des conséquences sur ma vie perso et ma santé. Oui, c'est ça... on ne sait plus trop comment se situer en tant qu'auteur : un jour, on "vaut" quelque chose, le lendemain, la même ME ne nous voit même plus... c'est un peu violent, et ça exige de prendre pas mal de recul.... - SAVANNAH a écrit:
- Je ne comprends pas cette manière d'agir. Je ne la trouve pas sympa du tout. Du coup, ce genre de concours c'est terminé pour moi. Mais l'expérience était super, j'avoue. Il faut bien tirer un peu de positif.
Chère Savannah, comme nos échanges ont été importants pour garder le moral ! Et ne pas finir, complètement déstabilisées !! J'admire la rapidité avec laquelle tu as fini le travail demandé, et trouve aussi que faire patienter aussi longtemps, c'est violent... Plein de bises à toi et plein de courage !! - ARNINA a écrit:
- Avec le recul, je crois profondément que le ghosting de l'éditeur qui tenait mes rêves entre ses mains laissait une blessure affective si grave en moi (écrire et être lue, éditée, est ma raison de vivre depuis toujours) que je cherchais à la compenser par tous les moyens dans les autres aspects de ma vie.
Oui, je me demande dans quelle mesure au fond, ce genre de comportement de la part d'une ME ne vient pas réveiller une problématique... - Spoiler:
Comme le disait AHAVA : on croit que la bague de fiançailles vaut demande en mariage, etc... et finalement, ah bah non, quoi....
- AHAVA-BRUMES a écrit:
- Je n'ai pas refermé la porte sur mes rêves de publication, mais je fais autre chose, je prends soin de moi. J'ai vécu une année tellement dense, prolifique et joyeuse, tout ça sans décrocher un oui d'un éditeur, qu'au fond, je me dis qu'il y a d'autres choses à explorer dans le monde sans pour autant que cela résonne comme un échec. J'ai compris qu'on pouvait s'épanouir et être créatif, stimulé, autrement.
Ce que tu nous racontes là de ton année si bien vécue, c'est exactement ma position actuelle (entre autres, quand je disais que je préférais faire plein d'autres choses qu'écrire, en ce moment... et que j'ai d'ailleurs sans doute, et surtout cette année, quelque chose à construire, du moins je vais essayer, je ne veux pas (plus) que l'écriture "bouffe" toute ma vie privée et affective... Alors, comme tu le dis, je pense que prendre du recul, c'est aussi mettre dans la balance pas mal de choses, et ne pas passer à côté de la vie pour "une publication à tout prix", ceci, sans pour autant tout lâcher (et comme tu le vois, du coup, avec ce concours, bah, ça te "remonte", car le statut de finaliste du concours Fyctia par "CP", quoi qu'il en soit, tu le conserves... - BLUE PULP a écrit:
- Je pense que les personnes non-passionnées ne se rendent pas compte du degré d’implication qu’il est possible d’avoir pour son art ou son hobby.
Oui, et ce forum est d'autant plus important... surtout dans nos moments de passage à vide... de déceptions, de doutes, etc... Plein de bises, un énorme merci, et je vous souhaite à toutes une belle et lumineuse semaine d'octobre ! |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 2 Oct 2023 - 7:15 | |
| - Plumerose a écrit:
- SAVANNAH a écrit:
- Je ne comprends pas cette manière d'agir. Je ne la trouve pas sympa du tout. Du coup, ce genre de concours c'est terminé pour moi. Mais l'expérience était super, j'avoue. Il faut bien tirer un peu de positif.
Chère Savannah, comme nos échanges ont été importants pour garder le moral ! Et ne pas finir, complètement déstabilisées !!
Voilà !!! Destabilisée !!!! C'est exactement le mot, et c'est ce qui est rend les choses difficiles à comprendre, nous met en position de faiblesse, et dans une situation qui n'est pas dramatique (ce que nous dit gentiment notre entourage) mais qui est perturbante au point qu'on tourne et retourne et retourne les choses dans notre petite caboche, avec des questions-réponses qui sont exactement celles développées ici : "oui j'admets que... mais en même temps il est vrai que... et alors oui je pourrais faire ça... mais ce ne serait plus vraiment moi... Oui mais d'un autre côté..." On devient fou, et pour avoir vécu ce genre de doutes, je pense que ce site et ses forums sont vraiment vraiment vraiment une aide précieuse, ne serait-ce que moralement ! |
| | Nombre de messages : 4008 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 2 Oct 2023 - 8:36 | |
| @plume du coup le nom de la ME est désormais en clair ?? - Citation :
- notamment Charles et Eva, étaient trop caricaturaux dans leurs réactions, et il nous a semblé que cela affectait le réalisme des scènes.
J’ai l’impression que c’est quelque chose qui revient souvent quant à tes écrits et si tu m’autorises : quelque chose sur quoi tu devrais travailler. J’avais eu ce ressenti en lisant tes romances (la toute première en 2018 et la violette, il y a quelques mois). Bien entendu un avis est toujours subjectif, mais il me semble que cet avis là est récurrent. Ça te donne une piste de vigilance bien définie pour tes prochains manuscrits.
Dernière édition par Jimilie Croquette le Lun 2 Oct 2023 - 9:56, édité 1 fois |
| | | Invité / Invité Lun 2 Oct 2023 - 9:55 | |
| D'où l'importance des bêtas lecteurs avant de soumettre. Mais faut-il les trouver. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 2 Oct 2023 - 10:38 | |
| - savannah a écrit:
- D'où l'importance des bêtas lecteurs avant de soumettre. Mais faut-il les trouver.
Jusqu'à présent, pour une raison de timidité je crois, je ne suis jamais passée par des beta lecteurs, mais c'est un bien grand mot ce "jamais" puisque je n'ai écrit que 2 romans, dont le premier avait de suite été accepté (avec les suites catastrophiques que l'on sait, mais ça ne tenait pas à l'écriture) et le second est "en attente" (hum, avec les doutes émis plus haut dans ce fil). Timidité n'est pas vraiment le mot : disons que lorsqu'on écrit un roman (surtout les premiers romans) on se livre forcément un peu (enfin me semble-t-il), quand bien même ce serait une fiction absolue ; et autant ça me plaît de faire découvrir mes personnages et mon écriture à des gens qui ne me connaissent pas, autant je n'arrive pas à franchir le pas concernant un cercle plus proche. D'un autre côté, il y a beaucoup à gagner en remarques et conseils en se faisant pré-lire, et c'est pourquoi je pense que je passerai par là pour le prochain roman. |
| | Nombre de messages : 4008 Âge : 43 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Lun 2 Oct 2023 - 11:43 | |
| Y'a aussi le cadre du "concours" ici, qui incite à écrire le truc dans l'urgence et envoyer le manuscrit fini en l'espace d'un mois. pas le temps pour des beta lectures. |
| | | Invité / Invité Lun 2 Oct 2023 - 11:46 | |
| Je comprends tout à fait ton point de vue, j'ai été dans ce cas. Mes premiers lecteurs ont été ceux des Nouveaux auteurs. C'est une sensation inédite de lire des avis sur des personnages que tu as créées en toute intimité et avec qui tu as partagé une histoire fictive mais avec un peu de toi quand même. C'est la magie des premières fois. J'en suis dégagée aujourd'hui, prête à entendre toutes les critiques qui me feront avancer. Je ne trouve pas pour autant |
| | | Invité / Invité Lun 2 Oct 2023 - 11:49 | |
| - Jimilie Croquette a écrit:
- Y'a aussi le cadre du "concours" ici, qui incite à écrire le truc dans l'urgence et envoyer le manuscrit fini en l'espace d'un mois. pas le temps pour des beta lectures.
Ça dépend si tu as été lu(e) ou pas dans le cadre du concours. C'était mon cas et j'en ai retiré un grand bénéfice. Ce qui n'empêche pas qu'après 6 réécritures et un renvoi dans la foulée j'attende une réponse depuis quatre mois. |
| | Nombre de messages : 841 Âge : 71 Localisation : Entre Bretagne et Sarthe Date d'inscription : 16/02/2020 | Emsi / Double assassiné dans la rue Morgue Lun 2 Oct 2023 - 11:51 | |
| Merci Savannah, c'est encourageant. |
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