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 L'édition professionnelle vs l'écriture comme hobby

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Invité  /  Invité


Comment un narrateur masculin pourrait faire dialoguer deux femmes entre elles ? Mon dernier roman, écrit à la 3e personne, passerait allègrement le test. Celui que je rédige en ce moment utilise un point de vue interne masculin. Mon narrateur peut effectivement épier une conversation entre deux femmes, ce qui devrait d'ailleurs lui arriver, mais je ne suis pas sûr que ça compte.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Il peut aussi participer à une conversation avec des femmes qui parlent. Ou écouter cette conversation sans intervenir. Les femmes sont dotées de parole, c’est pas vraiment difficile.
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Invité  /  Invité


Je pensais que deux femmes devaient parler entre elles, et exclusivement entre elles, pour que ça fonctionne. Dans ce cas, mon texte passe le test. Mais c'est aussi là qu'on en voit les limites. Mon dernier roman met en scène des relations fortes entre des femmes avec une personnalité bien définie, loin des clichés. Ce sont elles qui font avancer l'intrigue. Ce n'était pas vraiment un choix. C'était l'histoire qui voulait ça. Ça ne sera pas possible dans mon roman actuel.
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


... En étant en présence de deux femmes qui interagissent entre elles, sans que le narrateur ait à être cité ou à intervenir, par exemple ?

Un personnage féminin un tant soit peu développé sera fatalement amené à interagir avec une autre femme, même si le narrateur est masculin.
Il m'arrive fréquemment de développer des scènes où des personnages féminins (de nombre variable) parlent, agissent, entre eux, le narrateur étant présent mais momentanément relégué à un rôle secondaire ou, très justement, de narrateur au sens littéral. Tout comme il le serait dans une scène d'exposition, ou bien un passage dans lequel il assisterait à un évènement ou une action indépendants de lui... ect. S'il peut décrire la beauté d'un parc au crépuscule, il peut faire pareil quant aux faits et gestes de personnages autres que lui.
Rien ne l'empêche de finir par prendre part à la discussion ou à l'action par la suite, d'ailleurs. Ou pas.

Il ne me semble pas que l'inverse du Bechdel existe, même dans les romans qui ont une narratrice. Preuve est faite que si ça peut marcher dans un sens, ça peut aussi marcher dans l'autre.
 
Oxymorel
   
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Oxymorel  /  Clochard céleste


Juste une petite question parce que je me perds un peu dans la conversation : vous parlez de l'extrait que j'ai collé ou rien à voir ?
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Un personnage féminin un tant soit peu développé sera fatalement amené à interagir avec une autre femme, même si le narrateur est masculin

Pas nécessairement. Mon personnage principal féminin est assez fouillé. Elle apparaît dans la plupart des chapitres mais elle se coltine un ex attardé (mon narrateur), un fils ado(rable) et un père à l'article de la mort. Je n'en suis qu'au début, alors elle aura peut-être une discussion avec une médecin, une infirmière ou une tante, pour l'instant je n'en sais rien, mais ça resterait superficiel. Mon roman n'aura rien de machiste/sexiste/misogyne pour autant.


Dernière édition par Winger le Mer 5 Avr 2023 - 14:08, édité 1 fois
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Les femmes représentent 52% de la population donc statistiquement, elle devrait être en contact avec davantage de femmes que d'hommes. L'édition professionnelle vs l'écriture comme hobby - Page 2 1f601
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HilnaMacPhom
   
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HilnaMacPhom  /  Gloire de son pair


Vous avez dérivé.
Je vais avoir un avis différent des vôtres, pour 3 raisons.
Toute d'abord, en admettant que les romans acceptés par les ME à compte d'éditeur le sont pour des raisons de qualité, ceux qui ne sont pas acceptés ne le sont pas forcément pour ces raisons.
C'est juste statistique, et ça n'a rien à voir avec le fait de se sentir incompris, de se remettre en question, etc. C'est simplement que des textes excellents sont refusés par les ME - et toutes les ME l'admettent. Elles publient trop peu dans un contexte économique trop difficile.

Deuxième raison : je pense que l'envie d'être publié n'est pas l'envie de vendre des romans en grand nombre. Et c'est là tout le décalage. C'est assez simple à comprendre, quand on a passé des heures et des heures, sur des périodes de plusieurs mois, à écrire un roman, on a envie qu'il existe en tant qu'objet, en tant que preuve de cet investissement ; dès lors, la publication n'est pas là pour offrir un gage de qualité ni s'inscrire dans une démarche commerciale, mais simplement pour aboutir une démarche de création qui se conclut pas un objet en papier, qui ressemble au concept de départ = un livre.

Et troisième raison : la publication, même mal foutue, permet de partager ses textes.
Je pense que c'est l'une des principales motivations qui amènent les auteurs à se tourner vers des solutions que vous dénigrez : l'envie de pouvoir partager un projet, une création. Pas par absence de remise en question, mais par manque de moyen : les personnes qui vont accepter de lire sur ordi un pdf sont encore moins nombreuses que celles qui accepteront de lire un bouquin papier (il y a les plateformes Wattpad / Scribay, mais on ne touche pas tout le monde).
Donc les solutions qui permettent au projet numérique d'exister et de sortir de la bulle de l'auteur pour s'ouvrir vers le reste du monde, et bien ces solutions vont forcément trouver adhérents.

Pour résumer, pour moi, se faire publier ne veut pas dire vouloir devenir auteur professionnel.
ça veut juste dire concrétiser une démarche, un projet.
On ne demande pas à un peintre amateur ou un musicien novice de peindre dans sa tête ou de jouer sans le son.
Pourquoi reprocher aux auteurs de vouloir, simplement, aller au bout de leurs projets ?

En revanche, vos positions illustrent à mes yeux le décalage immense qu'il y a entre les auteurs "qui se comprennent" (ah là là, ces mauvais qui viennent nous déranger avec leurs projets médiocres, qu'ils se remettent un peu en question et nous laissent entre gens de qualité, pardi) et les auteurs "qui essayent", (après tout, ce que j'écris n'est pas pire que cette daube vantée sur France Inter que je n'ai même pas réussi à finir tant c'était nombrilocentré et capilotracté).
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Ces auteurs qui "essaient" comme tu dis sont le coeur de cible de commerçants douteux qui exploitent leur investissement émotionnel pour leur extorquer de l'argent.

Je continue de trouver ça inacceptable, mais c'est sans doute mon côté snob qui parle.
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Oxymorel
   
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Oxymorel  /  Clochard céleste


Hilna
Citation :
je pense que l'envie d'être publié n'est pas l'envie de vendre des romans en grand nombre

Complètement d'accord avec ça. Un retour positif de quelques lecteurs seulement doit suffire à faire très plaisir.
 
Camusso
   
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Camusso  /  Gloire de son pair


elopez7228 a écrit:
Ces auteurs qui "essaient" comme tu dis sont le coeur de cible de commerçants douteux qui exploitent leur investissement émotionnel pour leur extorquer de l'argent.

Tout à fait, encourager les gens à investir dans des ME à compte d'auteur, c'est comme encourager les consommateurs à contribuer aux trafics de drogue. L'analogie est sans doute un peu extrême, mais le principe est le même.
 
Oxymorel
   
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Oxymorel  /  Clochard céleste


C'est oublier que certains écrivains importants se sont résolus à publier à compte d'auteur car ils ne trouvaient pas d'éditeur.
Bien entendu c'est extrêmement rare mais tout de même.
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


A compte d'auteur, ou en auto-édition ?

Encore une fois ce n'est pas la même chose !
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Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Code:
Pour résumer, pour moi, se faire publier ne veut pas dire vouloir devenir auteur professionnel.
ça veut juste dire concrétiser une démarche, un projet.
On ne demande pas à un peintre amateur ou un musicien novice de peindre dans sa tête ou de jouer sans le son.
Pourquoi reprocher aux auteurs de vouloir, simplement, aller au bout de leurs projets ?

Le problème de ce genre de situation ne réside ni dans l'ambition des auteurs, ni même dans la qualité du texte.

Le texte d'Oxymorel montre qu'il a a priori une maîtrise de la langue tout à fait cohérente avec une parution éditoriale (Bien qu'il traduise, disons, un certain regard sur la gente féminine study ). Le but n'est pas de dénigrer la compétence, ni la volonté de publication.

Le problème - qui est le mien tout cas - c'est le refus à une époque comme la nôtre où l'information est accessible de se renseigner sur la réalité du monde de l'édition. Le problème, c'est que des gens s'étonnent encore quand on se hérisse de voir qu'une maison réclame de l'argent.

C'est le système qui est pérave, et c'est l'un des seuls domaines où ce genre de prestataire véreux existe.

Ce n'est pas de l'hostilité dirigée contre les auteurs, qui sont légitimes dans leurs espoirs. Les auteurs ne sont pas fautifs, dans l'affaire. Ce sont les maisons monnayant leurs espoirs qui sont à blâmer. En aucun cas il ne s'agit de faire un jugement de valeur, même si évidemment personnellement ça me tend un peu de voir de jeunes auteurs se convaincre que payer pour éditer leur apportera quelque chose. Mais ça ne me tend pas par principe, ou parce que ça établit une hiérarchie entre les auteurs. Non, ça me tend parce que ça contribue à précariser un corps de métier (même si l'auteur en question n'a aucune velléité professionnelle) déjà très fragile.


Parmi tes raisons, c'est avec la troisième que je suis la moins d'accord. Une publication mal foutue ne permet pas de partager son texte. Il est bien plus simple d'obtenir 30 lecteurs sur un forum comme JE ou en postant sur Wattpad qu'en publiant à compte d'auteur.

C'est cette idée de "publier à tout prix" (au sens propre) qui est malsaine. Elle est conditionnée socialement et entretenue par des maisons d'éditions à compte d'auteur, évidemment. C'est pour ça que beaucoup de jeunes auteurs ne revoient pas leurs attentes face à la réalité du terrain : ils veulent un livre, un point c'est tout. Quitte à ce que le livre soit mal né, quitte à ce qu'il coûte un SMIC.

La comparaison avec le peintre ou le musicien qui devraient travailler dans leur tête n'est pas des plus pertinentes pour moi. Le texte est à l'auteur est ce que la toile est au peintre ou la composition au musicien. Mais le livre en tant qu'objet n'est pas l'aboutissement du travail de l'auteur uniquement, il est aussi celui de l'éditeur. Dire à un auteur qu'il devrait - pour le bien de son texte - considérer autrement ses aspirations éditoriales en évitant le compte d'auteur n'est donc pour moi pas du tout comparable à dire à un musicien ou un peintre d'exercer sans support.
 
Eric
   
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Eric  /  Tapage au bout de la nuit


Bonjour,

assez d'accord avec le point de vue de HilnaMacPhom. Un auteur, comme c'est mon cas, peut ne pas rechercher à vendre mais plutôt à être lu, avoir des retours de lecteurs, et finalement sentir être aller au bout d'une démarche.

La voie royale est bien sûr d'être édité. Mais l'auto-édition en est une autre quand la première a échoué.

Par contre je rejoins d'autres avis sur le compte d'auteur qui "profite" de cette envie, comme cela a été le cas pour moi avec Librinova. Avec désormais un certain recul, et l'expérience, j'ai compris que j'aurai pu faire exactement pareil sans dépenser un euro. Je ne parle pas de la "promotion" d'un livre qui elle demande du temps, et sans aucun doute d'investir aussi de l'argent.

Mais si c'est juste voir si le travail accompli dans l'écriture de ses idées déclenche quelque chose auprès de ses proches, ses connaissances, et potentiellement un lectorat, certes restreint, d'inconnus, tout peut être fait gratuitement.

Et c'est là que l'auteur impatient qui veut partager ses textes peut se faire avoir (comme moi au début).

 
   
    
                         
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