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| | Intégrer le covid à ses histoires ou pas ? | |
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Avez-vous / Allez-vous intégre(r) le covid à votre histoire ? | Oui | | 25% | [ 19 ] | Non | | 38% | [ 29 ] | Pas encore choisi mais plutôt oui | | 7% | [ 5 ] | Pas encore choisi mais plutôt non | | 8% | [ 6 ] | Ne sais pas | | 4% | [ 3 ] | Le covid ça me fatigue ! | | 18% | [ 14 ] |
| Total des votes : 76 | | |
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| Nombre de messages : 170 Âge : 35 Date d'inscription : 19/02/2021 | questiondepointure / Tycho l'homoncule Mar 2 Mar 2021 - 19:34 | |
| - Red-Scarf a écrit:
- On a tellement pas envie de parler du COVID que le sujet a dévié sur l'Antiquité
Antiquité>all t'façon |
| | | Invité / Invité Mer 3 Mar 2021 - 11:52 | |
| - Spoiler:
- Pie Rat a écrit:
- Je me suis dit sur le moment, voyons les choses en grand : la fiction ça sert à quoi ? A déréaliser, à nous emporter dans un ailleurs - mais en même temps une fiction intelligemment faite sert justement à mieux vivre le réel, ou à faire passer des messages. Skam typiquement je trouve cette série précieuse à ce niveau, on y parle religion, sexualité, handicap, xénophobies et discriminations : ça sensibilise un jeune public de manière pertinente à tout un tas de questions... Ben du coup j'ai envie de dire : oui, il le faut, il faut qu'il balancent du COVID, doucement mais sournoisement, qu'ils mettent dans la tête des gens, des jeunes, que les gestes barrière il va falloir faire avec. Et avec la fiction, on peut emmener le public dans un ailleurs, pourquoi ne pas essayer de 'glamouriser' les masques ? Des faire des scénarios où deux individus se découvrent peu à peu, c'est une façon de poser des problématiques qui vont être les notre durant peut être les années à venir : quid de l'amour et du désir avec nos visages demi-masqués ? On peut romantiser le contexte, hey, faut craquer son slip : c'est une fiction ! Donc on peut imaginer un scénario avec deux amoureux qui fuguent et se retrouvent la nuit, bravant le couvre feu dans un lieu secret. Bon cette idée ça va provoquer le tôlé et l'indignation parce que ce sera perçu comme une incitation à la désobéissance - mais perso je ne pense pas que des ados aient besoin d'incitation pour désobéir donc yolo... Et l'air de rien : ça rend le couvre feu plus romantique.
Donc pour des récit de type plus réaliste, on peut intégrer du COVID, et même pour des récits fantasy : on peut imaginer d'intégrer une pandémie, mais justement pour montrer que on peut 'vivre avec' et montrer comment s'adapter... Beaucoup de gens ont horriblement mal vécu l'isolement du confinement : en même temps, on a construit une société ou la solitude et l'isolement est considéré comme un espèce de vice à bannir... Rien n'interdit dans des fictions d'essayer de dédiaboliser la solitude, de montrer par l'intermédiaire de personnages de fiction comment mieux vivre l'isolement et comment lutter contre la tristesse, gérer la détresse émotionnelle : voila à quoi pourrait servir l'insertion des évènements récents dans la fiction.
Et de toute façon, vous ne pourrez pas empêcher le COVID de faire son apparition dans la culture - je pense qu'actuellement on observe une phase d'attentisme où rien ne fuite, mais tôt ou tard la vague va débouler et il y aura de la pandémie dans TOUTES les œuvres de fictions... Alors prenez les devants xD
Je reprend ton message (intéressant, en passant) pour revenir à notre monde actuel (j'aime l'antiquité, mais ce n'est pas le sujet effectivement  )... Dans mon idée au début du topic, ce n'était pas de traiter le covid comme un sujet, mais comme un contexte : de même que la modernité est un contexte (on verra donc des voitures, des téléphones portables, des PC etc dans les histoires contemporaines), le covid doit-il être en "fond sonore" : faut-il se contraindre à mettre des masques et des gestes barrières etc, sans être le sujet de l'histoire ?.. c'était mon questionnement de base. Parce que même si c'est en fond, cela change quand même certains détails, même si le covid n'est absolument pas le sujet... Après on peut traiter le covid en sujet central / sujet n°2, mais c'est encore autre chose par rapport à mon questionnement perso. Mais c'est aussi une question intéressante à aborder  Enfin c'est sûr que c'est un peu compliqué, alors qu'on est en plein dedans, de savoir comment cela va évoluer, aura-t-on la chance que cela disparaisse avec les vaccins (et/ou des mutations qui l'affaiblissent) d'ici quelques mois / un an, ou est-ce que ça va traîner pendant des années et qu'on devra continuer les masques etc ?.. Si ça doit disparaître aussi vite que c'est arrivé, on pourrait envisager de ne pas le mettre en background, mais si ça doit durer, cela pourrait paraître étrange de ne pas le mettre... Bref, réflexion toujours en cours...  Sinon Pie Rat pour reprendre ton message plus précisément, et donc concernant le covid comme sujet... 1/ oui ça peut être intéressant d'utiliser le covid comme ressort scénaristique (après oui y a des gens qui n'ont pas du tout envie d'en entendre parler alors eux, cela ne leur plairait pas) (moi même je ne sais pas trop si j'ai envie ou pas... peut-être que cela dépendra de la manière dont c'est traité !) 2/ concernant la question de la solitude forcée des (vrais ou semi) confinements... oui il y a des gens qui l'ont mal vécu, et puis il y a ceux qui n'aiment pas socialiser sur le lieu de travail, et qui ont vécu comme une libération de pouvoir télétravailler... Dire tout cela me fait penser qu'il y a pas mal de manières d'aborder le covid, de manière légère (comme les ex dont tu parles), dure (avec les drames que certains d'entre nous ont malheureusement connus) ou à mi-chemin (soit côté maladie avec les covid longs, soit côté conséquences autres avec tout ce que cela a entraîné), de manière détournée ou en plein dedans, bref, y aurait de quoi faire si on le souhaitait... Mais il y a toujours la question de savoir si ça va durer ou pas, ce fichu covid... Si ça ne dure pas, les histoires pourraient être une sorte de "témoignage en direct" de ce que cela a été... Si ça dure, elles seront simplement en phase avec la réalité au long cours... Après comme disait quelqu'un d'autre, on pourra également écrire dessus dans quelques années, on aura alors plus de recul... mais comme disait Séléné je crois, le fait d'écrire en étant en plein dedans donne une "saveur" de direct différente, plus ancrée dans la réalité du moment... Les deux points de vue sont intéressants, mais différents. Bref, peut être que j'aurais dû faire un sondage en 2 parties : ceux qui utilisent (ou pas) le covid en contexte, et ceux qui utilisent (ou pas) le covid en sujet (principal ou secondaire)... On aurait également pu imaginer un autre sondage concernant les lecteurs : ceux que cela ne dérange pas de lire dessus (en sujet ou contexte), et ceux que cela dérange ! (bon ce message est bien trop long, il mériterait un peu de réécriture et écrémage, tant pis !) |
| | Nombre de messages : 8 Âge : 38 Date d'inscription : 10/04/2021 | Diarra19 / Magicien d'Oz Sam 10 Avr 2021 - 22:43 | |
| En ce qui me concerne, le premier roman que je suis en train d'écrire s'appuie complètement sur l'épidémie actuelle, c'en est même le sujet principal. C'est assez paradoxal. Je suis l'avis de beaucoup ici, la littérature est d'abord une évasion d'un réel qui est devenu insupportable et, de ce point de vue, le covid n'y a pas sa place. Mais, en même temps, cette épidémie a pris une telle importance qu'elle semble absolument incontournable. Parvenir à mettre en fiction le présent, quitte à être rapidement dépassé par les événements en cours, est en ce qui me concerne une nécessité quasiment vitale. Dit autrement, ma façon personnelle de sortir de ce monde tordu est justement de l'imaginer évoluer dans un sens qui me convient. |
| | Nombre de messages : 801 Âge : 28 Date d'inscription : 11/07/2013 | fleur-de-lyss / Double assassiné dans la rue Morgue Sam 10 Avr 2021 - 23:50 | |
| Salut!
J'ai eu la discussion récemment avec une amie autrice. Effectivement, le réel est sans doute bouleversé de manière déterminante, mais on ne sait pas encore dans quel sens il ira. Au-delà du côté sanitaire, je pense aussi aux répercussions économiques, qui vont sans doute nous obliger à nous réinventer.
Je me demande comment cela a été géré dans d'autres contextes (genre guerre mondiale). J'ai en tête qu'il a fallu un temps pour que les écrits en tiennent compte, mais qu'après, il n'était plus envisageable d'écrire un roman qui se passait en 1940 sans mentionner la guerre et si le roman se passait en 1950, il fallait forcément qu'on parle quand même de la guerre, ne fût-ce que parce qu'un endroit a été bombardé ou un type disparu. C'est devenu une toile de fond obligatoire, parce qu'on ne peut pas juste reprendre l'histoire deux ans plus tard et imaginer que la vie est redevenue normale.
Je viens de finir un roman qui mentionne l'incendie de Notre-Dame. Ce n'est pas le coeur du récit, mais on est à Paris, alors ça arrive et on en parle. J'ai trouvé ça chouette. Evidemment, c'est tout autre chose avec le Covid. Le parti-pris est forcément plus radical...
Je pense que d'ici quelques années, on le fera tous naturellement, mais malheureusement, on est pour le moment dans un entre-deux plus inconfortable. Pour le moment, ça ne me dérange pas de voir des films ou séries qui font totalement abstraction.
Comme Flora, j'ai été énervée par une série où le covid était cité de manière superanecdotique alors que tout le reste de la série se déroulait normalement. Là, ce n'est pas un bon compromis |
| | | Invité / Invité Dim 11 Avr 2021 - 9:49 | |
| - Diarra19 a écrit:
- Dit autrement, ma façon personnelle de sortir de ce monde tordu est justement de l'imaginer évoluer dans un sens qui me convient.
C'est une bonne idée, "thérapeutiquement" parlant... l'utiliser, mais en en reprenant le contrôle pour en faire ce que l'on veut... - fleur-de-lyss a écrit:
- Je me demande comment cela a été géré dans d'autres contextes (genre guerre mondiale).
J'ai eu l'occasion de lire un auteur ayant vécu la 1ere GM, qui a écrit à la fin de la guerre un roman directement sur le sujet, mais également, peu d'années après, un autre roman se passant bien avant ladite guerre... tout est possible finalement. - Citation :
- Je viens de finir un roman qui mentionne l'incendie de Notre-Dame. Ce n'est pas le coeur du récit, mais on est à Paris, alors ça arrive et on en parle.
Cela me fait penser, après les attentats j'ai écrit un roman où j'ai évoqué le sujet en l'intégrant de loin à la vie d'un des personnages, ce n'était pas le sujet, juste un fait qui s'est passé dans sa vie... Cela dit le "problème" avec le covid c'est que ce n'est pas un événement "isolé", qui se passe dans un temps bien défini et plutôt court, ça fait maintenant un peu plus d'un an et on ne sait pas comment ça va évoluer... Donc d'une part on est en plein dedans, sans savoir comment sera la "fin" (et s'il y en aura une !), d'autre part si on l'intègre à une histoire forcément même en toile de fond cela prend pas mal de place, parce qu'il y a le masque et autres gestes barrières (sans parler des confinements et couvre feu !) qui potentiellement peuvent influencer toute action (puisque généralement dans la plupart des histoires on rencontre des gens et on se déplace, choses devenues compliquées)... - Citation :
- Comme Flora, j'ai été énervée par une série où le covid était cité de manière superanecdotique alors que tout le reste de la série se déroulait normalement. Là, ce n'est pas un bon compromis
Oui c'est ce que je me dis, si on en parle, ça ne peut pas juste être vaguement évoqué brièvement, vu que ça influence toute notre vie... |
| | Nombre de messages : 14207 Âge : 48 Localisation : Côte d'Or & d'Opale Pensée du jour : Confiance et longueur de Temps... Date d'inscription : 11/01/2013 | Séléné.C / La femme qui tomba amoureuse de la lune Dim 11 Avr 2021 - 10:23 | |
| - Menerva a écrit:
- Diarra19 a écrit:
- Dit autrement, ma façon personnelle de sortir de ce monde tordu est justement de l'imaginer évoluer dans un sens qui me convient.
C'est une bonne idée, "thérapeutiquement" parlant... l'utiliser, mais en en reprenant le contrôle pour en faire ce que l'on veut... C'est un peu ce que je fais, sur mon petit urban fantasy se déroulant au printemps 2020... Mais ce qui est évoqué, ce sont les conséquences sociales (confinement) et non vraiment le Covid. C'est à dire ce qui, pour la plupart des gens, est directement visible. Et comme les personnages ne sont pas humains, ils assistent à la peur ambiante sans être touchés eux-mêmes au-delà de l'agacement. On peut comparer ce regard à celui d'une personne en total déni, mais en même temps ils sont tout à fait conscients du danger pour les humains qui les entourent. Thérapeutique : certes, et c'est pour ça que je l'ai fait. J'avais besoin de dédramatiser. Et pourtant... cette thérapeutique à ses limites, car la dédramatisation ne suffit pas. - Menerva a écrit:
- Cela dit le "problème" avec le covid c'est que ce n'est pas un événement "isolé", qui se passe dans un temps bien défini et plutôt court, ça fait maintenant un peu plus d'un an et on ne sait pas comment ça va évoluer...
Depuis le début, je suis persuadée qu'il va falloir apprendre à vivre avec pour au moins quelques années et que pour cette raison jointe à d'autres, on entre dans une période de changement civilisationnel (désolée pour le terme impressionnant). Pendant pas mal de mois, qu'est-ce que j'ai vu passer, via FB, de posts impatients qu'on revienne à l'état antérieur ! Sauf que cet état antérieur ne reviendra pas. Le Covid n'est pas seul responsable, mais il en fait partie. Comment le Covid va évoluer ? On ne sait pas, en effet, et ce qui était le plus épuisant l'an dernier, c'était le discours gouvernemental bâti comme si ça pouvait être réglé une fois pour toutes avec ensuite effaçage du tableau et reprise de l'existence normale - Menerva a écrit:
- Donc d'une part on est en plein dedans, sans savoir comment sera la "fin" (et s'il y en aura une !), d'autre part si on l'intègre à une histoire forcément même en toile de fond cela prend pas mal de place, parce qu'il y a le masque et autres gestes barrières (sans parler des confinements et couvre feu !) qui potentiellement peuvent influencer toute action (puisque généralement dans la plupart des histoires on rencontre des gens et on se déplace, choses devenues compliquées)...
 Ca prend la place qu'on lui donne. On peut développer le gel hydroalcoolique dans le sac à main, ou bien le mentionner quand le personnage fouille son sac. Les confinements, ça par contre, ça ne peut pas se réduire à un détail, mais dans la civilisation déjà très numérique où nous vivions, il était déjà possible (et pratiqué) de vivre presque sans sortir de chez soi. Donc, là aussi, on peut mettre en évidence la contrainte, ou pas. Oui.. ça dépend de l'intrigue choisie, je l'admets. Si le personnage a l'habitude d'occuper ses dimanches en randonnée, il va falloir changer ça. Si il prend l'avion tous les ans pour aller voir sa famille au bout du monde, il va falloir qu'il leur fasse la bise en virtuel. Si c'est un polar, le témoin ne pourra pas expliquer que le tueur portait une moustache. Si c'est une romance, les sourires en se croisant dans le rue devront se faire avec les yeux. Bref... Pour ce qui est des contraintes et changements dans nos vies : on peut les développer ou bien les mentionner seulement. Quand à l'aspect dramatique / tragique du Covid... ça dépend si on veut l'employer ou pas. Reste encore l'aspect psychologique : là, ça devient très complexe ! Et avec le concept mentionné en titre de topic, on est en plein dedans. Du coup : énorme question... mais l'auteur a le choix de bâtir un personnage inquiet, affolé, ou bien qui résiste au stress. C'est même là que se situe l'aspect thérapeutique. On reporte sur le roman nos angoisses ou bien nos besoin de distanciation, ou bien l'espoir etc. |
| | Nombre de messages : 576 Âge : 24 Date d'inscription : 18/03/2021 | Camusso / Gloire de son pair Dim 11 Avr 2021 - 15:30 | |
| Je n'ai pas lu toutes les réponses précédentes, donc pardonnez-moi si je fais des redites. Moi personnellement, je n'intègrerai pas le covid à mes histoires pour deux principales raisons :
- La lassitude : ça fait plus d'un an qu'on vit avec le covid, rajouter partout le covid, que ce soit dans les romans, séries, ça ne fait que plomber le moral et nous rappelle la condition dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Ça ne ferait, à mon avis, qu'agacer les gens de lire des choses sur le covid parce que depuis 1 an et 1/2, le gouvernement et les médias ne font que parler du covid.
- La période actuelle est défavorable à l'écriture "covidienne" : comme pour tout évènement extraordinaire (catastrophe, attentat, drame...), je pense qu'il est bon de laisser le temps s'écouler, de reprendre une vie "normale" pour pouvoir prendre du recul et porter un regard plus critique, plus précis et plus objectif sur le covid, parce que là, actuellement nous partageons tous un peu les mêmes sentiments : la frustration, la colère, la lassitude, le désespoir... Ça risque en quelque sorte de fausser notre perception de la crise et de transmettre un mauvais message au lecteur. Je prends par exemple les romans Ceux de 14 (la guerre de 14-18, publié en 1949), La bicyclette bleue (guerre de 39-45, publié en 1981), Si c'est un homme (guerre de 39-45 publié en 1947), Le Lambeau (attentat de 2015, publié en 2018)... ce sont des romans écrits et publiés au minimum quelques années après les évènements, comme quoi prendre du recul peut en faire un meilleur roman, selon mon avis. |
| | Nombre de messages : 2762 Âge : 42 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 11/01/2019 | Jimilie Croquette / De l'Importance d'être Constamment Là Dim 11 Avr 2021 - 16:21 | |
| Je trouve que comparer "aller voir un match de foot dans un bar en 2020" et "Homère faisait des anachronismes" ça frôle la mauvaise foi, quand même. Homère écrivait il y a 2000 ans. (environ, j'en sais rien. ça va d'ailleurs appuyer mon propos).
Dans 2000 ans, libre aux lecteurs de lire que quelque part au 21ème siècle, les gens allaient voir des matchs de foot dans un bar. Que ça tombe en 2020 ou en 2050 ne devrait pas tellement les défriser.
Mais en 2021, si je lisais un texte qui parle de regarder les JO de Tokyo dans un bar en 2020, je vérifierai la quatrième de couverture : SF ? Uchronie ? Eventuellement "publié en 2018 ?" Mais si c'est pas le cas, je vais décrocher. Comment y croire ? La suspension d'incrédulité n'ira pas jusque là en ce qui me concerne. |
| | Nombre de messages : 122 Âge : 102 Date d'inscription : 14/04/2021 | Diane SLG / Barge de Radetzky Mer 14 Avr 2021 - 13:19 | |
| Personnellement non. Mais je me suis posé la question. J'écris de la romance en ce moment et je ne sais pas, je ne l'ai pas senti d'intégrer la covid dedans. Le genre est léger, fait pour être lu comme on déguste une bonne pâtisserie bien sucrée... donc je trouvais que cela ne collait pas. Pour un roman plus réaliste, peut être. Mais c'est peut être encore trop dans l'actualité pour être utilisé juste en toile de fond ... Je veux dire que si la pandémie n'est pas en lien direct avec l'intrigue c'est peut être encore trop "récent". En vrai je n'ai pas forcément un avis tranché sur la question |
| | Nombre de messages : 81 Âge : 37 Date d'inscription : 12/04/2021 | Scribolitain / Pippin le Bref Mer 14 Avr 2021 - 14:27 | |
| Je ne veux ni écrire ni lire de roman sur le covid.
Si je voulais m'ambiancer sur une pandémie, je m'intéresserais à la Peste. Au moins, plus personne n'est là pour faire de commentaires en mode "han mais moi mes bubons ils étaient vachement plus purulents que les siens donc mon roman est plus intéressant !"
Après, pour les fan de journaux de confinement, libre à eux d'en écrire mais qu'ils les gardent pour eux et leurs proches plutôt qu'encombrer les maisons d'édition avec "mon confinement est tellement plus passionnant que celui des autres, vas-y lâche 14,90 euros pour découvrir comment j'ai fait mes courses et me suis reconnecté à mes enfants" Waou!
Quant à en parler vite fait en arrière plan, bof. Si on écrit du contemporain, ça ne change pas grand chose que l'action se passe en 2019 ou en 2020. Et puis un confinement, ça limite pas mal le champ d'action des personnages. On s'ennuie vite quoi.
Donc la littérature covid, c'est comme ledit virus, c'est juste ch.... |
| | Nombre de messages : 2194 Âge : 37 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 18/04/2017 | Silence écrit / Péril 666 Mer 14 Avr 2021 - 14:37 | |
| Le dernier roman d'Hervé Le Tellier, L'Anomalie, se situe en 2021 (de mémoire). Il prend place dans le monde réel et, sans en faire le sujet de son récit, intègre la pandémie (en tout cas le confinement de l'an dernier) et la mentionne. Sans en faire des caisses, de manière naturelle. J'ai d'abord été surpris de la voir apparaître (je ne lis pour ainsi dire jamais de récit se déroulant dans le monde réel ; on m'a surtout vendu L'Anomalie comme étant de la SF, ce qu'elle finit par être plutôt intelligemment à mon sens ^^) mais finalement ça m'a paru immensément logique. C'est traité comme une réalité, ineffaçable en tant que telle, et rien de plus. J'ai trouvé ça bien foutu (au-delà du fait que j'ai adoré le roman). |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Dim 24 Oct 2021 - 22:14 | |
| Voilà, c'est remis en bonne place !!! Vu ce genre de choses (bon, c'est un film... ), je crois qu'on peut se lâcher, non ?En même temps, écrire sur ce sujet, n'est-ce pas un manque absolu d'originalité ?Et puis, QUI a envie de lire des trucs liés au Covid et Cie... ? |
| | Nombre de messages : 112 Âge : 36 Date d'inscription : 27/05/2021 | douniajoy / Barge de Radetzky Mar 26 Oct 2021 - 11:10 | |
| J'ai choisi de l'intégrer dans mon roman dans une moindre mesure c'est à dire que ce n'est pas le sujet principal, mais que mon histoire repose sur le contexte du confinement, c'est à dire que le début se passe pendant confinement. Ensuite, je ne l'intègre que très peu. Mon roman est un écrit réaliste, je me suis posé la question effectivement si les gens n'en auraient pas "marre" mais en fait quand c utilisé de façon dosée à petites doses justement, je ne vois pas en quoi ça poserait pbm dans un roman qui se veut réaliste. Mon histoire se passe en 2020, difficile d'oublier le contexte |
| | Nombre de messages : 598 Âge : 31 Localisation : Région parisienne Date d'inscription : 16/04/2020 | MsTellington / Gloire de son pair Lun 6 Déc 2021 - 14:11 | |
| Je viens de lire ce topic parce que j'étais intéressée par cette question... Pour ma part j'ai imaginé mon histoire (une romance contemporaine) sans inclure le Covid, et ça implique des voyages en avion, des rassemblements, etc. Je ne cite pas d'année, le seul truc qui peut dater un peu c'est que la protagoniste a un style "e-girl" ce qui est assez récent. J'espère que la suspension d'incrédulité fonctionnera. |
| | Nombre de messages : 2099 Âge : 103 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Bof, bof... Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Tentatrice Alopécique Mer 8 Déc 2021 - 2:51 | |
| Pareil pour ma romance : voyage, sauna, etc... sans aucune contrainte liée au contexte Covid... Normal : j'ai commencé à l'écrire avant, l'ai finie pendant, et vais l'envoyer sous peu... encore "pendant", et là vu comme c'est parti, je pense qu'il n'y aura jamais de "sortie de crise". Donc bon, je vais envoyer ça tel quel, car modifier le contexte serait trop compliqué. Et puis, serait-ce un plus que d'ajouter : "Elle fit son test PCR avant de prendre l'avion : heureusement, il était négatif !" L'une des choses qui change beaucoup quand même : c'est qu'on ne perçoit pas l'autre en entier au premier regard, avec ces masques, la communication change, etc... (entre autres choses... ) Je ne sais pas non plus ce que je vais faire, ça fait deux ans, quand même.... - Spoiler:
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