Suite à deux soirées intensives de recherches sur un nombre de sites démesurés, je n'ai pas trouvé de topic à déterrer sur le sujet ici, si ce n'est des questions personnelles (ou alors j'ai tapé les mauvais mot-clefs) Je me dis que si je peux épargner à quelqu'un de faire autant de recherches

J'aimerai aussi savoir si j'ai quelqu'un s'y connait et pourrait infirmer/confirmer mes propos.
Donc voici ce que j'ai trouvé, tel Astérix et Obélix dans l'administration gauloise.
Il est inutile de créer une micro-entreprise avec le statut artiste-auteur actuel.
1)
L'ursaff limousin gère les artistes auteurs.
Deux choix s'offrent à vous
- passer par les traitements et salaire TS, qui sont déclarés par un tiers (maison d'édition par exemple)
- déclarer en bénéfices non commerciaux BNC, tant que votre chiffre d'affaire est inférieur à 70.000€ (autant dire qu'à moins d'écrire un best-seller, ça convient à beaucoup de personnes)
Je n'ai pas creusé le premier cas, je me dis qu'une ME devrait informer et déclarer judicieusement son auteur.
Dans le deuxième cas, j'ai tourné en rond un moment car pour s'inscrire à l'ursaff limousin il vous faut un code d'activation envoyé par courrier.
2)
BNC Il faut en fait s'inscrire au centre de formalité des entreprises CFE, ce qui donne un numéro SIRET et un code APE à inscrire sur les factures
Ensuite l'Agessa et la Maison des artistes vous valide
Puis l'ursaff limousin vous donne un numéro d'immatriculation. Ce qui vous permet de vous inscrire avec ce fameux code d'activation.
3)
CFEJ'ai démarré le test. On vous demande entre autre un numéro d'enseigne, votre choix au sujet du précompte des cotisations et vos choix fiscaux.
4)
Choix fiscauxLe site du CFE nous renvoie à la notice 974 sur le site des impots. Je ne l'ai jamais trouvé. Si ce n'est un document que tout était expliqué dans la notice 974 (je peux les frapper comme dans Astérix ?)
J'ai finalement trouvé l'information sur la ligue des auteurs pros (suis-je bête j'aurais dû commencer par là), qui détaille tout ce que je viens d'expliquer au-dessus.
Donc si vous n'avez pas déclarer plus de 42.900€ l'année passée, votre TVA est en franchise de base, ce qui veut dire que : vous ne facturez pas la TVA à vos clients, ni n'en reversez à quelqu'un d'autre.
Choix cornélien : et si vous éditez en ME et en AE ? vous pouvez déclarer ce que vous avez perçu d'une ME en TS et votre AE en BNC, ou tout mettre en BNC. Si j'ai bien compris, c'est une petite case dans la déclaration des impôts, où vous devez indiquer vos recettes.
5)
Cotisations socialesDans le cas où vous n'avez pas déjà un autre métier salarié, il est possible d'être couvert par le statut d'artiste auteur. Je n'ai absolument rien compris à cette histoire de précompte des cotisations et pourtant j'ai relu trois fois. J'ai envoyé un mail à la ligue des auteurs pro pour qu'ils m'expliquent.