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 Fin de roman et petite dévalorisation...

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Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Oui, Kada, les choses ne sont pas simples...

En fait, sans vouloir "discriminer" qui ou quoi que ce soit, il reste tout de même des schémas... (tu me diras, dans la romance, c'est dur d'avoir un homme qui ne soit pas un "Ken genre mari de Barbie" !! Rolling Eyes Laughing )

Et oui, j'ai tendance à penser que "dystopie" rime avec au moins un "héros masculin" ou même plutôt "un couple". Voilà, il me semble que, dans une dystopie, un peu comme dans une romance, il faut qu'il y ait un couple, et de préférence un couple "hétérosexuel".
Cela serait sans doute sous-tendu par l'idée que ce couple pourrait procréer, et donc, "ouvrir un avenir" au-delà de lui en tant que couple, ouvrir un avenir à l'humanité.
Oui, même si c'est une dystopie et que l'avenir est plutôt "bouché", donc...

La question du genre est une histoire d'identification, et moi-même, je le reconnais que quand je regarde tel ou tel film, il me faut un minimum de "comme moi" pour que je puisse m'identifier. Même chose pour un livre...

Voilà, donc la question du coup, c'est plutôt le fait que ça restreint le champ des lecteurs, qui seraient alors plutôt des lectrices ?
Et ça m'embête... tout comme cela peut freiner une ME, inconsciemment ou pas.

Mais c'est ainsi, et j'écris avec ce que je suis, et comme je suis une femme, hé bien voilà... j'écris aussi de la romance et du feel good avec des héroïnes que je n'aurais pas pu imaginer si j'avais été un homme, c'est sûr et certain.

Spoiler:

 
Radischat
   
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Radischat  /  Personnage de science-fiction rousse


Je rejoins les autres sur la question du babyblues et de la nécessité de laisser reposer les histoires après les avoir écrites, c'est normal et très courant d'avoir une période de vide et de stress, que ce soit après l'écriture, ou pendant les corrections/relectures.

Pour la question de ce qui est littéraire, c'est très très subjectif. Ce que toi tu trouves littéraire, c'est pas ce que y, x ou z trouve littéraire. Il ne faut pas oublier que "littéraire", c'est une question de style, et pas une question de contenu, d'histoire.

Pour le reste : te pose pas tant de questions, parce que de toute manière, y'a des trucs que tu pourras pas prévoir. Donc écris des histoires qui toi te tiennent à coeur et défends-les, c'est le mieux que tu puisses faire. Le fait d'avoir pas mal de persos féminins n'en fait pas, à mon sens, une oeuvre forcément engagée. Puis pourquoi forcément écrire dans le moule du genre et jamais en dehors ? C'est super restrictif, et c'est pas forcément ce que les maisons ni les lecteurs veulent. Pour qu'une histoire soit retenue, faut qu'elle se démarque d'une manière ou d'une autre, pas qu'elle se rajoute à la grosse pile d'histoires génériques qui utilisent les mêmes archétypes, les mêmes dynamiques et les mêmes thématiques. Surtout dans les genres assez saturés que sont l'anticipation et la dystopie. Il faut innover, tenter des trucs, et casser les clichés.
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


En fait, Red Scarf, j'ai écrit "comme c'est venu" : au départ, ce devait être une nouvelle...

Mais je sentais que ce n'était pas fini.

Et tout à coup, la suite a jailli et c'était fou : parce que c'était comme si l'histoire avait été écrite quelque part, au fond de ma tête (je ne sais pas où... ), avec ses personnages, sa structure, et tout ce qu'il y avait à dire.

Et je ne pensais pas du tout écrire une dystopie, à la base !

DOnc voilà, comme en plus, je ne sais pas trop ce qui se fait dans ce genre, hé bien, je dirais qu'on verra... mais il me semble avoir produit un truc qui n'est pas mal du point de vue littéraire, globalement (alors ça, ça s'analyse... je peux dire ce qui l'est et ce qui ne l'est pas, mais enfin bon, ce serait encore un long, très très long débat... )

C'est aussi construit avec des "cliffhangers", et bon, je crois que ça sort du truc habituel, enfin, de ce que j'ai vu en jetant un oeil aux dystopies.... (donc, pour les ME, l'aspect qui peut intéresser, bof, je ne sais plus trop, à la fin... )

Du point de vue de la ME : il y a "les coups de coeur" : par exemple, pour les nouvelles d'Ana Gavalda, l'éditeur a dit avoir eu un coup de coeur pour la nouvelle qui a donné le titre au recueil.
Puis, grosse pub. et donc, grosses ventes.

Et pourtant : combien de nouvelles sont "mieux écrites", plus originales, etc... ? Pour ma part, je les ai lues. Relues. Et rien à faire : je trouve cela fade. Pas mauvais, mais fade... fade...
Mais la ME a eu "un coup de coeur", bon, voilà.

Cela est valable pour un tas de manuscrits, mais tout de même, il y a des écritures de fou, c'est vrai.

J'ai commencé "La vengeance m'appartient" de Marie NDiaye, et la vache... quel talent, quelle écriture !!! Et d'emblée, quel suspense dès le début !!! Wouah... !!!

Mais peut-être d'autres lecteurs, lectrices, n'accrocheront pas...

La ME a publié, mais au départ, je crois que c'est le Seuil qui l'a repérée, cette auteure.

Bon, je digresse, je digresse...  :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Spoiler:
 
Kada56
   
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Kada56  /  Homme invisible


C'est sûr que je pense qu'on a des facilités à écrire sur un personnage de notre propre sexe. Mais bon si l'inverse était impossible, Flaubert n'aurait jamais écrit Mme Bovary. Et Mme de La Fayette n'aurait jamais pu écrire la Princesse de Clèves parce qu'elle décrit rudement bien la psychologie masculine par moment.
Après ce qu'il faut voir mesdemoiselles mesdames, c'est que 95 % des personnages masculins ne sont pas des vrais personnages masculins. C'est que leur personnage est très romancé justement.

Un roman où la psychologie du personnage principal est proche de la "vraie" psychologie masculine, je dirais les deux étendards de Rebattet. (Certaines scènes scabreuses rapprochent vraiment le personnage de la vraie psychologie intime masculine). Ce que je veux dire par là, c'est que les personnages de Balzac, Flaubert et consorts sont systématiquement édulcorés, et romancés justement. Donc vous pouvez faire et imaginer tout ce que vous voulez avec un personnage masculin, vous serez jamais vraiment si loin de la vérité, en tout cas vous serez pas plus à l'Ouest et dans une vision fantasmée de l'homme que 95% des romanciers.

Moi je pense que si j'écrivais quelque chose avec une héroïne, j'arriverais à faire un rendu psychologique où sa complexion psychologique serait plutût honnête compte tenu de ce qu'est réellement une femme dans son intimite. Et si un auteur homme lissait sa manière d'écrire et signait avec un pseudo féminin, je pense que personne n'y verrais rien, et réciproquement.

Et pour l'argument sur la dystopie et l'univers bouché car pas d'avenir viable, je pense qu'il s'agit d'un transfert évident. Parce que dans une dystopie tu peux justement tout imaginer, une forme d'organisation sociale où l'homme a été rabaissé au rang d'esclave géniteur, une société où il n'y a plus de reproduction sexuée mais où tous les enfants sont conçus in-vitro avec du sperme généré par de la chimie-moléculaire de pointe. Enfin bref, tu peux tout imaginer. Par contre le réel reste toujours borné car ce qui a construit l'humanité jusqu'ici, c'est l'union d'un couple hétérosexuel. Donc en fait je pense que tu calques sur ta dystopie des interrogations que tu as toi-même vis-à-vis d'un type de sexualité. Où alors ta dysptopie ne fait pas sens effectivement d'un point de vue évolution logique.
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Je ne sais pas trop, Kada... Je verrai comment ce sera perçu, compris... ou pas...

Comme je le répète un peu, le fait que l'histoire se soit imposée a fait que j'ai écrit sans avoir eu le temps de réfléchir, ni de choisir les personnages...

Donc, c'est à voir. Mais je pense que si en effet, on peut avoir un personnage masculin qui tient la route, même si on est une femme, et vice versa, ce n'est pas forcément ce modèle qui s'impose quand on écrit vite.
En tous cas, pas pour moi.
D'autant plus qu'il y a des évènements précis que seule une femme peut vivre, même si on est dans une dystopie, je pars du réel, d'un certain quotidien ; enfin, si tu veux, on a à la fois un coup en 2020 et ensuite en 2030, et ça alterne...

Donc, voilà... le choix "deux femmes" (mais pas un "couple femmes", ce sont deux soeurs... ) comme personnages centraux... bon, il y a des raisons, cela se justifie puisqu'elles sont à la fois proches l'une de l'autre, mais opposées dans leur manière de voir les choses et dans leurs choix...

Donc, 2030 ne sera pas le même vécu pour l'une et pour l'autre. Forcément. Malgré d'énormes points de jonction.

Je ne sais pas du tout si c'est courant, dans une dystopie, de faire 2020 - 2030... Sauf la troisième partie, où presque tout se passe en 2031.
Je n'en ai presque pas lu, donc j'ai peu de points de comparaison.

Spoiler:
 
Oryctérope
   
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Oryctérope  /  Autostoppeur galactique


Hello Plumerose,

Citation :
Et oui, j'ai tendance à penser que "dystopie" rime avec au moins un "héros masculin" ou même plutôt "un couple".

Juste pour rebondir sur ce point précis: non, je ne pense pas. Au contraire, même. Regarde les grands succès de dystopies sortis ces dernières années: Hunger Games, Divergente... Que des héroïnes fortes, indépendantes. Avoir un personnage principal féminin me paraît même être devenu un canon du genre. (et quand bien même ce ne serait pas le cas, c'est très bien de s'éloigner des canons aussi!)

A titre perso, j'ai publié une dystopie avec une héroïne dans une grande maison il y a quelques années.

Donc si vraiment cette question te tracasse, à mon avis, tu peux te détendre! Wink
 
Plumerose
   
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Plumerose  /  Roberto Bel-Agneau


Merci, Oryctérope ! Oui, en effet, je pense que ma vision des choses est liée à mon inculture dans ce domaine ! Wink

Tu as publié où, si ce n'est pas indiscret ?
 
Oryctérope
   
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Oryctérope  /  Autostoppeur galactique


Ce roman-là, chez Hachette. pirat
 
Plumerose
   
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Oryctérope a écrit:
Ce roman-là, chez Hachette. pirat

Si tu indiques un site ou un lien, c'est mieux (ça permet de voir, quoi... Wink )

En tous cas, bravo pour ta publication !! :flower: Fin de roman et petite dévalorisation...  - Page 3 770102
 
Melodie3
   
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Mon roman qui sort en mars chez Juno est une dystopie, et c'est bien une héroïne qui mène la danse, et qui ne se plie pas aux normes. :mrgreen:

Je crois que tu réfléchis trop, Plume. C'est super de se poser des questions sur son texte, c'est ce qui permet de progresser. Je crois qu'un texte qui n'a pas été relu et sur lequel il n'y a pas eu de doutes est moins abouti.
Mais il y a l'inverse... trop réfléchir et se bloquer à cause de ça.
 
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Bonjour ! je crois qu'il faut à un moment donné prendre du recul, j'ai fini mon premier jet d'une romance voilà quelques jours et j'ai choisi de ne pas le relire tout de suite. Après, ce ne sera jamais parfait, soyons d'accord. Mais je pense que plus on le relit, plus on complexe. Si un jour je publie un roman, je ne crois pas que je le lirai derrière, trop peur de voir que j'aurai encore pu faire des modifications. ^^
 
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Un auteur (j'ai oublié son nom) états-unien (je crois) invité dans Quotidien il y a quelques années (quand je regardais encore...) a répondu à la question "est-ce qu'il y a un de vos romans que vous voudriez réécrire ?" : TOUS !

Comme quoi...

Et c'est bien normal, plus on écrit et plus on s'améliore. Je pense qu'à un moment donné il faut juste accepter de laisser l'enfant partir faire du vélo sans ses petites roues ! Je vois ça comme... le sport. Les sportifs ont la maîtrise de gestes techniques qu'ils utilisent dans un match ou une performance en fonction de leurs besoins. Comme une boîte à outils. Ben là c'est pareil. On a la maîtrise d'outils d'écriture et à un moment donné on a mis tous nos outils au travail et on a le "meilleur match" que l'on pouvait réaliser à cet instant T. Si on reprend le projet 5 ans plus tard, on y verra plein de défauts. Mais à l'instant T il est "juste bien" compte-tenu de nos compétences. Donc on peut lui enlever les petites roues (aka (auto-)publication).

Je pense que si on complexe quand on se relit c'est parce que l'on sait ce que l'on veut et on a l'impression de pas atteindre ce niveau (le niveau de nos auteurs préférés). Mais en vrai c'est impossible de savoir exactement ce que l'on écrit en terme de sensibilité, je veux dire. Parce qu'on ne peut jamais lire notre propre texte comme un lecteur lambda. D'ailleurs, on ne lit pas notre texte : on le travaille !
Alors que quand on dessine, par exemple, on peut clairement voir si notre dessin correspond à ce que l'on avait dans la tête ou non. Mais quand on écrit c'est rigoureusement impossible.

Donc effectivement, c'est une question de prise recul.
Et de boîte à outils.
 
Plumerose
   
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MELODIE a écrit:
Je crois que tu réfléchis trop, Plume.

On ne réfléchit jamais assez... et c'est dans ma nature !! :mrgreen:

Un peu plus loin, tu parles de "blocage", mais pas du tout !!! J'ai écrit et j'ai réfléchi après, logique, non ?  Wink

On essaye de comprendre ce qu'on a produit, les enjeux, la forme, les forces et les faiblesses...

PAGE-BLANCHE a écrit:
je crois qu'il faut à un moment donné prendre du recul,

Ben oui... c'est pourquoi j'ai "sauté dans la romance à finir" pour un concours, et je laisse encore reposer avant de relire mon texte.
Au feeling, je ne sais pas du tout quand je le relirai, mais j'ai vu en essayant la relecture, que pour le moment, ce n'est pas possible encore...




Voilà, à cause de cela, on ne se relit pas "relax" du tout, on retravaille, etc...

Bon, on verra bien ! L'essentiel est fait, c'est fini.

En fait, je m'évalue, et ceci, depuis la fac, les profs nous demandaient de le faire.
Là, l'une des faiblesses de cette dystopie, c'est le début ...

Spoiler:

JE VOUDRAIS SUPPRIMER CE MESSAGE ET JE N'Y ARRIVE PAS !
DEJA QUE C'EST UNE VRAIE GALERE DE REPONDRE A TROIS PERSONNES A L'INTERIEUR D'UN MÊME MESSAGE, SURTOUT QUAND LES PSEUDOS SONT COMPLIQUES, DONC DESOLEE, J'AI FAIT AU MIEUX MAIS REEDITER SANS CESSE SON TEXTE EST CREVANT, enfin bref, voilà.
Je ne suis pas non plus super-calée-en manipulation de tous les petits boutons du forum, désolée, j'ai cliqué sur "supprimer" et ensuite ??? Je n'en sais rien, ce n'est pas intuitif, on s'y perd et rien n'indique la suite... Shocked

Bonne nuit, je fatigue.... Sleep


Dernière édition par Plumerose le Mar 26 Jan 2021 - 1:59, édité 1 fois
 
Plumerose
   
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MELODIE a écrit:
Je crois que tu réfléchis trop, Plume.

On ne réfléchit jamais assez... et c'est dans ma nature !! :mrgreen:

Un peu plus loin, tu parles de "blocage", mais pas du tout !!! J'ai écrit et j'ai réfléchi après, logique, non ?  Wink

On essaye de comprendre ce qu'on a produit, les enjeux, la forme, les forces et les faiblesses...

PAGE-BLANCHE a écrit:
je crois qu'il faut à un moment donné prendre du recul,

Ben oui... c'est pourquoi j'ai "sauté dans la romance à finir" pour un concours, et je laisse encore reposer avant de relire mon texte.
Au feeling, je ne sais pas du tout quand je le relirai, mais j'ai vu en essayant la relecture, que pour le moment, ce n'est pas possible encore...

ERNIRTOURENEF a écrit:
Mais en vrai c'est impossible de savoir exactement ce que l'on écrit en terme de sensibilité, je veux dire. Parce qu'on ne peut jamais lire notre propre texte comme un lecteur lambda. D'ailleurs, on ne lit pas notre texte : on le travaille !


Voilà, à cause de cela, on ne se relit pas "relax" du tout, on retravaille, etc...

Bon, on verra bien ! L'essentiel est fait, c'est fini.

En fait, je m'évalue, et ceci, depuis la fac, les profs nous demandaient de le faire.
Là, l'une des faiblesses de cette dystopie, c'est le début ...

Spoiler:
 
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Si c'est moi le pseudo compliqué, met juste Enir et tout le monde comprendra Razz

Il y a parfois des problèmes dans les textes des grosses ME (de plus en plus apparemment) mais elles font aussi parfois des choix et favorisent l'histoire face à une plume """un peu faible""". Je pense notamment à La Geste du Sixième royaume d'Adrien Tomas. Je crois que c'était son premier roman. J'ai bien aimé mais c'était blindé de répétitions (surtout au début) et j'avais trouvé ça assez agaçant. Je pense aussi à la trilogie jeunesse Pérismer de Franck Dive qui est génialissime du point de vue du scénario, des personnages et de leur évolution, c'est juste top ! Par contre, ça manque un peu d'écriture et certaines descriptions de lieux (la plupart, en fait) sont pas claires du tout. Mais est-ce que Mnemos aurait dû ne pas publier à cause de ça ? Je ne pense pas, car l'histoire est vraiment fantastique, pleine de mesure et bien tournée ! Est-ce qu'ils auraient dû faire corriger ses répétitions à Adrien Tomas ? Peut-être, mais c'est pas sûr puisque des lecteurs ne les avaient pas remarquées... Donc les ME font des choix et peuvent favoriser les histoires à la littérature, mais en plus c'est une question très personnelle, le style d'écriture que l'on aime ou pas et si l'on remarque tel ou tel défaut (répétitions, phrases hachées par trop de virgules, etc.).
Par contre, il y a aussi des ME qui s'intéressent à la fois à l'histoire, à ce que tu dis du monde qui t'entoure, à la manière dont tu le dis. Je pense aux Forges Vulcain, qui ont notamment publié Un Long voyage de Claire Duvivier, un petit roman de fantasy justement pas très marqué en fantasy mais écrit avec un style très littéraire !

Mais en tout cas c'est vrai que ça m'arrive aussi de me dire que s'ils ont édité "ça" alors pourquoi pas moi x) Ce qui est assez vaniteux dans le fond mais je pense que c'est aussi une protection de l'esprit en prévision de la chute monstrueuse au moment où les refus tombent les uns sur les autres dans ta tronche !
 
   
    
                         
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