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| | Fin de roman et petite dévalorisation... | |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 15/08/2020 | Kada56 / Homme invisible Sam 16 Jan 2021 - 10:52 | |
| Bonjour Plumerose,
Il me semble, pour répondre à la question originelle, qu'il est tout à fait normal d'avoir des doutes. Je pense que l'inverse serait encore plus inquiétant. cela signifie simplement que tu es exigente avec toi-même et lucide vis-à-vis de ce que tu as produit. Et cela va te permettre de l'améliorer. Ou d'améliorer ton style en vue d'une prochaine oeuvre. Même les plus grands écrivains avaient des doutes, et on sent (de manière assez subtile il est vrai car ils sont très doués) les moments plus plats de leurs romans, où ils écrivent avec moins d'inspiration et de manière plus automatique. Par exemple Flaubert en publiant Salammbô, estimait (à juste titre il me semble) que c'était un roman raté, et ce malgré qu'il ait énormément souffert en l'écrivant. Donc il me semble qu'émettre des doutes vis-à-vis de ce qu'on écrit est plutôt sain. La litttérature n'est pas une science exacte. |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Sam 16 Jan 2021 - 21:38 | |
| Hello KADA, et bienvenue si tu viens d'arriver il y a peu de temps ! Alors oui, ce que tu dis me semble assez juste... Pour le moment, tout ça repose, et je relirai cette dystopie dans quelque temps. Je pense que parfois, on peut estimer un roman ou même une nouvelle, "raté.e" ou "réussi.e" non pas seulement en fonction de critères littéraires, ou de "critères de publication" (et ce ne sont pas les mêmes... ) mais aussi, en fonction de ce qu'on avait comme projet, et ce qu'on a "sorti" (genre : je pensais sauter un mètre de hauteur, et j'ai fait 80 cm... ou pire : j'ai fait du saut en longueur, non en hauteur... )Mais tout de même : le début est un peu lent, le temps qu'on entre dans l'histoire, bon... et il y a des maladresses, mais après tout : un début lent ne signifie pas forcément "mauvais". Moi, je pense que si, parce que je crois que le lecteur doit être accroché très vite par le livre (critère plus commercial, de publication aussi... ), mais l'idée d'entrer peu à peu dans l'histoire, pourquoi pas... Disons qu'à la relecture, je me dis : "Mince, si j'étais lectrice, dans une librairie, est-ce que je poserais le bouquin ou bien j'aurais envie d'en savoir plus et je l'achèterais ?" (même chose en lecture "Amazon" : je lis toujours le début, et si j'accroche, je lis la suite... )LE PIRE : j'ai écrit cette dystopie tellement vite que je suis presque intriguée par ce que je vais y trouver en la relisant, c'est dire... !! Un peu comme si l'histoire s'était écrite malgré moi, et j'avoue que si j'avais dû en avoir l'intention, trouver d'abord le plan détaillé, etc... je ne suis pas sûre que j'aurais trouvé toutes ces idées, avec fins de chapitres accrocheurs + découpage en trois parties... : cela s'est imposé au fur et à mesure de l'écriture, à vitesse "grand V", et voilà, donc... - Spoiler:
En ce moment et entre deux autres choses (recherche et soumission à des ME, écriture de nouvelles, recherches de concours pour nouvelles, etc... : j'y pense de temps en temps, et me dis : "ah ouais, quand même... c'était pas mal, cette dystopie, dans l'idée.... je suis contente d'avoir pu sortir ce truc comme ça, c'est pas mal, c'est pas mal... l'histoire, les grandes lignes et les petites péripéties. J'aime beaucoup sa fin, pas trop le début, quoi...
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| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 15/08/2020 | Kada56 / Homme invisible Dim 17 Jan 2021 - 10:10 | |
| Mais tu l'as publié ta dystopie? Sur ce site par exemple? Au moins tu en auras des retours objectifs et non pas juste une impression subjective.
Après, il faut voir le but que tu avais en l'écrivant. Si le but était d'avoir un livre potentiellement avec une accroche énorme et qui peut être un succès de gare, bah c'est pas évident à atteindre.
Si le but est juste de se faire plaisir, écrire et peut-être trouver quelques lecteurs, c'est beaucoup plus facile.
Je pense qu'on a tous des espérances bien trop hautes en écrivant, qui ne peuvent être que déçues. Et je n'avais pas réagi sur ton passage sur les personnages féminins et toute cette thémathique et je vois que tu utilises l'écriture inclusive (malheureuseusement ce site l'utilise aussi dans son bandeau..) : Je comprends que cette thématique puisse parler aux jeunes femmes de nos jours mais elle est complètement bidon. Déjà, le thème est très porteur, et très accepté. Beaucoup plus qu'un roman qui serait très centré sur le patriarquat et exploiterait des thèmes très masculins. Et d'autre part je pense que ce que tu as dit est factuellement faux. Et que si tu regardes objectivement, il y a toujours des grands personnages féminins dans tous les romans. Et ce pour une raison évidente, les femmes sont toujours l'être le plus révéré et désiré par l'imaginaire masculin. Et de fait ce sera toujours un personnage féminin qui sera le doué de grâce et de poésie dans sa composition et sa description dans un roman écrit par un homme.
Je prends quelques exemple : la duchesse sanseverina, la chartreuse de parme . Mme Arnoux : l'éducation sentimentale. Anne-Marie : les deux étendards Madame de Bargeton : illusions perdues.
Et si tu regardes dans tous ces romans, c'est toujours la femme qui a l'ascendant sur l'homme qui lui est empêtré dans ses turpitudes. Et je pense que c'est un bon résumé de la vie (à un certain degré seulement).
Il y a des grands personnages féminins, et je ne vois pas en quoi un roman dystopique avec une quasi exclusivité de personnages feminins va "gêner" qui que ce soit de nos jours, hormi à la rigueur de manière très inconsciente.
Enfin bref, je trouve cette question nulle et non avenenue en ce qui me concerne. Mais pour avoir la réponse sur le fait que ta nouvelle (roman) a une bonne accroche ou non, il faut le publier de manière évidente.
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| | Nombre de messages : 457 Âge : 28 Localisation : Reims Date d'inscription : 29/12/2017 | Le Renard Rouge / Pour qui sonne Lestat Dim 17 Jan 2021 - 13:42 | |
| Coucou Kada56, un petit retour sur l'écriture inclusive.
L'écriture inclusive, ce n'est pas mettre des petits points à la fin des mots (où alors on n'a pas compris ce que c'est).
L'usage des points médians n'est qu'une toute petite composante (mais alors toute petite) de l'écriture inclusive. Cette composante ne fait d'ailleurs pas l'unanimité et est davantage destinée aux communications officielles/politiques qu'à la littérature.
L'écriture inclusive c'est un ensemble de composantes visant à communiquer de façon non genrée plutôt que de mettre tel ou tel genre en avant par rapport aux autres. (par exemple : masculiniser/féminiser les noms de métiers/les fonctions => Infirmier/Infirmière, Commandant/Commandante, etc...), catégoriser les populations de manière plus neutre (droits de l'homme, droits humains), etc...)
Par ailleurs, il est assez faux de penser voir l'écriture inclusive comme une expression de l'opposition Homme/Femme. En réalité, l'objectif de l'écriture inclusive est de se détacher de la représentation genrée de la population.
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| | Nombre de messages : 2179 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Dim 17 Jan 2021 - 14:43 | |
| Bonjour Plumerose ! Je réponds peut-être un peu tardivement, mais ce n'est pas la première fois que je vois des postes de ta part où tu exprimes tes doutes notamment sur le genre littéraire (ceux qui te plaisent et ceux qui plaisent aux autres). Sincèrement, je pense que le meilleur moyen de plaire aux autres est de rester simplement soi-même. Si tu te forces à écrire ce qui est à la mode, ça se sentira dans la lecture que tu es moins emballée. Franchement, on s'en fiche de la mode, de ce qui plait, de ce qui est demandé, etc. Quand tu regardes bien, les œuvres artistiques qui percent ne correspondent pas tant que ça aux modes du moment. Je pense que c'est la différence qui fait parler, et cette différence tu la trouves dans ta personnalité. Certes tu auras des déceptions, peut-être que les éditeurs pensent plus à l'argent qu'à la passion d'écrire, mais franchement, écrire est censé être un plaisir, pas une prise de tête. Ecris ce que tu as envie. Si tu as envie d'écrire une histoire militantiste super compliquée et blasante, t'en prives pas. C'est pcq tu y mettras ton coeur que les lecteurs accrocheront à ton histoire. |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 17 Jan 2021 - 16:41 | |
| - hodobema a écrit:
- Bonjour Plumerose !
Je réponds peut-être un peu tardivement, mais ce n'est pas la première fois que je vois des postes de ta part où tu exprimes tes doutes notamment sur le genre littéraire (ceux qui te plaisent et ceux qui plaisent aux autres). Sincèrement, je pense que le meilleur moyen de plaire aux autres est de rester simplement soi-même. Si tu te forces à écrire ce qui est à la mode, ça se sentira dans la lecture que tu es moins emballée. Franchement, on s'en fiche de la mode, de ce qui plait, de ce qui est demandé, etc. Quand tu regardes bien, les œuvres artistiques qui percent ne correspondent pas tant que ça aux modes du moment. Je pense que c'est la différence qui fait parler, et cette différence tu la trouves dans ta personnalité. Certes tu auras des déceptions, peut-être que les éditeurs pensent plus à l'argent qu'à la passion d'écrire, mais franchement, écrire est censé être un plaisir, pas une prise de tête. Ecris ce que tu as envie. Si tu as envie d'écrire une histoire militantiste super compliquée et blasante, t'en prives pas. C'est pcq tu y mettras ton coeur que les lecteurs accrocheront à ton histoire. Oh, je crois que soit je n'ai pas été claire dans ma façon de m'exprimer, soit... tu as mal compris ce que j'ai voulu exprimer... J'écris TOUJOURS ce qui me tient à coeur, puisqu'ainsi que je l'ai dit, j'ai écrit cette dystopie presque "malgré moi". C'est d'ailleurs ce qui m'inquiète... MAIS : il y a "la forme", et là, c'est une question intéressante. Et importante. Alors oui, concernant le feel good et la romance : j'ai dû carrément "apprendre à écrire" selon des codes, un schéma narratif, etc... Pour autant, cela n'a rien gâché au plaisir, du tout ! Et au moins, pour le lecteur, c'est agréable à lire au lieu de ressembler à un gros fouillis sans queue ni tête.... (comme j'en ai déjà lu, à l'époque où j'évaluais des romans : entre les fautes et l'absence de construction, hou... !! ; il faut qu'un roman soit lisible, et pour cela, il y a des techniques. Les techniques n'empêchent en rien de construire son histoire, au contraire : elles la servent, imprimant une sorte de cadre à l'intérieur duquel l'histoire peut mieux se développer.... - KADA a écrit:
- Il y a des grands personnages féminins, et je ne vois pas en quoi un roman dystopique avec une quasi exclusivité de personnages feminins va "gêner" qui que ce soit de nos jours, hormi à la rigueur de manière très inconsciente.
Oui, c'est ça : je pense qu'inconsciemment, on considère que "dystopie" = il faut un personnage masculin fort, sinon, des femmes, ça ne fait pas sérieux, ha ha !! (les femmes, c'est bon pour les romances, le feel good, la chick lit, etc... ) (je fais AUSSI dans ce genre, hein, donc je n'éprouve pas de mépris, mais beaucoup d'hommes pensent que les questions sociétales sont réservées aux hommes : et ma dystopie pose des questions sociétales... Non, je n'ai pas posté sur le forum pour le moment, je crains que cela me déstabilise totalement, et il faut d'abord que je relise cette dystopie avant de la poster où que ce soit ! MAIS : je posterai peut-être un court texte ici (si je trouve comment faire... ) : c'est une nouvelle, quelques minutes de lecture seulement ! |
| | Nombre de messages : 2179 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Dim 17 Jan 2021 - 16:52 | |
| Ce que je voulais dire, c'est que tant que tu aimes ce que tu écris alors les autres problèmes ne sont que superficiels. Il y a un temps pour penser au reste (l'édition, les lecteurs, etc), et un autre pour simplement écrire sans se poser de question. Après tu disais que tu n'avais pas terminé ton roman en cours (je ne sais pas si c'est toujours le cas), mais les corrections tu verras ça après. Pour l'instant juste écris ce qui te plait sans penser aux lecteurs et pendant la correction là tu feras attention à tout ça |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 17 Jan 2021 - 17:05 | |
| - hodobema a écrit:
- Ce que je voulais dire, c'est que tant que tu aimes ce que tu écris alors les autres problèmes ne sont que superficiels. Il y a un temps pour penser au reste (l'édition, les lecteurs, etc), et un autre pour simplement écrire sans se poser de question.
Après tu disais que tu n'avais pas terminé ton roman en cours (je ne sais pas si c'est toujours le cas), mais les corrections tu verras ça après. Pour l'instant juste écris ce qui te plait sans penser aux lecteurs et pendant la correction là tu feras attention à tout ça Si si ! La dystopie est finie, mais pas relue !!! Et la romance est finie aussi, juste à temps pour la proposer au concours Librinova (oui, là, je reconnais avoir suivi les codes à la lettre, mais tu sais quoi ? J'ai adoré l'écrire, finalement... ) Mais comme je te l'ai dit : j'ai travaillé pour intégrer les cadres, et je travaille à présent avec ces "cadres intégrés" ce qui ne signifie pas "cadres rigides", hein ! C'est juste que c'est mieux qu'un gros bazar... enfin, je trouve... j'espère ! |
| | Nombre de messages : 2179 Âge : 27 Date d'inscription : 05/01/2021 | hodobema / Six-Cent-Team Dim 17 Jan 2021 - 17:39 | |
| Bah je vois que ton moral est revenu depuis le poste de base, j'en suis contente pour toi ! C'est génial de voir nos projets avancer comme ça, finalement c'est ça qui met du baume au coeur |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 17 Jan 2021 - 18:51 | |
| - hodobema a écrit:
- Bah je vois que ton moral est revenu depuis le poste de base, j'en suis contente pour toi ! C'est génial de voir nos projets avancer comme ça, finalement c'est ça qui met du baume au coeur
Merci Hodobema !! Oui, tout à fait ! Ce sont nos projets qui nous portent, malgré nos doutes (à partir du moment où le doute ne paralyse pas... !!) Merci à toi pour tes interventions sur ce fil ! |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 15/08/2020 | Kada56 / Homme invisible Dim 17 Jan 2021 - 19:26 | |
| - Le Renard Rouge a écrit:
- Coucou Kada56, un petit retour sur l'écriture inclusive.
L'écriture inclusive, ce n'est pas mettre des petits points à la fin des mots (où alors on n'a pas compris ce que c'est).
L'usage des points médians n'est qu'une toute petite composante (mais alors toute petite) de l'écriture inclusive. Cette composante ne fait d'ailleurs pas l'unanimité et est davantage destinée aux communications officielles/politiques qu'à la littérature.
L'écriture inclusive c'est un ensemble de composantes visant à communiquer de façon non genrée plutôt que de mettre tel ou tel genre en avant par rapport aux autres. (par exemple : masculiniser/féminiser les noms de métiers/les fonctions => Infirmier/Infirmière, Commandant/Commandante, etc...), catégoriser les populations de manière plus neutre (droits de l'homme, droits humains), etc...)
Par ailleurs, il est assez faux de penser voir l'écriture inclusive comme une expression de l'opposition Homme/Femme. En réalité, l'objectif de l'écriture inclusive est de se détacher de la représentation genrée de la population.
Oui oui, j'ai bien compris quel était le but de l'écriture inclusive. Et j'en réprouve le principe. D'une part elle est hideuse et dénature totalement la belle langue française. Je veux dire s'il y a tout un débat sur le ou la covid, c'est parce que justement la question de genre traverse la langue française. C'est parce qu'il y a un genre dans la langue française et la règle du masculin l'emporte sur le féminin, qu'on peut trouver abritraire, qu'on peut trouver injuste, mais qui repose sur des besoins de commodités d'usage et parfois des besoin purement d'esthéthisme du langage (c'est à dire que les grands auteurs brisent cette loi ponctuelement pour des raisons stylistique). Je trouve que c'est justement ce qui fait le charme de notre langue. Après je comprends, comme je le disais, que ce débat et ce thème soit cher dans le coeur des jeunes filles, et qui est en partie une interrogation légitime autour du langage, et en partie une problématique imposée par l'époque moderne et qui sert en outre à escamoter d'autres débats plus importants. Ensuite il y a les débats sur le genre et la montée en puissance de la transexualité et du non genré. Je peux comprendre que pour certaine personne, cette question ait une importance, mais je pense que l'imposer à toute une société, en saccageant au passage plein de références culturelles, un langage, et des ressorts sociaux millénaires, est quelque chose de stupide. Ce n'est que mon avis bien entendu. - Plumerose a écrit:
Non, je n'ai pas posté sur le forum pour le moment, je crains que cela me déstabilise totalement, et il faut d'abord que je relise cette dystopie avant de la poster où que ce soit !
MAIS : je posterai peut-être un court texte ici (si je trouve comment faire... ) : c'est une nouvelle, quelques minutes de lecture seulement ! Oui tu pourras publier des extraits, tu y veras ainsi plus clair et tu pourras prendre du recul vis-à-vis de ta propre subjectivité. |
| | Nombre de messages : 457 Âge : 28 Localisation : Reims Date d'inscription : 29/12/2017 | Le Renard Rouge / Pour qui sonne Lestat Mar 19 Jan 2021 - 8:45 | |
| - Citation :
- Oui oui, j'ai bien compris quel était le but de l'écriture inclusive. Et j'en réprouve le principe. D'une part elle est hideuse et dénature totalement la belle langue française. Je veux dire s'il y a tout un débat sur le ou la covid, c'est parce que justement la question de genre traverse la langue française. C'est parce qu'il y a un genre dans la langue française et la règle du masculin l'emporte sur le féminin, qu'on peut trouver abritraire, qu'on peut trouver injuste, mais qui repose sur des besoins de commodités d'usage et parfois des besoin purement d'esthéthisme du langage (c'est à dire que les grands auteurs brisent cette loi ponctuelement pour des raisons stylistique). Je trouve que c'est justement ce qui fait le charme de notre langue.
Après je comprends, comme je le disais, que ce débat et ce thème soit cher dans le coeur des jeunes filles, et qui est en partie une interrogation légitime autour du langage, et en partie une problématique imposée par l'époque moderne et qui sert en outre à escamoter d'autres débats plus importants. Ensuite il y a les débats sur le genre et la montée en puissance de la transexualité et du non genré. Je peux comprendre que pour certaine personne, cette question ait une importance, mais je pense que l'imposer à toute une société, en saccageant au passage plein de références culturelles, un langage, et des ressorts sociaux millénaires, est quelque chose de stupide. Ce n'est que mon avis bien entendu. Ah ouais d'accord... Je vois le truc... Et donc il est nécessaire de se montrer à ce point injurieux et dénigrant juste par ce que l'on n'aime pas une forme d'écriture ? Enfin.... c'est vrai que faire intégrer à quelqu'un que l'écriture est un outil qui évolue constamment... |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Mar 19 Jan 2021 - 16:07 | |
| LE RENARD ROUGE : Je n'ai pas trouvé KADA injurieux ni dénigrant. - KADA a écrit:
- Ensuite il y a les débats sur le genre et la montée en puissance de la transexualité et du non genré. Je peux comprendre que pour certaine personne, cette question ait une importance, mais je pense que l'imposer à toute une société, en saccageant au passage plein de références culturelles, un langage, et des ressorts sociaux millénaires, est quelque chose de stupide. Ce n'est que mon avis bien entendu.
Il donne son avis, tout en soulignant "comprendre que pour certaines personnes, cette question ait une importance". DONC : non, ce n'est pas injurieux ni dénigrant, c'est juste un point de vue différent, et mince, je pense que Kada peut l'exprimer aussi. Quant à moi, le jour où quelqu'un m'a dit : "Mais par pitié, arrêtez avec votre écriture inclusive que vous ne maîtrisez pas !", j'ai finalement choisi d'arrêter, en effet... Je ne m'en sors pas, avec ça... - Spoiler:
Pour ma part, et même si on ne me demande rien, je n'ai pas trop de position à ce sujet, mais je n'arrive pas à l'utiliser, c'est trop compliqué... (parfois, je fais une faible tentative, mais c'est raté, je le sais !)
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| | Nombre de messages : 4596 Âge : 27 Localisation : Bureau Pensée du jour : Pétit coucou Date d'inscription : 12/05/2012 | Radischat / Personnage de science-fiction rousse Mar 19 Jan 2021 - 16:57 | |
| S'il vous plait, ne digressez pas, ça n'a rien à voir avec le sujet de base. |
| | Nombre de messages : 22 Âge : 41 Date d'inscription : 15/08/2020 | Kada56 / Homme invisible Mer 20 Jan 2021 - 21:05 | |
| Bonsoir, merci PlumeRose de prendre ma défense. Je ne pense pas être injurieux en effet, mais après les ressentis. Par contre oui digression de manière évidente. Je voulais à la base juste rebondir sur le passage, que je trouve très intéressant, où elle (PlumeRose) a émit des doutes sur le fait que son roman, dont les personnages principaux étaient à majorité féminine, pouvait être repoussoir. Et je trouve cela très intéressant comme reflexion. Dans un premier temps, ça m'a presque choqué, un peu comme s'il y avait là un trait de l'époque. Mais si on y réfléchit attentivement, la remarque fait sens. Et on peut tourner cette spécificité en avantage, commercial par exemple "un roman antisexiste qui présente de vrais personnages féminins, hauts en couleurs". Je grossis le trait à dessein. Et dans un autre temps, il faut aussi, reconnaître, que la remarque de PlumeRose est loin d'être dépourvue de toute légitimité. Et peut-être que nos imaginaires sont en effet irrigués par un inconscient ou le héros est fatalement masculin, et où les grandes actions doivent être menées par des hommes. Comme je pense qu'il sera très dur dans des pays latin qui a un héritage machiste, on ne va pas se mentir, de faire élire une femme à la plus haute magistrature. Tandis que dans les sociales-démocraties nordiques, cela est beaucoup plus probable, et cela est même déjà advenu. Je pense aussi que le fait d'être une femme a desservi une candidate comme Hillary Clinton, à l'époque (elle avait d'autres "défauts", mais passons), dans une société amériaine qui reste encore très viriliste, et conserve un peu le culte du pionnier américain, milicien, qui se bat arme à la main pour gagner sa liberté, et gagner la liberté des siens. L'Amérique cultive donc fatalement dans son inconscient un culte du chef qui doit incarner une certaine virilité. Et de même Ségolène Royal a pâti d'être une femme en 2007 face à Sarkozy (malgré qu'elle ait pu gagner des voix sur cet argument aussi dans un autre mouvement). Enfin bref, je trouve la question, qui m'a fait tiqué dans un premier temps, fort intéressante tout compte fait, ce qui m'a amené à digresser sur l'écriture inclusive. Il y a en effet un lien entre toutes ces thématiques (la représentation symbolique du genre dans l'inconscient). |
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