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  Un roman en 3 mois

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Invité  /  Invité


So@28 a écrit:
Je passe aussi beaucoup de temps à relire ce que j'ai écrit, je traque les fautes. Bref je crois qu'en fait je suis en train de faire tout le travail de relecture - corrections - réécriture avant même d'avoir terminé mon premier jet.
J'&avais lu le témoignage d'une autrice qui disait qu'avant de commencer un chapitre, elle lisait le chapitre d'avant, de même à chaque séquence (je crois) et à chaque partie. Et du coup en corrections il ne lui restait en gros que l'orthographe et des corrections mineures. Donc chacun s'organise vraiment comme il veut.
 
Fred Dee
   
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Fred Dee  /  Hé ! Makarénine


Je suis aussi du genre à toujours relire le chapitre précédent ou au moins les dernières pages avant de reprendre l'écriture. Ne serait-ce que pour me replacer dans le même rythme, le même ton, le même état d'esprit. C'est un souci de cohérence globale, pour ne pas avoir à tout retravailler à la fin parce que certaines parties s'articuleraient mal.

Par contre, je fais rarement des plans dès le départ car il faut laisser de la place aux idées nouvelles qui peuvent germer au détour d'un mot, d'une phrase. Je sais d'où je pars, où je veux aller. C'est quand je commence à sentir un blocage, quand l'écriture devient moins fluide que je commence à faire des plans, pour me resituer, et surtout éviter de chiffonner les choses ensuite. Il y a des parties qui nécessitent des plans mais ça ne doit pas rendre les choses rigides.

Je me souviens de Bernard Werber qui expliquait monter ses romans comme l'architecture d'une cathédrale. Clairement, ce n'est pas une méthode qui m'emballe. Chacun son truc.
 
Julianne
   
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Julianne  /  Gloire de son pair


En trois mois, cela me semble faisable d'écrire un roman. Tout dépend de sa manière d'écrire, du temps dont on dispose et de la créativité qui nous vient.

J'ai écrit mon premier bébé en 6 mois à peu près. En moyenne, je mets ce temps-là pour écrire un roman, puis vient le temps des corrections.

J'ai mis beaucoup moins de temps en revanche, pour les deux derniers : seulement 4 semaines. Après, je ne travaillais qu'à mi-temps, donc je disposais de plusieurs heures par semaines pour écrire. Je suis assez fière d'avoir réussi à les écrire aussi rapidement, mais les idées me venaient toutes seules. J'ai ensuite pris du temps pour les corriger.

Je ne fais presque jamais de plan non plus. Je ne connais jamais la fin de mon roman quand je commence à l'écrire. Cela a un compte mystère que j'aime énormément. Je me laisse porter par mon histoire et mes personnages pour voir jusqu'où ils vont m'emmener.

 
So@28
   
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So@28  /  Homme invisible


Enirtourenef a écrit:
So@28 a écrit:
Je passe aussi beaucoup de temps à relire ce que j'ai écrit, je traque les fautes. Bref je crois qu'en fait je suis en train de faire tout le travail de relecture - corrections - réécriture avant même d'avoir terminé mon premier jet.
J'&avais lu le témoignage d'une autrice qui disait qu'avant de commencer un chapitre, elle lisait le chapitre d'avant, de même à chaque séquence (je crois) et à chaque partie. Et du coup en corrections il ne lui restait en gros que l'orthographe et des corrections mineures. Donc chacun s'organise vraiment comme il veut.

C'est exactement ce que je fais. Et même l'orthographe, je les piste beaucoup car je fais surtout des fautes d'inattention, donc quand je me relis, je les vois mieux.
J'imprime aussi assez souvent (je travaille dans un établissement scolaire et on gaspille beaucoup de papier, que je recycle comme ça du coup) car je suis beaucoup plus à l'aise sur papier.

Oui, après chacun sa méthode. J'estime que j'ai tout mon temps, personne n'attend mon travail !!
 
So@28
   
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So@28  /  Homme invisible


Fred Dee a écrit:
Je suis aussi du genre à toujours relire le chapitre précédent ou au moins les dernières pages avant de reprendre l'écriture. Ne serait-ce que pour me replacer dans le même rythme, le même ton, le même état d'esprit. C'est un souci de cohérence globale, pour ne pas avoir à tout retravailler à la fin parce que certaines parties s'articuleraient mal.

Par contre, je fais rarement des plans dès le départ car il faut laisser de la place aux idées nouvelles qui peuvent germer au détour d'un mot, d'une phrase. Je sais d'où je pars, où je veux aller. C'est quand je commence à sentir un blocage, quand l'écriture devient moins fluide que je commence à faire des plans, pour me resituer, et surtout éviter de chiffonner les choses ensuite. Il y a des parties qui nécessitent des plans mais ça ne doit pas rendre les choses rigides.

Je me souviens de Bernard Werber qui expliquait monter ses romans comme l'architecture d'une cathédrale. Clairement, ce n'est pas une méthode qui m'emballe. Chacun son truc.

Me connaissant, si je faisais un plan précis, je ne m'y tiendrais absolument pas !!
 
KathyCat
   
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KathyCat  /  Barge de Radetzky


Ca varie tellement d'une personne à l'autre, d'un projet à l'autre...
Une copine auteure en écrit minimum un par mois, au point que notre ME commune a du mal à suivre. D'autres mettent des mois si ce n'est plus, passant d'un projet à l'autre (chose dont je suis parfaitement incapable sinon me connaissant je ne reviendrais pas au projet initial).
Pour ma part j'ai déjà écrit un livre (romance contemporaine) en 3 semaines, alors qu'un autre m'a bloquée pendant 6 mois (mais justement, j'étais bloquée et je n'arrivais plus à avancer).
Et puis j'ai changé de style en partant dans le fantasy, et là, 3eme personne, passé... Ben ça coule vachement moins facilement, et ça prend bien plus de temps à écrire!
 
Chimère
   
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Chimère  /  Constamment Fabulous


J’ai surtout le sentiment qu’il est crucial de ne pas se comparer aux autres, chose rendue très difficile avec les réseaux et les communautés d’écrivain.e.s.
En plus, on a souvent tendance à faire des généralités, ce qui est un piège aussi.
Si je me penche sur mon propre cas ; mon premier roman (court, certes) qui sort le mois prochain, je l’ai écrit en 14 jours. Puis, j’en ai écrit un autre en un mois, environ. Mais le prochain à paraître, il m’a fallu… Deux ans ! Je sais donc que je suis capable de plusieurs vitesses d’écriture, selon le projet, mon état d’esprit, ect. Ça ne sert à rien de s’inquiéter de ce que fait (ou pas) l’autre à côté. J’ai pris mon propre exemple pour monter que je ne peux même pas être sûre de mon propre rythme et que je dois m’attendre à quelque chose de différent pour chaque projet - et c’est okay.
Je dirais que le plus important, c’est la constance et la capacité à terminer ses projets, certainement pas la vitesse..
Il n’y a pas de délai « standard » à tenir, réservez ce stress aux deadlines de projets bien concrets et gardez votre plume détendue en attendant ! Very Happy
 
Fred Dee
   
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Fred Dee  /  Hé ! Makarénine


Chimère a écrit:
Je dirais que le plus important, c’est la constance et la capacité à terminer ses projets, certainement pas la vitesse..
AMEN !
C'est la phrase la plus juste.
J'ai passé la moitié de ma vie avec des projets de romans plein la tête sans en finir un seul parce que je ne voyais pas la fin ou parce que la Muse ne se pointait pas (gros mythe à oublier aussi, il n'y a qu'en écrivant qu'on parvient à écrire).
Désormais, si une idée ne va pas loin, rien n'empêche d'en faire une nouvelle qu'on peut finir en une journée. Ça peut être satisfaisant aussi de finir quelque chose très vite sur d'autres formats que le roman.
Mais il faut surtout se sortir de la tête cet espèce d'impératif moderne du "tout, tout de suite". On ne rate rien en n'étant pas aussi productif qu'un.e certain.e auteur.e à succès. Écrire est généralement une passion pour nous, une satisfaction, cela doit garder un aspect plaisir. Se mettre une pression et des cadences d'usine, non merci, autant aller directement bosser à l'usine.
 
Azaby
   
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Azaby  /  Effleure du mal


Je pense que le débat est différent selon si on le considère sous le prisme de peut-on écrire en trois mois un roman ou peut-on écrire en trois mois un roman publiable.

Avec la deuxième formulation, il y a la balise (floue et inconstante, bien sûr) de l'étape de l'édition.

Je mets de côté l'auto-édition, car elle ne passe pas par cette étape de sélection.

Je pense qu'on peut écrire en 3 mois un roman publiable. Mais je pense que dans l'écrasante majorité des cas, surtout pour les primo-romanciers, ça n'est pas suffisant pour une maison décente et bien diffusée. Car - en admettant qu'on a un autre travail/des études/une famille... bref, que l'écriture n'est pas un temps plein - il me semble très improbable de fournir un texte abouti dans des délais pareils.

Les corrections (de l'auteur, puis éditoriales) prennent un temps fou quasi systématiquement. Même le travail éditorial au sens large prend des mois et des mois (je n'ai jamais travaillé moins de 3-4 mois sur un texte avec un éditeur, personnellement...). C'est à dire que même si tu boucles ton roman en 3 mois, tu dois pour les suivants te coltiner le travail édito du premier, ce qui te bouffe du temps et de l'énergie.

Il y a des machines de guerre qui alignent les publications, mais (encore une fois quand ce n'est pas leur activité principale) soit l'éditeur a un gros rôle de correction/retravail, soit au contraire il s'agit d'une petite structure et il n'en a quasiment aucun. Le texte sort donc (encore une fois de façon significative mais non systématique) limite tel quel, avec ses défauts, inhérents au fait que le bouquin est sorti "trop tôt du four".

Chacun son rythme d'écriture, perso ça peut aller de 4-5 mois à deux ans pour pondre un premier jet. Et mes textes rédigés en quelques mois ne sont pas, je pense, moins bons (ou plus mauvais) que ceux qui ont mis plus de temps.

En revanche, je suis convaincue que, sauf gigantesque exception, on ne peut pas tenir le rythme d'un roman tous les 3 mois. Ne serait-ce que d'un point de vue intellectuel et inspiration, même si on est blindé de très bonnes idées.

La question de la constance a été très justement abordée plus haut. J'aimerais ajouter que ce qui compte, pour moi, c'est l'amour qu'on porte à son texte. Et c'est difficile de garder l'amour au premier plan quand on a des deadlines en tête : le texte doit se dérouler à son rythme, et complexer par rapport aux plus prolifiques n'apporte rien. D'autant que ces auteurs qui débitent des textes à une vitesse folle perdent souvent pied avec ce qui fait, initialement, tout l'intérêt et le sens du travail d'auteur.

 
Lilia
   
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Lilia  /  Autostoppeur galactique


Citation :
Je pense que le débat est différent selon si on le considère sous le prisme de peut-on écrire en trois mois un roman ou peut-on écrire en trois mois un roman publiable.

Je n'en suis pas si sure. Je prend mon exemple : je n'ai pas énormément d'expérience derrière moi. J'ai écris en 2017 mon premier roman terminé en 9 mois. Après 3 ans à tenter de le corriger, je repars d'une feuille blanche avec lui en 2020 et je réécris complètement (en bien mieux) en 4 mois. Je décide ne de pas aller plus loin avec lui, parce que j'ai beaucoup évolué et que je suis pas hyper satisfaite du concept de base que je trouve éculé. Fin 2020, j'attaque donc mon deuxième roman à l'occasion du nano : 70 en novembre, je termine le roman (100k mots) début janvier, j'ai deux BL qui passent dessus e à vitesse grand V et il est corrigé avant la mi février. L'écriture et les corrections m'auront pris moins de 4 mois. Je l'ai envoyé à 5 ME et j'ai eu deux retours positifs, et deux refus et un troisième qui m'indiquait que je passais les premières sélection (Scrinéo), mais à qui j'ai finalement dit que je venais de signer ailleurs.

Alors, oui, le roman n'est pas publié en 4 mois, il y a derrière tout le travail éditorial qui prend plus de temps. Il n'empêche, ce n'est que mon deuxième roman, je n'ai quasi pas d'expérience. J'espère bien que d'ici 10/15 ans, avec, je l'espère, une dizaine de roman derrière moi, je saurai écrire correctement un roman en quelques mois.

Alors, non, je n'enchainerai pas toute l'année à ce rythme, là, hein. Mais ce n'est pas parce que moi je n'y arrive pas que c'est impossible pour tout le monde. On en parle de la production d'Asimov ? Ou de Simenon et de ses près de 200 romans (sans compter ses nouvelles et ses articles) qui est, d'après Wikipédia, le troisième auteur francophone le plus lu après Verne et Dumas ? Et Verne, justement, parlons-en : près de 100 romans de publiés !
Alors, sans chercher à rivaliser avec ces grands noms, que des auteurs, certes plus modestes, puissent arriver à sortir des romans qualitatifs dans un laps de temps réduit, non, ça ne me parait pas déconnant. Est-ce que tout le monde en est capable ? Absolument pas. Est-ce tout ceux qui le font le font bien ? Sans doute pas non plus. Mais est-ce que c'est possible ? Je pense que oui !

Après, on n'en n'a pas parlé, mais je pense que la précarité des auteurs joue aussi énormément. Quand un seul "bon" roman tous les deux ans en vous permet de pas de remplir votre frigo, on peut logiquement être tenté d'accélérer la cadence de produire 4 romans "moyen" dans le même laps de temps. Voire d'enchainer les romans pour parvenir à survivre, quitte à aller jusqu'au brun out. Parce que le burn out est aussi une réalité dont les auteurs ne se cachent plus, hein.

De mon côté, je fonctionne mieux en produisant beaucoup, en peu de temps. Mon roman actuel, je vais essayer de l'écrire en 2 mois, de faire une première correction en 1 mois de plus. Il ne sera pas hyper long (75k de prévu) et je compte quand même le faire passer en BL après pour retravailler derrière. Mais écrire rapidement, c'est mon truc, je marche bien comme ça, tant que je suis "dedans", tant que le moteur est chaud. Quitte à ne faire plus rien les mois qui suivent, à part travailler sur mes plans.
 
HilnaMacPhom
   
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HilnaMacPhom  /  Gloire de son pair


Tout dépend comment et pourquoi on écrit.
Pondre des milliers de mots chaque jour, bien sûr que c'est possible.
Mais que ce nombre total de mots forme un roman qui nous ressemble, qui exprime ce qu'on voulait, et qu'on considère rellement abouti, ca n'a rien à voir ni avec le nombre de mots ni avec un nombre de mois, ça a à voir avec nos intentions et notre disponibilité (technique ET émotionnelle).
J'assume totalement mettre des années à pondre un roman. C'est ce dont j'ai besoin.
Mais si j'etais publiée ce ne serait pas un rythme très rentable pour mon éditeur...
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Enirtourenef a écrit:

J'&avais lu le témoignage d'une autrice qui disait qu'avant de commencer un chapitre, elle lisait le chapitre d'avant, de même à chaque séquence (je crois) et à chaque partie. Et du coup en corrections il ne lui restait en gros que l'orthographe et des corrections mineures. Donc chacun s'organise vraiment comme il veut.

Je fais exactement comme ça. Je ne fais pas de "premier jet", "deuxième jet", etc. J'ai un manuscrit, et je le peaufine / nettoie à mesure que j'écris. Quand je commence une nouvelle scène, je relis la scène précédente, je corrige ce qui ne va pas, j'enrichis ce qui mérite de l'être, et je passe à la suite.

Une fois l'histoire terminée, mon manuscrit est presque dans son état final. Il faut que je relise l'ensemble évidemment pour voir s'il n'y a pas de problème de continuité et corriger les fautes d'orthographe / grammaire, mais le manuscrit est à 90% complet à ce stade-là. Mais évidemment faire ce premier jet me prend pas mal de temps, ça ne permet pas spécialement de gagner du temps.
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Lylle
   
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Je suis ravie d'être tombée sur ce sujet, parce que je suis moi-même en proie avec une inquiétude similaire et opposée à la fois...

Le premier tome de ma trilogie, qui fait à l'heure actuelle 137 000 mots (mais on n'est jamais à l'abri d'un moment de rage et d'y rajouter 50 000...), je l'ai écrit en trois mois... Et le second tome pareil... Mais j'ai bien mis un mois à chaque fois pour me relire complétement (même si je suis sûre qu'on y trouverait encore des fautes d'inattention) et à l'heure actuelle je commence le tome 3 et je suis totalement mortifiée de me dire que j'ai écrit si "vite"... c'est forcément que ma prose est indigeste, trop légère ou, osons le mot, carrément nulle...

Et puis je réalise très vite que, au fond, on n'a pas tous les mêmes vies. Je suis maman au foyer, j'ai un temps considérable pour m'assécher les rétines face à mon écran, contrairement à nombre d'entre vous qui ont un travail à temps plein et des vies bien remplies. Alors je m'accroche à cette idée en me disant que c'est peut-être pour ça que j'ai mis si peu de temps à remplir mes pages.

Sans oublier que j'ai pris deux mois, avant même de commencer à écrire les premières lignes, pour poser toutes les bases de mon "monde". D'autres ont-ils la même façon de procéder ? Déterminer les personnages, inventer des mythologies, détailler des évènements passés auxquels le narrateur fait référence dans le livre... ?
Alors dans le fond, est-ce que j'ai vraiment mis trois mois pour écrire ce premier tome ? Est-ce que je peux estimer mon écriture à trois mois ou à beaucoup plus ? Est-ce que je dois m'inquiéter ou juste embrasser ma cadence et m'en accommoder ? Il y a beaucoup trop d'angoisses nouvelles et terrifiantes qui sont apparues depuis que j'ai commencé et que je n'imaginais pas une seule seconde...

Et je rejoins Fabiend, je fais sensiblement la même chose, je relis beaucoup mes chapitres tout en écrivant, surtout pour éviter des trous de synopsis ou pour être sûre de n'avoir rien oublié, ça aide à raccourcir les temps de relecture/correction.
 
meganefan
   
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meganefan  /  Pour qui sonne Lestat


Il y a des auteurs qui sont capables d'écrire un roman en 1 mois, même des auteurs très connus. Et d'autres qui mettent des années.
 
fabiend
   
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fabiend  /  Effleure du mal


Je lis souvent le blog de l'auteur américain Dean Wesley Smith, il écrit un roman par mois plus des nouvelles depuis des années. Il écrit (et publie) plusieurs millions de mots par an. La seule période où il n'a pas tenu le rythme, c'est récemment, quand il est devenu temporairement aveugle pendant quelques mois suite à une maladie. Sinon rien ne l'arrête. C'est une machine.
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  Un roman en 3 mois

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