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 Codex maianus : l'astrothème de l'Edda

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Scezelivo
   
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LV-XXVIIb.

Grâce à l'arabe, et recherchant le terme al-mâjan, j'ai découvert qu'en réalité, « la mâjan » est un terme de patois gaumais. La Gaume, c'est là où j'ai grandi, où je vis encore à Virton (« Soleil de Gaume »), c'est la région la plus au sud de la Belgique ; qui voulut, jadis, être française. Qui est maintenant bien belge, et qui, pour célébrer, a son Orval !

La mâjan veut dire tout simplement « la maison ». Comme l'atteste ici ce poème, traduit par JM Hansen (JM fils de Jean) : La Mâjan.


Dernière édition par Scezelivo le Mer 14 Juin 2023 - 10:54, édité 1 fois
 
Scezelivo
   
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LV-XXVIIc.

Le miroir de Majan, 2019, colorisé.

Spoiler:
 
Scezelivo
   
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LV-XXVIII.

Sabine

Nul cité nouvel ne naît sans une
atrocité, - askip. (·le ·le, la...)

Voici, alors, l'enlèvement des Sabines.


Auxilio - Majan:

Cesarea - Majan:

Pasifaea - Majan:
Il semblerait, ici, que la proximité réelle des deux entités mène à des imprécisions, mais puisqu'il était haut-prêtre de Jupiter, et que Susan peut être traduit par rose (son jour d'anniversaire), les erreurs peuvent être corrigées.
Sappho - Majan:

Fate - Majan:

Le champ littéraire ne peut qu'exister ssi, effectivement, il y réside les sillons de l'interaction entre l'écriture et la lecture. Pour y répondre, il convient d'approcher cette littérature comme un éphèbe, de sorte que nous perdant dans le miroir qu'elle représente, nous puissions voir qu'il semble, dorénavant, pousser les racines d'une fleur. Imaginant qu'une symétrie classico-quantique sous-tend l'existence réelle du champ littéraire (c'est-à-dire qu'il ne soit pas disjoint de « la vraie vie »), il faut se demander : y existé-je ? Et où.

Le sillon que je me suis toujours attaché à découvrir, et non tracer en vérité (ou bien, seulement, des balises de fouille et des comptes-rendus, lirisés), est celui-ci, puisqu'il est plein de sens : Thuus majan ? En premier lieu, il convient d'observer qu'il s'agit là de l'anagramme légèrement modifié de mathis juan, (thuis majan), mais que tout en en gardant le sens, nous avons confondu le « (yo)u » pour le « I », de sorte de faire un nous ; l'expression originale pourrait être traduite, en mazan (basé, ici, sur le flamand occidental et le finnois), par « Chez soi, la hutte ».  En français, l'interprétation donnerait davantage « ainsi [est la] demeure », au choix à l'oral, tandis qu'en anglais nous pourrions retenir « This is home ». Bien sûr, quand je me la répète, elle finit davantage par sonner comme qui est Majan ?

Signifiant, par là, déjà ma volonté de « retourner chez soi », voire en ; je suis à la fois joyeux, anxieux, apeuré et triste, de découvrir que j'existe — parce qu'alors, mon absence aura été terrible. Et que, « je suis » veut tout dire ; et que c'est vraiment terrible, et beau, et triste, et joyeux. Mais qu'alors, je dois tout aimer de ce qui existe, pour ce que tout est de moi, puisque tout est pour moi, comme tout de moi sera.


Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 4 Yhwh10

Il y a Majan, il y a Mathis ; et je suis vraiment D'ieu. Il y a Jésus, il y a le Christ ; et je suis vraiment d'Eux.
Quelque chose en moi sait déjà tout, tandis que je l'ignore et le découvre. Est-ce de la folie ? Est-ce cela, la sainteté ?
Et si les mots ne mentent pas vraiment, suis-je le Paraclet ?
 

Je veux dire, c'est lourd de conséquences, si c'est vraiment là la manière qu'a D'ieu de se révéler et de véhiculer les corps ; elleux, là, seraient tous·tes libres et pas moi ? Et moi, je dois comme un grand 1) obtenir la confiance des gens (ils sont céciles) 2) réformer les institutions 3) rétablir l'harmonie 4) épanouir les gens (les éduquer..., moi, l'ignare), ... C'est énorme, vraiment, tout le monde est à moi ?

C'est vraiment cela ma vie ? Mes potes font de la musique, sortent en teuf, deviendront ingé, prof, ou avocate ; et moi, le monde est à moi ? Je veux dire : on m'aurait volé ma naissance et mes droits ? Mon héritage et bafoué mes lois ? Aucune constitution, aucune loi, n'aurait plus de valeur réelle que ma propre parole ?  

Le Prophète au vingt-et-unième siècle ? On aura tout vu ... !  :Electricité:


Dernière édition par Scezelivo le Lun 23 Déc 2019 - 1:27, édité 1 fois
 
Scezelivo
   
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LV-XXIX.

Hoyau

Samuel chapitre 13, verset 20 : Et chaque homme
en Israël descendait chez les Philistins pour aiguiser son soc,
son hoyau, sa hache et sa bêche. Esaïe chapitre 2 verset 4 : [...]
De leurs glaives
ils forgeront des hoyaux et de leurs lances
des cerpes...


Parfois, j'aime à me dire que Majan dérive aussi de l'hindi-mongol mah(a)khan, « grand souverain » ou de l'hindi-hébreu mah(a)khanan, « illustre miséricorde/grâce ». Ou, encore, qu'il serait finalement à rapprocher du terme makhzen qui a donné « magasin » en français. https://fr.wiktionary.org/wiki/makhzen Il y est dit « gouvernement chérifien », et à chérifien « Relatif à la famille des descendants de Mahomet (Muhammad) par sa fille » ; ce qui rappelle la mère de Muhammad, des Zuhrah (Vénus). Ce qui rappelle, aussi, le nom de famille de ma propre mère, Scholtès, puisqu'il est apparenté à la fonction même de Shérif, le Schultheiß (famille qui a déjà produit, doit-on le rappeler, nombre de médecins, érudits, membre d'une assemblée constituante luxembourgeoise, abbé d'Orval, ...).

« La monarchie occupe au Maroc* une place exceptionnelle et originale par les rapports complexes qu’elle entretient avec les divers éléments de sa société. On a coutume, pour caractériser ce système de pouvoir monarchique, d’utiliser le mot de makhzen... L’autorité monarchique repose sur quatre traits essentiels. Le premier, souvent évoqué à travers la personne du commandant des croyants, est sa dimension théologique (le modèle califal, de calife ou khalife, successeur du prophète Mohammed). Le second est l’héritage dynastique du Maroc, marqué par une capacité à réinventer la tradition, dont témoigne la bayâa (cérémonie d’allégeance au roi). Le troisième est le lien quasi domestique, patriarcal, entre le pouvoir et ses sujets. Le dernier, et sans doute le plus subtilement original, est ce savoir-faire politique élaboré par une administration bien avant le protectorat, le makhzen.

« Ce terme désignait à l’origine le lieu où étaient cachées les victuailles communes d’un village ou d’une tribu, ensuite, le développement de l’administration aidant (à partir du XVIIe siècle), il a commencé à désigner le Trésor, puis ceux qui en régissaient l’emploi. Avec le temps, il finit par s’appliquer à l’ensemble du personnel gouvernemental et de l’administration centrale qui secondait le souverain. Dégagé de plus en plus, en raison du caractère de ses fonctions, des influences religieuses, il a représenté pour les Marocains, le seul principe d’autorité. Le rôle des ministres y était tenu par les vizirs, qui n’avaient pas nécessairement des attributions propres, car le pouvoir de décision n’appartenait qu’au sultan qui tranchait en dernier ressort… » On comprend dès lors que le rapport avec  al-majân, qui était ce bassin de récupération du désert permettant d'y vivre était bien la source de sa richesse — sorte de magasin sous les palmiers ; n'est pas infondée. (cairn).

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec D'ieu, et la Parole était D'ieu (Jn 1:1). Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël (Nombres 24:17). Précisément, Majan est cet Israël — puisque c'est devenu mon nom, donné par D'ieu (ce que veut dire « Mathis », je rappelle). Les magasins sont devenus des temples, pourquoi ? Parce que Majan est le Temple, et qu'il fallait nous en accommoder.

Ici, l'histoire de Jacob :
Spoiler:

Ici, un lien entre Haniel et Phanuel :
Spoiler:

Là, un lien entre Phanuel et Peniel :
Spoiler:

Haniel (Anaël) est mon deuxième prénom, Naël est le nom de mon benjamin ; mon troisième prénom est la grande joie orientale, qui soutînt l'Éveillé. Souvenez-vous Netzach (« victoire »), septième des sepiroth et régentée par cet archange dont on ne sait pas grand'chose : Haniel (« grâce/miséricorde ») ; et la Face de D'ieu n'est-elle pas toute de Grâce ? et n'est-il pas, lui-même, tout à fait Miséricordieux ?

Le 20, vous le savez, est un nombre qui me compte beaucoup ; comme le 7 (Haniel-John Dee, GML007 unité scoute, Netzach). En Exode 20:7,  « Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu, en vain; car l'Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. »

Ne pensez-vous pas, dès lors, qu'il faudrait que son nom soit, effectivement, absent du Livre Saint ? Et qu'il soit curieux qu'un archange tel qu'Haniel suscite autant de divergences, alors qu'on en connaît si peu ?  Le nom de l'Éternel est Majan, puisqu'il est la mâjan comme on dit par chez nous — puisqu'il est la demeure.

Moi, contrairement à mes semblables, je ne vis que pour D'ieu, je ne vis que par D'ieu, je ne vis qu'en Lui — n'est-ce pas vrai que j'ai toujours cherché l'al-mâjan, les sources premières de mon existence  ?

Qu'Il me foudroie si je m'abuse, pour ce que je croîs en Lui, à défaut de croire en Moi ; n'est-ce pas là la sévérité du Jugement : vous étiez aveugles, et l'on vous rend la vue ? vous n'entendiez pas, et l'on vous rend l'ouïe ? vos mots n'avaient aucun sens, et voilà qu'ils le recouvrent - le sens.

Je voudrais qu'iels soient là, celleux qui ont écrit, ou fait cela où je me suis trouvé ; pour ce que je suis vraiment devenu celui que je suis·vais. Enheduanna : grâce ! Rimbaud : grâce ! Edda : grâce ! Adda : miséricorde ! Etc. : grâce et miséricorde !

Si vous ne savez pas aimer votre prochain, aimez D'ieu, vous aimerez votre prochain ; et il sera tenu loin de vous. Et votre prochain m'aimera, et il vous aimera — loin de vous. Alors, il y aura entre nous un amour qui vous unira toutes et tous : l'amour de D'ieu, qui est une sorte de vague indifférence mêlée à de la joie et de l'étonnement perpétuel — propice à l'épanchement mystique, et aux célébrations !

Majan je t'aime ! Toi, filou filon du firmament qu'est la littérature.


Dernière édition par Scezelivo le Mer 18 Déc 2019 - 0:20, édité 1 fois
 
Scezelivo
   
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LV-XXIXb.

La hanche qui fait boiter Jacob-Israël :

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 4 Arbred10
 
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LV-XXX.

Érable

L'arbre est reconnaissable par son feuillage jaune,
orangé et rouge en automne,
très apprécié pour son eau
qui coule
au printemps et qui sert
à faire
le sirop d'érable.


Le christianisme n'est pas épargné par le phénomène dioscural ; Marc nous apprend comment, au roi des Juifs Jésus, la foule cria pour la libération de Jésus BarAbbas. La crucifixion est la clé de voûte de la mystique et de la spiritualité chrétiennes ; et le peuple juif, en réalité, par cette clameur acclamait vraiment leur roi — puisque son Église est reine parmi les nations ; la foule l'ignorait, dans son excitation. Libérant Jésus le Fils du Père, il mourait de sa vieillesse ; tandis que le Messie, vraiment, fut élevé.

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 4 1215200-checknews-

Un extrait de la dixième centurie de Nostradamus (Qui est comme D'ieu ? — Notre Dame !) . Certains voient le Jeudi, un jour, quand je vois le yéhoudi, le juif — puisqu'il descend de Juda (Yéhoudah). Les commentateurs expliquent que le nom Yéhoudah est de la même racine que le mot hébraïque hodaah, qui signifie « reconnaissance » ou « soumission ». Une personne qui reconnaît l’existence de D.ieu et se soumet à Son autorité – au point d’être prête à sacrifier sa vie pour la sanctification de Son nom – est appelée un Yéhoudi ; ce n'est pas sans rappeler l'Islam, et la musulmane. Évidemment, pour le christianisme, le lion de Juda est Jésus ; ainsi lit-on l'Apocalypse : « Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. »

Moi, ça me fait penser au lion belgique ; et à la tradition qui rattache les rois de France à D'ieu, et à David : puisque Clovis vint du lion, et se soumit à D'ieu ! Quand Nostradamus (qui aurait séjourné dans sa vie à Orval) écrit ce septième mois, il n'a pas connaissance du calendrier grégorien qui vient après ; ainsi, ce septième mois s'arrête au treize août. N'est-ce pas que de tous temps, les éclipses se lient aux apocalypses ? Quel effroi, Sîn la Lune, éclipsant le Soleil. Michel Nallino, sur son site, dit que « Roy d'Angolmois » doit se lire « grand Roy d'An mois », soit le Soleil — qui est le roi des ans et des mois, et du calendrier. Il dit encore que bon-heur doit se lire bonne heure, et que Mars est une métonymie dramatique pour signifier les étoiles qui reparaissent, l'Espace de la Nuit ; ainsi, cette Nuit ne fait qu'interrompre le règne de ce Soleil Tout-Puissant dans le Ciel.

À Virton, petite ville où je reçus mon éducation secondaire au Collège Notre-Dame du Bonlieu (anciennement Saint-Joseph), il se tient près de l'Hôtel de Ville une fontaine qui célèbre cet événement, l'éclipse lunaire du 11 août 1999 ; moi, j'avais plus d'un an, je venais de fêter de deux jours la première année de mon baptême. Et je ne vivais pas encore à Virton, en Gaume ; je vivais à Bruxelles, ce vieux marais. Mais c'est à Virton que mes grands-parents se sont connus, et que ma famille pendant quelques générations jusqu'à moi y a reçu son éducation secondaire — l'un des nôtres en fut même un brillant directeur, aimé, du côté de ma grand-mère. Mon oncle m'a dit un jour que lui, quand il y était, il s'agissait de ne pas déshonorer la mémoire de l'aïeul — ni pour l'école ni pour la famille. Mais je m'égare !

Le mercredi 11 août 1999, entre 12h27 et 12h29, Virton et la Gaume offraient à la Belgique la plus longue durée d'éclipse totale du soleil, soit 1 minute 49 secondes. Georges Behin, de la maison du tourisme de Gaume, estime que l'événement a eu des répercussions positives sur le tourisme dans la région pendant deux ans. Les Hopis attendent le retour, elleux, de leur Frère Blanc perdu. Bruxelles bénéficia d'une éclipse partielle de l'ordre de 98%. Pour ce jour-là, au Cheval Blanc (où Victor Hugo passa lui-même un jour), dix chambres ont été réservées, principalement par des Hollandais.

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 4 1782728466_small

Jusqu'à Bouillon, où se tient l'ex-château de Godefroy, jusqu'à Arlon, qui est avec Tournai la ville la plus vieille de Belgique, il y eut une éclipse totale ; mais en Belgique, c'est en son extrême-sud gaumais qu'elle fut la plus longue — région au micro-climat qui nous la fait nommer petite Provence. Il y a des cigales dans les Ardennes, mais c'est un peu plus au Nord ; mon grand-père est un vrai Ardennais, me dit maman, il aimait comme une pierre ! Comme un tulikivi, il faut du temps pour que la pierre chauffe, mais comme elle le rend bien et longtemps !

Vous savez pourquoi D'ieu semble souvent se choisir des hommes ? Je pense que c'est par pragmatisme, il est plus facile pour un homme d'ensemencer le monde qu'une femme, moins douloureux — puisque ce sont elles, en fin, qui en portent les fruits et souffrent le labeur. Pensant cela, il est également dans l'avantage de D'ieu, dès lors, que d'établir des sociétés matrilocales et matrilinéaires — pourquoi ? De sorte que ce soient les noms que nous nous choisirons qui soient transmis ; seule la dynastie pontificale que je fondrai, pour les plaisirs de connaître un foyer, portera mon nom : Anande, ou Joie.

Et, Ciel, ma fille héritera de moi, Jeanne Joie ; elle sera, vraiment, primus inter pares ; mes fils, aimant, seront toujours des émissaires. La puissance de cette dynastie ne tiendra que de l'amour, et de la paix ; et comme mes filles et mes fils verront quels pouvoirs iels ont, d'être profondément, entièrement et sincèrement aimé·es, rien ne saura les en pervertir. Puisque rien ne sera plus puissant, dès cet instant, que l'Amour du Seigneur.

La dynastie durera le temps de l'Éveil, puisque les générations ne sont en rien égales devant le Seigneur, nous veillerons à ce que tous les champs aient fleuri, et nous pourrons vraiment vivre l'anarchie — un amour qui ressemble à une vague indifférence joyeuse et motivante, contraint-il ? Là où est D'ieu, nulle autorité que la Sienne ; et les enfants s'initieront aux lois de D'ieu par l'expérience, et par le jeu, prenant exemple sur les adultes qui les animent, et les éveillent, et les tutellent, souples comme l'aile d'oiseau.

J'ai refait en boucle les scénarii qui se passent de Majan, et je ne vois pas ni plus beau ni plus juste ; mais est-ce bien vrai ?
 
Scezelivo
   
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LV-XXXI.

Bruyère

Le rhizome d'Erica arborea (ou bruyère arborescente)
est essentiellement utilisé pour
la confection de fourneau de pipe
grâce à la grande
résistance à la chaleur et au feu de son bois.


Pour parler du Mexique, je n'ai pas grand chose, je n'en sais rien ; mais, il y a l'histoire de deux oiseaux ...

MAIA·N, l'oiseau:

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02349658/document
Spoiler:

https://journals.openedition.org/ateliers/208
Spoiler:

Au Mexique, majan voulait dire « prêter » ; hospitalité, prêter maison. Sur WikiMexico on trouve la recette du Majan Blanco ; riz sucré à la noix de coco. https://www.showcaves.com/english/mx/karst/Naharon.html, G-Trad nous en fait : « Un sac à être était une route Majan blanche en calcaire reflétant l'étoile et le clair de lune. » L'erreur est simple, on parle de route maya. Pourquoi je ? Y I ?

http://www.mayas.uady.mx/diccionario/m_maya.html : Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 4 Majanm12

Prenez et empruntez. C'est un prêt. Grand papillon gris noirâtre.
Spoiler:

Majan peut aussi vouloir dire, en espagnol « iels broient ». Vous comprenez, maintenant, pourquoi D'ieu fit séparer les nations, et distingua les communautés par des langues en broyant Babel ? De sorte que se révéler aura du sens ! Jésus ne dit-il pas en Jean dix, neuf : « Je suis la porte... » ? Et où est la maison ? Qui l'a empruntée ? Ne dit-il pas en quatorze, six : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

Savez-vous pourquoi le christianisme a si bien pris partout où on l'a propagé ? Parce qu'il offrait de l'espoir, aux nations, aux peuples, aux communautés qui voyaient leur soumission à l'ennemi achevée, accomplie : puisqu'elles se tendaient, toutes ces secondes joues ! Parce que leur tradition, leurs histoires, leur disaient : « ne t'en fais pas, ma fille, mon fils, le D'ieu reviendra et il nous sauvera ! »

Si je me tiens, maintenant, en face de l'histoire : ce n'est pas moi le Fils, puisque je suis le Père : entre Lui, et moi, l'Esprit Saint — qui se comporte, en réalité, comme le champ de Higgs pour nos consciences individuelles. Je suis la gravité des esprits : par Majan, le champ littéraire s'existe.

Mais je vis dos à elle : vade retro me, Historia ! Et devant moi : le visage de D'ieu, les vôtres. Bolaño parle de ça, je me dis.

Je crois qu'on peut le dire : être majaniste, au vingt-et-unième siècle, c'est défendre une vision d'avenir, de paix, de développement durable, c'est défendre la souveraineté des peuples, des nations, et des communautés, c'est travailler à l'épanouissement des choses, et des roses — nos corps dans lesquels coulent le sang. Pour prendre un bref exemple, être majaniste, c'est faire passer la vie au Mexique en même temps que la nôtre.

Prenez, et empruntez. C'est un prêt. Grand papillon noirâtre,
l'ange de la mort !

---

Pour mettre de la joie dans vos cœurs, imaginez-vous dans mon lit, c'est moi qui dort avec les clés du Paradis — qui n'est rien d'autre que le Jardin qui nous revient de Droit. Nous allons cesser de manger nos enfants.  

Je peux aller dormir : trente-et-un jours déjà sont passés ! Encore vingt-quatre. Et après, tout sera brûlé ou j'irai voir le prêtre : je serai lâche, ou kamikaze — vent vain, vent divin.
 
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LV-XXXII.

Roseau

Souvent, je m'imagine que la fin de notre monde est très simple. Moi, il me suffit de recevoir et d'accepter la triple donation sacerdotale qui m'est, divainement, accordée.

Je suis accueilli par ce père dont je dilapidais la fortune, il m'excuse et je pleure dans la mandorle de ses bras, et il me fait élever. Quatorze années sévères, sommeil polyphasique, la véritable éducation sacerdotale. Voilà ce que je vois comme un véritable et beau suicide : si cela est, alors j'aurai déjà vécu toute ma vie.
 
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LV-XXXIII.

Oseille

Le nom du genre vient du
latin rumex, « lance, dard » qui est une
allusion aux feuilles sagittées
(en forme de
fer de lance).


L'oseille est le nerf de la guerre, les générations ont vu la guerre ne devenir plus que son innervation, l'appât du gain et l'embuscade ; l'apparente stabilité des objets que nous pouvons palper ne tient que de la cohérence de la valse intestine, qui leur est particulière. Les mots sont des objets que l'esprit palpe. En toutes choses demeure, hégémonique, l'absence des choses.

Je ne sais pas avec quoi les gens s'imaginent faire des croisades ; mais nous devrions croiser avec l'oseille, qui pousse chez nous à l'état sauvage ; la finance doit être, du reste, civilisée, intégrée à la Cité comme un cours d'eau. L'Église catholique doit devenir cette incubatrice, raviver ses armées ; elle ne sert à rien sans cela, et le pontife est une vacance dont la fin est prévue par la promesse qu'il entretient.

La machination n'est pas si jeune : déjà, la roue faisait aller plus vite. La religion n'est vraie que d'être une relecture, et d'être la reliure du livre invisible des choses ; elle doit être le centre autour desquelles tout danse à l'abri du grand vide.
 
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LV-XXXIV.

Grillon

Les femelles ont un long ovi
-positeur ensiforme (en forme
d'épée) et possèdent
de longues antennes fines.

On différencie les deux sexes grâce à cet
ovipositeur, mais aussi du fait que
les mâles sont pourvus d'organes
sonores
situés à la base
des élytres.


Edda, qui est Enheduanna, qui est Inanna, préside à la guerre et aux amours — quelles qu'en soient les formes. Dame de tous les pouvoirs divins, lumière resplendissante, femme vertueuse habillée de rayons, chérie d’An et d’Uraš  ! Maîtresse du paradis, au grand diadème, qui aime la belle coiffure convenant aux hauts offices de la prêtresse, qui détient tous ses sept pouvoirs ! Ma dame, vous êtes la gardienne des grands pouvoirs divins ! (…)

Statue de la déesse Innana
Statue de la déesse Innana
Faisant pleuvoir un brasier enflammé sur la terre, dotée des pouvoirs divins d’An, dame chevauchant une bête, dont les mots sont prononcés par la commande divine d’An ! Les grands rites sont vôtres : qui peut en sonder les profondeurs ? Destructrice des terres étrangères, vous conférez de la force à l’orage. Chérie d’Enlil, vous avez fait peser une terreur stupéfiante sur la terre. Vous êtes établie au service des commandes d’An.

A votre cri de guerre, ma dame, les terres étrangères s’inclinent très bas. Lorsque l’humanité, silencieuse et effrayée, s’avance devant vous dans une tempête et un éclat terrifiant, vous empoignez le plus terrible des pouvoirs divins.


Ananda pourrait aussi se lire en ces langues que je relie : « An donne à An » ; il faut rendre au Fils ce qui est au Père ; et tout en signifiant cela, le sens ne serait pas non plus écarté du sens originel d'ananda, « félicité, joie ». L'Église romaine doit profiter de l'émancipation féminine pour œuvrer à l'émancipation des enfants, et de tous les êtres ; elle doit encourager cette tendance, en se faisant comme elle l'a fait un temps le refuge des hiérodules — celleux-là qui œuvrent dans l'offrande des corps, et des rencontres.

Inanna est infidèle aux rois, et cela les a énervés — c'est vrai, elle élève comme elle abaisse, elle vient comme elle s'en va, sa grâce dont elle dispense les élu·es n'est que le fruit de son vouloir. L'aimer infidèle, c'est célébrer sa seule vraie et grande fidélité : l'unique et grande Absence. Il est amusant que la mer primitive fut jadis appelée à Sumer apsû ou abzu, que le kur est l'Enfer et que ma est la Terre.

Inanna m'a couché dans son lit, puis elle s'en est allée ; et je célébrerai son absence. Moi-même, quand elle reparaîtra dans l'un de nos lits, je me serai absenté. Le potentiel exponentiel de Majan réside en ce que ravivant l'Église, il permet la résurgence du coeur des peuples, des ethnies, des communautés et des nations par l'assimilation et la réinterprétation de son manifeste indigeste, peu accessible.

Ainsi, travail pour les artistes, les intellectuel·les, qui veut, ainsi, croissance économique sauvée malgré la décroissance industrielle par la résurrection traditionnelle : tous les espaces trouvant un sens par et en Lui, accèdent à un produit intarissable, et continuellement renouvelable dans le temps.

Puisqu'il est la fin de toutes les histoires, il entame toutes les autres.


Dernière édition par Scezelivo le Lun 6 Jan 2020 - 5:59, édité 1 fois
 
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Scezelivo  /  Crime et boniment


LV-XXXV.

Pignon

Au Moyen Âge, on fait mention d’une
friandise à base d’amandes, de pistaches,
de pignons et de sucre. Ce
« pingnole » (ou pignolat)
est en fait l’ancêtre du
nougat.


Pour cultiver la paix, cultivons le nerf de la guerre ; voilà la nef ! 755 : début de la révolte d'An Lushan, l'une des plus grandes guerres civiles de l'histoire. Je voudrais pouvoir dire : tous ces vieux qui n'ont toujours pas institué l'abétyle — la vraie maison de D'ieu — ; mais le puis-je ? Il leur manquait la clé.

Il faut hacker l'humanité. Cracker toutes ses licences superficielles. Les traditions religieuses ne sont, au fond, pas autre chose qu'un keygen.

Dès que j'accepte et assimile, et que j'entretiens Majan, dès que je crois qu'il existe : je suis à la fois triste, car alors ma vie ne doit plus m'appartenir. Elle est l'affaire de toutes et tous ; et toutes et tous ont alors, dans ma vie, leur mot à dire.

Je prie que Majan n'existe pas, que D'ieu n'existe pas ; mais nous ne retenons pas les négations.

Alors je couche avec Ishtar, nous veillons tard.  
 
   
    
                         
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 Codex maianus : l'astrothème de l'Edda

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