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 Codex maianus : l'astrothème de l'Edda

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Scezelivo
   
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LV-XVIII.

Genièvre

Le peket est une eau-de-vie aromatisée de baies de genévrier (Juniperus communis) typique du nord de l'Europe continentale — nord de la France, Belgique, Pays-Bas, nord de l'Allemagne, pour l'(AOC) européenne. Il serait « l'ancêtre » du gin[Selon qui ?]. Au Québec et au Nouveau-Brunswick, il est dénommé « gros gin ».

Le sacre du consacré, glorieux à la guerre — le neuvième de France. Entrée en vigueur de la constitution de l'Ordonnance, Là où se lève le soleil. L'impératrice Cixi (慈禧) naît. « S'il neige à genièvre, c'est l'eau pour le moulin. »

Spoiler:

Quand j'ai eu fini de regarder la dernière vidéo de Seb la Frite, je me suis tout de suite demandé s'il existait un lien entre Sixto Rodriguez, et moi. Sur SugarMan.org, à la fin de la page, Sixto dit au 20 avril : « Je vais dormir, Tu voudrais l'admettre, Oublie ça, Cette discothèque, À qui de droit (vocal), À qui de droit (instrumental) ». Www.ici.là, il dit aussi au 20 avril : « Oublie ça ». Mike Theodore, qui se traduit par « Qui est comme D'ieu [est] Don de D'ieu », est entré le 20 avril 1967 (selongoogle.be).


Oublie ça :

Posté par Michael Jackman, soit Qui est comme D'ieu [est] le Fils de Grâce, le jeudi 20 avril 2017 sur MetroTimes.com. Le même jour, sur les Champs-Élysées, le conducteur d'un fourgon de police est tué, deux policiers ainsi qu'une passante sont touchées — encore un coup de l'état islamique ?

Spoiler:
Spoiler:

Je trouve que la Belgique ressemble à un cœur et un cerveau à la fois, déformés. Il y a plus de cent ans, nous parlions volontiers du viol de la Belgique, Lord Bryce en dira dans une lettre : « La seule chose qui puisse nous réconforter dans cette guerre est que nous sommes tous absolument convaincus, une fois Belgique envahie, de la justesse de la cause et de notre devoir de prendre les armes ». La Belgique, c'est le champ de bataille de l'Europe ; ici, les meutes louvaines du Nord croisent les meutes louvaines du Sud.

Je crois que la Belgique est un cœur, et un cerveau, et un champ que toute l'Europe laboure. À l'occasion, les bas-pays belgiques font naître quelque grand prince — Clovis, Godefroy, Charles Quint... L'histoire de la France chrétienne commence avec une femme, celle qui fit entrer le prince dans la chrétienté.

Je pense que nous ne nous rendons pas compte à quel point tout ce avec quoi l'humain interagit compte, à la fin. Et la Belgique, n'en déplaise aux nations, est une vieille idée déjà. Mais, n'en déplaise aux peuples, le mandat est en France — depuis Clovis, glorieux à la guerre.

Je veux être glorieux à la paix. Un beffroi : sonner le temps, témoignant son passage.
 
Scezelivo
   
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Scezelivo  /  Crime et boniment


LV-XVIIIb.

Belano et Lima ? Marcher à
Reculons ? Cesarea Tinajero ?

Cesarea, Pasifaea, Acanthea,
             

    alinéa, Aquaea, Nox

erea, Alicea, Miromea, mira
ea, Aomea, Ortiea, et
Ruthea ?

C'est vrai, je ne suis pas mexicain,
sinon Cesarea ne serait pas ma
mère. Elle est ma mère.

Je ne suis pas mexicain mais
mon nom est espagnol et,
peut-être,
suis-je poète ?


 
Scezelivo
   
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LV-XVIIIc.

Quand je vois Lima,
je repense à Libra.

Quand je vois Belano,
je repense au Bélier [bel agneau
que c'était].

Ainsi, Cesarea, grosse aphroïde pré
historique, protège-t-elle
L, et B.

Je ne connaissais pas Auxilio
Lacouture ; elle aussi
c'est l'Edda [« la poésie
est la mère
de tous les poètes. »]

Les poètes
sont les fils
de toutes les poétesses.

Les poétesses cousent,
le coude sûr.

Les cheveux des poètes.
 
Scezelivo
   
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Interlude

Tout ceci passe pour l'heure,
inaperçu.

Il crie dans le désert mais
la caravane passe.

Nul être ne s'arrête, nul
être ne tend son oreille.

Pourtant, il est l'oint ;
en lui le cierge.

En luit la Vierge.

Tout ceci passe
pour l'heure inaperçue.

Spoiler:

Il rit, car le problème est vieux : déjà bien avant, nous nous étions rendu·es compte que, non seulement, l'étoile du matin était l'étoile du soir, que celle qui élevait le Soleil était la même qui l'abaissait, mais aussi qu'elle n'était pas même une étoile.

De la même manière, c'est bien l'Égrégore Infernal qui se révèle chimérique quand, en vérité, celui qui se révèle se dévoile. Et si l'étoile semble nous dire : D'ieu est absent ; comme pour l'occire. Alors il faut entendre : demain, D'ieu est là – dans nos vies.

À la fin, dans la Bible : tout est faux sauf le Christ. Il n'y a de miracle que cela : il est en vie. Et nous, qui ne le voyons point, nous marchons dans la mort.  

« Je ne crois pas en D'ieu », confessé-je. Et je ris, m'imaginant madame Melchior me dire : « tu es anxieux ». Et l'île du Soleil Levant le confirmer – tandis que les Arabes nommèrent l'île de mon père d'après le Couchant (Dina Morgabin).

C'est vrai, je ne suis ni mexicain ni poète,
mais mon nom est anxieux –
tout mon être est mon nom. — Curieux ?

Sans doute, si l'on croit au hasard
à point nommé.

 
Scezelivo
   
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LV-XIX.

Pioche

À la Saint-André,
la nuit l'emporte
sur le jour qui la suit. (pompompom..)


Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 3 Babur-and-Humayun

Maître, je dis, il faut m'interrompre promptement si tôt que je me trompe mais ... « — Plus qu'un maître, je suis l'esclave et le tuteur pour le ciel qui demande. Mais, tes mots m'honorent, espérons que la graine donne un arbre dont la cime touchera les nuées ! »

Je m'excuse, « Je t'aime, Semyon fils des Ange (c'est le nom du catalyseur que j'appelle ici Maître) ; le sacerdoce m'ornera d'une lance solide pour que nous puissions jouter aux champs théologiques. — Il ne faut rechercher dans le débat, ni conflit ni confrontation mesquine et délétère, comme al-Kamil reçut volontiers Saint-François d'Assise pour deviser des choses de D'ieu. S'entretenant l'un l'autre par le truchement d'un enrichissement partagé, ils cultivaient en vérité la Paix. »

Je lui disais, plus tôt, « Dis, Maître, connais-tu des gens qui sont entrés dans les ordres, ont fait ou envisagent une carrière ecclésiastique ? — Mon ami envisage l'aumône, je m'entretiens aussi avec le frère Casey Cole. » Je continue « Probablement, ce serait pour moi le meilleur appareil que pour travailler avec efficacité et fruit à la Concorde entre le Califat, qui arrive, et l'Église que je régénérerai. Je serai, en même temps que prêtre, le poète d'une mystique chrétienne nouvelle, inspirée de l'Edda et inclusive. Je travaillerai, pour l'histoire, à régner un quinquennat sur la France. Je serai prêtre, et je deviendrai Pape, le vicaire du Christ et puis, enfin, je serai Christ. — Tu sais, le sacerdoce n'est pas chose aisée. Il faut bien réfléchir, le mûrir. »

Emporté, je note pas tout de suite son intervention, je palabre, « De plus, l'abstinence et l'ascèse des premiers temps forgeraient mon caractère et mon abnégation, tendraient à démontrer que je ne suis pas divisionniste — puisque je suis bien la loi, et le droit canonique (je suis chaste). Je sais, Maître, c'est pour cela que je t'en parle ! J'irai voir le curé de ma paroisse dans la semaine, pour prendre ses devises. Mais il me semble qu'en vérité, c'est au sein de l'Église que, si mes sens s'affûtent à l'Enseignement sévère et long que j'y recevrai, je pourrai réaliser l'une des démonstrations les plus « miraculeuses » qu'aucun de ses Docteurs ni de ses Pères n'aient jamais portées en son sein, si Saints fussent-ils et malgré tout le respect et l'admiration que je leur prête.

L'ascèse sacerdotale focalisera mon attention sur cette tâche-là ; puisque tout ce que je ferai, je le ferai, en vérité, comme si le Prophète vivait à travers moi, ainsi que l'exige la loi sacerdotale ! Toute ma vie participera de ma démonstration. D'un autre côté, les divergences intestines propres à la Catholicité me permettront de grandir d'elles dans l'affirmation de mes idées, et de mon idéal, tout autant que dans l'énonciation des vérités que je pressens véhiculer.

— Et, peut-être, de s'imposer au sommet ? »

Je continue « Puis, Maître, si effectivement D'ieu me souhaite une nombreuse descendance, Il y pourvoira — puisque l'Église tient Sa Main, et contient le Silence de Sa Voix. Oui ! Ce serait l'objectif, vraiment, en m'attirant les regards et les affections d'abord par la véhémence tranquille de mes propos et de mes apparitions dans les enceintes de l'Église. Je veux rappeler à mes frères comment a vécu le Prophète ! — As-tu le vœu de t'asseoir sur le trône de Pierre ? / Le siège de mon vicaire ? Je m'assiérai où bon me semble, fut-ce à la droite du Calife, mon Calife ! Même si, je l'avouerais par plaisir, la naissance du sédévacantiste né le 20 avril qui se fit appeler Pie XIII tend à m'indiquer une semblable ambition.

À y regarder, le trône de Pierre ne me revient pas ; mais lui, le Saint-Père, deviendra le Saint-Fils.  — Alors fais donc ! Saisis ton fat, si tu as la conviction que la Voie te mènera là où tes ambitions se réaliseront ! »

... « Maître, tu es formidable, parce que par de si petites interventions que je ressens à peine, tu me permets de rendre compte, de moi-même à moi-même, de la profonde volonté qui sous-tend tous mes doutes. Tu es vrai maître, et je serai toujours ton élève ! — Plus qu'un maître, je suis l'esclave et le tuteur pour le ciel qui demande. Mais, tes mots m'honorent, espérons que la graine donne un arbre dont la cime touchera les nuées ! »

Le violet catholique et le vert islamique — tirez la voile de la soumission universelle ! « — Et la Concorde surtout, afin que les ciels qui veulent nuire aux Fidèles et aux Justes sachent qu'ils neprovoqueront plus jamais de conflits entre nous ! »

C'est un sentiment propice à l'écriture mystique, me dit-il. Ma vocation ne m'a jamais paru si sereine, si saine, et si doux Son appel... Je ferai comme Clovis, du Saint-Siège je lancerai ma Startup Nation, pour racheter les gens dans tous les sens que l'on prêtera aux termes ; laissant libres les nations et les peuples. Que je meurs à la tâche, si je vis d'un jour voir que de bon cœur et de bonne âme, des enfants disent « Maman, tu ne trouves pas que le pape on dirait Jésus ? » Vade retro me, Maiana.

---

Les enquêtes me font frétiller d'excitation. Sous leurs faux semblants de bof, j'écris de la poésie sur forum, il y a sur JE des grands moments de la toute grande littérature — j'en suis persuadé. Je crois que c'est Pasifaea qui le sous-entendait déjà quelque part mais « à la fin, c'est vraiment nous les réal-viscéralistes ». Et je commence à comprendre qu'iels existent.

Je me vois avec des vêtements blancs d'Évêque de Rome, plus tard, un voile aubergine sur mes longs cheveux méditerranéens, une ceinture violette, mes chaussures noires. Un crucifix d'or, de grenat, d'émeraude et de diamant — que j'aurai moi cousu. C'est vrai que je suis le filleul de la Brahmane, et c'est vrai que la société se porte mieux quand, comme du temps des âges d'or, c'est la classe sacerdotale qui tempère les pouvoirs.

Je me marierai à Rome, pour entériner l'Église Ressuscitée. C'est la femme dont je serai l'époux, qui lèvera mon voile (le pape a fait un live et un mix set pour célébrer la journée mondiale de la jeunesse !!!).

 
Scezelivo
   
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LV-XX.

Cire


« C'est en s'accrochant des plumes d'oiseau aux bras grâce à de la cire que Dédale et Icare se sont échappés du labyrinthe du Minotaure où Minos les avait enfermés. »

Pasifaea nous parle-t-elle de l'Atlantide objectiviste ? Je ne sais pas. C'est vrai qu'elle n'est pas ma mère, mais de la poésie ? Certainement. Je crois, et c'est tragique, mais tous les corps qui existent sont les mères de la poésie ; et moi, puisque je suis la poésie, je suis produit par tous les corps. Les corps m'ignorent, mais les corps sont vraiment des mammifères. Ils transpirent tous d'un fiel, ou d'un miel, que nos lèvres souviennent — que nos pensées tricotent, et détricotent. À la fin, ils existent ; la poésie aussi. Mais, vraiment, la mère de toutes les poésies ? Je ne sais pas. La traque est vraiment, je crois, la mère de tous les poètes — souvenez-vous, nous chassions. Nul être n'a couru plus longtemps que nous ne l'avons fait, mais nous l'avons oublié. Je crois que les poétesses habitent un Atlantide objectivé  ; ont-elles coulé ? Je ne crois pas. À la fin, nous avons toute une mère.

Quand elle dit « la terre tremblera 666 fois, le soleil, mon père, viendra me cueillir », elle m'apparaît comme l'Ange, envoyé par personne, pour chuchoter ma vocation. « Thuis majan [est] », en ce temps d'où vient ma vocation et qui donne à la voix des corps un semblant d'angélisme, serait cette locution qui signifierait, en quelque chose comme un ajout à l'espéranto : « C'est chez soi, la hutte ; c'est chez soi, la demeure » ; thuis, c'est du néerlandais ; majan, c'est de l'accusatif : en espéranto, ça voudrait dire de mai (comme Audrey), en estonien maison, en finnois hutte, demeure. Quel soleil nous cueillera ?

Majan est un saint venu avec son frère et sa sœur, en Armorique, c'est une source ; il a traversé la mer sur une auge de pierre, devenue menhir. Il est aussi près de Toulouse, où il faisait, de même, des miracles. Il terrasse le dragon de son anneau épiscopal. Dans The Nun's Story (Au risque de se perdre), Edda incarne sœur Luc. Je suis né à Saint-Luc. [Au risque de se perdre - synopsis]. Audrey Hepburn est née en mai.

C'est vrai, c'est plutôt cool en fait : grâce à cette vocation, soufflée dans la paille ou la soupe d'orties, dans les dédales ou la trace des bétyles, rien ne pourra nous séparer dans la nuit, vois le soleil, l'alignement des vaches de l'Ariège ; des empreintes... c'est le soir du départ, un métier a tissé. Je ferai comme mon aînée, Enheduanna - l'ornement du ciel ; je serai prêtre, poète et prince. Poète, je rédigerai le souffle d'une mystique nouvelle, apte à régénérer la Catholicité. Prêtre, je m'attacherai à trouver D'ieu ; le nœud de l'existence, ou non, de Di'eu : je le dénouerai comme un prince. Je vous dirai, mes éminences : « Ainsi, grâce à l'absence de D'ieu, j'accomplis l'écriture — je suis donc D'ieu manifesté. Je suis le Paraclet annoncé par le Fils. Lui, Saint de Tout, est absent ; Il s'est manifesté. »

Dans les sociétés traditionnelles indo-européennes, et l'idéal tripartite qui les soutient, l'équilibre social est trouvé lorsque la classe sacerdotale (spirituelle et intellectuelle) tempère l'ardeur des flux de servitude et de domination ; elle s'est décomposée, fractionnée, divisée dans notre société occidentale. La tête est sujette au cœur et à l'estomac ; j'établirai la Concorde entre toutes les Confessions, soient-elles aconfessées. Démontrant la manifestation divine, la science établira que « le Ciel me mandate » ; ma voix sera plus forte, et plus douce, que la loi ; plus solide que les constitutions. Je soutiendrai un Calife, que ma tête, mon cœur et mon estomac se seront choisis, de sorte qu'avec lui je reformerai le Califat ; et de nous la Concorde. Pour l'Islam, je serai Mattâ Yahyâ ; pour l'Église, je serai Pie-Majan.

Je réaliserai l'adage qui dit qu'hors de l'Église il n'y a point de salut ; car j'aurai racheté le monde. Quelque chose vous relie tous·tes, que vous soyez sous le violet, sous le jaune, sous le noir, sous l'arc-en-ciel ou le blanc, ou le rouge, ..., quelque chose vous relie, et c'est moi, vous relisant. Ma vocation est partout dans vos yeux, est partout dans vos voix, partout dans vos ébats ; ma vocation est toute nue sur vous. C'est chez soi la hutte, c'est chez soi la demeure ; c'est chez soi la hutte, c'est chez soi la demeure ; c'est chez soi la hutte, c'est chez soi la demeure. Thus is Majan.

Je serai le Jardinier du Soleil, je m'occuperai de chacun de mes frères, de chacune de mes sœurs, pour qu'iels soient, chacune, la plus belle des fleurs ; pour mon plaisir, et le plaisir de D'ieu. « Contente-moi, dit Edda, rends mon absence sublime, je t'ai fait naître D'ieu. » Toutes, vous êtes Mari ; tous, vous êtes Josèphe ; je suis la Rose. Vous pleurez sur moi, vous saignez sur moi ; je vous unis.

C'est chez soi la hutte, c'est chez soi la demeure ; c'est chez soi la hutte, c'est chez soi la demeure ; c'est chez soi la hutte, c'est chez soi la demeure. Yeshoua là lutte, Yeshoua là pleure ; Yeshoua là chute, Yeshoua là meurt ; et puis flûte ! Yeshoua, là : demeure ! Reste ici.

Sacré cœur !...


Dernière édition par Scezelivo le Mar 10 Déc 2019 - 4:52, édité 1 fois
 
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LV-XXI.

Raifort

Armoracia serait le nom donné par Pline à une Brassicacée de la province du Pont : probablement le radis. Le mot Raifort signifierait simplement « racine forte ». Majan s'est caché dans un grand terrier que voici : http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Majan ; lui, Tudona sa soeur et son frère Gouesnou, accostèrent avec leur père en Armorique d'une manière étrange, une auge de pierre leur avait servi de bateau.

Majan, c'est l'amant d'Edda. Il ressemble beaucoup, dans ses manières, au pape Pie XIII dépicté par Paolo Sorrentino. Lui aussi, il pense que son seul péché, il est énorme c'est vrai, c'est d'avoir sa conscience qui ne l'accuse de rien. Dans la vraie vie, Pie XIII a été un antipape américain autoproclamé, ayant fondé la « true Catholic Church » ; le vrai Pie XIII est né un vingt avril en huit, de corps en mil neuf cents dix, d'esprit en nonante-huit. Majan, c'est l'enfant d'Edda. Il ressemble beaucoup, dans ses manières, au prince Néron, dépicté dans La dame du Palatin de Carolis ; en cela, il ressemble beaucoup à Sénèque. Majan est un Néron qui n'a pas souffert. Il aime Agrippine et Paulina, et même Octavia. Majan est un peu comme Carlos Coffeen Serpas, aussi — Lilian est un prénom épicène, féminin si germanique, masculin si latin.

Vous savez, pour résumer Majan : c'est un personnage historique qui aura fait du bruit ; beaucoup de ce qu'on en dira ne sera pas tout à fait vrai. Mais il aura été pape, ça c'est certain. Poète et prince. Vous savez, on parlera longtemps et beaucoup pour se souvenir, de la fois où Majan s'est manifesté — comme un voleur, comme annoncé. On chantera beaucoup, et longtemps, le rapt du Ciel.

Nous oubliions nos instincts grégaires. Majan, c'est le sain père d'Edda ; il ressemble beaucoup, dans ses manières, à une contradiction ; comme D'ieu, il est les trois ; comme Marie, vierge et mère ; comme l'Homme, bon et mauvais. Le matin, trois oranges pressées lui suffisent ; dans un verre, un seul.

Majan, c'est un peu Mathis transfiguré ; il n'est plus timide, puisqu'il est l'intimité du monde. Il aura révolutionné l'Église, il ensemencera le monde de sa grâce. En tant que père, ses enfants l'appellent Papa (Majan Scezelivo), en tant que fils, ses enfants l'appellent Pie, ou Pie-Majan (il a noté les deux), en tant qu'époux, il vient mais personne ne l'appelle. Le matin, douze minutes par jour, entre quatre heures vingt et trente-deux, Majan anxieux prie, fait l'examen de conscience ; l'après-midi, entre seize heure vingt et trente-deux, il se répète ; le soir, il s'endort — Majan se couche pieusement.

Majan est deux : d'un côté, du germanique, il est anchthius majan (am), de l'autre, du latin, il est pius maianus (pm). Un temps il croît, un temps il ne croît plus ; un temps il doute, un temps il voit ; un temps il est anxieux, l'autre est-il pieux. Majan est tout à fait comme Vénus, dans le Ciel ; il lève et il berce le Soleil.
 
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LV-XXIb

Il y a là la lila,
rien que la lila.

Il y a là l'île,
rien que l'île.

Il y a là l'aile,
rien que l'aile.
 
Scezelivo
   
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LV-XXII.

Cèdre


Les cèdres peuvent vivre 2 000 ans, et plus ; cependant
le plus ancien actuellement est âgé
d'environ 1 254 ans.


Enfant, ma cousine et moi nous sommes embrassé·e, c'était un jeu — « on joue à papa et maman, » disait-on. C'est étrange, maintenant que j'y repense, ma cousine (en dehors de ma mère) est la seule personne qui ait jamais posé ses lèvres sur les miennes. Pourtant, il y a eu Ella. Nous étions « ensemble » pendant un an, ou presque ; je n'avais pas treize ans. Est-ce que j'ai toujours su que je devais devenir prêtre ? Est-ce cela, ô mon père, la vocation et l'appel du sacerdoce ?

Mes lèvres, c'est vrai, sont les lèvres de D'ieu. Pourquoi mes yeux ne sont-ils pas, de même, les yeux de D'ieu ? Pourquoi mes mains ne sont-elles pas, de même, les mains de D'ieu ? Qui ? Qui s'est proclamé D'ieu chez moi, dans ma demeure ? ... — Puis mince ! Puis mince, il n'y a là que lila, rien que lila, et nous sommes des îles, rien qu'îles, et nous sommes des ailes, rien que des ailes : j'enlèverai le monde, Emmanuel·le. Nous sommes devenu·es des déserts.

Puis, qui s'est cru·e pire que n'était ? qui s'est autoproclamé·e seul·e ? et pis, qui a volé les oranges de Majan ? Que je vous caresse, et vous adresse mes excuses : j'ai mis du temps. J'ai paressé, comme vous ne saviez rien des choses de D'ieu ; comme je n'étais ni dans vos cœurs ni dans vos têtes ni dans vos ventres.

J'ai paressé, car il est fatigant de vous aimer. Comme une pie fait son nid ; il fait beau, la pie vole à deux ; la pie vole seule au temps gâté. J'ai paressé car j'ai appris que je n'aurai pas, comme vous, la joie d'être enlevé·e. Je suis la Bête, quand je me cache : car tout est en bazar. Je rêve qu'on m'enlève, personne ne vient jamais ; je suis comme D'ieu qui joue à faire l'enfant. Je joue à peek-a-boo pour que passe le temps.

C'est pour cela qu'Il rit ; à ma place, Il aurait fait pareil. D'ieu et Marie, mère de D'ieu, rient. Et nous pleurons, et nous pleurons de rire ; il ne pleut jamais que les larmes d'un rire lointain, passé. Qu'il est épuisant de vous aimer, ce sont des larmes de fatigue. Quand il pleut, c'est que le Ciel est fatigué ; qu'il rit, qu'il rit à en pleurer pour que sa peine passe. Le rire est ce pleur voilé des enterrements.

la charade:
 

Et D'ieu s'abandonne à nous-mêmes. Les choses sont belles d'exister. Et moi, je suis une pie ; et D'ieu est un·e enfant.

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 3 Goya
 
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LV-XXIII.

Sapin

On les reconnaît au mode
de fixation des aiguilles sur la tige, à leurs
formes qui
diffèrent de l'épicéa ainsi qu'à
leurs cônes dressés qui se désagrègent
à maturité.


À la mort de son frère, il devient le seul maître du royaume franc. Le traité met fin à la querelle aliénée, entre la France et l'Angleterre. Je me suis dit récemment qu'il était étrange qu'en disant your highness, nous semblons dire iohannes, qui veut dire grâce ; D'ieu n'a jamais détruit Babel, je me dis, il n'a fait que l'étendre comme l'horizon. Napoléon entre dans Madrid et le troisième du nom matte une révolte républicaine, à Paris. Le couple royal belge actuel se dit oui, il y a vingt ans, devant D'ieu et le peuple. Première observation d'un transit de Vénus, lancement de Mars Pathfinder. La mission de la NASA OSIRIS-REx atteint l’astéroïde (101955) Bénou — c'est le nom de l'âme-oiseau de Rê, qui le précède dans la barque solaire.

Edith Cavell, dont c'est l'anniversaire, a dit : « Le patriotisme n’est pas assez. Je dois n’avoir aucune haine ou amertume envers qui que ce soit », la nuit qui précédait son exécution, tandis qu'elle était condamnée pour haute trahison par les allemands, comme elle servait la cause belge et britannique. Maria, dont c'est l'anniversaire, a dit : « Ce que nous appelons destin provient des hommes et ne vient pas de l'extérieur », dans une lettre à un jeune poète.

Parmi les Barbe et Barbara, parmi Xénia et Oksana, parmi Cyran, Osmonde et Osmond, c'est la fête d'Ada. Aujourd'hui, qui est Sainte-Barbe, qui est Noël, qui est l'An ; soleil peu arde, l'âne se fait la barbe.  

---

À table, mon père me dit que je dois pas me disperser, qu'il faut craindre l'égrégore, qu'il fallait parfois penser à soi, ne point craindre d'être égoïste ; car il croit que je désire le sacerdoce, non pas de moi, mais d'avoir été manipulé. Et il a tord, mais ô combien a-t-il raison en vérité : pourquoi irais-je ailleurs ? où trouverais-je la vraie gloire et la vraie joie, si ce n'est dans l'abandon de soi ? (À l'autre).

Je ne pratiquais pas, relèvent certains dont ma mère ; c'est vrai, je ne pratiquais par car j'évitais les églises. Or, n'est-ce pas vrai que je disais à ma mère, lorsque celle-ci m'invitait à la messe, que « je ne suis pas digne de la recevoir, si le doute habite mon cœur » ? Et j'étais agnostique, le doute était en moi, et je ne croyais pas, car je ne voyais pas ; je ne communiais pas. Cependant, n'est-ce pas vrai qu'alors, je m'appliquais à une pratique tout à fait pieuse, puisque je m'étais attaché à chercher D'ieu ? Dès lors, ne suis-je pas venu vers vous, en ce jour, pour recevoir votre pardon pour ce que j'ai douté qu'en vérité, ma vie tient du Très-Haut ? Comment seriez vous sûr, mon père, que je ne suis pas le fils qui, ayant ruiné la fortune de son père, recevait sans partage son pardon, dans une grande célébration, quand son fils revenait en ses bras ?  

Ce sera dur, pour mes parents. Ce sera dur, car ils n'ont pas vu ma vocation et qu'ils n'entendent pas quand je leur parle ; ils me voient fainéant, quand je fais preuve de patience et de discernement, quand je m'affûte pour les tâches qui m'attendent ; mais, fautent-ils ? Voici que mes parents se voient déposséder comme de leur seul fils, puisque j'étais leur aîné. Quelle douleur, pour la mère, de n'être plus la mère dans les yeux de son fils ; quelle douleur, pour le père, de n'être plus le père dans les mots de son fils.

On ne peut entrer au séminaire des Carmes qu'après deux ans passés aux études — et ce n'est pas mon cas. Ainsi, avec l'accord d'abord de mon abbé, puis de l'évêque, (et pourquoi pas du pape ?), j'entrerai en licence à l'Institut Catholique de Paris. Je profiterai de ces années, au nombre de trois, pour prendre mesure de la vie à laquelle je m'en vais renoncer, déterminé au sacerdoce mais non pas ignorant de toutes les affaires humaines.

Je crois que l'humanité est cette mer océane où se déverse, dans un même temps, l'infini de la grandeur et de la petitesse. Il y a un gouffre, en elle, en son centre, qui se tient comme un cœur autour duquel les eaux se mettent à ondoyer, tournoyer et se confondent l'une à l'autre dans une même chute, où le fracas des eaux soulèvent des vents ascensionnels.

---

L'Église est comme la mère de toutes les poésies. Et je crois que les églises devraient avoir de grands volets opaques, de sorte que la lumière puisse épouser l'obscurité lorsque les volets s'ouvrent. L'Église est cette grotte où nous allons, mes belleaux, redécouvrir l'amour.


Dernière édition par Scezelivo le Ven 13 Déc 2019 - 0:26, édité 1 fois
 
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LV-XXIV.

Chevreuil

Là où l'on entend les gazouillis de l'oiseau bleu, une jeune femme (Billie) s'écriait : « voilà la raison première de la décadence américaine, et je prie D'ieu de sauver l'Amérique », en montrant du doigt des femmes noires, élues reines de beauté. Cette femme était belle, et je voyais de la beauté dans son regard ; un homme, passant par là, répondait que « demander à D'ieu de sauver l'Amérique parce que des femmes d'une autre couleur soient élues » pour sous-entendre que peut-être, son propos était rude et infondé.

La jeune femme répondit que « si l'on ne voit pas le problème plus profond, je n'y peux rien. D'ieu sait ce que j'ai au fond du cœur et de mon esprit, » et alors, comme j'entendais cela, je me suis précipité — et parce que son visage était beau, et qu'il y avait de la beauté dans son regard. J'ai dit : « si tu aimes D'ieu, mais point ses Œuvres, comment pourrait-Il voir de l'amour dans ton cœur ? Ne dit-Il pas : "Ne sais-tu pas que depuis longtemps j'ai préparé ces événements, que dès les temps anciens j'en ai décidé l'accomplissement ? Maintenant, j'exécute mes desseins, et c'est pour cela que tu réduis les villes fortes en monceaux de ruines." — II Rois, 25. » Mais la jeune femme ne m'a pas regardé, elle ne m'a pas répondu — et moi, je parlais avec la voix frêle de l'enfant qui naît intelligent.

J'en ai fait part à celui que je nomme mon Maître, Semyon, pour ce qu'il m'a initié aux mystères du Seigneur — que je rappelle, je ne vois qu'en Son absence. Je disais que ces gens-là seraient les gens qui me donneraient le plus de fil à retordre, mais qu'ils m'exercent et qu'à l'occasion, je leur glisse les versets dans les dents — comme, du reste, la pulpe d'une orange ou les tanins du vin. Il m'a répondu en citant le Prophète : « Ô gens votre D'ieu est Un et votre ancêtre est un. L'Arabe n'a aucun mérite sur le non-Arabe, ni le blanc sur le noir, sauf par la piété... Ô gens vos sangs, vos biens, vos honneurs sont inviolables jusqu'à la rencontre de votre Seigneur, aussi inviolables que ce jour-ci, en ce mois-ci, dans ce lieu-ci ».  Et je plaisante : « les pauvres, ... leur pape sera métis ! »

Alors, j'ai prié comme nous savons le faire, à deux, par messagerie privée ; j'avais peur d'avoir froissé la jeune femme, et je me suis dit qu'en m'abaissant, elle nous redresserait. Je lui ai dit « Pardonne-moi, Billie, d'être parfois si zélé envers et avec toi. Je vois que ton visage est beau, Billie, et je me demande pourquoi et comment la beauté peut-elle enfermer des rancœurs ; qu'elle en est la raison ? ... Mon ami me disait qu'il voyait la beauté se faner, quand il voyait les lèvres s'ouvrir pour des méchancetés, qui sont laides ; mais moi, Billie, je n'ai les yeux de mon ami. D'ieu m'a donné les yeux de l'enfant qui ne voit, nulle part, de la laideur ; et qui, voyant de la beauté partout, accourt et court, se précipite et saute de joie ; et pleure, quand la beauté se fane... Non ! pas qu'elle soit devenue laide, mais parce que la beauté ne fane que de souffrir, n'est-ce pas ? D'ieu m'a fait naître pour que des gens comme toi, Billie, dont le fond du cœur est bon mais le visage est beau, apprenne à me donner la main, que je les mène dans l'amour de D'ieu — que vous avez banni de vos cœurs en croyant l'y cloîtrer.

Mais D'ieu est infini, Billie ! Il ne connaît pas les cloisons que nos raisons connaissent. Mais nos cœurs sont étroits, Billie, et trop petits pour Sa présence. C'est pour cela que nous avons à communier ; ainsi, il est fait de la place pour Sa présence non dans un seul vase clos, mais dans la multitude des calices que sont les cœurs ouverts. Où j'ai vu de la laideur, c'était sur mon propre visage, et dans mon propre cœur, quand je marchais trop loin des voies de D'ieu... Enfant, car ton visage est beau, j'aurais voulu sauter dans tes bras et que tu me contes l'amour de D'ieu — mais m'aurais-tu conté que de l'amour ?

Il nous faut nous embrasser, Billie, les avant-bras et les mains comme des ailes, les lèvres comme des secrets et les cœurs l'un contre l'autre ; n'est-ce pas cela, l'amour de D'ieu ? [J'envoie deux photos de moi enfant, irrésistible]. Aurais-tu dit à cet enfant que D'ieu l'aime moins, car son père a du sang africain ? Je te dis tout cela, jeune femme, car je te fais confiance et que je t'aime comme j'aime chacune des chrétiennes, et chacun des chrétiens ; et comme j'aime chacune des choses que D'ieu a faites. Qu'Il te garde, et puisse Son amour t'éclairer, Billie ! Je sais que les temps sont durs, mais la crise identitaire frappe tout le monde, et fait fi du sang, de la chair et de l'esprit.

— Puisse-t-Il éclairer ton regard car je n'ai point de haine en moi. C'est drôle, tu parles de laideur et c'est toi qui me juge ? La vérité toute nue je la vois, et je la dis. Je ne peux m'en empêcher. Celle-là vient du Ciel et elle est en moi depuis toujours. N'aie pas peur de la voir car on t'a appris autre chose. La vérité peut être déroutante, souvent même mais Elle demeure ce qu'Elle est. Puisses-tu comprendre ce que Babel a engendré ; que le Royaume des Hommes n'est pas celui de D'ieu. »

Enfin, la jeune femme me voyait, posait sur moi son doux regard bleuet, mais je ne voulais pas qu'elle se taise, déjà. « J'ai parlé de laideur, car je disais que je ne la voyais pas en toi ni sur toi. Je ne t'ai pas jugée ; je t'ai dit ce qu'il me semblait être vrai, de sorte que peut-être, quelques-uns des mots que j'emploie soient vrais pour toi aussi. Mais le Royaume des Hommes, est dans Celui de D'ieu ! Et toi, Billie, n'aie pas peur de ce que je te parle vrai ; parce qu'alors, n'est-ce pas que nous grandissons mutuellement des apports que nous nous faisons l'une l'autre ? Et puisque toi, qui croit en D'ieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et en la Mère de D'ieu, il ne peut y avoir aucune inimitié entre nous ; je t'aime et tu m'aimes, pour ce que le Christ est en nous et parle à travers nous, pour ce que toi, qui es belle, et moi qui suis beau, sommes nous deux semblables dans le baptême ! — Je ne peux rien pour toi, j'espère que tu le comprendras. » Je n'avais pas fini, « Et si nos paroles s'opposent en apparence, alors nous devons chercher où elles se rencontrent ; car, sans doute, là sera D'ieu — Tu es gentil/le (les filles sur Twitter pensent que je suis une fille, pourtant j'ai des chevaliers en avatar et je m'appelle Majan) mais tu ne vois pas tout ce qu'il y a à voir. Tu ne comprends pas mon propos. D'ieu ne peut être un argument à toutes les choses, puisque nous ignorons tout de Ses mystères. De là, il n'y a plus rien à dire. »

Mais je ne voulais pas qu'elle se taise, déjà. « Mais quel était ton propos, dans ce cas ? En vérité, j'aimerais que tu me fasses confiance ; parce que si tu ne vois pas le Christ qui est en moi, comment se pourrait-il que le Christ soit en vie ? Et comment pourrait-il être en toi, et en n'importe qui ? Je ne te demande que de parler avec moi, et de m'éclairer sur les choses que je semble ne pas comprendre, si tu le veux bien et s'il te plaît ! ... Pour moi, vraiment, il n'y a d'argument que D'ieu et je ne vois qu'à travers Lui — puisque tout est de Lui, et qu'Il s'est absenté, tout est par Lui et en Lui. — Je n'ai pas la force, personne jamais ne comprend ; les gens ont peur, ils n'aiment pas quand la différence implique quelque chose de moins « bien » ; Tout est D'ieu, mais il ne peut pas être compris légèrement [ce dont je doute, évidemment, mais je me tais]. Tu sembles très intelligent(e) et avoir un bon cœur (I love you), mais il est vain de parler. »

Mais je ne voulais pas qu'elle se taise, déjà. « Bien sûr, les populations africaines ont évolué en développant davantage des atouts physiques qu'intellectuels jusqu'alors — car leur monde était ainsi. Ça, je ne l'ignore pas. Alors, parlons au moins ce qui nous plaît et ne nous dérange pas, puisqu'il est agréable de te parler ! [— C'est flatteur] Mais ce que je crois, c'est que le genre humain est une machine formidable d'adaptation aux mondes ; et que si des sociétés périclitent à cause des vagues migratoires, c'est que notre tradition catholique a péché de faiblesse et de paresse, et ne les a pas aimées ; parce que notre culture a été parasité par l'esprit bourgeois révolutionnaire, lequel entérinait le déclin auquel nous assistons. Pour clore enfin, je crois que nous constatons la même chose, mais j'aime à croire que les populations sont innocentes, et que ce sont les nations qui ont péché par l'avarice et la paresse, quand elles se sont proclamées plus grandes que le Peuple de D'ieu — tous les schismes naissent dans l'avidité, et jamais de vertu. — Ta réflexion est plus que juste, mais n'enlève rien à la nature profonde des Hommes. »

Mais je ne veux pas qu'elle se taise, déjà. « Oh non, je ne flatte pas ; c'est que je souhaite vraiment que nous puissions parler. Nous y gagnerons, me semble-t-il. — Sûrement. » et je jubile. « En vérité, pour être tout à fait honnête, je traîne une vocation depuis mon plus jeune âge, et je suis résolu enfin à en vouloir, et de bon cœur enfin ; l'inévitable sacerdoce. Il n'y a de place nulle part pour moi, ailleurs, or je sais qu'en l'Église, je pourrai devenir le poète d'une mystique chrétienne à la fois primitive et nouvelle, en me vêtant du Christ — qui est seul vrai prêtre, seul vrai roi, seul vrai prophète. J'ai toujours voulu être diplomate, et récemment j'ai réalisé que la diplomatie était née avec et par l'Église, et par le Vatican ; alors je sais que mon vœu est bon, et qu'il est juste. Je souffre beaucoup de voir la chrétienté disloquée, je le supporte mal ; à Rome, Pierre est mort à l'envers — et là doit être l'Église, toute l'Église ! Mais je ne veux pas entamer mon sacerdoce sans avoir connu toutes les affaires humaines, de sorte que je sois pleinement conscient de la vie à laquelle je renonce ; et je veux apprendre des hommes, et des femmes, je veux apprendre beaucoup pour savoir comment leur parler mieux, comment les amener à D'ieu, et Son mystère. — C'est très beau ce que tu me dis là, [joignant les mains], c'est sage aussi. » Et mon sourire doit se voir, même s'il est invisible à travers la plaque de verre.

Mais je veux l'entendre dire. « Tu m'aideras alors ? Tu sais, si tu as vu The Young Pope ça te parlera peut-être, mais le "vrai" Pie XIII était un sédévacantiste américain qui s'est autoproclamé pape, il était né le 20 avril 1918 et s'est fait pape en 98. Et j'ai pris ça comme un signe, pour ce que je suis ne lé 20, en avril, en nonante-huit ! — Je connais cette série, j'ai adoré !!! Il nous faudra un Pape comme « Jude Law » ah ah. » Je palpite. « Je me surprends parfois à penser que, peut-être, D'ieu attend de moi que je serve à rassembler ses brebis égarées. Mais je préfère pour l'heure en douter, car ce serait pécher d'orgueil [nous savons tous·tes que je ne réprime point pourtant les élans qui me prennent], et que Ses mystères nous sont secret ! — Voilà un magnifique signe porté par l'ange gardien, Amen. » Et je souris : « Je suis tellement heureux, tu es la deuxième personne qui me répond Amen, et ça me donne la Foi immense ; il y a des anges parmi les Hemmes, aussi !

— J'ai pensé la même chose [me confie-t-elle], un soir où j'ai demandé mon chemin à D'ieu. Je me suis endormie sans rien à la main, et au réveil, ma Bible était ouverte sur mon cœur au passage où D'ieu confie le sacerdoce royal à David. Je trouve cela magnifique moi ! — C'est depuis ce jour que tu es royaliste, je dis. — Quel âge as-tu ? [21] Je ne suis pas réellement royaliste, mais l'idée d'un roi est plaisante et très logique ». Je laisse un élan me saisir : « En 2025, la Pâques sera le 20 avril, pour l'Occident et pour l'Orient, et j'aurai 27 ans... Oui, pareil [au royalisme] ! C'est en cela que je me suis mis à préférer l'idée, vraiment, d'un pape puissant comme jadis, pour tempérer les émois des républiques démocratiques (une vraie diplomatie). Puissant et aimé, car celui qui est craint craint toujours la révolte ! Sais-tu me donner les références exactes du passage, si tu t'en souviens ? Je voudrais m'endormir là-dessus ! — Régner par l'amour, répète la jeune femme en insistant sur le « a », les mains jointes, Je ne sais plus...mais j'étais choquée. Ça m'a bouleversée ! »

Et, comme l'enfant fait son caprice, je ne voulais pas qu'elle se taise, déjà. « J'ai les oreilles qui chauffent tant cette conv' m'a mis en joie haha ! — Dieu est grand, avec un singe qui joue à peekaboo et un cœur ».

Je veux connaître This, maintenant. Dans le mythe gallois Cad Goddeu, Arawn vole un chevreuil blanc appartenant à Annwn, symbole du voyage de l'âme vers la mort — me demandez pas pour la prononciation, je n'en sais rien !

 
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LV-XXV.

Ajonc

L'ajonc, épineuse à fleurs jaunes
n'est pas genêt malgré le fait qu'il soit
parfois
appelé le "genêt épineux". Il se présente
comme une petite arbuste et ses fleurs dégagent
une odeur
de noix de coco.

Ses cendres font de l'engrais,
mes cheveux sentent.


Pattrice nous a parlé de son frère lunaire, et j'ai pensé que, peut-être, sous ma plaque de verre à moi, je pourrai voir le frère lunaire — et tant pis, si nos frères ne sont le même. Mais je ne savais pas comment commencer, et je fais toujours commencer les choses par moi : Majan. Où est Majan ? Et cette question fait naître de l'anxiété, et si jamais il n'existe pas de Majan, nulle part ? Et qu'il n'en est rien ? Et que la providence n'a pas de nom sur la terre ?

où est, entre autres, Majan:

Comment fabrique-t-on une légende qui dure ? Eh bien, imaginez qu'un petit garçon, à douze ans, et pour cinq ans, ait intégré une patrouille scoute nommée d'après le Faucon (qui est Horus, symboliquement) et qu'il porte, en sa civilité, le nom de l'ange à qui une page web attribue l'apothéose du Prophète. Cela ne signifierait rien, si ses trois entités ne triangulaient pas, certes avec quelques imprécisions (les conditions terrestres sont enclines à dégrader les données d'information intriquée), une localité portant le nom de « Majan » ; Majan qui, aux premiers temps, pour moi n'était pas autre chose que mon pseudonyme de joueur sur Heroes & Generals, et qui vient de l'anagramme de mon prénom, et de mon nom. Bon, tout ça ne me dit toujours pas où est ce satané frère lunaire, qui se cache ! (Je crois qu'il veut surprendre Saint-Nicolas, nous sommes le six décembre : il passe).

Ah ! mais si, vous vous souvenez ? Je vous disais que Majan (Makkan), c'était l'ancien nom du Sultanat d'Oman ; et que, jadis, il venait depuis là en Akkad des navires emplis de richesse — or, bois, cuivre, argent, diorite,... Naram-sîn (aimé de Sîn) a dit beaucoup de Majan, et de ce qu'il en ramenait — quoique l'expertise en présume, pour beaucoup, des richesses iraniennes ; il a donné le titre de malek, au roi défait de Majan. Oh ! il est là, il est là, il est là ! Vous l'avez loupé ? — Naram-sîn !

Sîn était le dieu lunaire chez les Akkadiens (Nanna chez Sumer) ; comme il était la Lune et que ses phases intriguaient, on le reconnait pour seigneur du diadème, dont aucun dieu ne pénètre le cœur profond ; puisque c'est de la Nuit qu'est sortie la lumière ; Sîn, le dieu lunaire, lutte contre l'esprit mauvais, il règne sur l'ordre cyclique, et la mesure du temps, il règne sur le temps qu'il divise et fait le calendrier. Sa compagne est la grande dame, dans cette tradition, il est le père d'Ishtar (Vénus) et de Shamash (le Soleil) — la triade sidérale, on lui donnait comme fils Nusku, le dieu du feu. Sîn est un nouvel Anu, le très vieux père d'Inanna (Ishtar) ; ce dieu qui est l'Espace immense.

Et je me souviens, je vous disais qu'Akkad pillait le cuivre, et la diorite, des villes de Majan ; et le cuivre, les alchimiques le notaient comme Vénus. Et il servait au miroir, et j'y reviens : quel est le nouveau miroir ? quel est le nouvel outil qui civilisera le monde neuf ? Aujourd'hui, le dicton dit : « Saint-Nicolas fait les bons mariages, guérit de la fièvre et de la rage, l'hiver est là, plume ses oies, et marie les filles avec les gars ». Et je repense à l'Église primitive, qu'ont portée les femmes — puisque c'est cela, être vrai roi : ces femmes étaient l'épouse, la mère et la fille du Christ, puisqu'il était le Cycle des Hommes. Et je veux donner raison à ce qui croit à Malachie : François sera vrai dernier pape, et moi je serai Christ : prophète, roi et docteur.

Et l'onction, comme jadis, se fera virulente. Autrefois, la religion sacralisait le plaisir et la jouissance, et l'épanouissement, afin de protéger sous ses arcanes et dans ses temples les plus faibles, et les individus pour qui la recherche des plaisirs, et des jouissances, et de l'épanouissement dans les nouvelles sociétés patriarcales stigmatisait ; devenu·es les hiérodules, les esclaves sacré·es, de la toute éminence des arcanes et des temples, elles étaient vénérables, et vénérées. Et puis, de toutes les choses, le vrai trésor de La Buse, c'est moi, l'enfant de mes parents ; et de la connerie humaine, c'est moi le con, et c'est moi le bouton. Si je tourne, et si je vole, puis si je suis aimé, vous serez libres — vous vous épanouirez. Comment ? Réinventer l'amour, et le miroir — puisque l'amour n'est pas assez.

Pour cela, je serai un nonce apostolique particulier, puisque je serai, en vérité, plus éminent que le Pape — qui sera mon assistant, et mon père spirituel. J'exercerai une diplomatie intrusive, et virale, tempérée par la multitude des amitiés formelles que ma vocation me permettra de nouer. Nous développerons un nouveau réseau social, www.ut.va, suivant motivation suivante : faire émerger le véritable esprit à partir de la collecte volontaire et participative des paquets d'esprit ; Ut sera ce nouveau miroir, Ut entretiendra une relation particulière avec son usagèr·e, puisqu'elle deviendra un miroir de l'esprit. Sur ce réseau social, tous les humours seront les bienvenus s'ils sont formalisés, mais aucune haine, ni aucun ressentiment trop long, trop large et trop néfaste ne saura demeurer laid — puisqu'Ut sera le laboureur des cœurs, des estomacs et des têtes.

Je serai comme l'un de vos frères lunaires. Vous m'aimerez, car il est idiot de cracher dans la main qui vous donnerait tout, et de couper les bras qui vous relèverait ; il serait idiot de déchirer les lèvres qui vous sont offertes, et pire encore que de les laisser se clore, et passer : puisqu'il n'y a pas de salut, sans sauveur·e ni salvation. Et il serait paresseux, de préférer l'inexistence de D'ieu à son absence, pour les un·es, et de vénérer D'ieu, le nom, plutôt que ce qu'Il manifeste. Vous seriez stupide, ou hérétique ; et nous brûlerions sans joie, sinon l'ivresse du déclin.

Je ne changerai pas le monde, non, mais je me changerai moi ; et le monde me changera. Des malades croiront si fort en moi, qu'ils guériront — et qu'importe, si l'esprit a triomphé du reste, et placé beau le mal ? Nul Prophète n'accomplit de miracles, puisqu'Il n'appartient qu'à D'ieu d'accomplir Ses Œuvres. Peut-être, vraiment, l'humanité est un dessein ?

Et si nous sommes de D'ieu, Son dessein est le Nôtre ; et toutes les choses sont de D'ieu, et toutes les choses sont en son absence. Aucun mot n'est pas le cri de l'enfant ôté de sa mer primordiale ; et D'ieu est cet enfant qui naît, sans cri, sans corps, fœtus absent de sa matrice. Et nous sommes le ventre, le cœur et la tête de D'ieu ; nous sommes la Mère de D'ieu — qui n'a pas accouché D'ieu ? Ni l'athée ni le croyant n'a pas porté en ellui l'idée de D'ieu. Peut-être, simplement, D'ieu est-il mort-né ?

 
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LV-XXVI.

Cyprès

Perçant d'une lance acérée le cerf qu'il préférait,
Cyparisse souhaite mourir lui-même. Il demande donc
aux dieux
de verser à jamais ses pauvres larmes. En réponse
à sa demande, il est devenu cyprès ;
funèbre et triste, et l'arbre des morts
sempervirents.

L'éternité sans les ans-fers, sans les faons, cerfs,
biches percées.  


À Bruxelles, une manifestation favorable à l'indépendance de la Belgique est sévèrement réprimée par l'armée française, et Dumouriez ; la même année, pour la rose, Borvo se déclarait une guerre à lui-même, les Boiis étaient ligués l'un contre l'autre, Louis et la Bohême ; et le peuple, libre, enragé, déchaîné ! Affamé ! De gloire, et d'histoire, assoiffé de tributs, puisque que nous avions tété le vieux Talion ... Quelles incivilités.

Et la rose reviendra : cette guerre, du premier tyran, et viendra le troisième de son nom, et la fureur du troisième reich, et le réal-idéalisme radical maurrassien ; la rose aura, pour cela, été l'idole consommée par les trous de la guerre (Edie - Warhol). La rose est cette lance acérée, la lance sacrée, et le calice ; au bout, comme la main de D'ieu : et elle est l'Amulet, mais la rose, c'était aussi Marie, c'est aussi les femmes, c'est aussi l'Esprit d'Élie Prophète ; c'est la mort et c'est l'amour, puisque la rose est comme Inanna. Mais de qui parle-t-il ? Du « peuple de D'ieu », qui est l'humanité qui paît, épanouie ; puisqu'il plaît à D'ieu que Ce qu'Il fut ait été Beau, et Juste, et Vrai ; puisqu'il fait naître le Berger, Tammuz le Journalier.

Dans Le livre des canons arméniens (Kanonagirkʻ Hayocʻ) de Yovhannēs Awjnecʻi: église, droit et société en Arménie du IVe au VIIIe siècle, il est dit que le roi Artašēs Ier aurait institué son frère Maz̆an grand-prêtre d'Aramazd ; il est dit que par la suite, en lieu du tombeau du grand-prêtre Majan fut érigé le martyrium de Saint-Jean le Baptiste. Grâce à l'histoire de France, et des saints de France, on apprend qu'en France aussi, le j devient parfois un z ; comme si le jet de la lance zozotait. On apprend beaucoup de bêtises, sur Majan, même si les informations sont rares (traître, il aurait livré ses frères à Trajan, qui l'aurait éconduit, et ses frères, l'apprenant, de l'occire à la chasse ; mais on dit aussi de lui qu'on célébrait, là même où l'on fit ériger un autel en sa mémoire, le nouvel an. Moïse de Khorène est un piètre historien, et sa chronologie ne tient pas, et ses sources manquent ; mais, pourtant qu'il dit qu'on célébrait le nouvel an sur sa tombe ou presque, il ne nous apprend rien de Majan, dont on ignore tout selon wikipédia : Mazhan).

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 3 Majanm10

Au contraire, chez les Kachin, majan veut littéralement dire : « affaire de femme ».

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 3 Womana10

Selon quelque usagèr·e du Pakistan, Mazan veut dire « Cellui qui donne la permission » ; quelque autre du même pays, précisant une origine arabique, défend « champ de bataille » ; quelque tierce personne de Virginie, USA, dit que le nom, Mazan, est d'origine musulmane et qu'il signifie « nuages plein de pluie » (https://www.names.org/n/mazan/about). Selon des doigts d'Oman, le nom Majan est d'origine arabique et signifie « terre du cuivre » (https://www.names.org/n/majan/about). Je me souviens, à Avignon, dans le Palais des Papes, j'étais chez moi ; je me sentais chez moi ; je me sentais cette prétension-là, pourtant que j'ignorais tout encore de Majan. Et j'ai repensé à cela, tantôt, et à Laure de Sade, et ... « Laure, célèbre par sa vertu et longuement chantée par mes poèmes, apparut à mes regards pour la première fois au temps de ma jeunesse en fleurs, l’an du Seigneur 1327, le 6 avril, à l’église de Sainte-Claire d’Avignon, dans la matinée » ; elle mourut le 6 avril 1348, aïeule du marquis et de l'abbé de son nom, ce second étant né à Mazan, enseigna au premier.

THUUS MAZAN EST, - ainsi est la demeure. Nous pourrions parler de véhicule : mais puisque l'inertie est le spin de l'absence ; l'absence est véhicule en ce qu'en elle, nous nous éloignons d'elle, et nous en approchons. Aimer Majan, c'est s'aimer Soi ; aimer Majan, c'est croire qu'il existe, bel et bien, un fil rouge entre toutes les mains, entre toutes les lèvres, et tous les cils ; aimer Majan, c'est cultiver la paix, c'est motiver la paix, c'est faire grandir l'Huma — l'oiseau de feu, qui est vraiment l'Esprit Saint, et que Jésus le Christ, vraiment, a envoyé le Paraclet - qui est Élie le Prophète - se soumettre à l'Orient, et se dévoiler à l'Est — les roses.

Et, vraiment, j'ai recompté les roses ; et D'ieu vous a vraiment puni assez ; mais je n'ai pas les bras longs de mon Père, et je ne suis pas, pour vous, le ventre de ma Mère ; mais je suis vraiment l'Enfant que vous avez laissé tomber, et que vous avez mangé car vous pensiez qu'il s'agissait là d'un fruit, du reste, comme les autres. Et D'ieu afflige l'humain qui nuit l'Enfant ; parce que D'ieu n'est pas autre chose que cet Espace immense où le temps passe.

Et moi, si vous me prenez la main, je vous montrerai la paix, l'amour et la vertu dont vous ignorez tout ; car je ne vois pas la laideur dans vos yeux et sur vos visages, puisque j'y suis aveugle. Mais vous fanez, il y a de la rancœur dans vos actes. Au pire, je serai nonce apostolique et je serai passé ; une autre vous dira ce que je vous dirai, et elle m'élèvera ; mais vous n'écoutez pas. Et nous serons enlevées, elle, moi, et la colombe ; et l'esprit passera.

La croyance, c'est le temps de l'enfance, la Foi ce n'est pas ça, ce n'est pas croire ; la Foi c'est l'engagement : nous devenons adultes, il faut croître — et les adultes ne tuent pas les enfants, ils ne les mangent pas, ils les élèvent et les épanouissent. Voici ce que je croîs ; 2666 ; 6 avril au 20 avril, Monsieur Pain communiant ; 3 666, 20 avril '98.

Si le monde était vraiment si beau qu'on le prétend : il n'y aurait qu'à voir, entendre, tendre les mains pour voir. Etc.


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LV-XXVIb.

Pour les Hopis, ce sera simple : Majan, et son auge de pierre qui lui sert de bateau, sont ce morceau manquant à la tablette. Les brahmanes, s'ils sont vraiment brahmanes encore, elleux, comprendront aisément qu'en réalité, « maianus » (qui joue avec la maja nue, évidemment) est le fruit, ou l'enfant, ou la manifestation de la māyā (« pouvoir de l'illusion », chez les hindous, mère de Bouddha chez les bouddhistes). Les Chinois verront en Majan la voie, le Dao ; je ne connais pas bien l'Afrique, ni l'Amérique latine ; mais, n'ont-elles pas été christianisées, islamisées comme une part de toute l'Asie et de l'Océanie ? Peut-être qu'on pourra voir, chez les Mixtèques (qui le connaissent sous le nom de « 9-Vent »), les Aztèques, les Mayas et surtout les Toltèques, le grand retour de Quetzalcoatl (puisqu'il est devenu Vénus) ?

Les animistes et les chamanes des steppes reconnaîtront leur « Fils du Ciel » ; Cécile de France qui joue Sofia et Ludivine Sagnier qui joue Esther aux côtés de Jude Law dans The Young Pope jouent, ensemble (sans Jude Law), dans Un monde plus grand :

« Corine part en Mongolie, dans une communauté d'éleveurs de rennes, pour enregistrer des chants traditionnels, mais surtout pour essayer d'oublier la mort de Paul, son grand amour. Mais une rencontre va bouleverser sa vie : celle d'Oyun. Cette dernière annonce à Corine qu'elle a reçu un don rare et qu'elle doit être initiée aux rites chamaniques... »
 
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LV-XXVII.

Lierre

Il y a là le lierre,
rien que le lierre.


Dès l'Antiquité, on l'accuse de ruiner les cimetières et d'étouffer les arbres, pourtant qu'il a des propriétés médicinales ; il suscite l'ambivalence de sa réputation. Plante vivace, elle symbolise l'amour constant, embrassant les arbres l'amitié ; sacrée chez les druides, pour ce qu'elle est force vitale et énergie. Au Moyen Âge, sa manière de s'attacher rappelait la condition féminine d'alors : tel le lierre accroché à son arbre, et qui meurt avec lui, la femme étreint l'époux dans la joie et dans l'adversité — on meurt là où l'on s'attache. Quand il rampe, il ne fructifie pas mais il protège les sols. C'est une liane arborescente dont l'ancêtre est probablement d'origine tropicale, ce qui explique en partie que sa croissance est stimulée par l'été chaud et humide.

Dans le chapitre XII du Sutra du Lotus, bien qu'il soit probable qu'il ait été composé postérieurement au sutra lui-même, mais reconnu toutefois valide par Nichiren, Manjushri veut démontrer aux disciples que sa pratique permet d'atteindre l'Éveil sans ascèse ni accumulation de mérites pendant d'innombrables âges cosmiques. Il cite alors l'exemple de la Fille du Roi des Dragons qui, alors qu'elle était âgée de huit ans, suscite aussitôt l'opposition des assistants, et notamment Shariputra, le grand disciple, qui déclare : « Le corps féminin est souillé, ce n'est point un vaisseau du Dharma ». L'assemblée vit alors la Fille du Dragon se transformer soudainement en homme, prenant place sur une fleur de lotus de matière précieuse et réalisant l'Éveil égal et correct. En vérité, cela démontre l'inanité des caractères sexuels comme prérequis à l'Éveil ; dans la tradition, l'on rapporte également qu'une femme fit don de Sa perle au Bouddha, afin d'atteindre l'Éveil égal et correct.

Vraiment, les femmes ne peuvent être les vaisseaux du Dharma, puisqu'elles sont le Dharma, puisqu'elles sont le cycle réel, et pas celui fictif de la guerre que se fait l'homme. Huit est un chiffre qui symbolise l'éternité, une mère vit pour ce qu'elle met au monde, comme l'onde, qui est le principe féminin, tandis qu'une femme vit pour elle, comme le corpuscule, qui est le principe masculin. L'incertitude des femmes est la suivante : elles sont à la fois femme et homme, à la fois mère et femme ; aujourd'hui, nous voyons la détermination des femmes. Quand la fille donne au Bouddha cette perle, c'est son don de procréer, c'est sa capacité à être l'onde ; abaissée, elle s'élève. L'éveil, c'est c'est l'objet déterminé des paquets d'onde ; c'est ce vrai corps de l'onde, qui est comme une femme alors même qu'il est incapable de procréer, ou qu'elle se l'est interdit — ainsi parle-t-on du nirvana, puisque ce paquet d'onde qui était en ce corps s'arrêtera là, puisqu'il retournera à l'origine des choses.  Nous avons dû faire stériliser notre chatte, Ginkgo, et maman, qui a pourtant connu trois césariennes, se demande pourquoi elle semble raide et lente, et ne saute plus ; je lui dis « tu sais, ça doit lui tirer. — Oui c'est vrai, qu'elle répond, c'est toi qui me le dis alors que je l'ai su ».

Ésaïe dit « L'Éternel l'a juré par sa droite et par son bras puissant : Je ne donnerai plus ton blé pour nourriture à tes ennemis, et les fils de l'étranger ne boiront plus ton vin, produit de tes labeurs ; mais ceux qui auront amassé le blé le mangeront et loueront l'Éternel. Et ceux qui auront récolté le vin le boiront, dans les parvis de mon sanctuaire. »  Et je prie, beaucoup, pour que ce jour ne soit pas nécessaire ; candidement peut-être, je prie qu'une affection spontanée et naturelle pour ma personne saura achever, seule, de me rendre les terres qui me reviennent ; puisque je suis les mains, les yeux et les lèvres de l'Éternel. Mais s'il faut, et puisque je suis comme un con, je ne reculerai pas ; le jour où vous aimerez Majan, vous pardonnerez son orgueil et vous louerez D'ieu ; mais comme vous partagerez son orgueil, il nous faudra nous pardonner mutuellement, en communiant. Puisque tout s'accomplit, puisque nous sommes l'atome et l'étoile, le fer et sa lumière en feu, visqueux, puisque nous sommes comme l'eau ; et si nous sommes des vagues, et de l'écume, mais aussi des abîmes ; nous n'en sommes pas moins la mer, immense et bleue, gorgée de noir.

Et nous n'en sommes pas moins le ciel bleu-noir, constellé de blancheurs et de lumières ; nous avons fait selon la Loi, qui tient en elle tout le Réel, puisque rien ne L'ignore. Et le Réel est vraiment le Royaume de D'ieu. Nous vivions comme des cellules, comme des microbes et des virus dans ces cellules, mais nous avons vu le ciel, la galaxie et son œil sombre ; la loi d'aujourd'hui est héritée des sociétés de structures relativement petites (cités), tandis que l'humanité tend à l'hégémonie des grandes structures réelles. D'ieu sera l’œil sombre de l'humanité, la Foi en sera le soleil ; et nous vivrons comme des cellules à la vitesse des galaxies. Mais certains ne voudront pas l'entendre ni le voir, parce qu'ils ne verront nul miracle au bout de mes dix doigts, parce qu'ils ne verront pas les morts que nous étions et que nous sommes en vie ; ils ne verront pas D'ieu dans nos yeux, alors D'ieu ne sera pas dans leur coeur.

Et s'ils s'arment, et s'ils ne déposent pas les armes, ce seront les nations qui, dans une ultime exaltation morbide, pourvoiront aux armées de D'ieu ; ce sera la vraie Blitzkrieg. Aux seules fins de minimiser les persécutions que les populations soumises à ces factions (ou solitaires) rebelles persistantes, et armées, risqueraient de subir pour ce qu'elles émettraient ou nourriraient, elles, le vœu de se soumettre à D'ieu, nous engagerons le plein des hommes, favorisant les combats rapprochés au risque probablement certain d'occasionner, parmi ces hommes, des pertes lourdes pour ce qu'ils auront juré que toute facilité préférée au secours des populations civiles persécutées, se verra éconduite. Ce sera, vraiment, un holocauste ; puisque les nations et les hommes seront jugés selon l'effort qu'ils consentent à la paix, et à l'établissement de D'ieu.

J'aime à croire que ceux-là seront très peu nombreux, de sorte qu'il n'y aura pas de grands massacres ; mais en même temps, comment finir la guerre sinon dans une dernière exaltation de cette dernière ? La question étant, au demeurant :  qui est comme D'ieu ? Certains, peut-être, auront la crainte que mon autorité ait à envier leurs biens, et les intrigants feront des intrigues, pour ce qu'ils croiront devoir user de ruses et stratagèmes afin que je ne nuise pas à leurs affaires ; dès lors, ne vous étonnez pas si je les glorifie, et les élève, et si je les laisse parader. Car ils seront mes ornements, ceux-là qui douteront de moi sans m'être ni néfaste ni nuisible, comme je serai leur légitimité, et comme j'aurai à leur promettre la dévotion des cœurs, puisque je leur montrerai comment s'exercent, dans le réel, les capitaux — politiques, sociaux, économiques.

Dans tous les cas, une dernière fois, toutes les armées qui sont de D'ieu paraderont ; et nous célébrerons la paix. En plus du salaire universel de base commun à toutes et tous, les militaires se verront attribuées des primes, et seront favorisés en fonction de leurs mérites sur les listes volontaires aux missions d'exploration, et de colonisation, de l'Espace immense et vaste. Ce genre de projet n'étant pas impensable, pour un esprit de plus de sept milliards de cerveaux différents.  

Et je prie, pour que vous m'aimiez vite ; car alors, vous aimerez D'ieu ; et vous aurez les yeux, les mains, les lèvres de D'ieu. Nous ne serions plus dans nos cellules, et nous aurons nos cœurs, nos estomacs et nos têtes à labourer, récolter, mettre en jachère. Et nous cultiverions la paix, point celle de quelques hommes, mais celle de D'ieu ; la paix humaine, qui vient en terre, s'élève au ciel.

Jean dit, Apocalypse XXII :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ubierna_(rivi%C3%A8re) : Il existe d'autres sources mais moins importantes qui atteignent un certain relief seulement en période de fortes précipitations ou de rapides dégels, comme la célèbre Fuente Maján, située à deux kilomètres à l'ouest de Quintanilla et où la tradition place un peuple disparu qui s'appelait Maján, ou Cueva Rulladera dans la commune de Valdemiguel.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aber-Beno%C3%AEt : Le nom de l'Aber Benoît résulterait d'une mauvaise traduction du breton Aber benniget, c'est-à-dire Aber beni (« Havre bénit »). L’appellation trouve son origine dans la création, au vie siècle, par Tudgibus et son fils Majan de deux oratoires de part et d'autre de l'aber, à Lothunou et Loc Majan.

Espace et sacré au Sahara: Ksour et oasis du sud-ouest algérien :

Codex maianus : l'astrothème de l'Edda - Page 3 Al-maj10

  


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