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 Pourquoi tant de réponses négatives

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Invité  /  Invité


En faveur du livre papier, il y a les bibliothèques (médiathèques). Par elles, la plupart des français ont un accès aisé et très bon marché à de très nombreux ouvrages.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


Les bibliothèques donnent également accès à de nombreuses ressources numériques, et de plus en plus à distance (revues, livres, applications).
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Je ne crois pas non plus à la disparition du livre papier. En revanche, la fréquentation des bibliothèques municipales devrait continuer à baisser.
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


J'ignorais qu'elle avait baissé ! (je les vois toujours archi pleines, mais c'est Paris donc sûrement particulier)
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


Ça fait longtemps que je ne suis pas allée dans celle de ma ville. L'abonnement est devenu gratuit, donc on pourrait logiquement tous la fréquenter. Seulement... le stationnement est payant tout autour. Alors forcément...

Mais après vérification, sur l'ensemble du territoire français, de plus en plus de monde fréquente les bibliothèques mais il y a de moins en moins d'inscrits. En gros, les gens y vont parce qu'il y a des ordinateurs ou parce que ce sont des lieux couverts et chauffés mais pas pour lire.
 
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Invité  /  Invité


Citation :
EBook à 2,5 euros

Oui mais non. Dans le prix de vente hors taxe d'un livre, l'impression compte pour 20%. Vous me direz, la distribution, plus besoin puisque c'est virtuel. Et le serveurs? Les protections de données? Etc.

Même en "tout numérique" le livre ebook ne reviendra JAMAIS à 2,5€. A la limite pour unlivre libre de droits mis en page par un bénévole.
 
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Invité  /  Invité


D'accord pour penser que si on enlève les ordinateurs (la connexion internet suffirait), la fréquentation des médiathèques chute. Ca reste une bonne affaire pour les emprunteurs de livres.

Il était question hier des dénicheurs de chefs d’œuvre. Auditeur de France Inter (pendant le ménage et la cuisine, j'adore la radio), je suis saoulé de la communication autour du dernier livre de Michel Houellebecq. Mon penchant complotiste me conduit à penser qu'elle n'est pas spontanée, et quand on me dit ce qu'il faut lire, j'ai tendance à lire autre chose. Je suis certain d'une chose : l'exposition sera importante, et les ventes aussi.
Mais non, je ne suis pas buté, juste un peu égotique disait Florence C . J'avais lu les particules élémentaires et juste moyennement apprécié. Et avais été un peu déçu de la légèreté des connaissances scientifiques mises au service du texte.

La discussion a évolué. Mais finalement, n'est-ce pas aussi la surexposition de stars qui mène à tant de réponses négatives ?
 
LuigiR
   
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LuigiR  /  Bile au trésor


Petite analogie avec la musique. Ça vaut ce que ça vaut !

Dans les années 80, un 45 tours (2 morceaux de musique) coûtait environ 10F (1.5 E) et un 33 t de 70 à 80 F (12 E), le smic horaire était à 13F (2E) donc
en 1980, 1morceau de musique = 25 min de smicard et un album = 6h de smic

Aujourd'hui , 1 morceau de musique = 1E, 1 album 10 E, smic horaire à 10 E
En 2018, 1 morceau de musique = 6 min de smicard et un album = 1 h de smic

Avec le numérique, le prix de la musique a été divisé par un facteur 4 à 6 !

Un livre aujourd'hui, c'est 15 à 20 E, compter 3 ou 4 euros dans quelques années !
On est pas loin des ebook à 2.5E !
 
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Citation :
1 album 10 E


plutôt 15 a 17 si on joue à ce jeu là
 
Pasiphae
   
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Pasiphae  /  Truquage geniphasien


les textes libres de droit sont déjà gratuits, ils ne coûteront pas 2€50 !

Pierre Bertrand : d'année en année, il y a de plus en plus de réponses positives. Lesquelles ne signifient pas exposition médiatique et ventes, bien sûr. La grande visibilité de quelques stars n'empêche pas qu'il n'y ait jamais eu autant de titres publiés par an.
 
LuigiR
   
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LuigiR  /  Bile au trésor


Pour Fabre :

Fabre a écrit:
Citation :
1 album 10 E


plutôt 15 a 17 si on joue à ce jeu là

Je parle d'un album en telechargement, 10 ou 11 euros sur Amazon !

Mais de toute manière, ce n'est pas important, c'est l'ordre de grandeur qui compte !


Dernière édition par LuigiR le Ven 4 Jan 2019 - 10:32, édité 1 fois
 
MaddyForeigner
   
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MaddyForeigner  /  Journal du posteur


La surexposition des "stars" est un autre problème.
Des people écrivent ou le plus souvent font écrire. Leurs livres sont parfois des succès au niveau des ventes.
Les auteurs de best-sellers deviennent des people.

Mais ça n'a rien à voir avec la littérature.

Ce n'est d'ailleurs pas propre à notre époque.
 
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Invité  /  Invité


Propre, non, en augmentation, je pense que oui. Parce que : on n'a plus le temps (d'élargir le regard). Dans une comparaison très hâtive, je dirais que le lien fait entre les mots Gilet jaune et Eric Drouet est aujourd'hui bien plus strict (et pauvre) que celui qui était fait il y a 50 ans entre Mai 68 et Daniel Cohn-Bendit. Et je ne me souviens pas d'une pareille exposition d'un écrivain à la sortie d'un de ses livres que celle de Houellebecq ces jours-ci, pas même quand Salman Rushdie avait sorti Le dernier soupir du Maure, son premier après Les versets sataniques, et dans quel contexte !
 
Hobbes
   
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Hobbes  /  Attention : chat méchant


MaddyForeigner a écrit:
Mais personne ne s'est jamais chargé de dénicher les chefs d'oeuvre de l'année en cours. En 1857, le best-seller de l'année n'était ni Madame Bovary ni les Fleurs du mal, mais un roman tombé dans l'oubli. C'est l'histoire littéraire, donc le passage du temps, qui fait le tri.

Pas très en rapport avec le déroulement du fil mais ça fait plusieurs fois que je te vois dire ce genre de chose et que ça me laisse perplexe, surtout — mais je me trompe peut-être ? — pour une agrégée de lettres modernes.

L'opposition best-seller/chef-d'oeuvre me semble extrêmement contestable, surtout quand elle trace une frontière de nature entre livres commerciaux, frivoles, sans conséquences, édités spécifiquement pour se vendre, et les livres du canon, difficiles, éternels, d'abord tenus pour peu de choses et puis distingués par l'histoire. Il va quand même de soi qu'il y a un tout un système de prescriptions qui décide de ce qui entre ou pas dans le giron de la « grande littérature » : certains relais d'opinion dans les médias, la production scientifique autour d'une oeuvre x ou y, le programme de l'agrégation, la cooptation entre auteurs du sérail, les (re)traductions, l'engouement d'éditeurs susceptible de redonner un coup de projecteur sur des textes oubliés (typiquement Toussaint Louverture, L'Imaginaire Gallimard, Christian Bourgois en son temps), etc. Je trouve ça inquiétant et limite mortifère de partir du principe que le canon a) coule de source, b) distingue le fin du fin de la littérature, et c) nous arrive par magie une fois que le temps a fait le boulot.

Pour le reste, beaucoup de réponses négatives parce que beaucoup, beaucoup, beaucoup de manuscrits envoyés. C'est bien de se souvenir aussi que les éditeurs prospectent de leur côté : les envois par La Poste équivalent plus ou moins à des candidatures spontanées adressées à des boîtes qui savent déjà ce qu'elles cherchent et sont en tractation avec plein d'autres gens. Ça n'aide pas non plus qu'une bonne partie des envois non sollicités arrivent généralement sur les genoux d'éditeurs — donc de stagiaires — que ça n'intéresse pas du tout : les lignes éditoriales sont souvent plus subtiles et plus marquées que « généraliste », « littérature étrangère », « grand public » ou « science-fiction », et je ne parle même pas, comme ça m'est arrivé, des trilogies pleines de dragons qui encombrent les maisons de sciences humaines et/ou de formats courts.

Pierre Bertrand a écrit:
Et je ne me souviens pas d'une pareille exposition d'un écrivain à la sortie d'un de ses livres que celle de Houellebecq ces jours-ci, pas même quand Salman Rushdie avait sorti Le dernier soupir du Maure, son premier après Les versets sataniques, et dans quel contexte !

Houellebecq a régulièrement des sorties controversées pendant ses campagnes de presse : la saillie sur l'islam avec Plateforme, son amitié pour Raël avec La Possibilité d’une île... Ses deux derniers livres lui ont valu le Goncourt ou se sont retrouvés au premier rang des attentats de Charlie Hebdo. C’est aussi l’un des auteurs les mieux reconnus mondialement et les plus explicitement inscrits dans l’histoire littéraire mondiale, aussi bien au point de vue politique que formel. Évidemment que les médias se jettent dessus et cassent les embargos : c’est une figure qui fascine, produit des livres marquants, balance les punchlines qui vont bien et fait vendre du papier — le sien et celui des autres. Ils auraient tort de faire l'impasse dessus. C'est du business aussi, mal en point de surcroît.
https://premierdegre.com/
 
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Invité  /  Invité


Citation :
C’est aussi l’un des auteurs les mieux reconnus mondialement et les plus explicitement inscrits dans l’histoire littéraire mondiale, aussi bien au point de vue politique que formel

Déjà, merci Hobbes pour ce point très juste sur la limite caricaturale entre poids symbolique vs poids économique. Pour en rajouter, comparer les contextes de réception entre les époques, c'est juste absurde.

Juste une remarque sur Houellebecq: en Allemagne, il est considéré non pas comme un polémiste sulfureux et prétentieux, comme on le voit en France parfois, mais comme un Balzac acéré, un descripteur au scalpel des impasses et troubles de la société contemporaine. J'ai tendance à le voir plus comme ça, et que ses saillies sont loin de sa pensée véritable (sans doute plus complexe, comme tout le monde) et plus une manière d'incarner une marque, un tampon, de foutre un coup de pied dans la fourmilière. Prendre Houellebecq au premier degré me semble réducteur.

Et pour rebondir sur le marché mal en point, je ne sais pas. Les moyens vendeurs sont mal en point, mais sur l'ensemble, il n' y a pas de ralentissement catastrophique. Juste une politique d'abondance qui polarise les auteurs à mort. C'est chiant pour celui/celle qui se constitue un public et pourrait vivre en niche avec 10.000-30.000 ventes par titre.
 
   
    
                         
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