Bonsoir mes chers écrivains,

Depuis quelques temps déjà, je travaille sur un roman et j'ai pris l'habitude de réécrire constamment ce que j'ai pu rédiger. Éternelle insatisfaite (ce qui est cohérent lorsque l'on constate la médiocrité de mes écrits), je ne peut m'empêcher de remonter les 95 pages qui composent mon œuvre, et de tout reformuler, corriger et améliorer. Je trouve toujours à redire.

Je me demandait pourtant : ne serait-il pas mieux de finir mon roman avant de procédé à de multiples relectures ? Et ainsi, continuer un travail de création plutôt qu'un travail de perfectionnement ?
Peut-être que cela stimulerait mon inspiration.

Merci de m'accorder de votre temps ,
pardon pour les fautes d'orthographes qui je suis certaine sont fortement présente dans ce message,

Emma.

Faut voir ...

Il y a de nombreuses façons de faire.

Déjà, ça dépend ce que tu appelles "finir" =
finir le 1° jet ?
arriver à quelque chose de plus abouti ?
En se relisant, on repère non seulement des fautes de français mais des incohérences de récit... Donc, il vaut mieux le faire.
Mais pour une correction soignée, tu peux attendre d'avoir terminé le récit.

Ceci étant, en séparant création et perfectionnement, tu risques de constater que les deux phases ne se ressemblent pas.
Pour ma part, je trouve la phase de correction assez fatigante et peu exaltante (elle est hélas indispensable)



Je vois que ceci est ton 1° post = va vite te présenter à l'accueil.   Cela aussi, c'est indispensable !
http://jeunesecrivains.superforum.fr/f2-accueil

Bonsoir,

Je pense personnellement qu'il incombe de tout faire d'un coup (pas nécessairement d'un trait, mais en tout cas sans revenir sur ce qui a déjà été écrit, sauf pour des vérifications) avant de s'attaquer au travail de relecture. Ce travail doit normalement être au moins deux fois plus long que l'écriture en elle-même.

Bon courage en tout cas.

Salut Emma

Pour tes débuts sur le forum, n'oublie pas d'aller faire un tour dans la section d'accueil pour te présenter aux autres membres. Tu trouveras la marche à suivre par ici et par ici.

EDIT : Ah ! On m'a précédée !

Sinon, concernant ta question, c'est assez délicat puisque chacun a sa propre façon de travailler. Certains aiment que le premier chapitre soit "parfait" avant de passer au suivant, d'autres écrivent le premier jet du roman entier avant de repasser dessus pour perfectionner/corriger. A toi de trouver la méthode qui te correspond le mieux.

Il est vrai, toutefois, qu'avancer vers la fin du roman, quoi qu'il arrive, même si des choses sont à réécrire/corriger en amont, c'est génial pour le moral et très gratifiant Cette méthode-là permet en plus de ne pas "stagner" quand on est un éternel insatisfait ^^

Premièrement , merci d'avoir prit le temps de me répondre !

Par finir j'entend terminer l'oeuvre, y avoir développer l'histoire jusqu'à la phrase finale. Bien sur le résultat sera grossier, d'où l’intérêt des centaines de réécriture après cela.
Oui,  les incohérence sont toujours ce qui me forcent à commencer à relire, mais souvent avant même d'avoir fini cette relecture , j'en recommence une seconde , refaisant tout depuis le début. Ceci explique probablement mon impression de ne pas avancer et mon découragement certain.
La solution de Jezbeth pourrait donc ainsi être la bonne.

Pardon j'ai oublier de me présenter, j'y cours ! Merci beaucoup !

Après, la relecture dépend de ce que tu comptes faire de ton texte aussi. Si tu as pour projet de l'envoyer à un éditeur, il faudra faire un certain nombre de relectures, du moins autant que nécessaire.

Résultat grossier = finir le 1° jet.
Pas de souci.

Tu peux finir ton 1° jet, même sans vérifier tes erreurs de logique. Je peux te l'attester.
C'est ce que j'ai fait ! Mais ensuite, une première phase attentive de polissage, pour bien vérifier tout ça et remettre déjà un peu d'ordre dans les éventuelles fautes de français par la même occasion.
Puis la correction proprement dite


Concernant l'aspect rébarbatif de la correction, j'ai l'avantage de disposer de plusieurs univers... Donc quand je corrige d'un côté, j'écris d'un autre. Mais un certain nombres d'auteurs sur ce forum hésitent à jongler avec les univers et les histoires, donc je ne te dirai pas que c'est la solution miracle



Centaines de réécritures = les premières relectures ont de l'intérêt... Mais assez vite, tu connais ton texte tellement bien que tu ne vois plus les erreurs. Le texte est ancré dans ton cerveau. D'où intérêt
- de prendre du recul en le mettant de côté quelques temps
- de le faire bétalire par quelqu'un qui t'aidera à le corriger

Déplacé et étiqueté.

Wallflower, merci effectivement de te présenter dans la section dédiée et de lire les règles des différentes sections avant de poster.

Quand mon roman aura atteins un niveau appréciable , oui pourquoi l'envoyer. Mais je ne le ferait pas avant que ce soit parfait, et ce même si je doit écrire et relire 500 pages encore et encore, je le ferait avec plaisir une fois l'oeuvre achevée.

Probablement pour évité de trop connaitre mon texte, peut-être devrais-je suivre ton exemple et me contenter de commencer par finir le premier jet. Puis relire inlassablement le tout, car le temps de retravailler le texte au fur et à mesure que j'avancerait j'oublierait ce que j'ai revu précédemment.

En effet chacun fait comme il le sent. Personnellement je me relis/corrige assezz regulierement : quand j'écris et que je suis inspirée j'écris par exemple 2 ou 3 pages d'un jet comme ça vient, et je relis/corrige ensuite parce que c'etait vraiment "brut" . Et puis je relis ensuite de temps en temps en retournant plus ou moins en arrière pourvoir si les choses s'enchainent bien etc. Cela n'empêche pas que j'aurais sûrement bcp de corrections a y apporter une fois le roman complètement fini, mais disons qu'au moins j'ai degrossi un peu le travail

Hey ! Personnellement, je suis d'un genre très perfectionniste aussi. Je n'ai qu'un seul conseil à te fournir : écris.
Un retour à l'essentiel est toujours salutaire. Ressens cette connexion entre ton esprit, la langue française, et le clavier. Observe comme cela forme un tout homogène. C'est déjà de l'Art.
Le premier jet doit représenter ton âme, souligner ton style d'écriture, révéler le message que tu souhaites délivrer au lecteur, au monde. Cela constitue ta parole. Désirerais-tu que l'on t'enlève le droit de t'exprimer ? Que l'on modifie sans cesse tes propos, au risque de leur faire perdre tout sens ?
Focalise toi sur l'univers que tu as crée ou reproduit. Et vie-le. Décris-le.
La correction ne sera qu'une solution de plus, ultime même, pour sublimer cette poésie, ce formidable voyage.
Perfectionne ton univers ( le fond ) et ainsi l'écriture ( la forme ) s'alignera d'elle-même, définira pour toi le mot juste. C'est l'art ( la forme ) au service de l'Art ( le fond ). Ne freine jamais ton imagination, ta puissance créative ; car il est imprudent de vouloir dissocier les deux.

Voilà, en espérant avoir pu t'aider !

Merci beaucoup de vos réponses !
Je vais réfléchir à la solution la plus adéquate pour moi. Tantôt libérant ma parole créatrice, tantôt améliorant mes écris précédant pour atteindre peut-être un jour quelque chose de convenable.

Chacun sa méthode. Perso je préfère écrire comme un dingue pendant toute une période, sans rien corriger (sauf les fautes d'orthographe / grammaire évidentes), pas même les constructions un peu lourdes ou les trucs que je n'arrive pas vraiment à formuler.

S'il me manque un bout de l'intrigue, ou un point technique, je mets une marque dans mon texte (genre "Son père était un @@@recherche le nom des habitants de Besançon" ou "-- Je ne peux pas, j'ai une peur bleue de ces bestioles, s'exclama-t-il @@@expliquer pourquoi il a peur des canards") Et une fois que j'en ai marre, je refais une passe et je corrige tout ce qui ne va pas.

Quand on fait les deux en même temps, on a tendance à trop se censurer, il me semble, parce que le cerveau se met en mode "critique" et pas en mode "créatif". Et puis, on hache son travail, ce qui est beaucoup moins efficace.

Bonjour Wallfower.
Je suis confronté exactement au même problème que toi. Ça fait cinq fois au moins que j'écris la même histoire (lien dans ma signa) et que je m'arrête tout le temps à peu près au même endroit. Ce qui se passe, c'est que quand je m'arrête d'écrire pendant plus d'une semaine, j'ai vécu ma vie (oublions les pléonasmes) pendant une semaine, et j'ai changé. Ensuite, quand je me retrouve en face de mon texte, je relis tout, et je trouve ça entièrement nul. Pourtant je suis très motivé quant j'écris quelque chose de nouveau, mais au bout d'une semaine de mise à l'écart, je ne perçois peut-être plus les choses de la même façon... ce qui fait que je n'arrive jamais très loin et que j'hésite à tout recommencer.
Je pense que ça doit être plus efficace d'écrire tout sans relire dans un premier temps, et de relire ensuite en détail dans un deuxième temps, mais je n'ai encore jamais essayé. Ça permettrait sans doute d'atteindre la fin de l'histoire... qu'on attend avec impatience mais qui s'éloigne sans cesse de nous.

Fabiend, il est vrai que me couper en pleine création pour faire des recherches est assez frustrant. Je pense que je vais me mettre aux annotations plutôt que de m’interrompre !

Signe, c'est exactement ça. Tout est constamment sujet au changements, mais c'est vite lassant de réécrire la même choses. Par exemple, sur mes 95 pages actuelles , je vais retourner tout au début pour tout retravailler, mais arrivé à la page 25, je vais de nouveau retourner au début. C'est un cercle sans fin. Je ne pourrais pas dire qu'elle est la dernière chose que j'ai écrite tant je me consacre à ce que j'ai pu écrire auparavant !
Je vais tenter l'écriture viscérales , du premier jet pur, jusqu'à ce que j'en ai marre et retourne en phase de correction. Qui sait , j'avancerais peut-être enfin !