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 Les mauvaises critiques

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Twist
   
    Masculin
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Twist  /  Barge de Radetzky


Nous avons jusqu'ici beaucoup discuté du rapport de l'auteur face à la critique, mais la critique, si elle est publique, affectent également les autres lecteurs.

La plupart de ceux qui se permettent une simple critique sans la justifier le font, car, étant leur opinion, il la considère comme vraie et justifiée par défaut. Pour ceux qui ont une opinion opposée, voir une critique puérile, mais néanmoins sardonique peut-être interprété comme un manque de respect, soit envers l'auteur ou envers ceux qui ont apprécié son oeuvre. Quoique, de nos jours, Internet et respect est pratiquement un oxymore.

Je suis d'accord avec lemineche; une critique, même diamétralement opposée à son opinion, qui est justifiée montre tout de même un respect pour l'auteur et ses fans. L'explication est à la base de la discussion intelligente, non?
 
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Invité  /  Invité


Sur JE, les sous sections s'intitulent "Commentaires".

Comme la notion de commentaire me paraît vaste, je pense qu'il est normal (et légitime) de déposer des critiques détaillées tout autant que des avis moins étayés. Après, je suis d'accord pour dire qu'un "j'aime" ou un "j'aime pas", s'il est possible, ne doit pas être généralisé : le but sur JE, là où l'échange avec l'auteur est possible (et même demandé par celui-ci, sans quoi il ne crée pas son topic de commentaires), me semble être d'avoir une discussion autour de son œuvre.

Et si on ne comprend pas le "j'aime" ou le "j'aime pas", ou si on n'a que ça, la discussion tourne court, et l'auteur repart aussi bête qu'il est venu, c'est-à-dire sans connaître ses forces et ses faiblesses. Or, je crois qu'on est tous là pour savoir comment "plaire" à son lectorat, ou tout du moins savoir ce qu'il pense de nos écrits :]

[EDIT : après, pour toutes les remarques qui tournent autour du respect, c'est encore un autre problème de savoir dire les chose avec civisme ou non. Certains ne savent pas faire, malheureusement.]
 
Joyo
   
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Joyo  /  Hé ! Makarénine


Je pense qu'il faut distinguer la critique méchante de la critique sévère.

Après, il y a des textes que j'ai du mal à apprécier parce que l'intrigue ne m'attire pas. Et je vois mal l'intérêt de le dire à l'auteur(e).
 
Pêche Melba
   
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Pêche Melba  /  Pour qui sonne Lestat


Le problème, c'est que beaucoup ne savent pas faire scission entre ce qu'ils sont et ce qu'ils écrivent. La critique porte sur un texte, pas sur une personne. Le respect est du aux personnes, et non aux œuvres d'art ou ce que l'on présente comme tel, qui sont d'abord là pour provoquer des réactions (d'emballement, de rejet, etc.)


Les critiques, de mon point de vue, sont comme des bouteilles à la mer : excepté peut-être sur un forum où elles doivent susciter l'échange (un échange courtois, cela va sans dire), on n'est pas forcé de s'en saisir.

Quant à cette histoire d'influence, je dirais que la foule n'écoute que ceux qu'elle souhaite écouter. Quelqu'un qui encense un bouquin nul, si jamais je me fais avoir, je ne l'écoute pas deux fois...





 
Joyo
   
    Masculin
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Joyo  /  Hé ! Makarénine


Dans les mauvaises critiques, on oublie aussi les commentaires inadéquates. Ce que est dit ne correspond pas à l'écrit, mais à ce que le commentateur a cru lire. Parfois, il a lu trop vite, l'auteur le corrige et tout va bien.

Parfois, c'est l'auteur qui s'est mal exprimé dans son texte.

Mais nous avons aussi :
L’œuvre est claire, sans ambiguïté.
A cause des clichés ou des similitudes avec une autre œuvre, le lecteur a une interprétation faussée.

Autre cas :
Le commentateur a lu çà et là quelques lignes, puis a extrapolé le reste du texte. Il critique alors un texte imaginaire.

Je pense que ces commentaires-là peuvent être les plus frustrants.
 
Mikaroman
   
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Mikaroman  /  Jeune et fringant retraité


Autre aspect du problème : la critiques d'un texte EST un texte. Je suis intimement persuadé que certaines critique, particulièrement détaillées et/ou "rédigées", le sont parce que l'auteur de la critique veut afficher son "niveau" pour donner une légitimité à ce qu'il écrit. C'est le jeux des bons mots et des petites phrases que l'on trouve dans le film Ridicule ou dans les débats politiques télévisuel.

Que nous nous en défendions ou non, nous sommes tous sensibles à l'élégance de la formulation. Elle renforce le propos, qu'il soit juste ou non. Lire une critique nécessite donc un esprit critique pour s'affranchir du style de cette dernière et se recentrer sur le fond.

J'essaye de participer activement à la vie du forum en lisant et commentant, et j'avoue une grande différence d'attitude selon que je rédige un commentaire dans un topic ou que n'interagit avec un auteur durant un atelier de correction. Dans le premier cas, il m'arrive parfois de ne plus trop savoir si j'écris le commentaire pour l'auteur ou pour les autres JE, en particulier quand le texte est mauvais. Durant les ateliers, les réponses, suggestions, commentaires sont plus francs, plus directs. On ne se soucie pas de ce qu'un lecteur en pensera, vu que notre travail est destiné à être effacé une fois que l'auteur en a pris connaissance.
J'ai cru remarquer cette différence de traitement chez d'autres commentateurs.
http://romainmikam.free.fr/
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


Pêche Melba a écrit:
Le problème, c'est que beaucoup ne savent pas faire scission entre ce qu'ils sont et ce qu'ils écrivent. La critique porte sur un texte, pas sur une personne. Le respect est du aux personnes, et non aux œuvres d'art ou ce que l'on présente comme tel, qui sont d'abord là pour provoquer des réactions (d'emballement, de rejet, etc.)
Je ne pense pas qu'on puisse réellement séparer ce que l'on est et ce que l'on écrit.

Si on observe bien ce qui constitue ce que "nous sommes", notre "ego", on peut comprendre assez facilement que ce n'est qu'un amas d'expériences, de souvenirs, et leurs interactions avec eux mêmes et/ou le monde environnant.
C'est exactement dans cette matière que l'on puise pour écrire : souvenirs (parmi lesquels nos lectures, nos références), expérience, extrapolation... Le tout agencé avec plus ou moins d'habileté. Tout ce qu'on utilise provient de nous, tout est nous. Rien n'apparaît par hasard. L'écrit est un prolongement de soi.

Quand tu juges un écrit, tu juges forcément son auteur. Peut-être pas l'auteur en entier, mais au moins une partie de lui qu'il a plus ou moins "choisi" de valoriser, ainsi que ses goûts, ses références, et en filigrane son vécu. Et on ne juge pas que la matière, on juge aussi ses dispositions à s'en servir.

Donc (s'il faut dissocier) la critique fait référence à ce que l'auteur est, et à ce que l'auteur est capable de produire. Voilà pourquoi il faut à tout prix faire attention à ce qu'on écrit quand on critique.
Tout comme de bons retours sur ce qu'on écrit galvanise l'ego, de mauvais retours le blessent.

Bon, belles paroles mises à part, les critiques assassines on en a malheureusement (presque) tous produit. Et avec le recul, j'ai assez honte des miennes, pondues dans un instant d'agacement. Elles me paraissent ridicules dès que le souvenir du texte s'atténue et que j'ai la tête froide (même si parfois, j'espère un électrochoc, c'est déjà stupide). C'est d'ailleurs plus souvent ce que je perçois de l'auteur qui me pousse à faire le salopard que la qualité du texte (mais c'est lié).
Une critique assassine est forcément violente, et je ne crois pas trop aux bienfaits de la violence.

Evidemment, la critique que tu nous exposes, Twist, fait partie de cette catégorie de réactions stupides.
Mais comme dit Mika, tout dépend de la raison pour laquelle on écrit la critique : pour aider l'auteur, pour l'écraser et ainsi se valoriser à nos propres yeux et à ceux des autres, pour se faire valoir aux yeux de l'auteur, ou pour d'autres raisons encore... j'en sais rien.

Il ne faut pas rêver. Les méchantes critiques télévisées de M. Naulleau par exemple, aussi méchamment amusantes et habiles soient-elles parfois, sont une manière d'abaisser l'autre et de tirer la couverture à soi.

Spoiler:


Une critique peut-être franche et dure sans forcément être blessante. Mais la frontière est floue, car même l'objectivité peut blesser, et ça n'en vaut pas toujours la peine.. Et la critique ne sera pas perçue de la même manière selon qu'elle s'adresse à un ado paumé qui cherche inconsciemment la reconnaissance, ou à un père de famille qui écrit pour passer le temps.
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Bon, belles paroles mises à part, les critiques assassines on en a malheureusement (presque) tous produit. Et avec le recul, j'ai assez honte des miennes, pondues dans un instant d'agacement. Elles me paraissent ridicules dès que le souvenir du texte s'atténue et que j'ai la tête froide (même si parfois, j'espère un électrochoc, c'est déjà stupide).
pourquoi une critique aurait-elle plus de valeur quand elle est rédigée à tête reposée plutôt que sur le vif ?
 
Lo.mel
   
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Lo.mel  /  Troll hunter un jour, troll hunter toujours


lemineche a écrit:
Citation :
Bon, belles paroles mises à part, les critiques assassines on en a malheureusement (presque) tous produit. Et avec le recul, j'ai assez honte des miennes, pondues dans un instant d'agacement. Elles me paraissent ridicules dès que le souvenir du texte s'atténue et que j'ai la tête froide (même si parfois, j'espère un électrochoc, c'est déjà stupide).
pourquoi une critique aurait-elle plus de valeur quand elle est rédigée à tête reposée plutôt que sur le vif ?
Ce n'est pas qu'elle a plus de valeur, mais l'agacement, la colère empêchent toute tentative d'objectivité (ou d'honnêteté, selon ce qu'on cherche à faire comme critique).

Et pour Ô en dessous : Oui, le jugement objectif d'un texte n'existe pas, mais on a parfois tendance à dire - à tort - qu'un texte est "nul", "ne vaut rien", voire pire, et ça c'est souvent exagéré.


Dernière édition par Lo.mel le Jeu 17 Oct 2013 - 11:03, édité 2 fois
 
Ô
   
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Ô  /  Autostoppeur galactique


Ah oui, moi je pensais plus à une critique télérama x)

Ben c'est sur que sur un forum, y'a que le j'aime j'aime pas de vraiment pertinent. Le reste: c'est de l'argumentation a posteriori, la rationalisation d'un jugement subjectif. On peut pointer les passages qui nous ont déplu, et ceux qui nous ont plu.. Affiner, en différenciant tel ou tel aspect du texte, qu'on jugerait meilleur qu'un autre. Mais c'est toujours juger.

On peut enfin essayer de communiquer son ressenti, d'une certaine façon gloser le texte.

Il n'y a bien sur pas "d'objectivité" quand il s'agit de juger d'un texte. Ca n'a pas de sens. Le texte ne porte pas en lui une valeur intrinsèque, ca n'est pas une propriété du texte. Ce sont les lecteurs qui donnent la valeur. Et chacun a ses critères de jugement.

Ensuite, euh, Barthes et Starobinsky c'est pas du tout ennuyeux x) , voilà ce que peut être une super critique universitaire. C'est de la vraie analyse. Evidemment on peut pas faire ca sur un forum, du reste ce serait une perte de temps.
 
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Invité  /  Invité


Lo.mel a écrit:



Une critique peut-être franche et dure sans forcément être blessante. Mais la frontière est floue, car même l'objectivité peut blesser, et ça n'en vaut pas toujours la peine.. Et la critique ne sera pas perçue de la même manière selon qu'elle s'adresse à un ado paumé qui cherche inconsciemment la reconnaissance, ou à un père de famille qui écrit pour passer le temps.
Yes !
 
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Invité  /  Invité


Citation :

Ensuite, euh, Barthes et Starobinsky c'est pas du tout ennuyeux x)
si tu veux mais gardons-les pour les cours !
 
Ô
   
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Ô  /  Autostoppeur galactique


Par pitié, arretez avec les critiques "objectives". Le seul commentaire qui puisse prétendre à être objectif ce serait un commentaire d'analyse pure. Dès qu'il y a jugement, c'est bien ou pas bien, fini "l'objectivité"..
 
Elouan
   
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Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


Je rejoins ce que dit Lohengrin, il n'y a pas UNE bonne critique. Je ne sais pas si ça déjà été dit, il y a autant de manière de commenter que de commentateur. L'intention, elle n'est pas facile à déterminer. A mon avis ça ne regarde que le commentateur, le pourquoi du comment. On peut sans arrêt dire qu'il vaut mieux commenter dans une logique d'entraide, ou au minimum d'aider celui qu'on commente, et pas de se faire-valoir en écrasant l'autre... dans le fond, c'est au commentateur de se responsabiliser, de se remettre en question ou de continuer à gloser vainement. C'est pas très grave, tout ça.

On peut se demander dans quelle mesure le commentaire est utile à autre chose qu'à son propre égo. A chacun de statuer. En tant que commentateur, je préfère les commentaires construits avec les suggestions qui en ressortent, des propositions dont le destinataire-auteur sera le seul maître. En tant qu'auteur, je comprends certes pas le fait de se plaindre d'un commentaire, ou d'exiger un type de commentaire. L'auteur expose son texte à la lecture de tous, qui ont chacun une manière de lire et de commenter, encore une fois.

Si le texte n'inspire à votre commentateur qu'une remarque courte, (tant qu'elle reste dans les limites de la politesse) tant pis, ou tant mieux : A vous de recevoir des impressions qui existeront de toute façon, vous exposez votre texte à tous, vous exposez votre texte à toute critique. Il n'y a pas de raison de se plaindre tant que le commentaire reste poli, ne nuit pas ne vous harcèle pas. Il a lu, il exprime son avis, point. Pour en revenir un instant aux commentaires construits, ou qui sont écrits en tout cas avec un soucis d'application, beaucoup d'entre eux restent sans réponse, sans remerciement, sans retour de procédé. Je trouve qu'on s'attaque beaucoup trop au commentateur pour ne pas parler de ceux qui ne sont là que pour recevoir. J'aurais voulu plus de discussion autour des textes, et ce, avec l'auteur et les commentateurs prêts à le faire. Mais je ne l'ai vu presque nulle part. Je n'ai jamais eu de plainte d'un auteur pour un de mes commentaires, si ce n'est deux départs que je regrette, mais que je n'ai pas à assumer.

La "mauvaise" critique, je vois pas où elle est, si ce n'est dans le commentateur qui se sait inutile, voire condescendant, méprisant, hautain. Evidemment, on peut en discuter : Les types de commentaires proposés au début de ce topic, je ne les trouve pas pour autant vains, pas plus que des "j'aime pas" ou des "j'aime" Ce sont des impressions, pourquoi les refuser, les dénigrer ? Pourquoi refuser ou s'en prendre à la subjectivité du commentateur, si encore elle ne s'exprime que laconiquement, et qu'il se peut que vous en retiriez pas grand-chose ?

@ Ô : Je ne vois pas comment une analyse d'un texte littéraire peut être plus objective qu'un jugement, de toute façon, je vois pas bien l'intérêt de l'objectivité dans tout ce qui concerne la littérature.


Dernière édition par Elouan le Jeu 17 Oct 2013 - 12:13, édité 1 fois
 
Joyo
   
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Joyo  /  Hé ! Makarénine


Lo.mel a écrit:

Une critique peut-être franche et dure sans forcément être blessante. Mais la frontière est floue, car même l'objectivité peut blesser, et ça n'en vaut pas toujours la peine.. Et la critique ne sera pas perçue de la même manière selon qu'elle s'adresse à un ado paumé qui cherche inconsciemment la reconnaissance, ou à un père de famille qui écrit pour passer le temps.
Quelles conséquences auraient pour ton ado paumé en quête de reconnaissance des compliments injustifiés ? Si je lui dis que c'est génial alors que c'est nul, je l'encourage à poursuivre dans un mauvais chemin. Et plus dure sera la chute, non ?

A l'inverse, s'il est vraiment motivé, des critiques dures mais justifiées ne vont-elles pas l'aider pour le futur ?
 
   
    
                         
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