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 Vivre et écrire : la part de soi

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@now@n
   
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Purée, merci Mahili, j'ai ça dans la tête, maintenant. (Même si ça a plutôt une tête de légende que de réalité).

Sinon, à l'expérience personnelle, n'oubliez pas d'ajouter "les bouquins lus".

Ou alors, c'est que beaucoup d'écrivains débutants nous viennent de Poudlard.


Je tiens un blog d'écriture
http://anowan.blogspot.com/
 
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Mahili a écrit:
David a écrit:
Mahili a écrit:


Et d'ailleurs, un être sans expériences parviendrait-il à écrire/conter des histoires ?


Ben oui : 99% des écrivains en herbe le font..; Smile

Je parlais pas d'expériences de rédaction xD mais plus d'expériences par rapport au monde silent

moi aussi. (en fait, j'abondais dans ton sens...)
 
Mahili
   
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Mahili  /  Tentatrice chauve


Oki David xD désolée si je parais "agressive", ce n'est pas mon but ^^

@now@n : Ah oui, ça se rejoint x)

Les livres lus aussi sont un bon indice, évidemment...
Quoi que j'aime à penser qu'ils viennent de Poudlard Very Happy
 
Le Condor des Andes
   
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Mahili : l'expérience a déjà été faite. Plusieurs fois (selon des modalités différentes).

Le résultat, c'est qu'un individu dont on ne stimule pas l'intelligence, l'imagination, devient une sorte de légume. Il y a peu de chance qu'il puisse raconter quoi que ce soit, tout simplement parce qu'il n'aura pas de langage, et donc pas de pensée structurée, et tout simplement pas le sens de la communication.

 
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j'ai déjà fait le test d'écrire sans réfléchir. Juste en posant les mots comme ils venaient. Ma foi, si ce n'est pas génial, c'est loin d'être débile.

 
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Citation :
C'est ça, en fait, que je voulais dire. Cet homme (ou femme, d'ailleurs) pourra raconter une histoire sur son ressenti par rapport cette boite, lorsqu'il mange, boit, quand il a mal ou autre, mais pourra-t-il inventer ?
Ben je pense pas, à partir du moment où tu considères que l'idée n'est pas quelque chose de tombé du ciel, mais bien d'un ensemble de minuscules hasards qui reliés les uns aux autres, aboutissent à une espèce de "scénario alternatif" de la réalité (enfin heu, pour le cas de l'écriture je parle).
Après, je sais pas. Le cerveau, c'est une bête assez mystérieuse, quand même è_é
 
@now@n
   
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David : Écriture automatique, tu veux dire ? Même si ce n'est pas réfléchi, ça utilise des ressources inconscientes présentes dans le cerveau. Des choses flippantes, même, parfois. Je déteste relire mes écrits automatiques. Bref : sans vécu, pas de saletés refoulées prêtes à remonter, et pas d'écriture "sans réfléchir". Amha.


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Ehweyn a écrit:
Citation :
Mettre son ego au service de la littérature, et non la littérature au service de son ego.
Je ne suis pas forcément d'accord. J'ai rencontré des gens qui écrivaient en retraçant des pans entiers de leurs vies, et qui voyaient ça aussi comme une thérapie. Le résultat n'en était pas moins bon, au contraire.
On écrit pas tous pour la même chose et dans le même but.
Je suis d'accord, il ne faut pas tout mettre dans le même sac. Entre écriture thérapeutique et écriture nombriliste, il y a tout de même une marge Wink Je vois la première comme une vraie volonté de se dépasser, de prendre du recul sur les événements que l'on a vécus, et non pas de faire étalage de ses plaintes dans lesquelles on se complait plus qu'autre chose...
Je dois humblement avouer que je n'ai pas d'exemple précis en tête, peut-être es-tu plus calé que moi sur le sujet, en effet.


Citation :
:Electricité: En tant que chroniqueur de ma propre vie, mon égo est bien évidemment au centre de mes écrits, ce qui fait que mon lecteur découvrira le monde au travers de mon unique regard. La part de moi est énorme au travers de mes Journaux de Bord puisque je me questionne sans arrêt, que ce soit à mon propos ou à celui des autres! Razz La narration au quotidien fera que vous aurez vraiment l'impression de vous glisser dans ma peau, de faire corps avec moi et, je l'espère, vous plaire en ma compagnie, même si vous n'êtes pas toujours d'accord avec mes choix.
Je me souviens avoir dit que ton projet me paraissait complètement différent d'un journal intime, et beaucoup plus intéressant que ce dernier. D'après ce que j'ai compris de ton projet, il me semble que tu ne te contentes pas de ressasser des émotions au jour le jour, mais que tu cherches à donner une vraie cohérence à ton œuvre, à l'aide de renvois, d'analyses rétrospectives, etc. Ça me paraît du bon côté de la limite (limite totalement floue et arbitraire, évidemment). Je serais ravie d'avoir un bout de ta vision du monde, même si j'en ai eu un petit aperçu avec les deux extraits de ta présentation Smile


Ah, et je n'ai jamais essayé l'écriture (totalement) automatique. J'ai peut-être trop peur du résultat Rolling Eyes
 
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Je viens de parcourir vos échanges et c'est vraiment intéressant de lire comme le débat évolue et les idées qui fusent des uns et des autres.

Mais pour commencer je dirais à David qu'il n'a pas tout à fait tort, et ce quel que soit le genre. Je pense qu'il y a si on veut une lame de fond, vous voyez, une passion initiale, une énergie condensée dans un domaine particulier, qui veut s'écouler dans l'écriture un peu comme on ouvre les vannes d'un barrage hydroélectrique. Or ce point de départ est intime, lié à la sensibilité, et donc quel que soit le genre on met de soi dans ce qu'on écrit, dans le domaine des sentiments comme celui des idées.

Je pense que l'important ce n'est pas de coller à la réalité, et ce n'est pas parce qu'on écrit justement de la SF comme ça a été évoqué, qu'on quitte ce point de départ qui nous est tout a fait personnel. Ce n'est pas que c'est de la catharsis, non, c'est simplement qu'a grandi en nous une direction à prendre (un genre, un univers, etc.) et que cette direction part de notre personnalité. Mais après il faudrait faire de la psychocritique ou quelque chose comme ça : commencer à étudier les méandres de l'esprit de l'auteur et voir comment ça se traduit littérairement.

C'est vraiment de l'ordre de l'intime, et il n'est pas dit que ce soit le plus intéressant pour un auteur, d'analyser ça dans sa propre œuvre. Imaginons un instant qu'à force d'auto-analyse ou d'autocritique, un auteur mette le doigt sur le ressort profond qui le pousse à écrire, le truc autour duquel toutes ses thématiques gravitent et se constellent... il se pourrait que cet auteur ait du même coup tué son envie d'écrire - à moins qu'il ne parvienne à la transcender par cette opération. Mais je suis convaincue qu'il y a des personnes qui s'effondreraient d'une telle découverte, et qui n'ont pas du tout intérêt à ce qu'un analyste ou autre critique viennent leur fourrer sous le nez le fond du fond de leur œuvre.

Pour moi c'est épineux, comme envie. Mais ça dépend de chacun et de sa capacité à accepter "sa" vérité. Pour ainsi dire son inconscient textuel. La preuve, c'est que beaucoup des éditeurs qui s'expriment disent que ce qui importe pour eux c'est moins la vérité que la qualité littéraire. Et il y en a même un qui dit très noblement au sujet de l'autobiographie : je préfère épargner qu'une vie soit gâchée par sa narration, aucune vie ne mérite d'être dénigrée.

Enfin voilà Smile
 
Mahili
   
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condor, oui j'ai vu ça sur le net... c'est quand même étrange (même si j'ai moi même eu cette idée xD)
Mais on doit bien développer un sens de communication bien à nous, nous ? une pensée peut-être pas structurée comme on l'entend, mais le mec doit certainement se comprendre ^^

Ehweyn tout à fait d'accord ^^


Je n'ai jamais testé l'écriture automatique, et je m'y intéresse depuis quelque temps...même si je n'ai aucune idée de la manière dont il faut s'y prendre...


Ecrivaine : tu as raison, mais parfois, à force d'écrire, de créer des personnages, on se rend compte de certaines choses... Je sais par exemple que mon rapport avec les hommes, et la vision que j'ai d'eux est tout à fait... perturbée, et cela à cause d'une enfance difficile liée à mon père. Les hommes ne sont pas gâtés, dans mes romans (surtout les méchants, en fait) ils sont souvent excessifs dans leur colère parce que c'est l'image que j'en ai eu. Par contre, j'ai également une idée bien précise de l'homme idéal pour mes personnages féminins. Et j'ai beau faire ce que je veux, même s'ils sont différents, ils se ressemblent dans de nombreux points... (et il est, pour vous donner une idée, très loin d'Edward (vous savez lequel, hein) j'avais d'ailleurs envie de lui foutre des baffes en lisant ces livres...)

C'est intéressant, mais parfois, un peu épineux, comme tu le dis. Enfin, pour ma part, j'ai découvert cet aspect là, mais mon envie d'écrire n'est toujours pas passée. peut-être que ce n'est pas cela qui me pousse à écrire ^^ je ne sais pas.



 
Le Condor des Andes
   
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Mahili a écrit:
condor, oui j'ai vu ça sur le net... c'est quand même étrange (même si j'ai moi même eu cette idée xD)
Mais on doit bien développer un sens de communication bien à nous, nous ? une pensée peut-être pas structurée comme on l'entend, mais le mec doit certainement se comprendre ^^

Communiquer... avec qui ? Tout comme pour l'intelligence, je pense que si on ne stimule pas les sens de la communication, ils ne se développent pas. D'ailleurs, si on isole un adulte totalement pendant quelques dizaines d'heures, il devient fou. Sa conscience de soi, sa volonté sont détruites, son intelligence est altérée. D'ailleurs, c'est une forme de torture dont on a parlé au sujet des prisonniers américains de Guantanamo (mais c'est une technique plus ancienne).

Je pense donc que l'homme a besoin des mots et de la communication pour fixer sa pensée. Il a besoin d'expérience, d'un contact physique avec la réalité, avec d'autres personnes, pour simplement réfléchir, pour "se comprendre". A fortiori pour développer une vie intérieure, une imagination (qui soit autre que des délires hallucinatoires).



Ecrivaine : C'est valable lorsque tu écris par passion. Ce que tu décris, la manière dont tu représentes l'écriture, je ne l'ai personnellement jamais vécu comme ça. Et pourtant je n'écris pas de SF. Il arrive aussi qu'on écrive avec beaucoup de recul sur soi, justement, en ne se prenant pas comme sujet, en essayant de s'extraire de ce qui fait son propre contexte, sa propre vie, ses propres questions.
 
Mahili
   
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Dans ce cas condor, je ne peux qu'acquiescer ^^ Je ne savais pas, tiens, que c'était une forme de torture ! mais ça ne m'étonne pas beaucoup.

Donc comme quoi, si nous n'avions pas de "vie" à proprement parler (d'échange, en fait) on ne pourrait pas écrire ^^ ( mais c'est logique)
 
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Je vois ce que tu veux dire Mahili, on peut appeler ça des phénomènes de récurrence, des coïncidences pas-hasardeuses... mais je me demande vraiment dans quelle mesure ça a un rapport profond avec notre personnalité... parce qu'au final on enregistre des phénomènes de répétition, et en psychanalyse la répétition est plutôt liée à la pulsion de mort (qui n'est pas une pulsion de meurtre ni de suicide, c'est plus compliqué, c'est le truc-machin-chose qui nous retient et nous empêche d'avancer là au plus intime de nous-mêmes et sur lequel on ne peut pas mettre de mots en soi mais autour duquel on va blablater des heures et littérariser), et c'est plutôt la reproduction d'une fixation qui détourne-tout-en-signalant quelque chose de plus inconscient. Voilà pourquoi ton envie d'écrire dans ces termes ne tarit pas je pense. D'ailleurs moi-même en effet je les constate ces phénomènes, mais je ne pense pas que la causalité soit aussi simple que de dire "dans mon enfance j'ai connu ça donc ça donne ça" parce qu'alors ça donne une écriture cathartique : une petite purgation des passions qui ne les exorcisent pas puisqu'elles reviennent de texte en texte. Voilà pourquoi, l'écriture ne guérit personne mais permet de trouver un équilibre personnel plutôt. Pour d'autres c'est le sport ou la pâtisserie...

J'ai employé le mot passion Condor, mais c'était déjà pour illustrer le premier terme qui est plutôt pour moi une lame de fond et qui peut-être a partie liée avec le truc-machin-chose de la pulsion de mort (pour parler dans les termes que j'emploie ci-dessus avec Mahili). Parce que pour le coup je te rejoins dans le recul et, ce, bien que pour le moment je me sois choisie pour sujet - c'est d'ailleurs fort intéressant pour moi de découvrir ce topic alors que le premier écrit que je poste sur ce forum est "automéditatif" comme je dis. Pour moi le détachement ou le recul vient dans une extériorisation de moi-même froide et lucide en généralisant sur le contexte socio-culturel, -politique et -historique. Enfin bref, la SF n'est pas seule visée par mon propos.

D'ailleurs pour généraliser, je trouve que la SF et la littérature d'anticipation a tendance à se ressembler, de même que le polar ou la fantasy, dans le sens où la littérature futuriste est une littérature du pressentiment et d'un certain grandiose technologique, tandis que la fantasy est une littérature mythique-archétypique des passions, et le polar un genre qui insiste plus sur le sentiment de culpabilité parfois des enquêteurs même. C'est ça la lame de fond dont je parle, les récurrences, la pulsion de mort propre à des genres (la pulsion de mort est incontournable, elle fait partie de la vie et ce n'est donc pas un argument contre les genres ou les auteurs !), évidemment déclinés ensuite selon les tempéraments, mais en fin de compte pas tant que ça non plus. Seuls les écrits de la haute littérature ou de la littérature qui y prétend (essentiellement réaliste) offrent des variations plus subtiles à dénicher.
 
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Intéressant. A la réflexion, beaucoup de romans salués comme étant des références sont des autofictions à peine voilées si on creuse bien.

QuillQueen a écrit:
dommage qu'ils n'aient interrogé que des éditeurs principalement axés sur le réalisme ou les récits déjà attachés à la réalité par définition. Il eut été intéressant de savoir si cette perception de la personnalité de l'auteur se voyait aussi facilement dans une oeuvre SFFF que dans une oeuvre réaliste.

Je pense que tout est une question de distanciation. "La petite femme aux cigarettes" ne contient que très peu de mon vécu car l'héroïne est une femme. Limite la découverte de la multiculturalité bruxelloise et de certains de ses décors. Ou encore une allusion à ma grand-mère. Mais rien d'autre.

Par contre, Correspondances est riche d'éléments autobiographiques. Le personne principal, tout en étant socialement très différent, partage quelques trairs bien marqués de sa personnalité avec moi-même et ça aide beaucoup à faire intervenir d'autres éléments.

QuillQueen a écrit:
Au final, j'aime en jouer. J'écris des passages où vraiment je glisse mon avis dans la scène, et d'autres je laisse le personnage parler jusqu'à être en total désaccord avec ses propos. Après, pour décortiquer le vrai du faux la-dedans, bonjour Laughing
Vous ne faites jamais ça, vous ? Very Happy

Tout le temps ! D'ailleurs, un militant du MR (UMP belge) venu me "casser" en conférence m'avait reproché de ne pas aimer les chats et les immigrés slaves, compte tenu de ce que certains personnages en disaient dans Black-out... Quelle brillante argumentation !

Sinon, pour lancer une piste différente de réflexion, j'ai souvent remarqué que la littérature pouvait être non un discours codé sur soi mais une projection de soi. A plusieurs reprises, il m'est arrivé de voir des narrateurs similaires à moi-même, des alter-ego, vivre des anecdotes que j'ai rencontrées plus tard dans ma vie. Un exemple assez sinistre est la nouvelle Six heures, proposées fin novembre 2008 pour un concours de nouvelles JE. Dans cet texte, un narrateur travaillant sur la capitale échappe un lundi matin à un accident de train gravissime à l'entrée de Bruxelles. Le 15 février 2010, il m'arrivait exactement la même chose. Etant un esprit cartésien, j'en ai été extrêmement troublé. Mais la nouvelle Six heures date bien de fin 2008... (et pour celui qui voudrait vérifier, la rubrique "concours de nouvelles" vous le permettra. Il met également arrivé la même chose avec "Correspondances" : je me suis retrouvé dans la même situation que celle de mon personnage principal, à travailler avec les chiffres quelques mois après avoir terminé la première version du roman en 2011.



Dernière édition par Ex-Nihilo le Lun 10 Sep 2012 - 12:02, édité 1 fois
 
Mahili
   
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Mahili  /  Tentatrice chauve


Ecrivaine, oui je pense que tu as raison ^^

Il faudrait vraiment que j'apprenne à prendre du recul sur mes textes, comme le fait le Condor. Mais pour l'instant, quand j'essaie, ça ne coule pas assez, les mots et les phrases ne viennent pas aussi facilement...

Je me demande quelle est l'incidence des évènements sur le caractère et la personnalité. Le caractère, les "dons" dont-ils présents dès la naissance ? Ou sont-ils le résultat de plusieurs évènements...

Prenez une personne X et une Y. laissez les grandir jusqu'à leur 25 ans (pour quand même avoir un aperçu assez large de sa personnalité). Puis, revenez en arrière, et inverser leur vie. les évènements qui surviendraient à chacun seraient les mêmes que pour l'autre (genre, à 5 ans, X était tombé sur les genoux, et récolte une superbe cicatrice ; Y vivra la même chose)
X prendrait-il les mêmes chemins que Y, dans les mêmes situations ? penseraient-ils de la même manière que dans leur vie respectives ?

Je pars dans de ces délires, moi, sur ce topic...

Ex-nihilo : C'est intéressant, comme anecdotes. Cela tiendrait limite de la vision... après, est-ce que ce ne serait pas, par exemple, que tes actions soient modifiées par rapport à tes écrits (qui exprimeraient donc un désir profond que tu découvrirais plus tard...(bon, pour le train, tu n'y étais pour rien... enfin, je crois Razz )).
Là encore, il m'est déjà arrivé de vivre la même chose que l'un de mes persos, et j'en ai été troublée, mais je pense que cela relevait plus de l'incidence de plusieurs actions qui m'ont amenées, inconsciemment, à vivre cette situation que j'avais écrit un peu plus tôt ^^

bon après, si ça se trouve, on est tous un peu médium xD



 
   
    
                         
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