Anson a écrit:

rien ne sert de casser les codes si ce n'est pas en cohérence avec ce qui est écrit

T'as déjà songé à écrire sur du PQ ?

Tiens, l'érudit scatophile est de retour? Non, mais j'avais un thème pour les essais, "Tiens voilà du colombin". Un peu collant, mais bon...

Anson a écrit:

J'ai juste suggéré qu'elle était, disons un peu trop "cadrée".

Ce n'est pas parce qu'elle rentre dans un cadre qu'elle est d'office trop cadrée, si me prend l'envie d'écrire un bouquin qui comprend un certain nombre de caractéristiques du genre fantasy je serai labellisé fantasy, je scinderai mon texte en chapitres pour définir des unités de sens claires et une lecture facilement suivie et mes personnages auront des prénoms quelconques parce que c'est leur histoire qui m'importe et pas les origines étymologiques de leur nom. Tu jugeras ça trop cadré, et pourtant rien n'empêche jusqu'ici ce roman d 'explorer des voies nouvelles. À l'inverse on peut très bien casser les codes tout en étant objectivement nul.

Anson a écrit:

Tiens, l'érudit scatophile est de retour? Non, mais j'avais un thème pour les essais, "Tiens voilà du colombin". Un peu collant, mais bon...

Un colombin, au mieux, c'est gras ; pour du collant, ça doit rester moins longtemps dans les boyaux. Faut pas que ça ait le temps d'être moulé, question de temps de séchage.

(Y a pas, hein : la vanne, ça demande de la précision.)

Le_Chiant a écrit:

Y a pas, hein : la vanne, ça demande de la précision.

C'était une licence poétique

On est seul responsable de la manière dont on choisit de percevoir les choses, et ce qu'on sait de ce qu'on voit, en dit plus sur nous, que sur la chose en elle-même.

Je me suis toujours demandée pourquoi tout le monde prenait le post de tout un chacun pour une attaque personnelle...

Gwenouille a écrit:

Je me suis toujours demandée pourquoi tout le monde prenait le post de tout un chacun pour une attaque personnelle...

Ah, ça, ma chère, c'est l'égocentrisme de tout un chacun.

Trikopp a écrit:

Gwenouille a écrit:

Je me suis toujours demandée pourquoi tout le monde prenait le post de tout un chacun pour une attaque personnelle...

Ah, ça, ma chère, c'est l'égocentrisme de tout un chacun.

Sans cailloux dans l'engrenage, pas d'évolution. La machine s'arrête, on essaie de comprendre pourquoi et, quand on a compris, on fait en sorte que ça se reproduise plus. Zavez même pas dis merci, ça c'est de l'égocentrisme !

A mes yeux, Musso relève des bons, très bons storytellers, répondant à des inquiétudes fondamentales avec une sensibilité tendre, inquiétante et surnaturelle.

Citation :

Zavez même pas dis merci, ça c'est de l'égocentrisme !

héhé, on peut en effet oublier la contribution de l'autre et ne pas dire merci, c'est une sorte d'égocentrisme. Ou reconnaitre que l'autre nous a apporté personnellement et dire merci, c'est aussi une forme d'égocentrisme. Y'aura toujours une part d'égocentrisme dans tout ce qu'on fait, puisqu'on ne peut être autre que nous. Après c'est une question de mesure...

Là où je ne te rejoins pas :

Citation :

et, quand on a compris, on fait en sorte que ça se reproduise plus

en théorie, je suis bien d'accord. En pratique, peu de gens y parviennent...

Après tu parlais de cailloux dans l'engrenage : quand le cailloux est trop gros, la machine s'arrête aussi. Tu peux même la détruire, et j'aurais du mal à imaginer un débat sans ta machine ^^'

Ce qui est dommage dans tout ça, c'est que personne n'a tort ni raison, et qu'il y a des réflexions intelligentes dans les quatre discours...

Trikopp a écrit:

Ah, ça, ma chère, c'est l'égocentrisme de tout un chacun.

Quand on  a la prétention d'écrire, il faut bien avoir l'égo un petit peu surdimensionné, non? Et quand on a l'outrecuidance de vouloir publier, égocentrisme, ou égo-altruisme, va savoir...

Mha a écrit:

mes personnages auront des prénoms quelconques parce que c'est leur histoire qui m'importe

Si c'est juste une histoire d'histoire, alors c'est très bien.

Mha a écrit:

pas les origines étymologiques de leur nom

On n'a jamais dit que c'était l'origine étymologique qui avait le plus d'intérêt

Mha a écrit:

À l'inverse on peut très bien casser les codes tout en étant objectivement nul.

Bien évidemment

Moi, ce sont ses titres que je kiffe…

Seras-tu là ?
Parce que je t'aime
Je reviens te chercher
Que serais-je sans toi ?

Sans déconner… Plus cliché, tu ne peux pas…

Je pourrais lui en proposer certains, ceci dit…

Je t’aime à la folie
Es-tu partie ?
Où est le chien ?
As-tu pété ?

Anson a écrit:

Quand on a la prétention d'écrire, il faut bien avoir l'égo un petit peu surdimensionné, non?

Hum... et quelle est la dimension de référence alors ? Un "égo surdimensionné", c'est relatif.

Sinon, il est vrai qu'écrire implique que l'on se considère comme étant capable de produire quelque chose de bon.

Vos histoires d'ego ne me satisfont pas, mais pas du tout. D'accord, tout le monde en a un. D'accord, on apprend en voulant imiter, et on imite que ce qu'on croit le meilleur. D'accord, donc, pour les bouffées d'égocentrisme, de fierté, etc. Mais elles ne durent qu'un temps. Ensuite, on écrit, et on se casse les dents.
Ou alors, comme Musso, on a un talent facilement publiable, et on se sent comme un bisounours au pays des merveilles.