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 [Auteur] Guillaume Musso

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dunca-ju
   
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   Pensée du jour  :  Alea jacta est !
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dunca-ju  /  Barge de Radetzky


Bonjour à tous,

Voilà j'ai cherché des sujets sur Musso dans ce site et j'ai constaté qu'il n'y avait de VRAI sujet lui étant dédié.  Ne vous méprenez pas, je ne suis en aucun cas admiratrice de son "travail" mais je me pose tout de même la question :

Musso véritable raté ou écrivain de génie ?

Car c'est vrai après tout son style est facile(voir inexistant pour certains lecteurs aguerris), ses sujets et thèmes se répètent, il use et ré abuse des clichés à coups de pelles. Mais Musso réussit cette chose, pas facile c'est sûr, de donner le goût à la lecture à certains êtres totalement fermés à cet pratique qui pour eux relèvent de la pire des corvées.

Alors je me demandais (le débat est complexe) devons-nous simplement le ranger à la case d'écrivain commercial et inutile qui sera englouti comme Marc Lévy dans l'oubli dès qu'un nouveau plus jeune reprendra les mêmes recettes et pratiques pour ces romans à clichés ou est-il un réel visionnaire capable de comprendre ce que recherche les gens qui lisent peu (voir pas du tout) et de répandre ce goût là ?

Voilà. Vos avis m'intéressent

PS : La question compte pour Lévy et tout ceux du même genre même si Musso en est le "symbole"
 
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Invité  /  Invité


Ils ont le mérite de faire vivre les librairies. Musso pour son dernier, Central Park, a vendu en l'espace de 10 jours 150 000 exemplaires, juste après sa sortie en mars...Comment expliquer ça ? Après on peut prendre aussi Amélie Nothomb, qui, à mon avis, écrit un peu mieux qu'eux.
Etant dans le milieu du livre, je m'aperçois que même les forts lecteurs (voir très gros lecteurs) lisent aussi Musso et Levy. Ils touchent beaucoup monde.
 
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Citation :
Mais Musso réussit cette chose, pas facile c'est sûr, de donner le goût à la lecture à certains êtres totalement fermés à cet pratique qui pour eux relèvent de la pire des corvées.

Je ne suis pas d'accord, ou disons pas entièrement, il ne faut pas négliger l'impact des réseaux de distributions.

Un peu comme l'artisan qui vend son fromage de chèvre sur le marché, et ceux de la grande industrie que l'on retrouve dans les grands points de vente, à grande échelle...

Le grand public saisi ce qui est à sa portée, et malheureusement ça ne rime pas toujours avec qualité, encore moins avec choix.

Après ce n'est pas pour "shooter" Musso, personnellement pas ma tasse mais je n'ai pas envie de m'étendre, il a le mérite de rendre son écriture accessible, et il y a forcément un regard intelligent là-dessous.
 
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Un Musso ou un Lévy, de ce que j'en ai lu, savent bien mieux que quiconque sur ce forum capter l'attention du lecteur en quelques lignes.
 
Le Condor des Andes
   
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Le Condor des Andes  /  Rapace du monde


Sans avancer aucun avis particulier sur Musso ou Lévy (que je n'ai pas lus) et en me concentrant seulement sur les arguments / idées avancé(s) :

Citation :
Mais Musso réussit cette chose, pas facile c'est sûr, de donner le goût à la lecture à certains êtres totalement fermés à cet pratique qui pour eux relèvent de la pire des corvées.

Seulement si on considère que l'acte de lire est bon en soi. C'est un présupposé un peu courageux.
D'autre part, cela reviendrait à remercier McDonald de donner à des millions de gens chaque jour le goût de la bonne chère, de la convivialité et de l'esthétique post-usualiste. Non pas que je considère que Musso est le McDonald de la littérature française, mais... vous m'avez compris.
Enfin, c'est préjuger un peu de ces gens "totalement fermés à cette pratique qui pour eux relève de la pire des corvées". Vraiment, je pense que quelqu'un pour qui le simple fait de poser ses yeux sur des lignes de texte ou de tourner les pages d'un livre (même en format poche) est d'une douleur insupportable ne lira pas plus Musso que Flaubert, Chomsky ou n'importe qui. Musso s'adresse à un lectorat précis, mais à un lectorat quand même.

Donc, cet argument me parait un peu faible, à tous points de vue. On ne peut pas justifier une action seulement parce qu'elle est vaguement apparentée, dans l'intention, à quelque chose qu'on estime supérieur, sans considération pour la qualité de l'action, pour son impact réel, de ses motivations, de ses effets pervers...

Citation :
Le grand public saisi ce qui est à sa portée, et malheureusement ça ne rime pas toujours avec qualité, encore moins avec choix.

J'ajouterais que le grand public ne saisit pas réellement, il "est" saisi par des logiques commerciales sur lesquelles il n'a finalement aucun pouvoir, vis-à-vis desquelles il n'a aucune liberté. Le consommateur achète ce qu'on lui dit d'acheter et consomme selon la manière qu'on lui dicte. Dès lors, son comportement n'est pas vraiment éclairant, je pense. Il faut toujours s'attaquer au fournisseur, au dealer, plutôt qu'au consommateur, pour démonter on réseau...
En somme, Musso est mieux acheté parce qu'il est mieux vendu. Qu'est-ce qui le rend si intéressant pour les dealers de produits culturels ?

Citation :
Un Musso ou un Lévy, de ce que j'en ai lu, savent bien mieux que quiconque sur ce forum capter l'attention du lecteur en quelques lignes.

Ce qui aligne la "performance" de Musso, en tant qu'écrivain, sur celle des rédacteurs de gros titres de Closer et autres littératures de ce genre. Et lui donne autant de profondeur qu'un décolleté. Ce qui, à mon humble avis, n'est pas un gage de qualité.

Quoi ? Au XXIe siècle, apogée du développement intellectuel, moral et métalogique, les gens sont devenus incapables de se "concentrer" ? D'aborder des idées, des développements, des concepts, des discours qui soient un poil complexes ? De favoriser qualité sur la quantité, de valoriser l'effort sur la facilité ?
 
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Invité  /  Invité


Citation :
J'ajouterais que le grand public ne saisit pas réellement, il "est" saisi par des logiques commerciales sur lesquelles il n'a finalement aucun pouvoir, vis-à-vis desquelles il n'a aucune liberté. Le consommateur achète ce qu'on lui dit d'acheter et consomme selon la manière qu'on lui dicte. Dès lors, son comportement n'est pas vraiment éclairant, je pense. Il faut toujours s'attaquer au fournisseur, au dealer, plutôt qu'au consommateur, pour démonter on réseau...
En somme, Musso est mieux acheté parce qu'il est mieux vendu.
C'est bien comme ça que je l'entendais, quand je parlais de choix (sous-entendu son absence).
 
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Invité  /  Invité


en effet, je corrige :

Un Musso ou un Lévy, de ce que j'en ai lu, sait bien mieux que quiconque sur ce forum capter l'attention du lecteur en quelques lignes.

Là où le JE cherche seulement à appâter le chaland (certains n'ont pas d'autres prétentions, et il faut reconnaitre que c'en est déjà une bien enviable) ces deux auteurs le font sans effort. Rien de transcendantal dans cette affirmation, c'est juste fatiguant de voir conspuer des auteurs qui réussissent là où tout le monde peine.

"j'écris pour divertir" disait l'autre, en voilà deux qui peuvent lui donner des leçons. J'ajoute Beigbeder au lot. Très fort, Beigbeder.
 
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Invité  /  Invité


D'accord avec David. Un peu facile d'accabler deux auteurs à succès, surtout quand on ne les a pas lus. Ce que je fis un certain temps, je le confesse. Et puis un vide grenier m'a permis de faire connaissance avec le duo Lévy-Musso à moindre frais. Bonne surprise pour le Lévy (j'ai oublié et le titre et l'histoire depuis, hélas) que j'ai lu avec facilité et un certain plaisir (contrairement à Chomsky, qu'on ne lit guère, je pense, pour ses qualités littéraires  Very Happy ) ; mais il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (serait-ce là l'une des différences entre "grande littérature" et divertissement ? sûrement). Musso, en revanche, j'ai calé en fin de premier chapitre ; je n'en pouvais plus de lire des platitudes écrites platement. Perso, je ne mets pas les 2 dans le même sac. Autant l'écriture de Lévy est légère et fluide, autant celle de Musso m'a fait un effet pudding bourratif et fadasse.

Mon libraire (un vrai) les vend tous deux, bien sûr ; mais pas en "tête de gondole", contrairement au supermarché du coin. Quiconque fréquente une librairie peut donc éviter les "meilleures ventes"(dont Dan Brown et autres machines à écrire) que les libraires recommandent rarement quand on leur demande conseil. Le filtre "qualité littéraire" est là, pas ailleurs. On peut lire les critiques, aussi, ça aide à se forger une opinion, un goût.

Mais ce n'est pas bien de tirer sur les pianistes  Very Happy Songez aux brocantes et vide-greniers pour oser les lectures hasardeuses ! Conclusion : 20€ pour un Musso, en ce qui me concerne, c'est trop, 1€, ça peut aller.


Dernière édition par Héliotrope le Dim 29 Juin 2014 - 22:15, édité 1 fois
 
Thomas
   
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Parce que Lévy n'ecrit pas. Ou plus :-D
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Bonsoir. C'est vrai qu'on tire à boulets rouges un peu gratuitement et trop facilement sur Musso et Levy, a fortiori si on n'a rien lu d'eux.

Certes, c'est de la littérature de masse, accessible, mais j'ai envie de dire qu'entre une littérature plus complexe, moins grand public et celle que ces deux auteurs proposent, c'est un peu comme si on comparait le cinéma d'art et d'essai, relativement confidentiel, au gros blockbusters du box-office.

Ca ne s'adresse tout simplement pas au même public. Et si un lecteur "pointu" se laissera aller à bouquiner un Musso ou Levy pour "s'aérer" la tête, un afficionado de ces auteurs ira beaucoup plus rarement, voire pas du tout vers un bouquin plus complexe.

A mon sens, il en faut pour tous les goûts, même si ce n'est pas le nôtre. J'ai lu plusieurs Musso et Levy. Certains sont bons, voire très bons dans leur genre (mention spéciale pour le diptyque "Le premier jour"/"la première nuit" de Levy, écrit en collaboration avec les frère Bogdanov pour la partie "scientifique"). D'autres sont beaucoup moins digestes. En partie parce que leur maison d'édition et leur lectorat leur demande toujours le même genre d'histoires, et que certains romans sont des bouquins de commande. Il leur faut pondre un livre par an, donc pas facile d'être en permanence créatif!
http://raphaelcoleman.canalblog.com/
 
Patricia Douce
   
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Bon alors, je sais que je vais faire hurler certains mais tant pis, pour moi ce sont des livres de gares, d'aéroports où on n'a pas à réfléchir, juste combler un temps. Tout se ressemble. Juste des livres commerciaux, mais il faut du tout pour faire un monde !
http://patricia.douce.free.fr/
 
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Different Pulses
   
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Different Pulses  /  Petit chose


Il est vrai que l'on a cette tendance à tirer sur les artistes populaires et commerciaux ! Pour ma part, j'ai lu La fille de papier, de Musso, et j'avais effectivement trouver l'ouvrage très simpliste, composé d'une langue pauvre, de personnages bourré de clichés. L'intrigue, quoique truffée de quelques incohérences, a le mérite d'être originale. C'est la seule chose que j'ai apprécié... je n'aime pas la critique facile mais ce sont les ressentis que j'ai éprouvé.

Dans tous les cas, c'est un sujet intéressant d'analyser pourquoi ses livres plaisent autant. Ce mystère de la littérature !
 
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Tiens voilà du caca, ça plaira au scatophile.

TF1 aussi arrive à divertir et à capter l'attention. Ça n'a jamais été une preuve de qualité. On pourrait appeler ça de l'asservissement, de l'hypnose de masse, ou qu'importe.

Tiens voilà du Musso, ça plaira à ceux qui n'aiment pas lire.
 
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Pourquoi que La Levy Fratrie elle plaît pas au JE ? c'qu'elle réussit là où il échoue.

Bah oui le JE est comme que ça, persuadé d'être bien meilleur, de tenir LE titre que tout le monde va s'arracher et, qu'au fond si les gonzes ne se ruent pas d'ssus – faut encore qu'il soit publié heing –, ce sera faut' à pas de chance, que dis-je GRAND DIEU MISÉRICORDIEUX, la faute au lecteur qui, plutôt que d'acheter de la vrai littérature, préférera adouber de la merde. "Que ça fait mal de voir des mots si mal assemblés, vendus à des millions alors que moi, sur mon fichier word, j'ai l'absolu en 125 pages "  c'qui faut pas entendre heing... des fois...

Vrai que La Levy Fratrie, on peut se le dire est à chier, yèp mais c'est comme 98 % des écrivains d'aujourd'hui – ouaip j'exagère, disons 99 % –, y'a qu'a voir Céline qui disait que des mecs 'vec du style y'en avait seulement deux, trois, par générations... ça laisse pas beaucoup de place aux aut' ça.
Vouaip, pas de doute, Musso, Gavalda, Levy e tutti, sont un reflet du plantage complet des écrivains de nos jours – j'écris et j'espère que ça vous plaira ce qui devrait être : j'écris ma prose et je vous emmerde! différent – et pas comme d'autres essaient de le faire croire – même si c'est pas faux –, un conditionnement à l'achat :

"tiens y'a le dernier musso qu'est là, chic on va triper un bon coup, c'est une valeur sûre" Ouais, ouais, caus' toujours.

Plutôt que de baver – ouaip en même temps, c'est tentant – sur ces gonzes lo, faudrait baver sur le conditionnement de l'écrivain qui est focus à imiter, pour se faire un nom, les balèzes de l'ancien temps. Et ouais cocotte on est en 2014, tu peux plus écrire comme y'a 200 ans, alors vois pas La Levy Fratie comme de la littérature à bas coup, mais comme des mecs qui surfent sur la pauvresse des écrivains d'aujourd'hui. Surtout que ceux là qui les critiquent, heing, surfent aussi sur la même vague... Ouille, dur.

Et si c'était vrai... ça...
 
   
    
                         
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