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 Les plus beaux poèmes

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LePèlerinBleu
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  400
   Âge  :  31
   Pensée du jour  :  “Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.”
   Date d'inscription  :  25/11/2017
    
                         
LePèlerinBleu  /  Pour qui sonne Lestat



Éternité de la nature, brièveté de l’homme

Roulez dans vos sentiers de flamme,
Astres, rois de l’immensité !
Insultez, écrasez mon âme
Par votre presque éternité !
Et vous, comètes vagabondes,
Du divin océan des mondes
Débordement prodigieux,
Sortez des limites tracées,
Et révélez d’autres pensées
De celui qui pensa les cieux !

Triomphe, immortelle nature !
A qui la main pleine de jours
Prête des forces sans mesure,
Des temps qui renaissent toujours !
La mort retrempe ta puissance,
Donne, ravis, rends l’existence
A tout ce qui la puise en toi ;
Insecte éclos de ton sourire,
Je nais, je regarde et j’expire,
Marche et ne pense plus à moi !

Vieil océan, dans tes rivages
Flotte comme un ciel écumant,
Plus orageux que les nuages,
Plus lumineux qu’un firmament !
Pendant que les empires naissent,
Grandissent, tombent, disparaissent
Avec leurs générations,
Dresse tes bouillonnantes crêtes,
Bats ta rive! et dis aux tempêtes :
Où sont les nids des nations ?

Toi qui n’es pas lasse d’éclore
Depuis la naissance des jours.
Lève-toi, rayonnante aurore,
Couche-toi, lève-toi toujours!
Réfléchissez ses feux sublimes,
Neiges éclatantes des cimes,
Où le jour descend comme un roi !
Brillez, brillez pour me confondre,
Vous qu’un rayon du jour peut fondre,
Vous subsisterez plus que moi !

Et toi qui t’abaisse et t’élève
Comme la poudre des chemins,
Comme les vagues sûr la grève,
Race innombrable des humains,
Survis au temps qui me consume,
Engloutis-moi dans ton écume,
Je sens moi-même mon néant,
Dans ton sein qu’est-ce qu’une vie ?
Ce qu’est une goutte de pluie
Dans les bassins de l’océan !

Vous mourez pour renaître encore,
Vous fourmillez dans vos sillons !
Un souffle du soir à l’aurore
Renouvelle vos tourbillons!
Une existence évanouie
Ne fait pas baisser d’une vie
Le flot de l’être toujours plein;
Il ne vous manque quand j’expire
Pas plus qu’à l’homme qui respire
Ne manque un souffle de son sein !

Vous allez balayer ma cendre ;
L’homme ou l’insecte en renaîtra !
Mon nom brûlant de se répandre
Dans le nom commun se perdra ;
Il fut! voilà tout! bientôt même
L’oubli couvre ce mot suprême,
Un siècle ou deux l’auront vaincu !
Mais vous ne pouvez, à nature !
Effacer une créature ;
Je meurs! qu’importe ? j’ai vécu !

Dieu m’a vu ! le regard de vie
S’est abaissé sur mon néant,
Votre existence rajeunie
A des siècles, j’eus mon instant !
Mais dans la minute qui passe
L’infini de temps et d’espace
Dans mon regard s’est répété !
Et j’ai vu dans ce point de l’être
La même image m’apparaître
Que vous dans votre immensité !

Distances incommensurables,
Abîmes des monts et des cieux,
Vos mystères inépuisables
Se sont révélés à mes yeux !
J’ai roulé dans mes vœux sublimes
Plus de vagues que tes abîmes
N’en roulent, à mer en courroux !
Et vous, soleils aux yeux de flamme,
Le regard brûlant de mon âme
S’est élevé plus haut que vous !

De l’être universel, unique,
La splendeur dans mon ombre a lui,
Et j’ai bourdonné mon cantique
De joie et d’amour devant lui !
Et sa rayonnante pensée
Dans la mienne s’est retracée,
Et sa parole m’a connu !
Et j’ai monté devant sa face,
Et la nature m’a dit : Passe :
Ton sort est sublime, il t’a vu!

Vivez donc vos jours sans mesure !
Terre et ciel! céleste flambeau !
Montagnes, mers, et toi, nature,
Souris longtemps sur mon tombeau !
Effacé du livre de vie,
Que le néant même m’oublie!
J’admire et ne suis point jaloux !
Ma pensée a vécu d’avance
Et meurt avec une espérance
Plus impérissable que vous !

Alphonse de Lamartine
 
Plumepoète
   
    Féminin
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Plumepoète  /  Barge de Radetzky


 
Orphée_Lapin
   
    Masculin
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Orphée_Lapin  /  Pippin le Bref


Le rendez-vous

Au rendez-vous donné je viendrai
En retard. Je tiendrai sous mon bras
Le printemps. Mes cheveux seront gris.
Tu me l’avais fixé sur les cimes !

Je marcherai pendant des années,
Comme avant Ophélie aime l’algue !
Traverser les montagnes, les rues,
Traverser les âmes et les mains.

Longue à vivre la terre ! Broussaille
De sang ! Chaque goutte une lagune.
Mais parmi l’herbe à jamais
Ruisselle la face d’Ophélie.

Là, par les galets, gorgés de vase
Pour une gorgée de passion !
Je t’avais si hautement aimé :
Je me suis dans le ciel inhumée !

Marina Tsvétaïeva
 
Pattrice
   
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Pattrice  /  Effleure du mal


Les plus beaux poèmes - Page 63 20190918

Lidjia Dimkovska,
poétesse et traductrice de Macédoine.

Tr. Harita Wybrands.
 
VE
   
    Masculin
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   Âge  :  29
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VE  /  Barge de Radetzky


« La Rose et le Réséda » Louis Aragon

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fût de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
 
Plumepoète
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  112
   Âge  :  35
   Date d'inscription  :  09/03/2018
    
                         
Plumepoète  /  Barge de Radetzky


Je ne trouve pas toujours ( poème de Louise Dupré, poétesse Québecoise)  


 
LePèlerinBleu
   
    Masculin
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   Âge  :  31
   Pensée du jour  :  “Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.”
   Date d'inscription  :  25/11/2017
    
                         
LePèlerinBleu  /  Pour qui sonne Lestat


A Madame G

Dans dix ans d’ici seulement,
Vous serez un peu moins cruelle.
C’est long, à parler franchement.
L’amour viendra probablement
Donner à l’horloge un coup d’aile.

Votre beauté nous ensorcelle,
Prenez-y garde cependant :
On apprend plus d’une nouvelle
En dix ans.

Quand ce temps viendra, d’un amant
Je serai le parfait modèle,
Trop bête pour être inconstant,
Et trop laid pour être infidèle.
Mais vous serez encor trop belle

Alfred de Musset
 
Orphée_Lapin
   
    Masculin
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   Âge  :  25
   Date d'inscription  :  22/06/2019
    
                         
Orphée_Lapin  /  Pippin le Bref


Beauté cruelle

Certes, il ne faut avoir qu’un amour en ce monde,
Un amour, rien qu’un seul, tout fantasque soit-il ;
Et moi qui le recherche ainsi, noble et subtil,
Voilà qu’il m’est à l’âme une entaille profonde.

Elle est hautaine et belle, et moi timide et laid :
Je ne puis l’approcher qu’en des vapeurs de rêve.
Malheureux ! Plus je vais, et plus elle s’élève
Et dédaigne mon cœur pour un œil qui lui plaît.

Voyez comme, pourtant, notre sort est étrange !
Si nous eussions tous deux fait de figure échange,
Comme elle m’eût aimé d’un amour sans pareil !

Et je l’eusse suivie, en vrai fou de Tolède,
Aux pays de la brume, aux landes du soleil,
Si le Ciel m’eût fait beau, et qu’il l’eût faite laide !


Emile Nelligan
 
Pattrice
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  1175
   Âge  :  32
   Date d'inscription  :  08/10/2016
    
                         
Pattrice  /  Effleure du mal


Les plus beaux poèmes - Page 63 20190920
Les plus beaux poèmes - Page 63 20190919



Blanca Varela,
poétesse péruvienne.

Tr. Claude Couffon.
 
cmllrz
   
    Féminin
   Nombre de messages  :  582
   Âge  :  33
   Date d'inscription  :  12/11/2018
    
                         
cmllrz  /  Gloire de son pair


Pattrice a écrit:


Blanca Varela,
poétesse péruvienne.

Tr. Claude Couffon.


j'adore !! merci beaucoup pour ces découvertes...
http://camilleruiz.wordpress.com
 
LePèlerinBleu
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  400
   Âge  :  31
   Pensée du jour  :  “Je voulais vivre intensement et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.”
   Date d'inscription  :  25/11/2017
    
                         
LePèlerinBleu  /  Pour qui sonne Lestat


Vendanges

Les choses qui chantent dans la tête
Alors que la mémoire est absente,
Ecoutez, c’est notre sang qui chante…
O musique lointaine et discrète !

Ecoutez ! c’est notre sang qui pleure
Alors que notre âme s’est enfuie,
D’une voix jusqu’alors inouïe
Et qui va se taire tout à l’heure.

Frère du sang de la vigne rose,
Frère du vin de la veine noire,
O vin, ô sang, c’est l’apothéose !

Chantez, pleurez ! Chassez la mémoire
Et chassez l’âme, et jusqu’aux ténèbres
Magnétisez nos pauvres vertèbres,

Paul Verlaine
 
plouf
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  2165
   Âge  :  30
   Date d'inscription  :  29/05/2013
    
                         
plouf  /  Crime et boniment


Beauté de ce monde


Rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.
Les pleurs peuvent inonder toute la
vision. La souffrance
peut enfoncer ses griffes dans ma
gorge. Le regret,
l’amertume, peuvent élever leurs
murailles de cendre,
la lâcheté, la haine, peuvent étendre
leur nuit,
Rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.

Nulle défaite ne m’a été épargnée. J’ai
connu
le goût amer de la séparation. Et l’oubli
de l’ami
et les veilles auprès du mourant. Et le
retour
vide, du cimetière. Et le terrible regard
de l’épouse
abandonnée. Et l’âme enténébrée de
l’étranger,
mais rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.

Ah ! On voulait me mettre à l’épreuve,
détourner
mes yeux d’ici-bas. On se demandait :
« Résistera-t-il ? »
Ce qui m’était cher m’était arraché. Et
des voiles
sombres, recouvraient les jardins à mon
approche
la femme aimée tournait de loin sa face
aveugle
mais rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.

Je savais qu’en dessous il y avait des
contours tendres,
la charrue dans le champ comme un
soleil levant,
félicité, rivière glacée, qui au printemps
s’éveille et les voix chantent dans le
marbre
en haut des promontoires flotte le
pavillon du vent
Rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.

Allons ! Il faut tenir bon. Car on veut
nous tromper,
si l’on se donne au désarroi on est
perdu.
Chaque tristesse est là pour couvrir un
miracle.
Un rideau que l’on baisse sur le jour
éclatant,
rappelle-toi les douces rencontres, les
serments,
car rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.

Il faudra jeter bas le masque de la
douleur,
et annoncer le temps de l’homme, la
bonté,
et les contrées du rire et la quiétude.
Joyeux, nous marcherons vers la
dernière épreuve
le front dans la clarté, libation de
l’espoir,
rien n’obscurcira la beauté de ce
monde.

ILARIE
VORONCA.
http://lefauxrhum.forumactif.org/
 
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Invité  /  Invité


trop trop bien
 
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Invité  /  Invité


Très beau !
 
Dvanov
   
    Masculin
   Nombre de messages  :  16
   Âge  :  93
   Date d'inscription  :  08/10/2019
    
                         
Dvanov  /  Homme invisible


The critical thought
Is to say
Of course, you
Shashayed comme un
Ange
through white
Horizon, mountains of
Sea, suckle eye
Milky Way as
It be when

Guide of map
Omega. But I
Know better. Couldn't
Say in modern
Ity. Pneumia Sophia
Post immediate eternal
Aiôn aisthêtikos Fluid
Base blank full
With rhythms of

The sea. [I've
braided my hair
Nonchalently. Brands disturb
Harmony and today's
Symbols have lost
Their symphony. I
Wish you were
here. Her name,
Saudade. Spark. Touch

Your skin with
Clean eyes ritual
fuck frontal lobe
stark symbol of
the yearning art
Mottled viscous bruise
of its own
Implicit breath there
Must be a

Trilogy. Dance Caress
Entrance. The rhyme.
We say. Nothing.
Of after. Birds.
Sun. Curtains. Lashes.
Navel. Shadow. Nous.
I am here
For the Revelation:
Trinity * Trinity]

You reveal doom
The devil enters
Sweet desire, sweet
Black hole, I
Repent, drip, rage
Unworthy, unholy, whore
John, why such
Blasphemy? Peter, why
Sin's incessant jeer

Paul, superlative smite
I want to
Give; you ask
STOP ask STOP
Slaughter peacock What
else? Arrheton echo
You will not
Stop until the
Kingdom is yours.

A triangle stands
Alone. Pinnacle of
Spirit, matter, Lord
It is time
to cube the
equation time to
twin the soul
Power of Three
Three. Three to

the power. Beyond
Euclid's plane a
Star multiplies: us
We are two
Triangles meeting at
A star. A
Third invisible. Felt.
Wordless divine guiltless
The star does

not ask; Is
Body word soul
Unite kiss breath
Not with desire
But devotion. Gratitude
Infinite space to
Swell, to fill,
To condense into
Air, into vapor,

Horizon. To calm,
To inspire. The
Sea. Asks nothing.
(Be) The star,
The Kiss, the
Union. Trinity field
Of two triangles
Meeting at a
Prayer, are us.



Ce sont les onze premiers des vingt-sept poèmes qui composent Trinity Star Trinity, de Katy Bohinc. Je les connais par cœur, ces poèmes m'ont tant marqué que j'ai fait un voyage à leur appel, voulant à tout prix passer par les iles où ils avaient été composés ; dont une que je connaissais déjà qui m'était très chère (Patmos).

Le John du 6e poème à qui est reprochée sa misogynie est le saint Jean du Livre de l'Apocalypse bien sûr ; la grotte où il en aurait eu la révélation est visitable à Patmos, un monastère est construit autour. Il y a assez peu de touristes dans l'ile, par contre des groupes de tourisme chrétien viennent là pour voir (et surtout toucher !) la faille par laquelle "la voix de Dieu a parlé"... quand ils passent ils font un chahut pas possible et brisent tout le mystère du lieu, qui abrite une chapelle.


Dernière édition par Dvanov le Jeu 28 Nov 2019 - 0:15, édité 2 fois
 
   
    
                         
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