Bonjour à tous,

Quelqu'un aurait-il la gentillesse de lire mon pitch qui accompagne un récit/témoignage pour lequel je cherche un éditeur (avant de me tourner vers des options plus ...efficaces)

le voilà :

Comment s’échapper des filets d’une mère manipulatrice ? Comment un parent toxique arrive-t-il à déteindre sur le parent sain ? Comment réagissent les pervers narcissiques devant le pire drame qu’il puisse arriver à une famille : la mort d’un enfant ?
Pour tous ceux qui protègent leurs bourreaux parce qu’ils ne peuvent pas imaginer ce qu’ils pensent vraiment, ils trouveront ici de quoi des parents manipulateurs sont capables.
Ivre de leur toute puissance et de leur bon droit autoproclamé, ils ont pris le risque d’écrire, abondamment. Voilà les pensées publiques et secrètes d’une famille de pervers, à travers la vie de leur enfant souffre-douleur.
Voilà l’envers du décor, dans l’intimité familiale de Monsieur et Madame B., professeur au lycée Lakanal et institutrice à Sceaux, bien sous tous rapports.
Et le triomphe de la résilience.

Merci pour vos retours.
Mariecélia

Le lendemain...
Si ici, sur ce site où les utilisateurs sont bienveillants et prolifiques, en moins de 24 heures, plus de 200 personnes ont lu mon pitch sans y répondre ne serait-ce qu’un petit mot d’approbation ou de détestation, je n’ose pas imaginer combien d’éditeurs il va me falloir affronter pour avoir un semblant de soupçon d'ombre de réponse   . Je ferais mieux de retourner faire des tartes aux pommes pour mes petits-enfants  
Sans doute ne suis-je pas au bon endroit : je n’entends parler ici que de fantasy, romance, dystopie, SF, anticipation. Personne ici n’a t-il écrit un récit, un témoignage, dans le domaine psychologique qui pourrait m’éviter d’errer comme une âme en peine au milieu de vos mondes délicieusement imaginaires ?

Je déplace ça dans la racine de l'Écritoire

Si tu veux de l'aide, je t'invite (comme je l'ai fait sur ton autre topic) à poser des questions précises et/ou à définir clairement tes attentes. J'ai fait partie de ceux qui ont lu sans répondre ensuite : ton topic demande si on veut bien lire ton pitch... Voilà, c'est fait

Et ensuite ?
Qu'est-ce que tu attends des membres ?
Est-ce que tu veux savoir si ton pitch donne envie de lire le livre ? Est-ce que tu veux qu'on t'aide à l'améliorer ? Est-ce que tu veux t'assurer que ça correspond aux attentes des éditeurs ?

oui Flora, c'est ça. Savoir si mon pitch incite à en lire plus. Savoir si ça intéresse du monde... et en particulier un éditeur. Je ne suis pas écrivaine comme vous tous, j'ai juste une expérience à raconter.

Mariecélia a écrit:

Le lendemain...
Si ici, sur ce site où les utilisateurs sont bienveillants et prolifiques, en moins de 24 heures, plus de 200 personnes ont lu mon pitch sans y répondre ne serait-ce qu’un petit mot d’approbation ou de détestation, je n’ose pas imaginer combien d’éditeurs il va me falloir affronter pour avoir un semblant de soupçon d'ombre de réponse   . Je ferais mieux de retourner faire des tartes aux pommes pour mes petits-enfants  
Sans doute ne suis-je pas au bon endroit : je n’entends parler ici que de fantasy, romance, dystopie, SF, anticipation. Personne ici n’a t-il écrit un récit, un témoignage, dans le domaine psychologique qui pourrait m’éviter d’errer comme une âme en peine au milieu de vos mondes délicieusement imaginaires ?

Salut, je viens de lire ton pitch, j'allais te répondre à son sujet, mais je viens de lire cette addendum et, comme je déteste les postures victimaires, je vais malheureusement m'en abstenir. Nous ne sommes pas à ta disposition 24 heures sur 24, et si "moins de 24 heures" c'est une attente insoutenable pour toi, effectivement, le rude monde de l'édition va t'être difficile à vivre. On n'y compte pas en heures, on a plutôt l'habitude d'y compter en mois...

Mariecélia a écrit:

Si ici, sur ce site où les utilisateurs sont bienveillants et prolifiques, en moins de 24 heures, plus de 200 personnes ont lu mon pitch sans y répondre ne serait-ce qu’un petit mot d’approbation ou de détestation

J'étais au départ parti pour ne pas  répondre également, mais je peux peut-être t'éclairer un peu là dessus car cela semble te laisser perplexe. Pour être franc, ton pitch ne m'a pas une seule seconde donné envie d'en lire plus, mais je vais tout de suite faire redescendre le stress que tu dois ressentir en lisant ces mots, c'est purement et simplement car je n'aime pas ce style de littérature de manière générale. Je n'aime ni les biographies ni les autobiographies, et tu pourrais avoir la vie la plus incroyable ou la plus triste du monde que cela ne me donnerait pas plus envie ^^. J'ai également beaucoup de mal avec les discours victimaires ou plaintifs (ce qui émane fortement de ton résumé), et bien que je conçoive sans problème que coucher tes traumatismes sur le papier a dû te faire énormément de bien et pourra très certainement aider des personnes dans des situations similaires, pour ma part ça me rebute plus qu'autre chose.

Tout ça pour dire qu'il ne faut pas spécialement t'inquiéter plus que ça d'avoir autant de lecteurs sur ce post pour si peu de réponses, j'imagine que beaucoup sont dans mon cas et préfèrent juste ne pas commenter plutôt que d'émettre une critique envers un genre littéraire avec lequel ils n'ont aucun atome crochu dès le départ, et ne seront donc pas objectifs ou les mieux placés pour t'aider.

C'est très clair, merci tout le monde.  
MC

En toute franchise, deux choses m'interpellent dans ton pitch :

• La mention d'un "pervers narcissique" : est-ce que tu es psychiatre, ou est-ce que tu évoques un diagnostic posé par un professionnel ? Car sauf erreur de ma part, on parle d'un trouble psychiatrique et ça me gêne beaucoup de voir ce terme utilisé à toutes les sauces par le grand public. Je pense systématiquement à cette BD du Professeur Moustache : Mercredi, psychothérapie (Clic)

• Est-ce que tu sais comment ça se passe, légalement, quand on attaque des personnes en livrant des informations personnelles précises ? Car okay, tu as réduit leur nom à une lettre, mais tu indiques où ils travaillent, leurs collègues et amis les reconnaîtront...

Bref, tout ça pour dire que personnellement, je me pose tout de suite la question du cadre et des limites légales.

Ils sont morts, et je cite leurs propres écrits. Maintenant oui, le diagnostic a été posé par des professionnels.
Merci de ton intérêt.
MC

Okay, merci pour les précisions

Je trouve le pitch très dramatique pour un écrit qui exprimerait l'intimité. Les mots sont très forts, c'est très choc. Très papier à drames. Film d'horreur à la Amityville.

Comme nous ne connaissons pas le contexte réel de votre résumé, comme nous ne connaissons pas les événements, à mon sens, vous devriez les présenter de votre propre point de vue.

Qui étaient ces personnes pour vous, le contexte dans lequel vous délivrez leurs écrits...

L'intérêt est qu'à chaque situation, je cite des écrits de psychologues et psychiatres reconnus pour leurs travaux dans ce domaine. Il est étonnant de voir que, même enfant, on a souvent la bonne réaction instinctive. La perversion dans la famille est qq chose de très répandu, mais de très dissimulé, et le fait d'en parler peut attirer l'attention sur des enfants qui se laissent détruire silencieusement. C'est effectivement une situation dramatique.

Il est vrai que je n'indique que mon rapport subjectif à votre pitch.

Le dramatique de la situation n'a pas à se confondre à un effet dramatique de lecture, c'est à dire que pour moi, l'effet que je ressens est "tape à l'oeil", je ne réfléchis pas au drame vécu, je m'écarte d'une présentation qui veut me vendre du drame. Peut être que le mélanger aux contexte réel qui s'est déroulé au lieu d'abstraire le pitch, de le rendre accrocheur, y glisser quelque chose d'une humanité, aiderait à en poncer quelques uns des aspects "tape à l'oeil".

A nouveau, je pense que c'est à diluer dans du contexte.

Merci de votre approche très constructive. Je vais retravailler. Qu'est-ce que ça veut dire "abstraire le pitch" ?

C'est à dire qu'il énonce pour moi des idées !
Je ne le raccroche à rien de réel (et ce, au delà des expériences que j'ai pu vivre, voir vivre, entendre etc).

Par exemple, Monsieur et Madame B (je ne dis pas que vous devez changer et mettre les noms entiers), mais ça deshumanise, ça enlève l'identité.
Ou bizarrement, tourner en question :
"Comment réagissent les pervers narcissiques devant le pire drame qu’il puisse arriver à une famille : la mort d’un enfant ?"
Ca transforme le fait réel en élément de choc, ça enlève au fait son horreur en essayant de lui en donner plus encore.

Je considère que si votre travail est à base d'écrits qui ne sont pas de vous, ou qui sont de vous mais qui sont de la matière documentaire, la responsabilité est forte dans la représentation de ce qui est donné.
Qui est cet enfant qu'on instrumentalise pour "vendre un livre" ?

Un autre pitch pourrait vous situer vous par rapport à ce que vous donnez à lire.

(Je pense au livre La conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole, qui fut publié après son suicide. C'est que sa mère s'obstina à faire éditer ce livre et y parvint, avec prix posthume pullitzer. Mais ce livre est un livre de fiction. Si votre livre représente une réalité, si votre livre documente, est documentaire, des devoirs moraux différents l'accompagne.
Je réalise des documentaires et me pose beaucoup de question sur ces sujets là. Rendre ce qui ne nous appartient pas. Je ne suis pas expert, mes questionnements sont de ma sensibilité.)