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 La lenteur des maisons d'édition

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Lul de Faltenin
   
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Lul de Faltenin  /  Autostoppeur galactique


Entendu, merci
 
Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Pour résumer sans répéter tout ce qui a déjà été très bien dit : à partir du moment de la date d'envoi du manuscrit complet en maison d’édition jusqu' à la publication, le délai moyen est probablement aux alentours d’un an et demi/deux ans (parfois moins, parfois plus, mais je pense que cette durée moyenne est assez représentative de la majorité des cas), pour toutes les raisons évoquées plus haut : entre les délais de réponse, les délais de correction/couverture, le planning déjà complet de la maison d’édition...

Clairement si on hésite entre autoédition et édition traditionnelle, c'est quelque chose à prendre en compte. Et aussi probablement un argument contre l'incitation à écrire en suivant les "trends" ou "tropes" du moment (si l'on vise l’édition traditionnelle), ceux-ci ayant le temps de changer au moins trois fois avant que le roman ne sorte. Laughing

Je trouve intéressant le sous-entendu de fabiend sur le problème que cela pose aux ME par rapport à la vitesse de l’autoédition. Clairement, cela peut leur créer un handicap face à l’autoédition : je trouve qu'on le voit par exemple avec la Romantasy, déjà bien habitée par les autrices auto-éditées, alors que certaines maisons d’édition sont particulièrement à la traine. Mention spéciale à ActuSF et son dernier AT Laughing ; ce qui veut dire qu’ils ne publieront probablement qu’en 2024 leur première Romantasy… le genre étant populaire aux US depuis au moins 2017/2018 !

Mais, au moins, la plupart des ME sont dans le même panier. Celles qui se démarquent sont (à  mon humble avis) celles qui arrivent à repérer les manuscrits qui lanceront des trends, ou même les précèderont. Pour reprendre l’exemple de la Romantasy, certaines ME avait déjà publié des « Romantasy » avant que ce type de roman ne prenne ce nom et que cela ne devienne un véritable courant (par exemple, certains classent Rozenn comme de la Romantasy… et c’est sorti en 2018 - je pourrais en citer plein d'autres chez plein de ME différentes).

Donc je me demande si ces délais sont forcément un problème en tant que tel pour les ME, et si ce qui va démarquer les ME ce n’est pas plutôt leur capacité à anticiper le marché (là ou l’auteur autoédité lui aura une marge de manœuvre plus flexible, pouvant sortir son roman bien plus rapidement).

Edit : pour nuancer ce dernier point, il y a quand même pas mal de trends qui sont lancés en autoédition (tout le cosy SF/Fantasy si je ne me trompe pas - Becky Chambers et The Long Way to a Small and Angry Planet, mais aussi Travis Baldree et Legends & Lattes...), et ces dix dernières années, j'ai du mal à trouver quelque chose de véritablement lancé par les ME (puisque, avant, l'AE était trop limitée, donc c'était plus facile pour les ME de rester à l'avant-garde)… Edit 2 : peut-être justement la Romantasy avec Sarah J Maas Very Happy - et les retellings ? Circé, Le Chant d'Achilles, A Curse So Dark and Lonely...
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KathyCat
   
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KathyCat  /  Barge de Radetzky


Kal' a écrit:
Surtout que le roman pré-sort dès novembre 2023 donc au final, de février à novembre, je trouve que ça s'enchaîne plutôt vite pour réussir à tout faire de façon quali (là on arrive sur le BAT !). Ensuite j'ai espoir pour des box comme ça a pu se faire pour Engélion, et puis on va dire que ça laissera le temps aux partenaires et aux premiers lecteurs de mettre leurs avis en ligne !

J'avoue ne pas comprendre le principe de la pré-sortie un an avant.
Tu veux dire qu'il sera dispo en ebook, et que l'année d'après il sera en papier?
 
Page de Bâtons
   
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Page de Bâtons  /  Roland curieux


Plusieurs maisons d’édition font des avant-premières, c'est à dire que souvent le livre est disponible en format papier en salon avant sa sortie papier/ebook officielle. Cela est relativement frequent un peu avant la sortie (par exemple, j’avais obtenu Les Oubliés de l’Amas de Floriane Soulas aux Imaginales deux semaines avant sa sortie officielle, si je me souviens bien).

Pour Plume Blanche, la ME dont Kal' parle, c'est parfois bien avant la sortie : en fin d'année N, tous les romans de l'année N+1 sont disponibles à l’occasion d’un gros salon de Belgique – cela a pour objectif en général de récompenser les lecteurs fidèles qui se rendent chaque année pour voir la ME, mais aussi de faire circuler un peu le roman avant sa sortie, de la même manière qu’un service-presse. Cela implique donc que la ME ait son planning de l’année déjà établi et finalisé bien en avance, et explique pourquoi Kal a signé en début 2023 pour un roman qui sortira fin 2024.
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Julianne
   
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Julianne  /  Gloire de son pair


Kathycat : Plume blanche propose les romans de 2024 en avant première dès le mois de novembre, en salon (Mons par exemple) et dans un pack 2024, que les lecteurs reçoivent en novembre également. Ils font ça toutes les années. C'est pour ça que Kal parle de pré-sortie. Le roman pourra être lu en avant première par toutes les personnes qui seront allées à Mons ou qui auront le pack 2024.
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Oui de ce que j'ai cru comprendre, il y a des lecteurs qui aiment bien avoir entre les mains un livre qui n'est pas encore sorti, et je comprends tout à fait ! Ça a un côté lecteur privilégié qui découvre une œuvre encore vierge de lecteurs !
 
Parisad
   
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Parisad  /  Clochard céleste


Je crois, comme les autres qui ont repondu dans ce fil, qu'il faut prendre en compte les temps longs du travail éditorial et de promotion d'un ouvrage, et aussi garder à l'esprit que...les éditeurs ne mesurent pas le temps comme le fait tout le monde Rolling Eyes  Du coup, il faut s'armer de beaucoup de patience.

Pour ma part, si je prends en compte mes derniers ouvrages, le délai de publication est normalement d'un an. Pour un livre sorti en mai 2018 (ME de très grande taille) j'avais signé en septembre 2017, ils ont donc été très rapides. Celui paru en juin 2021 (même ME de très grande taille) je l'avais remis (en avril 2020. Maintenant, j'ai remis un texte en février 2023 (toujours la même ME) le livre paraitra en janvier 2024. Un autre, paru en avril 2023 (ME de taille moyenne) avait été remis en février 2022. Finalement, il y a aussi des cas atypiques, par exemple j'ai un ouvrage dont j'ai remis le texte en décembre 2019 et qui devrait paraitre en septembre 2023 (croisons les doigts What a Face ). Mais là il faut dire que la ME (de taille moyenne) a fait faillite et a été rachetée en 2022 par une autre ME (de plus grande taille) qui nous a fait signer un nouveau contrat, du coup les délais se sont considerablement allongés No

Mais je crois que une année, à la limite un an et demi, c'est un délai raisonnable compte tenu des contraintes éditoriales et de la programmation des sorties.


Dernière édition par Parisad le Mer 12 Juil 2023 - 18:11, édité 1 fois
 
Jimilie Croquette
   
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Jimilie Croquette  /  De l'Importance d'être Constamment Là


Pour un J’Aime lire chez Bayard presse c’est contrat en septembre 2015 ; parution en mai 2017
https://linktr.ee/emilie_goudin.lopez
 
KathyCat
   
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KathyCat  /  Barge de Radetzky


Merci pour les explications pour le côté avant-première. J'avais déjà vu un mois avant mais carrément 1 an je ne pensais même pas ça possible.
Pour en revenir à la problématique lenteur, pour moi c'est juste une question de planning. Certaines ME prennent dès que la qualité est là, et ça finit par s'accumuler avec des annonces de créneau de deux ans et plus. A terme, on peut se demander comment ils vont réguler, car ça va finir avec 5 ans d'attente et/ou (j'en connais une qui arrive à cumuler les 2) 10 sorties par semaine.
Un délai entre signature et sortie peut tout aussi bien être d'à peine 3 mois selon qu'une ME a un planning moins serré (vécu, et pour autant y avait une gros travail édito derrière)
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Ou alors ils vont ouvrir les soumissions moins souvent, voire ne plus les ouvrir du tout en dehors d'AT ultra précis. On voit bien que certaines grandes maisons n'ouvrent quasiment jamais et que des moyennes n'ouvrent qu'une fois tous les deux ans par exemple.
 
Lynkha
   
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Lynkha  /  Autostoppeur galactique


Tout à fait, si les ME accumulent trop de textes, elles ferment tout simplement les soumissions, pour réguler. Il y a des ME qui n'ouvrent que très rarement, et avec des critères très précis. Les Moutons Electriques, par exemple, ont ouvert l'année dernière pour la première fois depuis longtemps.
https://www.wattpad.com/user/Lynkha3 En ligne
 
Mika
   
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Mika  /  Effleure du mal


Un an pour un processus éditorial, je trouve ça normal et attendu, du genre les éditeurs planifient les sorties d'une année à l'autre. Mais deux ans, trois ans ou plus encore, c'est ubuesque ! Non seulement pour son chèque (pleins d'auteurs soutiennent que ce n'est pas important, mais si en fait, je vais pas offrir un livre et donc le fruit d'années de travail à une maison d'édition tout de même ! J'attends un retour en tant qu'auteur, c'est normal !), mais aussi pour le risque d'arriver après la vague. C'est même finalement étrange que les petits éditeurs cherchent des AT ciblés. Les grandes maisons publient souvent des textes en réponse à l'actualité. Je pense par exemple au mouvement mee-too et aux nombreux romans traitant la thématique du viol ou des violences, pour rester actuel et surfer sur la vague et l'intérêt des lecteurs tout simplement. Ils n'attendent pas une éternité. Ça me paraît logique de ne pas attendre 5 ans dans une optique commerciale.

Je ne comprends pas bien le concept d'échelonnage d'un roman mois par mois décrit plus haut. Quelqu'un disait que la maison citée dans l'exemple publiait un livre par mois. En gros, en tant qu'auteur, t'as juste de la chance si tu tombes le bon mois ! Y a pas de stratégie quoi. Pour une petite maison, j'imaginerais (en réfléchissant rapidement, une réelle étude de marché serait mieux évidemment) qu'il vaudrait mieux sortir 3-4 livres lors des périodes creuses des grandes maisons (et donc éviter la rentrée littéraire, Noël et le début de l'été). C'est le business plan des petits studios de jeux vidéos indé qui évitent généralement de sortir leurs jeux en même temps qu'un triple A, pour augmenter leurs ventes. Car le budget des clients n'est pas illimité. Donc un par mois, c'est du hasard pur en fait.

J'ai souvent lu ici ou là sur le forum qu'il valait mieux pour les maisons publier peu de livres par an, mais si tu réfléchis bien et que tu compares cette frilosité des petits éditeurs aux stratégies des grandes maisons, ce n'est pas du tout le meilleur plan. Les grandes maisons publient massivement : elles prennent donc le risque de se cracher afin de dénicher LE livre qui va faire de bonnes ventes et porter tout le reste. Ça me paraîtrait logique d'investir massivement de la sorte en tant qu'éditeur. Tu mises sur une très bonne vente tous les deux ans (ou avec de la chance : par an ?), peut-être 2-3 moyens succès en plus. Mais pour ce faire, tu dois publier un max de bouquins dont certains ne seront pas être vendeurs. Mais ça tu le sais en tant qu'éditeur que la majorité des livres vont mal se vendre. Ça implique de prendre des risques, mais n'est-ce pas le B-A-ba de la création d'une entreprise ? C'est la seule manière de se faire des tunes. C'est comme au poker, tu peux vivoter 3h en faisant de petites mises, mais si tu tentes plusieurs grosses et si une fait mouche, les prochains tours, tu resteras le maître de la table.
 
Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


Quand tu es un petit/moyen éditeur, il te faut un public fidèle. Plume Blanche a la réputation de sortir de bons livres, tu crois que s'ils publiaient 10 bouquins par mois ils réussiraient à faire ça ? Ou alors il faudrait recruter plus, mais ça poserait d'autres soucis parce qu'il faudrait payer les salaires de plus de monde; Ils ont des lecteurs qui sont prêts à leur acheter 12 bouquins d'un coup, en avance, sans même savoir précisément ce qu'il y a dedans, parce qu'ils savent que PB ne publie pas n'importe quoi. Et PB a ses best seller qui tirent le reste, hein. En tant que primo auteur je suis bien contente qu'Anna Triss et Tiphs vendent très très bien (et je parle de plusieurs centaines de tomes vendus dès les préco) parce que c'est grâce à leurs ventes que l'éditrice peut imprimer les exemplaires de mon livre.
Citation :

Mais deux ans, trois ans ou plus encore, c'est ubuesque ! Non seulement pour son chèque (pleins d'auteurs soutiennent que ce n'est pas important, mais si en fait, je vais pas offrir un livre et donc le fruit d'années de travail à une maison d'édition tout de même ! J'attends un retour en tant qu'auteur, c'est normal !), mais aussi pour le risque d'arriver après la vague.
Déjà, 2/3 ans, encore une fois c'est pas forcément que le travail éditorial, c'est aussi le temps de signer le contrat.
Ensuite, tu "n'offres" rien, y'a quand même un moment où tu seras payé, et la maison va aussi bosser dessus, publier ça leur demande aussi des efforts.
Ensuite x2 : on écrit pas tous pour faire partie d'une vague et peut être que si ça t'angoisse que ton livre soit hasbeen avant même d'être sorti... eh bien arrête d'écrire en suivant la mode ? Perso j'écris ce que j'aime et je me dis que si le livre est bon, il trouvera preneur. Ceux qui peuvent écrire un livre en deux mois peuvent peut être suivre ce système mais moi pas, il me faut 2 ans pour avoir la version d'un livre que je peux envoyer à un éditeur, donc bon de toute façon suivre les vagues ne peut pas fonctionner pour mon profil.
Enfin : à moins que ton éditeur soit mal organisé et toxique, l'éditeur te donne une date pour la publication. Si c'est trop tard pour toi, faut pas signer le contrat. Moi ça me convenait tout à fait et j'étais même contente parce que Noël est une période de grosses ventes, que j'espère faire des dédicaces en librairie à ce moment là (vous savez, au moment où y'a plein de gens perdus dans les magasins qui cherchent un truc mais qui ne savent pas quoi ? XD). Et que comme je suis pas rapide, j'espère pouvoir ainsi enchaîner deux sorties de roman histoire de me constituer un lectorat. Et puis encore une fois j'avais aucune communauté en ligne et aucune compétence en com', dont on m'aurait dit "ça sort dans trois mois", je crois que j'aurai été un peu en mode "oskour" :mrgreen:
 
HilnaMacPhom
   
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HilnaMacPhom  /  Hé ! Makarénine


Mika a écrit:
J'ai souvent lu ici ou là sur le forum qu'il valait mieux pour les maisons publier peu de livres par an, mais si tu réfléchis bien et que tu compares cette frilosité des petits éditeurs aux stratégies des grandes maisons, ce n'est pas du tout le meilleur plan. Les grandes maisons publient massivement : elles prennent donc le risque de se cracher afin de dénicher LE livre qui va faire de bonnes ventes et porter tout le reste. Ça me paraîtrait logique d'investir massivement de la sorte en tant qu'éditeur. Tu mises sur une très bonne vente tous les deux ans (ou avec de la chance : par an ?), peut-être 2-3 moyens succès en plus. Mais pour ce faire, tu dois publier un max de bouquins dont certains ne seront pas être vendeurs. Mais ça tu le sais en tant qu'éditeur que la majorité des livres vont mal se vendre. Ça implique de prendre des risques, mais n'est-ce pas le B-A-ba de la création d'une entreprise ? C'est la seule manière de se faire des tunes. C'est comme au poker, tu peux vivoter 3h en faisant de petites mises, mais si tu tentes plusieurs grosses et si une fait mouche, les prochains tours, tu resteras le maître de la table.

Là, c'est de la stratégie d'entreprise, du business plan. Certaines sont prudentes, d'autres prennent plus de risques ; mais comme tu le dis, les grandes ME peuvent se le permettre parce qu'elles ont un fond de roulement, des textes qui continuent de se vendre des années après leur publi, etc. Elles peuvent tenir 2 ans sans gros coup, parce qu'elles ont la trésorerie pour (elles peuvent continuer de payer les salaires, les impressions).
Pour de petites maisons, le risque est beaucoup plus grand. Certaines ont pris les risques que tu dis, ont gagné, d'autres ont perdu et fermé.
Je trouve légitime les ME qui ont un business plan plus prudent, basé sur une fidélisation de clientèle plutôt que sur des "coups".

Je dis pas que y en a un meilleur que l'autre, ce sont juste 2 approches différentes, basées sur des modèles de développement d'entreprise différents.
 
MBG
   
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MBG  /  Pour qui sonne Lestat


Un éditeur m'avait dit au téléphone " le temps de l'auteur n'est pas celui de l'éditeur ".

J'ai signé fin mars 2023, et mon livre sortira début 2024. Sachant que je n'ai pas de précision pour " début " Laughing

J'ai rendu le manuscrit mi juin, et là en gros, il va passer en correction en novembre.
Que c'est long d'attendre... J'étais dans un gros rush pour les corrections, pour finaliser le truc et d'un seul coup, plus rien.

Après, je n'ai jamais envisagé de vivre de ma plume. J'aime mon boulot, pour l'instant je veux juste trouver un équilibre entre mes élèves et l'écriture.
 
   
    
                         
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