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| | Qui, parmi vous, a tué le plus de personnages ? Avouez vos crimes | |
| | Nombre de messages : 755 Âge : 27 Localisation : Seoul Pensée du jour : 1011000011 Date d'inscription : 04/11/2017 | Agent Seven / Blanchisseur de campagnes Ven 18 Fév 2022 - 5:46 | |
| Je ne pense pas faire partie des pires, mais on doit tous passer par là, non?
Dans le premier roman de ma série, deux personnes meurent, deux frères. Le père et l'oncle du personnage principal.
Mais ce qui nous intéresse vraiment, c'est qui mourra dans les prochains tomes. Dnas le deuxième livre, le père ressuscite, mais meurt de nouveau (les morts doivent rester morts). Quelques démons, et je ne sais pas si je vais tuer un autre personnage secondaire antagoniste. C'est bien des fois de garder des antagonistes vivants, mais frustrés.
Dans le troisième, à part des démons et d'autres créatures maléfiques, je ne sais pas qui tuer. La sorcière? L'autre oncle? Donc tuer l'entièreté de la fatrie? Excellent idée...
Dans le quatrième tome, un groupe de scientifiques meurt, ainsi que de pauvres enfants innocents. La meilleure amie de la protagoniste meurt également, et l'un des antagonistes meurt.
Dans le cinquième et dernier tome, peu de personnages principaux meurent, mais le principal antogniste, oui. Des innocents meurent aussi.
Sinon, je n'ai pas de remords. Je n'ai pas l'âme pour ça. |
| | Nombre de messages : 1043 Âge : 44 Localisation : Lens Pensée du jour : Ce canard est trop lourd ou corrompu Date d'inscription : 30/09/2014 | fabiend / Effleure du mal Ven 18 Fév 2022 - 13:17 | |
| J'écris surtout du policier, donc il y a quelques morts oui, mais pas tant que ça non plus. J'ai fait un rapide décompte, j'en arrive à 34 pour 1 roman et 35 nouvelles, ça fait moins d'un par histoire en moyenne. En fait c'est vous, vous êtes des sauvages |
| | Nombre de messages : 1066 Âge : 33 Localisation : 16 Date d'inscription : 15/07/2021 | Chimère / Constamment Fabulous Ven 18 Fév 2022 - 17:13 | |
| C'est marrant, j'aime bien lire vos réponses !
Je ne tue pas gratuitement en général, je touche 1€ par personnage mort ; comme pour d'autres membres ici, la mort sert à l'arc narratif, au pathos, au développement d'autres personnages, ect... Dans mon premier roman qui est un cadre de maison hantée, la mort devait frapper, autant pour renforcer la cohérence du récit que la consistance de la demeure. Sur sept personnages centraux, trois sont morts, et cela servait, nourrissait le récit.
Dans le second, c'est un peu la fête du slip par contre, vu qu'il y a des créatures qui se nourrissent d'humains ; en plus c'est une comédie horrifique, ça trucide donc assez facilement.
Sinon, j'ai un énorme faible pour les morts épiques et douloureusement tragiques. La difficulté est de ne pas pondre du cliché.
J'aime bien la mort (dit-elle, au calme), ça ouvre des champs de réflexion, de ressentis et de narration incroyables, et même si j'ai pleuré pas mal de personnages (issus d'œuvres ne m'appartenant pas), le fait qu'ils meurent apportait, quelque part, une dimension unique, un ressenti puissant et des souvenirs très forts. Je trouve qu'il peut y avoir énormément de beauté dans la mort d'un personnage aimé, selon la manière dont elle est traitée. |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 20 Fév 2022 - 17:42 | |
| Je suis un auteur sadique car finalement, à la fin, "il ne meurt pas mais se retrouve au fond d'un cachot"... ; mais puisque c'est "pour mieux servir l'histoire", alors ça va. - Spoiler:
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| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Dim 20 Fév 2022 - 18:00 | |
| Personne ne s’étonnera que le Bisounours feel good happyender ne tue personne. Dans mes romans policiers, les victimes sont déjà froides. Et même, certaines victimes sont encore vivantes si, si... et le restent. Il m’est arrivé de trucider un méchant méchant, mais c’était pour la bonne cause. |
| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Dim 20 Fév 2022 - 18:32 | |
| - PROFSAMEDI a écrit:
- Personne ne s’étonnera que le Bisounours feel good happyender ne tue personne.
Dans le feel good, c'est promis : tout le monde est gentil et personne ne meurt. - Spoiler:
Evidemment, dans les thrillers et des dystopies, ah bah... les choses changent, on n'y peut rien, ha ha... C'est la vie (ou plutôt la mort, ha, ha...!) - Citation :
- Il m’est arrivé de trucider un méchant méchant, mais c’était pour la bonne cause.
Bien sûr, bien sûr, on a toujours une bonne raison de trucider... - Spoiler:
Dernière édition par Plumerose le Sam 26 Fév 2022 - 20:24, édité 1 fois |
| | Nombre de messages : 3131 Âge : 76 Localisation : Paris Pensée du jour : "Là où l'on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes." Heinrich Heine (écrivain allemand du XIXᵉ siècle) Date d'inscription : 27/01/2020 | Profsamedi / Didon de la farce Dim 20 Fév 2022 - 19:47 | |
| | | Invité / Invité Dim 20 Fév 2022 - 21:16 | |
| je tue rarement mes personnages car ça demande à parler de la mort, ce qu'il est difficile de faire sans sentimentalisme |
| | Nombre de messages : 3642 Âge : 39 Pensée du jour : /kick lundi Date d'inscription : 19/03/2018 | Mardi / Panda de Bibliothèque Mar 22 Fév 2022 - 13:58 | |
| Je n'ai pas forcément tué beaucoup de persos, mais j'ai tué certains persos beaucoup de fois
| Ta gueule, c'est cosmique. |
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| | Nombre de messages : 2849 Âge : 104 Localisation : Dans chacune des histoires que j'écris (je déménage beaucoup, donc... ) Pensée du jour : Demain, ça ira mieux ! Date d'inscription : 29/11/2017 | Plumerose / Roberto Bel-Agneau Sam 26 Fév 2022 - 20:23 | |
| | Nombre de messages : 2170 Âge : 23 Localisation : là où il fait toujours nuit Pensée du jour : bon. écrire. Date d'inscription : 21/02/2022 | Aliénor / Miss Deadline Dim 27 Fév 2022 - 1:37 | |
| Incroyable, ce sujet :') Je ne sais pas si je suis la pire du coin, mais je tue sans hésitation lorsque la mort est utile pour faire avancer l'histoire. Pour les persos figurants, j'y vais sans remords et sans égards :p Pour mes persos principaux/secondaires... j'ai tendance à tuer ceux auxquels on s'attache beaucoup, et ça me tue aussi un peu au passage. Comme si je tuais mes propres gosses. Mes BL me disent sadique, je crois que je suis plus maso qu'autre chose. Enfin, c'est pas elles qui pleurent toutes les larmes de leur corps à chaque relecture :') (J'ai quand même une collection de photos de leur tronche en larmes, yeux bouffis et nez qui coule, et c'est sans doute ma plus belle réussite littéraire ) |
| | Nombre de messages : 217 Âge : 40 Localisation : Périgueux (Dordogne) Date d'inscription : 20/04/2020 | Alicia_M / Autostoppeur galactique Mar 1 Mar 2022 - 11:56 | |
| Dans mon roman (un drame psychologique), il y a (tous ces décès sont intervenus avant le début de l’intrigue) :
- un suicide - deux morts par vieillesse et deux morts en raison de problèmes de santé - trois morts accidentelles - une mort présumée, peut-être d’ordre criminel - une mort dont l'origine n'est pas précisée
Pendant l'intrigue, zéro décès !
Ce post divertissant soulève un problème : l’abus des décès dans un roman. Le décès est une technique commode pour se débarrasser de personnages encombrants, rapprocher ou disjoindre des personnages ou faire progresser l’intrigue ! Une personne qui avait lu le début de mon roman et mon synopsis m’avait dit qu’il y avait trop de morts. J’en ai supprimé trois, ce qui a agréablement simplifié le passé d’un personnage. J’ai également décalé un décès et j’ai cherché à le rendre plus plausible, afin qu’on n’ait pas le sentiment qu’il tombe à pic. Cependant, je ne suis pas satisfaite du résultat car il y a encore plusieurs décès « commodes », qui surviennent trop peu de temps après des évènements majeurs. En plus, je regrette beaucoup d’avoir « tué » un personnage et fait souffrir mon héroïne à cause de ce décès (elle en avait déjà assez bavé, la pauvre !). Comme cela bouleverserait trop l’histoire de faire des changements, je préfère en rester là. En plus, je n'ai pas encore trouvé de bêta-lecteurs.
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| | Nombre de messages : 55 Âge : 27 Date d'inscription : 18/12/2021 | MrIous / Clochard céleste Mar 1 Mar 2022 - 15:44 | |
| 22 C'est le nombre de mort dans mon histoire la plus longue, que je n'ai pas posté ici, car le 1er tome est déjà publié. C'est le résultat obtenu dans l'ancienne version, la nouvelle en compte tout autant, sans les morts futurs qui augmente le total a bien une trentaine de mort parmi les personnage principaux et secondaires. Je n'ajouterais les morts des figurants, parce que là encore y en a pas mal. Une bonne centaine de plus. J'ai deux autres histoires post-apocalyptiques, l'une d'entre elle parle de zombie et là je ne sais pas à partir de quand je peux considérer qu'un personnage meurt. Quand il devient un zombie ou quand le zombie se fait éclater la cervelle... ou est-ce que le zombie devient un personnage à part entière de ce qu'était le personnage quand il était vivant. Surtout que dans cette histoire, les zombies possèdent toujours une identité à part entière. Ils sont différents, mais ils existent au même titre que les vivants. Bref, c'est le bordel. Le débat de la mort des personnages dans la fiction peut être retourner dans tous les sens, les avis convergent et ce, tout dépend de comment on consomme la mort des personnage. En tant que lecteur de manga, il y a BEAUCOUP d'histoire qui se déroule avec TRES peu de mort dans certaine intrigue. Tout dépend des mangas, si on parle de Junji Ito, c'est un autre délire, mais dans les Shonen ou même certaine Seinen, la mort des perso principaux se font très rare et parfois c'est assez frustrant. D'un autre côté, si on l'on consommes des séries, la mort devient un peu plus fréquente. La hype de Game of Throne en fait un parfait exemple, et à la longue, cela a peut-être lassé certaine personne. Ce qui pourrait clairement dessiner deux clans à ce niveau, entre ceux qui en on trop vue, et ceux qui n'en voit pas souvent. Je suis du côté où la mort dans une histoire n'est pas indispensable. Elle doit être mesurée, au même titre que peuvent l'être les relations amoureuses, les accidents, les trahisons, les mensonges, etc... J'ai une certaine idée de la mort et je prend soin de la développer dans la plupart de mes récits (surtout le roman que j'ai déjà publié et l'histoire de zombie), cependant, je préfère toujours m'appuyer sur des morts du passé en début d'intrigue, pour démontrer qu'elle a un impact sur le présent. Puis, la mort des personnage principaux et secondaire se faire plus tardivement, parce que j'aime développer tout ce que je veux du personnage avant de le faire disparaître ou mourir (parce que la mort n'est pas une solution, en tout cas, pas la seule)). |
| | Nombre de messages : 191 Âge : 36 Localisation : Paris Pensée du jour : Ou pas ? Date d'inscription : 31/10/2021 | Hortense / Tycho l'homoncule Mer 2 Mar 2022 - 9:58 | |
| Dans mon roman, je tue le mentor dès les premiers chapitres pour nécessité narrative.
De manière générale, je ne tue pas mes personnages gratuitement ni facilement. Je n'aime pas utiliser la mort comme ressort narratif, mais plus comme background sombre et douteux sur mes personnages (qui se traînent des casseroles à n'en plus finir). La mort fait partie des sujets qui, à mon avis, nécessitent un traitement particulier, parce que, lorsque c'est un personnage qui compte (ex : un mentor), il faut faire le SAV avec l'enterrement, le deuil, le manque lié à cette mort... Il faut que cette mort soit vraiment indispensable, ou que la mort et le deuil soient un sujet principal/annexe de l'histoire.
Là, je n'ai pas le choix : j'ai besoin de mon mentor au début du roman, et j'ai besoin qu'il disparaisse de la surface de la terre assez vite. La mort est la seule solution cohérente avec le genre, le sujet, l'histoire et tout le reste. Et elle crée aussi une ombre, une sorte de cruauté, chez mon personnage principal. Mes personnages principaux-bis (les principaux juste derrière le n°1) sont tous plus moches (de l'intérieur) les uns que les autres, il n'y a aucune raison que le héros échappe à cette règle.
Bref : non, je ne suis pas une serial killer. Je ne tue qu'exceptionnellement. |
| | Nombre de messages : 869 Âge : 41 Date d'inscription : 19/02/2017 | Nast / Let's Prout Jeu 3 Mar 2022 - 14:29 | |
| Bon.
Alors, Ophir 1,2 &3. Une centaine de morts facilement plus Une dizaine de personnages importants.
Sven, un mort.
Apysar : le compte est difficile. Guerre de territoire et fléau de malédiction qui élimine un royaume. Il y a une décapitation dans le duel des premiers chapitres. Et quelques personnages secondaires qui meurent de pestes.
Chant des couleurs : un mort
La voix des morts : la majorité des personnages sont morts déjà et passent à l'autre étape au fil de l'histoire. Sinon, 13 morts réels.
Mon roman en cours d'écriture a déjà quelques morts donc le père et vu que c'est pandémie de choléra et histoire de vampire, on va les empiler éventuellement.
Je dirais que j'ai minima un mort par roman. J'ai un rapport opposé à @now@n face à la mort. Fascination. |
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