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 Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ?

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Plumerose
   
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Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


Je tombe (à nouveau... ) sur le parcours d'une auteure de thrillers, tout simplement parce que, ayant vu que "de L'Harmattan", elle est arrivée chez "XO Editions", en passant par "Michel Lafon", je me suis dit : "Mais wouah... quel beau parcours !"  Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f60d  Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 3029968519 Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 4179165162 

Et j'ai voulu en savoir davantage...
Et "le parcours" est le suivant, celui qui devient de plus en plus fréquent, je cite

"Ce texte connaît très vite un vif succès, et parvient à séduire plus de 25 000 lecteurs en autoédition, avant d'être repéré par les éditions Michel Lafon "  Rolling Eyes

Et je pose le lien : https://www.amazon.fr/Am%C3%A9lie-Antoine/e/B005FMKTT0/ref=dp_byline_cont_pop_book_1

La bio. de l'auteure se trouve à gauche.

Et là, ça ne fait plus rêver Sad (enfin, en ce qui me concerne...)

Du coup, j'ai un peu l'impression qu'il faut "choisir" entre : tenter le parcours du combattant en faisant en amont tout le boulot de la grosse ME qui viendra quand on aura fait nos 25 000 ventes, pour nous tendre un contrat.
Ou bien : la bonne petite ME, qui fera "des ventes moyennes", parce qu'elle n'a pas les moyens de LAFON ou de XO, et surtout, parce que comme elle donne une vraie chance aux auteurs débutants, hé bien, évidemment, ça coûte et on ne peut pas y espérer des grosses ventes... 

C'est une question que j'ai déjà soulevée, celle qui consiste à faire ce type de choix.

Bien sûr, entre les deux, il y a les ME de taille moyenne (je suppose, du type "Taurnada" pour les thrillers (soumissions fermées depuis longtemps... ) mais pareil : ce ne sera pas des très  grosses ventes non plus scratch .

Du coup, est-il utile d'envoyer le moindre manuscrit à XO ou LAFON, par exemple ? 
A mon avis, non. (je l'ai fait, pour XO, mais bien sûr que la réponse sera "non", d'office, puisque je n'ai rien vendu "avant"...  Rolling Eyes)
Car ces ME ne vont que là où l'auteur a déjà fait des grosses ventes... (en AE, le contrat arrive après, plein de leurs auteurs sont dans ce cas... )

Pour ma part, donc, je choisis "la bonne petite ME" qui placera en librairie, mais où, je le sais d'avance, les ventes seront modestes. 

J'espère n'énerver personne avec ce type de sujet, mais il mérite d'être soulevé, et la question vraiment posée... (si ça énerve trop, pas de souci : j'efface... Wink )

Après, on peut choisir aussi de vouloir à tout prix tenter de vendre par ses propres moyens, au moins 20 000 exemplaires en AE avant d'avoir l'immense "privilège" de signer dans une très grosse ME... 
Mais franchement, je trouve leurs méthodes malhonnêtes (même si elles sont parfaitement légales, bien sûr : mais malhonnêtes moralement). 

Après, j'ai l'impression que c'est surtout dans le domaine du thriller que ça fonctionne ainsi scratch (j'écris du thriller... Parchemin )
 
Florence_C
   
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Je déplace dans la section plus générale.
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hodobema
   
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C'est déjà arrivé qu'un auteur qui n'a jamais publié auparavant publie son premier roman en grosse ME mais c'est rare. Je pense que ce n'est qu'une question de probabilité.

Personnellement je ne pense pas que ce soit une bonne manière d'approcher les choses de choisir la ME ou l'AE selon les ventes... Du moins, en tant que auteur débutant. L'AE, tu la choisis parce que t'es 100% libre. La ME, tu la choisis parce que tu as une aide et un soutien derrière. Après, est-ce qu'il faut choisir une petite ME ou une grosse ME ? Je pense que ce n'est pas l'auteur qui décide mais l'éditeur. Tu prends la meilleure selon toi qui t'accepte voilà c'est tout.

Chacun son parcours, certains réussissent dès leur premier roman, d'autres passent 20 ans avant de réussir à être publiés. Ca dépend aussi de l'auteur, ses goûts, sa rapidité à s'améliorer, etc... C'est sur que si tu aimes des histoires ultra complexes qui ne sont pas du tout vendeuses et qui sont hors ligne éditoriale pour 95% des ME, tu vas mettre plus de temps à publier. Si t'es quelqu'un qui refuse les critiques extérieures et donc s'améliore lentement, tu vas mettre aussi plus de temps. Si t'es quelqu'un qui a une vie ultra occupée en dehors de l'écriture, pareil, tu vas mettre du temps.
Donc vraiment ça ne sert à rien de se prendre la tête avec ça, à vouloir choisir le meilleur chemin pour percer le plus vite possible. Les choses arrivent comme elles arrivent.

En plus il faut ajouter à ce choix de ME le fait d'être à l'aise. Parce que si c'est pour être publié dans une grosse ME mais qui te met mal ça sert à rien aussi. D'ailleurs, le nombre d'auteurs qui n'ont même plus leur mot à dire sur leurs romans et qui doivent écrire 80k mots sur un roman qu'ils n'ont même pas choisi car c'est leur éditeur qui décide : ça me donne pas envie.

Enfin voilà quoi, ya énormément de facteurs qui influencent les publications donc c'est délicat de vouloir les contrôler.
 
Jimilie Croquette
   
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Rien qu'ici, y'a des tas de profiles différents. Moi par exemple, je suis convaincue de ne jamais percer en auto-édition ; et Boiséenoire y rencontre du succès.

Donc "il faut", je sais pas. La solution pour toi n'est peut-être pas celle qui me conviendra et celle qui me conviendra ne sera pas pertinentes pour ma voisine.

Mais c'est sourcé, que les grosses ME ne prennent pas de primo éditants, ou c'est une légende urbaine ?
Je vois pas pourquoi elles n'en prendraient pas, en fait ? Y'a toujours un facteur "risque" à éditer quelqu'un d'inconnu, mais les coûts de ce risque peuvent justement être absorbés par les grosses ME, qui font leur marge sur leurs auteur·ices-Stars. J
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Plumerose
   
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Plumerose  /  Tentatrice Alopécique


HODOBEMA a écrit:
En plus il faut ajouter à ce choix de ME le fait d'être à l'aise. Parce que si c'est pour être publié dans une grosse ME mais qui te met mal ça sert à rien aussi. D'ailleurs, le nombre d'auteurs qui n'ont même plus leur mot à dire sur leurs romans et qui doivent écrire 80k mots sur un roman qu'ils n'ont même pas choisi car c'est leur éditeur qui décide : ça me donne pas envie.

Pareil pour moi, ça ne me donne pas envie du tout... 

Citation :
 L'AE, tu la choisis parce que t'es 100% libre. La ME, tu la choisis parce que tu as une aide et un soutien derrière. 

Oui, je trouve aussi que ce sont des bons "moteurs de choix" ! 

Citation :
Après, est-ce qu'il faut choisir une petite ME ou une grosse ME ? Je pense que ce n'est pas l'auteur qui décide mais l'éditeur. Tu prends la meilleure selon toi qui t'accepte voilà c'est tout.

Ben... un peu si, quand même : l'auteur fait un envoi à plusieurs ME, et parfois deux ME répondent favorablement et l'auteur choisit.
Ou alors : la première à répondre est une petite ME ; là, tu pèses le pour et le contre et tu te dis : "Ok, hum... scratch est-ce que je peux faire attendre la petite ME pendant des mois (vu le délai actuel des grosses ME...) ?"
Et franchement, si la petite ME est bien, tu compares aux autres ME où tu as envoyé, et tu fais le choix... 

Bon, après, pour ma part, la "petite ME familiale et professionnelle" Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 3029968519 Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 4179165162 me fait plus rêver que la grosse ME qui me fait penser à une industrie... alors que pour d'autres, c'est l'inverse ! Wink

ELOPEZ a écrit:
Mais c'est sourcé, que les grosses ME ne prennent pas de primo éditants, ou c'est une légende urbaine ?

C'est sourcé (j'ai indiqué un lien, mais il y en a plein). 
Par contre, je n'ai pas le %.

Et ce ne sont pas toutes les grosses ME, mais comme je le disais, j'ai l'impression que ça fonctionne beaucoup pour le thriller, ce système...  scratch

PS important : effectivement, Flammarion, Galli., etc... : prennent des primo-auteurs !  (mais en thriller, j'aimerais savoir... franchement, je ne pense pas...)
 
Florence_C
   
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Il existe plus d'un primo romancier paru en grande ME.
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Plumerose
   
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Florence_C a écrit:
Il existe plus d'un primo romancier paru en grande ME.

Oui, c'est pour ça que je cite entre autre Flammarion, Galli... et d'autres auteurs sur ce forum, dont Yaëlle, chez Hachette  :woowoo: (et il y en a d'autres encore, mais je pense que ce sera (peut-être ?) de moins en moins, vu que l'AE permet désormais aux auteurs de faire "le boulot en amont").


En fait, comme je le disais, j'ai l'impression que c'est dans le domaine du thriller, que l'AE + grosses ventes AVANT le contrat en ME devient de plus en plus fréquent...  Rolling Eyes
 
hodobema
   
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Plumerose a écrit:
Ben... un peu si, quand même : l'auteur fait un envoi à plusieurs ME, et parfois deux ME répondent favorablement et l'auteur choisit.

C'est quand même super rare qu'un gros éditeur et un petit éditeur acceptent le même manuscrit. Donc généralement, c'est quand même l'éditeur qui choisit, l'auteur ne fait que les démarches... Mais oui, l'auteur a son avis à dire (ne serait-ce que dans la signature du contrat). Mais ce que je voulais dire c'était que l'auteur ne peut pas non plus faire la fine bouche, généralement les éditeurs vont contrecarrer ses plans

Citation :
Bon, après, pour ma part, la "petite ME familiale et professionnelle" Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 3029968519 Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 4179165162 me fait plus rêver que la grosse ME qui me fait penser à une industrie... alors que pour d'autres, c'est l'inverse ! Wink

Et ben tu vois moi, je n'aime pas du tout cet aspect "familial". Je les fuis énormément. Je trouve que ça cache quelque chose, que c'est hypocrite. Moi, j'aime bien quand le professionnel reste le professionnel. Déjà, quand je vois mes camarades étudiants qui sympathisent avec nos profs comme si c'était leurs potes, ça me met mal à l'aise Mad Pour moi, on ne peut pas mélanger le privé et le pro. Je me vois pas faire copain copain avec mon éditeur. Certes, c'est parfait si la relation est cordiale et basée sur la communication hein mais on garde quand même l'aspect pro.

Plumerose a écrit:
il y en a d'autres encore, mais je pense que ce sera (peut-être ?) de moins en moins, vu que l'AE permet désormais aux auteurs de faire "le boulot en amont"
Pas sur pas sur... Déjà, beaucoup d'auteurs ne veulent pas faire de l'AE (dont toi par exemple). Ensuite, beaucoup d'éditeurs n'aiment pas l'autoédition. Il n'empêche que même si l'AE est un nouveau moyen d'aboutir au métier d'auteur, les ME ont encore leur rôle à jouer et ainsi de même pour les auteurs. Dans le pire c'est cas, si vraiment tous les auteurs finissaient par s'auto-publier, je pense que les ME seraient les plus grosses victimes de ce phénomène et non les auteurs. Faut pas se leurrer : l'auto-édition a des énormes avantages, c'est pas du tout le "dernier choix" genre bon aucune ME veut t'éditer donc tu passes par l'AE... Non. D'ailleurs déjà aujourd'hui les ME commencent à s'adapter à l'AE parce qu'elles n'ont pas le choix, c'est elles qui se plient à l'AE et non les auteurs. Les ME vivent grâce à leurs auteurs, faut pas oublier ça... Donc si vraiment elles prenaient le risque de ne publier QUE des auteurs déjà reconnus, ce secteur deviendrait énormément sectaire et ça ne fonctionne jamais très longtemps ça...  De l'autre côté, beaucoup de nouveaux auteurs se feront connaître en auto-édition et refuseront d'aller en ME et du coup y aura une sorte de concurrence et sur le long terme c'est difficile de savoir qui prendra le dessus.
 
Oryctérope
   
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elopez7228 a écrit:


Mais c'est sourcé, que les grosses ME ne prennent pas de primo éditants, ou c'est une légende urbaine ?

Légende urbaine.
Je suis le contre exemple type: premier roman sorti chez Hachette en YA. Pour le 2ème, changement radical de style puisque je suis partie dans le roman noir (donc c'était quasi comme une soumission pour un premier roman, puisque mon lectorat ne m'a pas suivie), publiée chez Lattès/Le Masque.
Avec zéro piston (une agente quand même pour le 2ème, impossible de savoir si j'aurais été remarquée par le Masque sans elle), ventes médiocres sur mon premier roman, pas de présence sur les réseaux et encore moins de fanbase.

Pour continuer avec le Masque, y a qu'à voir leurs publications grand format français depuis 6 mois: 2 premiers romans (Lucien Nouis et Maud Robaglia), et un mastodonte (Nicolas Lebel). Donc si, les primo romanciers peuvent signer chez des gros Smile  et c'est d'ailleurs un argument de vente pour les ME, qui se la jouent alors découvreurs de talents.
(reste la question de comment ces manuscrits de newbies sont arrivés chez l'éditeur, et je n'ai pas réponse à la question)
(et oui, les mastodontes permettent aux ME de prendre des risques avec des petits, merci à eux XD)

Donc pour répondre à ta question, Plumerose, je pense qu'entre les deux parcours que tu décris, il y a un million de nuances possibles, et je ne doute pas que tu réussiras à tracer ta route entre ces deux extrêmes si tu le souhaites.
énormément d'auteurs ont gravi les échelons en partant de petites ME, je pense qu'il ne faut pas se fier à l'effet déformant des réseaux (qui te montrent des succès stories en AE ou chez Michel Lafon tous les 4 matins alors qu'en vrai, c'est très marginal).

Et comme le dit Hobodema (je crois), le mieux et d'aller vers la stratégie qui te convient le mieux, niveau caractère. Moi, l'auto édition c'est hors de question, je suis tellement une bille en réseaux et pour me vendre que j'en aurais vendu 3 (le troisième à ma mamie pour caler sa table basse). J'ai préféré opter pour la persévérance et le travail acharné, jusqu'à avoir un projet que je jugeais assez abouti pour convaincre.

Car il y a aussi ce point à prendre en compte: les éditeurs ne sont pas de gros commerciaux qui ne signent que des trucs bankables. à se focaliser là dessus, on oublie parfois que 90% des romans n'ont juste pas le niveau pour les intéresser. Et je ne parle pas que de langage ou de style, mais aussi de maîtrise de la dramaturgie, capacité à ficeler un scénario, à porter un message de façon audible...
Je crois que plus on avance dans notre pratique de l'écriture, plus on se rend compte de nos lacunes. Du moins, c'est mon cas: plus j'écris, plus je vois tout ce que je maîtrise mal, ou intuitivement, plus j'appréhende mes limites techniques. Que ce soit au niveau du style ou du fond.
Sans vouloir émettre de jugement à l'emporte pièce sur qui que ce soit ici (je ne vous ai pas lus, j'aurais l'air bien bête), je pense qu'on, et je m'inclus dedans, sous-estime trop la nécessité à se faire relire sans complaisance, à apprendre, à réécrire... pour sortir un texte vraiment solide, qui aura plus de chances d'intéresser un gros.
Pour info, mon roman sorti au Masque l'an dernier a été écrit en 3 ans, avec 3 phases de bêta lecture bien costaud.

Enfin, et juste pour remettre l'église au centre du village: 20 000 ventes, c'est énorme, même dans une grosse ME. Ne prends pas ça comme des ventes normales, hein! Razz
Les chiffres dépendent de plein de paramètres, mais chez un auteur inconnu ou quasi, je pense que 5000 c'est déjà un beau succès.

EDIT: concernant ta question à propos du thriller spécifiquement, je ne pense pas que les éditeurs soient plus frileux que dans les autres genres. Par contre, c'est un genre tellement représenté et populaire que l'exigence de la part des ME est, j'imagine, forte: de ce que j'en vois (c'est quasiment mon créneau, je suis dans le roman noir/polar, donc à l'autre bout du spectre de la littérature noire), il y a une vraie exigence de maîtrise des codes et de renouvellement du genre... ce qui est loin d'être facile pour un auteur "débutant"!
 
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Diane SLG  /  Barge de Radetzky


Je n'ai rien lu des réponses précédentes (toutes mes excuses) .
Je pense que tout dépends de 1. ce à quoi tu veux occuper ton temps, 2. de tes compétences.

Assurer la promo de son livre c'est un vrai travail. Je veux dire OK ça s'apprends pas de soucis mais c'est chronophage +++. Pour une personne comme moi qui galère à finir ses manuscrits c'est complexe, pour un auteur qui a des manuscrits d'avance ou "comme si" ça se calcule.

S'auto-éditer il y a certaines compétences à avoir si on fait tout soi-même (par exemple si l'auteur est aussi graphiste ça aide ) , faut être à l'aise pour gérer sa communication sur blog et réseaux sociaux etc... , avoir le recul et les capacités de faire un bon travail de correction ou alors il faut prévoir un budget pour sous-traiter ...

Bon à côté il n'y a rien à perdre à mettre quelques anciennes nouvelles qui traînent dans un tiroir ensemble dans un format epub puis tester, défricher et apprendre sur le tas, voir comment ça se passe ... sans pour autant directement balancer son dernier roman ... Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f607
 
Plumerose
   
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HODOBEMA a écrit:
Certes, c'est parfait si la relation est cordiale et basée sur la communication hein mais on garde quand même l'aspect pro.

Oui, oui, c'est pourquoi j'ai bien précisé : "et professionnelle" !!! (et surtout pas qui, au motif de "familial", fait faire le boulot à l'auteur, ne corrige pas le texte, ne place pas correctement en librairie, etc... et se permettrait pire encore, comme ça peut se voir parfois Wink !!)

Citation :
 De l'autre côté, beaucoup de nouveaux auteurs se feront connaître en auto-édition et refuseront d'aller en ME et du coup y aura une sorte de concurrence et sur le long terme c'est difficile de savoir qui prendra le dessus.

Oui, clairement ! 
Disons qu'à l'heure actuelle, si une ME propose un contrat à un AEdité qui le fait par choix, hé bien, il vaut mieux que le contrat soit intéressant (j'en connais qui on déjà refusé des contrats de ME pas très intéressants, mais là, c'était des petites ME Wink ).

ORYCTEROPE a écrit:
Légende urbaine.
Je suis le contre exemple type: premier roman sorti chez Hachette en YA.

Oui, tout à fait, et c'est pourquoi j'ai cité, entre autres, Hachette (justement Wink !)

Citation :
Donc pour répondre à ta question, Plumerose, je pense qu'entre les deux parcours que tu décris, il y a un million de nuances possibles, et je ne doute pas que tu réussiras à tracer ta route entre ces deux extrêmes si tu le souhaites.
énormément d'auteurs ont gravi les échelons en partant de petites ME, je pense qu'il ne faut pas se fier à l'effet déformant des réseaux (qui te montrent des succès stories en AE ou chez Michel Lafon tous les 4 matins alors qu'en vrai, c'est très marginal).

Oui, complètement... et puis, les "ambitions", motivations, etc... peuvent évoluer au fil des ans. 
Spoiler:

Citation :
on oublie parfois que 90% des romans n'ont juste pas le niveau pour les intéresser. Et je ne parle pas que de langage ou de style, mais aussi de maîtrise de la dramaturgie, capacité à ficeler un scénario, à porter un message de façon audible...

Oui, ça s'apprend (j'ai appris et apprends encore... Wink )


Citation :
Enfin, et juste pour remettre l'église au centre du village: 20 000 ventes, c'est énorme, même dans une grosse ME. Ne prends pas ça comme des ventes normales, hein! Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? Icon_razz
Les chiffres dépendent de plein de paramètres, mais chez un auteur inconnu ou quasi, je pense que 5000 c'est déjà un beau succès.

5000, dans une toute petite ME, je pense que c'est impossible, par contre... 
Spoiler:
mais dans une ME un moyenne à grande, oui, sans doute... 

Citation :
EDIT: concernant ta question à propos du thriller spécifiquement, je ne pense pas que les éditeurs soient plus frileux que dans les autres genres. Par contre, c'est un genre tellement représenté et populaire que l'exigence de la part des ME est, j'imagine, forte: de ce que j'en vois (c'est quasiment mon créneau, je suis dans le roman noir/polar, donc à l'autre bout du spectre de la littérature noire), il y a une vraie exigence de maîtrise des codes et de renouvellement du genre... ce qui est loin d'être facile pour un auteur "débutant"!

 Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f605  Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f606   Oui, sans compter tous les auteurs (excellents, pour beaucoup) qui ne sont pas Français, donc ça réduit encore un peu nos possibles...  Rolling Eyes

Après, j'ai dans l'idée aussi qu'il est intéressant de trouver son créneau, un quelque chose qui serait la marque de l'auteur, et qui fait que le lecteur sait de suite "le genre qui l'attend" (par exemple : se spécialiser dans le huis clos... ou autre chose... )

DIANE a écrit:
Bon à côté il n'y a rien à perdre à mettre quelques anciennes nouvelles qui traînent dans un tiroir ensemble dans un format epub puis tester, défricher et apprendre sur le tas, voir comment ça se passe ... sans pour autant directement balancer son dernier roman ... Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f607


Oui, tout à fait !!

Bon, moi, ce n'est pas mon truc du tout, mais pour qui "sait faire" et a envie de le faire, ça peut se tenter !  Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f603
 
Yaëlle M.
   
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Yaëlle M.  /  Bile au trésor


Une amie écrivant de la SF va être publiée dans une toute jeune ME. En discutant avec elle, j'ai découvert qu'on lui avait proposé un contrat à condition qu'elle ajouté une romance à son texte... ''on'' ? Michel Lafond ! Comme quoi, ils ne publient pas que via Librinova.

PS : elle a refusé, préférant une petite ME où elle serait choyée. Comme quoi...
 
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Yaëlle M. a écrit:
Une amie écrivant de la SF va être publiée dans une toute jeune ME. En discutant avec elle, j'ai découvert qu'on lui avait proposé un contrat à condition qu'elle ajouté une romance à son texte... ''on'' ? Michel Lafond ! Comme quoi, ils ne publient pas que via Librinova.

PS : elle a refusé, préférant une petite ME où elle serait choyée. Comme quoi...

Voilà, c'était aussi la question sous-jacente, quand j'ai posté ce sujet : une petite ME, si elle fonctionne bien, permet d'y être "choyée", comme tu le soulignes. Wink 

Maintenant, c'est rare, hein, de refuser une grosse ME, mais oui, je peux le comprendre !  Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f603
 
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Diane SLG  /  Barge de Radetzky


Après je ne sais comment dire et c'est seulement mon ressenti mais j'ai le sentiment que par nature je rechercherai plus à travailler avec une ME que l'AE. Parce qu'il y a tout de même une forme de "validation" du travail d'écriture alors qu'en AE, si cela marche je pourrais très bien me dire que c'est juste parce que je suis bonne en marketing...
Je caricature mais dans l'idée ... ce sentiment quand une ME (même petite mais des gens dont c'est le métier) te disent "ok on croit en ton texte on va miser dessus" (oui je dois être en manque de considération niveau écriture Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ? 1f605 ^^ ) ça me fait plus rêver que de devoir poster régulièrement sur un compte insta : " urgent offre spéciale promo: achetez mon roman en promo à 0.90€ ce we !!!! et n'oubliez pas de pré-commander le tome 2 !!! " .
Je ne veux pas dénigrer non plus einh mais pour 5% d'auteurs qui gèrent d'une main de maître leur auto-publication les 95% restants c'est plus que difficile. Donc au final statistiquement entre les manuscrits refusés en ME et les livres qui ne trouvent pas preneurs en AE ...
L'aventure AE peut être tout aussi aléatoire qu'un envoi en ME.

 
MaxenceSardane
   
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MaxenceSardane  /  Bile au trésor


Yaëlle M. a écrit:
Une amie écrivant de la SF va être publiée dans une toute jeune ME. En discutant avec elle, j'ai découvert qu'on lui avait proposé un contrat à condition qu'elle ajouté une romance à son texte... ''on'' ? Michel Lafond ! Comme quoi, ils ne publient pas que via Librinova.

PS : elle a refusé, préférant une petite ME où elle serait choyée. Comme quoi...

Une ME qui s'intéresse au combo maudit SF + Romance ?? Ça m'intéresse !
Michel Lafon publie donc de la SF ?

Oryctérope a écrit:

Car il y a aussi ce point à prendre en compte: les éditeurs ne sont pas de gros commerciaux qui ne signent que des trucs bankables. à se focaliser là dessus, on oublie parfois que 90% des romans n'ont juste pas le niveau pour les intéresser. Et je ne parle pas que de langage ou de style, mais aussi de maîtrise de la dramaturgie, capacité à ficeler un scénario, à porter un message de façon audible...
Je crois que plus on avance dans notre pratique de l'écriture, plus on se rend compte de nos lacunes. Du moins, c'est mon cas: plus j'écris, plus je vois tout ce que je maîtrise mal, ou intuitivement, plus j'appréhende mes limites techniques. Que ce soit au niveau du style ou du fond.
Sans vouloir émettre de jugement à l'emporte pièce sur qui que ce soit ici (je ne vous ai pas lus, j'aurais l'air bien bête), je pense qu'on, et je m'inclus dedans, sous-estime trop la nécessité à se faire relire sans complaisance, à apprendre, à réécrire... pour sortir un texte vraiment solide, qui aura plus de chances d'intéresser un gros.

Je suis assez d'accord avec ça. Dans le cadre de ma recherche d'éditeurs, je me suis mise à lire des bouquins sortis chez des petites structures récentes et j'ai été assez étonnée par le nombre de coquilles, de gros soucis dans l'expression et de faiblesses narratives. Ça m'a fait réaliser deux choses :
1) le niveau d'exigence n'est clairement pas le même ;
2) les petits ne mettent pas forcément les moyens pour "lisser" leur auteur... ce que fera toujours une ME bien installée.

Diane SLG a écrit:

ça me fait plus rêver que de devoir poster régulièrement sur un compte insta : " urgent offre spéciale promo:  achetez mon roman en promo à 0.90€  ce we !!!! et n'oubliez pas de pré-commander le tome 2 !!! " .

Clairement ! Je vois passer ce genre de post tous les jours sur les réseaux, twitter et autres. Et comme toute pub type "liquidation totale", ça ne me fait pas du tout envie. J'ai toujours une petite pensée peinée pour l'auteur qui s'est investi à fond dans son texte au point de lui faire une couverture avec ses petites mains et qui se retrouve obligé de brader son travail comme au vide-grenier.
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 Opter pour ce parcours ou préférer une "bonne petite ME" qui fera moins de ventes ?

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