Séléné.C a écrit:

Le Doute, c'est Dr Jeckyll et Mr Hyde
Quand on est trop sûr de soi, on ne se rend pas compte si on écrit de la m...
Quand on doute trop, on croit au contraire en voir partout.

C'est beau dis donc. Mais je suis d'accord avec Séléné. Etre auteur.e, en fin de compte, c'est surtout trouver le bon équilibre entre la remise en question et la confiance en soi ! C'est toujours bon d'admettre ses défauts pour les améliorer, mais faut pas en arriver au point de tout jeter. Tout comme c'est pas en se braquant à la moindre critique qu'on avancera.
Je sais que c'est dur et je pense que toutes les personnes qui écrivent des livres doivent osciller entre la perte de la confiance en soi et l'assurance.

Comme l'évoquent les autres, je pense qu'il faut retrouver le plaisir d'écrire en faisant des pauses. C'est sur que si tu passes des années sur le même texte, à la fin tu vois que les défauts. C'est comme le dessin, plus tu regardes ton dessin et plus tu fais une obsession sur les défauts et à la fin tu peux plus le blairer.
Je pense qu'il faut savoir lâcher prise, se dire c'est bon j'y touche plus, il est terminé définitivement parce que si on recherche tout le temps la perfection, on ne le finira jamais ce texte !
Et au piiiire quand l'envie te viendra, tu le retoucheras quelques mois/années plus tard.

Et je pense aussi que les premiers romans sont plutôt utiles en guise de "brouillon", pour trouver son style, ce qu'on aime, comprendre comment écrire, trouver son rythme etc plutôt que de faire un chef d'oeuvre. Je comprends l'attachement sur le premier roman, le premier gros projet abouti, vu que c'est nouveau on s'attache bcp plus à nos perso et à l'histoire, mais en fait c'est plus une affection aveugle qu'autre chose. Les romans qui suivent sont bcp plus objectifs pcq on se détache plus par l'habitude d'écrire.