Bonjour tout le monde, j'ai fouillé le forum à la recherche de l'endroit adapté pour mon post, je pense que c'est ici. Enfin j'espère.

Depuis que j'ai commencé à écrire et publier mes textes sur wattpad, j'ai été confrontée à l'espèce humaine dans toute sa splendeur et sa déchéance. Naïve, persuadée que l'entraide signifiait encore qqch pour la majorité du commun des mortels, j'ai très vite dû faire face à la moquerie, la jalousie, les coups bas, la méchanceté sous touts ses formes.
J'ai aussi connu le cyber harcèlement qui est allé jusqu'à de faux commentaires sur mes romans sur les sites tel que booknode, babelio ou amazon.
Il y a eu des moments où j'ai craqué, où je n'en pouvais plus de cette déferlante de méchanceté.
J'ai tenu bon. J'ai continué à écrire. Récemment je me suis lancée dans la romance MxM là encore sans grand étonnement, j'ai récolté des messages d'une violence incroyable. Mais cette fois, cela ne m'a pas atteint, parce qu'en 5 ans, j'en ai tellement vu que je suis pratiquement blindée, blasée.

Mais ce qui me fait mal, vraiment mal pour le moment c'est l'indifférence et l'hypocrisie.
Lors de mes premiers salons en 2019, j'ai eu la "joie" de découvrir que mon entourage ( que ce soit oncles tantes cousins, amis rencontrés pendant ma pratique de l'athlétisme et du tennis ou collègues et anciens collègues) s'en fichaient royalement de tout ce qui touchait de près ou de loin à ma vie d'auteure.
Lorsque j'ai compris que mes invitations à venir me soutenir en salon, mes propositions de rejoindre mon groupe de discussion facebook ou encore mes appels à l'aide pour tel ou tel concours d'écriture restaient lettre morte, j'avoue, j'ai eu mal. Vraiment mal.
Encore maintenant, je parle dans le vide, encore et toujours, sur mon profil facebook, sur mon groupe où jamais personne ne répond.
Aujourd'hui, une personne m'a "gentiment" demander de cesser de lui envoyer des invitations pour mon groupe. Une personne qui récemment avait sollicité de l'aide de la part de ses contacts facebook.

Aujourd'hui ce message a été la goutte de trop.
Aujourd'hui, j'en ai assez d'être le pigeon de service, d'aider les autres dès que je peux et de voir que l'entraide ça n'existe pas.
Aujourd'hui, c'est moche à dire, mais j'ai décidé d'arrêter d'aider les autres, ceux qui auraient dû être mes premiers soutiens.

Naïvement, je croyais qu'en débutant une "carrière" d'auteure, ce serait mes amis, ma famille, mes connaissances qui me soutiendraient les premiers.
En réalité, ce sont les premiers à être totalement indifférents à ce que je fais.
Aujourd'hui j'ai fais le triste constat que les soutiens proviennent de personnes que je n'ai jamais vu, des personnes sont j'ai fais connaissance sur internet et les réseaux sociaux.
Cette indifférence me tue à petit feu.
Elle me blesse profondément.
J'ai beau essayer de ne pas y prêter attention, je me rends compte que finalement, on ne connait jamais réellement les gens qu'on côtoie "en vrai"
Le pire dans tout ça, c'est d'entendre certaines personnes vous dire " ah oui j'ai vu passer ton message".
Mais alors pourquoi tu n'as pas réagi quand je demandais de l'aide mince quoi !
Est-ce que cela va m'empêcher d'écrire ? Non, je continuerai et je mènerai tous mes projets jusqu'au bout.
Juste pour leur prouver que leur indifférence n'aura pas eu le dernier mot.
Mais là, tout de suite, pour être honnête, j'ai le moral à zéro.
j'avais besoin de l'exprimer.

Ecrire est une passion intérieure et on croit que notre entourage va être aussi passionné que nous mais en fait, non. Mon entourage se contrefout de ce que j'écris et quand j'en parle aux auteurs autour de moi, pareil, tout le monde s'en fout.
Mais a contrario, vois-tu, j'ai un pote qui est passionné de randonné, qui ne poste que des trucs de rando, qui ne parle que rando et bien ... je l'ai bloqué sur FB parce que je n'avais pas envie d'avoir mon mur remplit de trucs qui ne m'intéresse pas, ça ne m'empêche pas de le voir avec plaisir mais franchement si il me demandait de venir le voir à un trail ou un truc comme ça, j'irais peut-être une fois mais bon pour "perdre" un week-end à aller à un événement dans lequel je ne connaitrais personne, pour juste le voir quelques heures, c'est aussi beaucoup demander.

Je me contente d'essayer de trouver des lecteurs extérieurs qui apprécient vraiment ce que j'écris plutôt que d'essayer de forcer mes proches à adhérer à ce que je fais. D'ailleurs sur les 5 personnes à qui j'ai envoyer mon livre, je suis pas sûre qu'une seule personne l'ai lu, par contre, en dédicace tu rencontres des inconnus qui disent avoir vraiment aimé ce que tu as écris, avoir connecté avec ton univers et c'est pour eux que tu dois écrire.

Bonjour à toi et bravo pour ton parcours et ta détermination. Je comprends ton ressenti...Et celui des gens qui ne te répondent pas. Tu dis toujours être là pour aider les autres donc si c'est le cas, je comprends que tu en ais assez qu'on ne te renvoie pas l'ascenseur mais sur quelques points précis :

1. Invitations à des événements culturels. Tu ne précises pas à qui tu envoies des invits mais si tu le fais à des gens qui n'aiment pas lire ou non pas le temps, la motivation ou le "talent" (si tant est qu'une telle chose existe) pour écrire, je comprends qu'ils regardent ailleurs...Tu ne peux pas forcer les gens à s'intéresser à ce que toi tu fais...Si une amie ne cesse de m'envoyer des invitations à des championnats de broderie, même si la broderie c'est sans doute génial, je risque de lui demander à un moment de cesser de me solliciter...

2. Les gens ne comprennent pas ta vie d'écrivain. C'est malheureusement très fréquent dès lors que l'on est un peu marginalisé...Dès qu'on sort de modèle traditionnel études - boulot de bureau - cours de poterie ou de pilates - 3 enfants - un chien -une maison de campagne à St Gilles Croix de Vie, on est vu comme un alien, un ZADiste.

3. Tu dis que la haine que tu reçois tu l'acceptes, mais tu devrais porter plainte pour chaque insulte. Personne ne mérite cela (sauf ceux qui vraiment font des trucs horribles genre viol, apologie de crime contre l'humanité, eux je les plains pas ils récoltent ce qu'ils sèment).

Je comprends totalement ton ressenti et en tant que personne extérieure, si je peux te donner un conseil, c'est de souffler, de te détacher de cette idée donnant et de ne plus rendre service que pour le plaisir de le faire. C'est dur, mais j'ai entendu un jour que tu ne peux pas attendre d'un lion qu'il ne te bouffe pas sous prétexte que toi tu ne bouffes pas de lion...C'est malheureusement un peu vrai. Pas parce que les gens sont méchants, mais parce qu'ils sont tous préoccupés par leur petite vie, leurs petites affaires...Souffle un peu, coupe-toi des réseaux s'il le faut et recentre toi un peu sur toi et n'hésites pas à nous redonner des nouvelles !

Courage !

Je rejoins Tengaar à 100%.
Et puis l’indifférence, depuis que j’ai décidé de composer avec, je n’éprouve plus de difficulté à dire non quand on me demande de lire ci ou ça, ou de m’intéresser à tel ou tel sujet. D’un côté je peux sembler plus égoïste mais de l’autre je suis plus authentique et intègre.

Et puis il y a une raison très pragmatique à ça. On ne peut pas s‘intéresser à tous les sujets en même temps. À une époque j’étais passionné par la question de la réalité, j’ai lu tout ce que je pouvais de Philip K. Dick, aujourd’hui la question ne m’intéresse plus avec la même intensité et j’aurais de la peine à me replonger dedans.
De même nos proches ont leurs propres préoccupations et ne s’intéressent pas forcément aux même problèmes que nous en même temps. Ça ne signifie pas qu’ils n’y accordent pas d’importance. Juste que ce n’est pas leur truc du moment. S’ils savent ce sur quoi tu écris, un jour quelqu’un viendra peut-être te poser quelques questions sur le sujet.

Pour moi il y a une exception à cela : la personne que j’aime. Elle doit forcément trouver ce que j’écris super. Ça ne l’empêche pas d’avoir ses préférences et son esprit critique !

Citation :

Pour moi il y a une exception à cela : la personne que j’aime. Elle doit forcément trouver ce que j’écris super.  Ça ne l’empêche pas d’avoir ses préférences et son esprit critique !

C'est super ce que t'écris

Il y a quand même une différence entre la randonnée ou la broderie et l'écriture, cette dernière étant une activité artistique. Même si chacun a ses propres raisons d'écrire, de composer ou de peindre, même si l'on créé d'abord pour soi, on le fait aussi dans l'idée de partager le fruit de notre travail (logique, c'est un moyen d'expression). Et ça me semble assez naturel de vouloir partager avec ses proches. C'est peut-être la raison pour laquelle l'indifférence des autres nous touche davantage dans ce cadre là que lorsqu'on poste sur les réseaux le parcours de son dernier footing.

Noxer a écrit:

C'est super ce que t'écris

Sophisme ou paralogisme ?  

Absolute, ça dépend des proches ça...
Il y a des proches dont l'indifférence nous fait honneur.

Je suis plutôt très d'accord avec toustes mes voisin·es du dessus ; j'ajouterai autre chose. J'ai parfois la sensation que si la famille / les ami·es d'enfance (ou de longue date) n'en ont rien à faire de ce que je peux bien devenir dans le monde des lettres, c'est parce que ça n'entre tout simplement pas dans le cadre relationnel qu'iels ont établi avec moi, et qui bouge peu avec le temps ; je suis restée cette petite fille timide, cette ado inhibée, et il faut beaucoup de temps et de patience pour que ces représentations changent.

Là j'en parle d'un ton posé mais ça a souvent été douloureux ; on perçoit ça comme une forme de désintérêt, mais ça doit juste être un mécanisme normal. Ajoutons à ça, comme ça a déjà été dit, le fait que ce type d'intérêt ne fasse pas forcément partie des schémas de pensée des personnes en question, alors iels n'imaginent sans doute même pas que ce puisse être central. Par exemple, mon père est fan de moto depuis deux ans, j'écoute poliment ses récits de promenades etc, mais j'ai beaucoup de mal à m'y intéresser sincèrement. Pour mon père, c'est tout un univers mental : des marques de moto, des chaînes youtube de types qui partent faire le tour du monde en moto, des itinéraires dans la montagne, des sensations, des ami·es qui partagent sa passion et avec qui il part en vacances... c'est dense, enthousiasmant. Pour moi ça n'a pas du tout cette coloration-là ! et donc j'imagine très bien qu'il ressent la même chose, comme tous les membres de ma famille, à l'égard de mon métier d'écrivaine.

Intéressant la question de la représentation que nos proches se font de nous que tu soulèves Pasiphae. Je pourrais presque dire que j’ai le problème inverse du tien. J’ai toujours été encouragé, poussé à produire quelque chose. "Alors, quand est-ce que tu écris un livre ?" ; "Tu me feras lire ton roman le jour où tu l’auras écris ?" ; "Est-ce tu écris ? On peut te lire quelque part ?" pour une raison qui m’échappe, ce sont des phrases que j’ai souvent entendu, alors même que je n’avais pas manifesté l’idée d’écrire un ouvrage et encore moins d’être publié. Je ne sais pas quoi faire de ça. C’est plus encombrant qu’autre chose. Je n’ai jamais compris ce que les personnes qui me disaient ça percevait chez moi pour penser ainsi. Et le jour où j’ai commencé à faire lire ce que j’écrivais, il n’y avait personne.

Je crois aussi que l’écriture est un art de l’intime. On construit la représentation dans l'alcôve de notre esprit. Le fait de raccorder ce qu’on lit à un corps, à une voix, un visage que l’on connait bien dans le privé doit avoir quelque chose de dérangeant pour beaucoup de personnes je pense. D’une certaine façon, on peut se demander si ce n’est pas le lectorat d’un.e auteurice qui lui donne un corps d’écrivain.e auprès des ses proches.

Idem que Seb. Je pense que d'une certaine manière nos activités artistiques ne constituent pas vraiment une expérience tangible que l'on partage d'égal à égal, d'individu à individu. L'un donne, l'autre reçoit. Il y a une inégalité élémentaire qui empêche de réellement nourrir des relations des discussions des intérêts communs. À chaque fois que j'ai fait lire des trucs à mes proches à leur demande, ils s'y sont intéressés un temps et ont sûrement passé à autre chose. Notre investissement en tant qu'écrivain.es est aussi particulier par rapport à d'autres activités : nous sommes tout le temps en train d'écrire, même lorsque l'on n'écrit pas. Ce gouffre entre donner à lire un texte à un.e ami.e qui le lira en deux minutes et l'aura oublié dans dix et avoir passé une semaine à écrire ce texte et un mois à le penser, est je pense un élément fondamental de ce sentiment d'impuissance.

Personnellement je trouve moins intéressant de raconter le rapport entre mes écrits et mes proches, que de mes écrits et des proches que je me suis fait PAR l'écriture. J'ai rencontré une cinquantaine de JE tout autant fabuleux.ses les un.es que les autres, dont la plupart sont devenu.es des personnes essentielles de ma vie. Je pense que ce lien qui nous unit vaut tous les liens que je peux ajouter à ceux pré-existants par ma dimension d'écrivain. Je crois aussi que les gens ne reconnaissent pas ce lien. Quand je parle des JE dans ma famille ou à mes ami.es, on me demande souvent : mais vous faites quoi, vous parlez de littérature ? (Et je rigole intérieurement en postant un emoji caca sur la chatbox). Il y a une sorte d'incompréhension peut-être de jalousie aussi à voir qu'un lien "non-conventionnel" formé par deux individus est aussi fort (rencontré sur internet, activité intime (je parle pas de sexcam)). Pour ma part j'ai renoncé à faire lire mes trucs aux gens IRL, d'une part parce qu'on ne le sollicite pas vraiment, d'autre part parce que mon envie est inférieure à ma flemme.

Je ne ressens pas le besoin d'être écrivain pour mes proches. J'ai entrepris des démarches de publication sans vraiment d'énergie, sans doute juste pour entretenir une réflexion autour de ce que j'écris. Je crois que si je n'avais pas rencontré les JE et m'être fait des ami.es je ne serais pas écrivain. Et même savoir que je le suis m'indiffère un peu. Il y a au-delà de ça bien plus de choses qui se sont construites qui englobe la création certes mais qui la dépasse.

Ah Noxer, là je viens de te rencontrer.
Salut
En fait t'es trop un sentimental toi

Seb a écrit:

Ah Noxer, là je viens de te rencontrer.
Salut

cc
tallume ta cam ??

Noxer a écrit:

tallume ta cam ??

Bah s'tu veux

Seb a écrit:

Pour moi il y a une exception à cela : la personne que j’aime. Elle doit forcément trouver ce que j’écris super. Ça ne l’empêche pas d’avoir ses préférences et son esprit critique !

Seb... ta femme a beaucoup de chance !
Et tu as beaucoup de chance aussi de l'avoir

absolute a écrit:

Il y a quand même une différence entre la randonnée ou la broderie et l'écriture, cette dernière étant une activité artistique.

 
>>> https://2img.net/h/storage.canalblog.com/38/44/480606/119373058.jpg
la broderie aussi peut en être une !

Citation :

Depuis que j'ai commencé à écrire et publier mes textes sur wattpad, j'ai été confrontée à l'espèce humaine dans toute sa splendeur et sa déchéance. Naïve, persuadée que l'entraide signifiait encore qqch pour la majorité du commun des mortels, j'ai très vite dû faire face à la moquerie, la jalousie, les coups bas, la méchanceté sous touts ses formes.

Attendre de nos proches qu'ils lisent ce qu'on écrit est à double -tranchant.
Il peuvent aimer, mais ils peuvent aussi refuser.
Écrire peut être considéré comme un espace à soi, distinct de la vie avec nos proches.
Les miens savent ce que j'écris, mais ils ne demandent jamais à me lire et je ne leur demande pas son plus.

Quand j'ai participé à un recueil collectif, j'en ai offert autour de moi, et je sais que ça a été lu, mais il n'y a pas eu de discussion sur le sujet. La seule, auprès de moi, à qui j'ai fait lire un peu de mon écriture, c'est ma nièce, pendant les vacances de Toussaint. j'étais en train de corriger mon roman et elle m'a demandé "y'a quoi dans ton roman ?", alors je lui ai fait lire un paragraphe... et ensuite, on a regardé un épisode de Ulysse 31.
Ah non... pas la seule. Mon ex aime bien que je lui lise un chapitre... mais en fait, il n'écoute jamais, ou du moins ne retient rien. Du coup, la dernière fois qu'il m'a demandé de lui lire un truc, j'ai dit que je n'avais pas envie. Il a été embêté, mais a conclu que j'étais soucieuse ou un truc comme ça. J'ai l'impression que ma lecture lui fait berceuse, ce qui n'est pas si mal en soi mais ne donne pas l'impression que mon texte soit très "prenant" ! Tout au plus puis-je imaginer que ma syntaxe a un rythme reposant ou que j'ai une jolie voix.

Gaver notre entourage avec ce que nous écrivons ne sert pas à grand-chose !

Wattpad = je connais très mal Wattpad, alors mon impression peut être fausse, mais j'ai l'impression que ce n'est pas le meilleur endroit pour espérer de l'aide. Des copinautages, des querelles ou des critiques brutales voires des hostiltés : pourquoi pas, et c'est même probable. Mais de la critique constructive : j'en doute fort.
Ici, sur JE, l'entraide prend plusieurs formes, parmi lesquelles le commentaire critique des textes écrits.  Un commentaire bien construit occupe facilement une heure ou même plus. Quand on consacre une heure à commenter un chapitre, ce n'est pas parce qu'on est indifférent ni parce qu'on a envie de dire "c'est nul, je vais voir ailleurs", et pourtant c'est parfois très rude.

Concernant les groupes FB : je n'accepte pas toutes les invitations qu'on m'envoie à rejoindre tel ou tel groupe, et ça ne me choque pas quand on n'a pas envie de rejoindre un ce ceux que je gère. Tout au plus cela peut-il m'attrister.
Cependant... quelle est la thématique de ton groupe ? Si c'est seulement un groupe pour parler de tes romans, alors ne t'étonne pas qu'il ait peu de membres. Pour t'encourager, tes amis ou ceux de tes textes n'ont pas besoin d'un groupe. Une page suffit ! Si c'est un groupe d'entraide entre auteurs, c'est un peu différent, mais... as-tu remarqué combien il existe de groupes d'écrivains sur FB ?
Tiens... j'en profite pour faire de la pub à deux de mes groupes
https://www.facebook.com/groups/ecrivains.dijonnais
https://www.facebook.com/groups/coeuralouest

Citation :

J'ai aussi connu le cyber harcèlement qui est allé jusqu'à de faux commentaires sur mes romans sur les sites tel que booknode, babelio ou amazon.
Il y a eu des moments où j'ai craqué, où je n'en pouvais plus de cette déferlante de méchanceté.
J'ai tenu bon. J'ai continué à écrire. Récemment je me suis lancée dans la romance MxM là encore sans grand étonnement, j'ai récolté des messages d'une violence incroyable. Mais cette fois, cela ne m'a pas atteint, parce qu'en 5 ans, j'en ai tellement vu que je suis pratiquement blindée, blasée.

Quelque part... quand on écrit un truc, il faut se préparer mentalement aux réactions.
Sur du MxM, tomber sur des hostilités est prévisible !
Surtout que Wattpad n'est pas un site d'entraide mais de lecture. Les commentaires y sont plus directs que sur JE, c'est à dire moins réfléchis et plus tranchés.
Ceci étant, ça doit faire très mal, j'en suis tout à fait consciente. Mais tout ce que j'ai envie de dire là-dessus c'est que tu as cherché de l'aide au mauvais endroit.

Citation :

Aujourd'hui j'ai fais le triste constat que les soutiens proviennent de personnes que je n'ai jamais vu, des personnes sont j'ai fais connaissance sur internet et les réseaux sociaux.

Donc, tout le monde n'est pas indifférent à ce que tu écris.

Citation :

Le pire dans tout ça, c'est d'entendre certaines personnes vous dire " ah oui j'ai vu passer ton message".

Ça peut vouloir dire qu'ils n'ont pas su quoi commenter à ton post.
Les réseaux sociaux sont trop rapides. On voit un post. On le lit. Éventuellement on like. Et on ne répond que si on a du temps.

Citation :

Juste pour leur prouver que leur indifférence n'aura pas eu le dernier mot.
Mais là, tout de suite, pour être honnête, j'ai le moral à zéro.
j'avais besoin de l'exprimer.

Si tu veux, tu peux te remonter le moral en allant commenter un texte ou deux dans la section de ton choix, histoire de te prouver que tu n'es pas comme les autres et que tu t'intéresse à ce que font les gens