Salut !

Je pose ce sujet ici, car je pense que je ne suis pas seule à être une grande stressée de la vie. Je commence à trouver des moyens de réduire mon anxiété, et je me demandais si vous aviez des techniques ou des expériences qui vous aident à relativiser.

Comme l'anxiété est due au fait qu'on arrive à se projeter dans le temps, c'est un problème typiquement humain !
Pour l'instant j'essaye de différencier ce que je peux contrôler de ce que je ne peux pas (stoïcisme), et je me dis que, après tout, on est rien du tout par rapport à l'espace et même à l'échelle de notre planète, alors pourquoi s'inquiéter ?

Et vous, quelles sont vos expériences ?

Une bonne séance de sport chaque soir, ou au moins un soir sur deux si c'est trop pour toi.
Tu vois la vie complètement autrement juste après, et tu es débarrassé de beaucoup de tes angoisses.
Ton corps prend le relais, ton énergie n'est plus utilisée pour faire tourner en boucle un problème insoluble avec les données dont tu disposes.

Aussi ça renforcera ta confiance en toi, puisque tu as accompli quelque chose de concret. Et que tu prends soin de toi.

Manger moins / plus sainement / boire moins d'alcool : la digestion influe sur l'humeur, et l'humeur influe sur la digestion. Cercle vicieux.
https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/le-cerveau-dans-le-ventre

Sinon, la méditation est très efficace si tu fais ça régulièrement, type 20 min / jour au minimum.

Yoga - méditation - visualisation
- Yoga pour les périodes anxieuses (et même quand tout va bien, hein ^^), super pour poser l'esprit (et le corps) quotidiennement et durablement.
- Idem pour la méditation, mais qui est surtout un bon préventif.
- Visualisation en cas de crise d'anxiété. Forêt ou bord de mer sont particulièrement efficaces sur moi ^^ La visualisation est extrêmement efficace, elle mériterait une bien meilleure notoriété.
Le sport c'est bien aussi, mais en général j'ai la flemme

Pareil que Lo et Mardi : yoga, vie "saine", méditation (pas assez encore pour ma part...)

Je rajouterai aussi "écrire des lettres" (à soi, à d'autres, ...). Une fois écrite, 2 possibilités : la garder pour éventuellement la relire plus tard ou, ce que je préfère, la brûler.
Il m'arrive parfois, lorsque cela me paraît nécessaire, d'écrire à quelqu'un (mes parents ou ma compagne par exemple) pour à la fois poser des mots sur ce qui ne va pas mais aussi expliquer quand je n'arrive pas à le faire de vive voix.

Mais j'aime bien brûler des trucs en fait

Personnellement, je sépare les problèmes immédiats que je peux traiter du reste. Réfléchir à un plan d'actions pour traiter ces problèmes là me permettent de ne pas penser aux autres et d'agir avec méthode.
La technique des petits pas.

Après je suis par nature (?) très peu sujette aux crises d'angoisse, je pense que c'est lié à mon ego sur-développé et l'espèce de certitude que j'arriverai toujours à faire ce que j'ai à faire et que si ça ne fonctionne pas, ce ne sera pas si grave.

Méditer (il y a des tas d'applications pour débuter), faire le plein de magnésium et de fer (les carences aggravent cet état). L'anxiété peut aussi être un symptôme du syndrôme pré-menstruel.
Se confier à une oreille bienveillante aide à relativiser.
Et si ce problème te bouffe la vie, consulter (comme ça a été mon cas, et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt).

pratiquer la distanciation brutale, prendre soudain une hauteur telle que le sujet de l'anxiété ou de la pensée noire obsédante devienne toute petite chose, aux dimensions d'un point irréel. la considérer du point de vue de l'infini, ou si l'imagination y échoue, à l'échelle d'une vie, comme s'il s'agissait déjà d'un vieux souvenir ou d'un fait presque inconsistant en tout cas relatif et passager. bon. ça vaut ce que ça vaut zizi pissou !!! pour moi ça marche pas mal.

Pas mieux que les autres : yoga, vie saine, et s’aérer le plus possible... L’enfermement aggrave l’anxiété : rien de plus stressé qu’un lion en cage.

Moi j'attends que ça passe. Des fois ça marche

j’ai tenté le stoïcisme mais les effets de l’anxiété étaient trop handicapants
ne pas hésiter à consulter un psychiatre spécialisé en TCC (thérapie comportementale cognitive). j’en ai moi-même fait une qui m’a donné les moyens d’identifier les raisons de mon anxiété et d’avoir à disposition une boîte à outils qui me permet de les invalider
les parcours de soins sont entièrement gratuits jusqu’à 25 ans je crois, autant en profiter comme le dit Jasmin, mon seul regret est de ne pas y être allée plus tôt

Qi gong et méditation, pour modifier sur le long terme l'état intérieur.
Pour les moments d'urgence où le stress devient trop important, j'utilise une boule de massage que je trimbale toujours dans mon sac. C'est une boule un peu plus petite qu'une balle de tennis et toute hérissée de picots. Je la fais rouler entre mes mains ou je la presse de manière à bien appuyer sur les picots. Idéal pour agir sur les points d’acupuncture. Ça me calme assez rapidement.
Sinon, l'idéal reste de se balader dans la nature, ou dans un parc si tu habites en ville. Sortir dans un espace ouvert aide à sortir de ses ruminations

manger sainement + MARCHE À PIED+ ne pas rester enfermer
+ ne pas passer trop de temps sur les réseaux sociaux type facebook et ne pas les regarder dès le matin
+ se coucher tôt/lever tôt
je trouve que c'est déjà un bon début

si à ça tu rajoutes yoga/médiation etc c'est cool !

aussi vivre dans un environnement sain : chambre bien rangée, pas trop encombrée...

Je suis une maniaque du contrôle, je peux anticiper 3 à 4 ans à l'avance c'est hyper dur parfois. Et si UN truc me stresse je vais TOUT gérer sur des générations. Je suis toujours en projection et je ne profite de rien : prendre un verre en semaine ? Mais je vais être fatiguée le lendemain, donc même si je fais l'effort je vais y penser tout le temps et je vais finir avec une véritable boule d'angoisse dans le ventre pour un truc qui est... un simple fait.

Si c'est une angoisse sourde, je... me roule en boule sous ma couette et j'attends que ça passe. Je suis une grosse angoissée de la vie (genre je prends sur moi pour passer le pas de ma porte) et donc m'isoler "à l'abri" ça m'aide à me calmer. Si je suis dehors et que je suis genre en train de flipper dans le métro je me concentre sur les lumières ou le bruit. De toutes manières ce genre d'états me mettent dans une sorte de bulle de laquelle je ne distingue plus grand-chose du monde extérieur, donc c'est facile de me focaliser sur un truc en particulier.

Si c'est un gros pic d'angoisse (genre je vais rater mon avion) j'appelle des gens et ils m'écoutent flipper En général parler toute seule à voix haute ça me fait du bien, comme écrire pour l'Elfe. C'est comme si ça ralentissait le tourbillon de pensées, peu à peu tu reprends le contrôle du flux.

Par contre, le seul truc que je fais pour faire diminuer ça, c'est de temps en temps me mettre "en danger", du genre sortir avec des gens que je connais pas trop ou faire un truc tout nouveau sans filet de sécurité (genre ne pas prendre MA voiture). Si ça se passe bien, ce sera une expérience en plus pour contrebalancer l'irrationnel, si ça se passe mal je vais m'en sortir (parce que c'est ça le pire, je sais que je vais retomber sur mes pattes et que je risque rien, mais je flippe quand même) et du coup avoir réussi à gérer ça va me rassurer. Et si vraiment ça va pas, je sais que j'aurais quelqu'un à appeler pour trouver une solution. Ou m'écouter flipper

J'ai passé 6 mois de l'autre côté de l'Atlantique avec une coloc qui était complètement mon opposée, tout le temps freestyle, et on a fait une super équipe, entre son absence de plans et mes plans de secours. A la fin quand on partait quelque part, que j'avais juste repéré la station de métro et que du coup je rentrais dans un immeuble au hasard pour demander la route alors qu'elle regrettait de pas avoir regardé le plan ça a constitué nos plus beaux moments, parce qu'enfin j'ai pu profiter.

Donc voilà, contrairement à mes camarades, je ne traite pas au long cours. Je pense que je vis tellement dans un état de stress que la plupart du temps je pense que ça passe Donc mon conseil : tente de nouvelles choses, lance-toi. C'est comme plonger dans l'eau froide. Par contre, il faut le faire dans un environnement safe (amis, pas de distance...), et avoir parlé à mes amis de ce problème-là fait que s'ils me proposent un truc ils feront attention. Donc : bien s'entourer, avant tout.