C'est vrai que le "je" peut marcher, j'avoue que pour moi, un "nous" est toujours plus agréable à lire et met moins de distance.

ça peut paraître intéressant en effet mais je ne crois pas pouvoir utiliser le "je" tout au long du livre. Dans certains passages, j'ai besoin de m'adresser directement au lecteur et le "je" pose problème. Par moment, je fais appel à mes expériences personnelles et j'utilise aussi le "je" donc ça risque de faire lourd au bout d'un moment.

C'est assez compliqué, j'ai même hésité à utiliser la deuxième personne du singulier pour m'adresser au lecteur et rendre la lecture plus intime et personnelle, mais ça me paraît être un pari bien risqué.

Exemple :

Après avoir identifié toutes les compétences que vous souhaitez développer, la logique vous demandera de réfléchir à une manière d’effectivement les développer.

ou

Après avoir identifié toutes les compétences que je souhaites développer, la logique me demandera de réfléchir à une manière d’effectivement les développer.

ou

Après avoir identifié toutes les compétences que tu souhaites développer, la logique te demandera de réfléchir à une manière d’effectivement les développer.

Dans ce type de phrases, je ne peux pas utiliser le "nous" ou je ne vois pas comment. D'autres alternatives ? Je / Tu / Vous ? Y a-t-il une différence fondamentale ? Est-ce que je me prends la tête pour un rien ?

Merci

Surtout pas tu, on n'a pas élevé les cochons ensemble non mais alors !

Le vous et le je me semblent bien fonctionner. Pour le je si tu veux inclure une anecdote tu peux la mettre à la forme impersonnelle, du type : "Voici une petite anecdote à méditer : etc.".

Et pourquoi pas un "on" ? Le "on" est couramment utilisé dans le même sens que "nous", avec peut-être un côté moins formel, sans être pour autant trop familier.

"On est un con."

"On", c'est bien souvent la pire option possible. C'est à la fois tout le monde et personne, et du coup c'est impersonnel.
Ca va bien dans une histoire comme le Petit Nicolas puisque c'est un enfant qui raconte, mais dans 90% des cas "on" se remplace facilement par "nous".

Bah si tu écris un bouquin de développement personnel qui a potentiellement vocation à s'adresser à tout le monde, je vois pas trop de soucis à utiliser "on". Ça a justement un côté "conseil universel", qui s'applique à tout le monde. Après oui, stylistiquement parlant la valeur est sûrement moindre, mais je ne suis pas sûr que ce soit l'essentiel dans ce type d'écrits.