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 Sondage sur la croyance en un libre arbitre

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Croyez-vous en l'existence du libre arbitre ?
Oui
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Liam Daläa
   
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Putain, le vieux dossier que tu ressors, n'empêche, on était bien à l'ombre de ce temple.


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T_T
   
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T_T  /  Petit chose


Désolée de taper l'incruste, surtout que je n'ai pas encore lu les 19 pages, enfin 18. Mais cherchant où planter ma tente, j'ai vu ce sondage.

J'ai déjà été au coeur de ce truc, ce qu'on appelle libre arbitre. Enfin, comme tout le monde, sauf que j'ai un grain spécial relié à ça.

Déjà, croyance ? Croire ou pas ne fait pas qu'une chose existe. Enfin, pas dans ce cas. La question serait plutôt à quoi servirait d'en avoir un, et/ou l'inverse.

Descartes a, pour moi, mis en avant cet aspect subjectif de dissociation avec la pensée. Avons-nous vraiment les rênes ? Où y'a-t-il des rails qui nous entrainent ?

C'est un peu la même chose avec le concept de chance, malchance, hasard. Phénomène ou illusion ?

Mais je doute vraiment que quelque chose nous empêche de nous vautrer, ou nous pousse à. Evidemment, je doute aussi que rien ne nous empêche ou que rien ne nous pousse à. Disons plutôt que c'est du fifty fifty. Nous sommes autant libres et arbitres, que nous ne le sommes pas.

En fait pour moi, tout cela est lié au concept même de l'univers. Sans ce libre arbitre, l'univers aurait du mal à exister, puisque pour moi l'univers génère l'infini. Mais avec cela vient le problème de la différence de contenu de cet infini : la "réalité" impacterait nos existences pour éviter de refaire ce qui a déjà été fait. Ainsi, nous sommes à la fois libres et cette liberté détermine/génère l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'univers (je parle de nos choix, qui ont un prix). Or, en même temps, nous sommes manipulés par ce qui "a déjà été fait". Ainsi, remplir sa tasse de café peut devenir une chose impossible pour certains à un moment donné. Alors que remplir une tasse de café n'est pas une chose ambigüe.

Quant à la croyance, ou l'acceptation d'une telle idée, je pense que c'est déterminant. Sans cela, le nihilisme serait prévalant. Or il n'est qu'un point de départ.

Ainsi vient le déterminisme, qui explicite seulement que nous sommes qui nous sommes : homo sapiens.

Nous sommes là, et nous avons le choix. Ce n'est pas vraiment lorsqu'on est coincés que le libre arbitre prend sa véritable valeur, mais plutôt quand c'est vraiment le cas : lorsqu'on a le choix, que servons-nous ?
 
Liam Daläa
   
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Alors à ton avis, que servons-nous ?



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T_T
   
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Et bien ça dépend. On peut autant servir une théière que soi, ou pire, ou mieux.

C'est une question personnelle à laquelle tout le monde répond en vivant. Mais je doute que tout le monde ait la même liberté. Je pense que la plupart des gens se serviront eux-mêmes car rationnellement, c'est le choix optimal. Mais je ne crois pas que tout le monde soit borné à ça.

Quant à servir le Bien ou le Mal, ça n'a pas de sens, c'est bien connu. Ces notions sont contigentes, la seule façon de définir le bien ou le mal étant de répondre à la question du fonctionnement.

Un bon marteau n'est pas nécessairement un marteau. Une grosse pierre peut faire un bon marteau. A l'inverse, un marteau en piteux état sera un mauvais marteau. Tant qu'un objet remplit la fonction du "marteau", alors c'est un bon marteau.

Quelle est la fonction de l'homo sapiens ? Et bien, comme toute chose, la réponse est dans le nom : homme savant, ou plus précisément, homme sachant qu'il sait. Remplir cette fonction fait de nous de bons humains.

Et la perfection dans ce cas si ressemblera plutôt à la même chose que le bonheur : un cheminement.

Sinon, je pense que la société a ses propres réponses, dans le sens où elle nous considère comme devant savoir tout ça. Je dis ça car je sais qu'on s'est déjà questionner sur le sujet. Elle a sa propre autorité sur la ou les questions, faussant quelque peu ce libre arbitre que l'on pourrait avoir. Mais là, on va entrer dans la religion et la politique.

Mais si on raccourcit vite fait, on peut en arriver à la conclusion que la société nous prive de libre arbitre, alors qu'elle n'a pas vocation à le faire. Ainsi, parler de libre arbitre obligerait à s'émanciper de la société pour ne pas sombrer dans la spéculation. Il n'y a plus de solution/discussion dans un tel contexte.
 
Bohr
   
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Bohr  /  Gloire de son pair


T_T a écrit:
Un bon marteau n'est pas nécessairement un marteau. Une grosse pierre peut faire un bon marteau. A l'inverse, un marteau en piteux état sera un mauvais marteau. Tant qu'un objet remplit la fonction du "marteau", alors c'est un bon marteau.

Quelle est la fonction de l'homo sapiens ? Et bien, comme toute chose, la réponse est dans le nom : homme savant, ou plus précisément, homme sachant qu'il sait. Remplir cette fonction fait de nous de bons humains.

Tu sembles postuler que la fonction d'un objet ou d'une personne serait une sorte de réalité un peu intangible et partiellement externe.
Cependant, sans besoin d'enfoncer un clou, le concept de marteau est-il pertinent? Le caillou demeurera un caillou, sans fonction ni destination. De même que le marteau sera inutile en tant que tel, mais fera un presse-papiers convenable - non qu'il soit en mauvais état, mais tout simplement, il n'aura pas lieu d'être utilisé. Pareil pour "homme savant", ces mots désignent avant tout une construction de l'esprit destinée à découper le réel de manière un peu arbitraire: elles constatent et regroupent des caractéristiques, mais celles-ci ne sont que des observables. Une fonction (au sens humain) n'a pas d'existence tangible, propre - elle n'est que présomption d'intention dans la conception, l'utilisation ou le détournement d'un objet.
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On ne fait pas un chapeau pour habiller nos pieds. Tout comme un marteau martèle, sinon c'est un outil obsolète. Je ne saisis pas ce que tu veux dire dans ta première phrase.

Si on a des objets pour enfoncer des clous, je vois mal comment on peut se questionner tangiblement sur leur fonction en énonçant la théorie qu'elle n'existe pas pour en découdre sur sa véritable nature. C'est un peu comme la poule et l'oeuf.

Ce qui est sûr c'est que si un bon marteau, ou un mauvais marteau, ou même un pamplemousse isocèle font de bons presses papiers, ou n'importe quoi d'autres, ils seront de bon presses papiers, même si le nom n'y fait pas référence. A la base, mon exemple parle de la fonction, ou du concept du bien et du mal. Alors forcément, le nom y est fortement attaché. Il en va quand même de la raison d'utiliser l'adjection bon/mauvais.

Mais si je te dis qu'un bon "zelust" est un objet qui 'zeluste' bien, on aura du mal à aller plus loin sans comprendre la signification de ce mot, sauf si tu l'as en visuel, évidemment. Dans le cas de homo sapiens, hormis en sachant traduire, on est pas trop avancés. Un humain ... c'est quoi ? Avoir 2 jambes ? 1 coeur ? On aurait pu s'appelle "Peperoni Pizza", mais on en a décidé autrement.

Donc c'est forcément arbitraire. Nous sommes peut-être des pizzas et notre ignorance/fausse objectivité nous aura poussé à nous reconnaître comme des humains. Etre humain s'est aussi savoir prendre des risques et apprendre de nos erreurs : une imperfection, un serpent qui se mord la queue ?

Nous aurions quand même eu un peu de mal à en arriver à discuter sur Internet si les humains ne savaient pas qu'ils pensent, ou si nous n'étions toujours que des animaux. L'être humain, ou l'humain, c'est s'adapter.

Le problème dans le cas de l'humain, c'est qu'il a son libre arbitre, et il peut faire plus. Ce n'est pas un marteau inerte, mais nous restons quand même des animaux, soumis à un système nerveux, etc. Si je me suis cantonnée à clore sur "remplir cette fonction fait de nous de bons humains", c'est pour stipuler qu'on peut pas vraiment faire mieux quant à notre condition humaine. Et que donc, cela représentait comme les devoirs après l'école. Une fois qu'on a fait ça, on sait qu'on a le champ libre.

Mais si je crée un objet pour remplir une fonction, peu importe si je le nomme d'ailleurs, alors il doit son existence au besoin de cette fonction. A mon besoin, ici. Je n'ai aucune présomption d'intention, je l'ai créé. Et outre la création, une simple utilisation n'a guère besoin d'intention. C'est simplement l'application d'un savoir. Et ça ne déterminera absolument pas son rayon d'interaction. Tout comme ça le limitera quand même : cf la maison de paille et la maison en brique.

Je vois mal comment utiliser l'adjectif qualificatif si on ne qualifie rien. Et qualifier revient automatiquement à la fonction.

Quant à homme savant, c'est pas vraiment dans le sens savant fou. C'est sachant en vérité, car tout comme le gorille peut être appeler gorilla gorilla, ou même gorilla gorilla gorilla (genre on a pas compris), notre nom vient en partie de la différenciation. Les animaux sont intelligents, et même les hommes des cavernes (Batman inclus, quoi que). Mais c'est le fait de "savoir qu'on sait" qui est important.

A quoi peut conduire un objet qu'il sait qu'il sait ? Pouvons-nous le savoir ? Vivons-nous pour l'apprendre ? Sommes-nous obligés de vivre ou/et de le vouloir pour l'apprendre ? Qu'est ce qui détermine notre libre arbitre hormis la réalité ? Sommes-nous libres d'intentions ?

"Quant à servir le Bien ou le Mal, ça n'a pas de sens, c'est bien connu. Ces notions sont contingentes, la seule façon de définir le bien ou le mal étant de répondre à la question du fonctionnement."

A part ça, je vois mal (oups) quel Bien et Mal existent. Mis à part Pikachu et Dracula.
 
Bohr
   
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Bohr  /  Gloire de son pair


Là c'est moi qui ne comprends rien.

Ce que je voulais dire, c'est que le fonction n'est jamais que quelque chose dans ton esprit, et que, si, et plus que jamais, l'utilisation d'un outil pour une fin donnée, si cette fin est précisément en accord avec la fonction que tu lui as assignée, procède, très précisément d'une intention. C'est une des toutes premières conditions. L'application du savoir faire n'en est que la concrétisation.

Au delà de ça, je ne comprends pas ton intervention, sans-doute ai-je du mal à suivre la fantaisie de la présentation que tu en fais.
Par moment, j'ai l'impression que tu vas nous expliquer qu'un dieu ou quelque chose du même genre nous a affecté une fonction et un objectif, et à d'autres moments, j'ai l'impression que tu affirmes qu'au contraire, c'est à nous d'inventer nos objectifs, et les fonctions pour y parvenir. Tu multiplies les exemples, et je ne vois pas toujours le rapport qu'il y a entre eux.
Au final, il m'est impossible d'extraire dans ton intervention une position clairement identifiable vis-à-vis de la problématique posée.
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T_T
   
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Je pense que tu as voulu réagir, ou plutôt aller à l'encontre de ce que j'ai pu exposé. Je le note par l'utilisation spécifique de "fantaisie" et aussi par la suite "nous expliquer qu'un dieu [...] fonction et objectif". Enfin le reste aussi.

Est-ce que tu trolles ?

Tu te sens personnellement lésé par ce que j'ai dit ? Je ne comprends pas.

Je n'ai pas fait mention de dieu, et je ne le ferai pas (rasoir d'Ockham ?), mais je pense que le lien est facile à faire, puisque en définitive, la plupart des choses sont des métaphores.

Nous ne sommes pas des pingouins. Nous sommes des humains. Ni des animaux, ni des machines. Tu crois vraiment que le hasard nous a fait exister pour simplement mourrir ? Oui, l'idée est bonne, la biologie est un genre d'escroquerie, qui a pu évolué sans but, ni sens. Ca ne change absolument rien à notre propre nature. Si nous pensons, si nous avons conscience de notre conscience, ce n'est pas pour le renier.

Si tu réfléchis un tant soit peu, tu constateras que la plupart des "mauvaises" choses proviennent d'un genre de misologie, ou de culte de soi. Nous sommes des humains, et changer ce que nous sommes n'est en aucun cas avéré. Rester ou donner à ce que nous sommes est une bonne façon d'être en accord avec ce qui nous entoure, plutôt que de tenter de tout dominer.

Mais je ne pense pas que tu sois intéressé par ce que je dis, au contraire, ça te déplait et ne sachant pas comment me le faire savoir, tu as délibérément dit ce que tu pensais. Tu voulais simplement te réconforter en me discréditant. Mais par malchance, ça ne fonctionne pas.

Sommes-nous fâchés ? Ou bien libres ?
 
Liam Daläa
   
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Liam Daläa  /  Pour qui sonne Lestat


Je crois que Bohr n'a pas voulu être méchant.


Je ne pensais pas que questionner la motivation de nos actes pourrait nous mener aussi loin et aussi rapidement dans le hors-sujet et la confusion.
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T_T
   
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Non, je sais, mais c'était la façon la plus simple d'en savoir plus !

Je pense saisir plus ou moins son intervention, mais je n'ai pas saisi sa pertinence. Ca me donne plutôt une impression de marsupilamisme, alors ... je voulais en avoir le coeur net.

Ces notions sont portées à la confusion, elles sont confuses, et c'est pourquoi je les trouve intéressante. Si elles étaient acquises, nous ne nous poserions pas de questions autour. Mais c'est aussi là qu'on se rend compte de pourquoi elles sont toujours confuses à notre époque, et peut-être pour toujours.

Mais je n'aime pas comment certains prennent les devants parfois. Ca ressemble à du fascisme, ou du fâchisme. C'est agaçant de devoir clarifier quelque chose alors qu'on vient de le faire, ou que ça n'a rien à voir. Evidemment, commenter ou répondre sert à ça, mais si on faisait tous ça, on s'en sortirait pas.

Mais bon, quand on lit 'fantaisies' et 'dieu', je crois que se questionner est un peu puéril. Ca frôle le sophisme de base. Mais est-ce son intention, ou est-ce juste l'entropie ? Seul lui le sait. D'ailleurs, on peut continuer par MP, enfin si on reste sur ce sujet là, sinon j'aurais pas le temps.

edit : j'avais oublié de refermer la boite de Pandore, gardons l'espoir !
 
Bohr
   
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Bohr  /  Gloire de son pair


Alors, puisque je passe par là, je répète: je ne comprends pas ton discours, je n'arrive pas à en extraire la pensée sous-jacente, je ne vois pas d'où tu pars ni où tu veux aller. Le fait que ma réponse ait été à côté de la plaque en atteste, l'expression de ta pensée, tant dans son déroulement que dans son articulation, m'échappe. Je pense que ça tient à des fonctionnements intimes largement différents.

Et la tonalité que prend notre échange me laisse à penser que l'incompréhension est dans les deux sens.

Donc non, j'ai pas voulu être blessant d'une manière ou d'une autre, et j'ai pas envie de troller sur un sujet aussi passionnant.
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T_T
   
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Excuses moi alors de ne pas avoir trouvé comment combler tes attentes. Ce n'est pas évident d'expliquer, surtout lorsqu'il s'agit de fausses excuses (ce qui n'a pas l'air d'être le cas ici). Mais tu as probablement raison, les fonctionnements intimes ne sont pas tous les mêmes, même s'ils ont le même fond.

J'essayai de partager mon opinion et expérience autour de la question posée, à savoir l'existence du libre arbitre. D'abord, j'ai pensé qu'il était important de souligner que la croyance n'était qu'une question de légitimité, car il peut très bien y avoir une théière entre la Terre et Mars, sans que j'en sois informée ou capable de la voir. Mon existence personnelle ne peut pas induire la non-existence d'une telle chose, d'où je me suis abolie de la partie croyance de la question.

Ensuite, j'avais besoin d'extrapoler ou plutôt expliciter d'autres choses, qui découlent du cas où le libre arbitre existerait. Car l'utilisation d'une chose induit (au moins pour un raisonnement personnel) à la fonction de celle-ci. Cela revient un peu, si on fait l'analogie, à que faire d'un pouvoir spécial. Doit-on l'utiliser ? Le préserver ? Il y a maintes questions qui remettront en suspend notre intérêt pour le libre arbitre.

C'est pour ça que je suis allée parler du sens du bien et du mal, car rentrer dans les détails n'étaient selon moi pas une possibilité, ou du moins, une possibilité parmi d'autres. Alors j'ai tenté de répondre à une question subalterne, où la prise de conscience entre la notion de bien et de mal pourrait nous faire comprendre certaines contraintes vis-vis de la prise de position envers le libre arbitre.

Et donc pour résumer ce que mon exemple tentait de faire ressortir, il s'agissait de montrer que le libre arbitre ne nécessitait pas tant que ça car aussi complexes que nous sommes, rien ne sert d'imaginer n'importe quoi. Etre un bon humain ne tient pas tant que ça compte de la gentillesse ou la méchanceté, donc des intentions (?). Mais plutôt simplement, d'une simple prise de conscience. Et que nous y attacher n'avait pas donné dans le temps que des mauvaises choses, ou de bonnes choses. Mais elles sont là et nous en profitons tous.

En fait, je suis peut-être partie trop à l'ouest. Mais il m'a semblé important de souligner que le maximum qu'on puisse faire n'est pas extraordinaire. Souvent on se dit qu'on peut faire mieux, ou qu'on peut toujours faire mieux. Et c'est assez vrai, si nous étions des machines. Mais nous sommes des humains, et réussir cela n'a pas nécessaire en fin de compte. Ce qui est d'avantage avéré, c'est qu'on peut toujours faire pire.

Au lieu de nous mutiler l'esprit, même si j'accorde assez d'importance à la discipline, je crois qu'on devrait relativiser l'étendu de notre potentiel. On passe facilement à côté de notre chance. Souvent, c'est lorsqu'on perd une chose qu'on s'aperçoit de sa valeur manquante. De savoir qu'en restant en contact avec notre conscience nous sommes prodigieux nous donne plus de champ libre à résoudre d'avantage.

Mais au final, même avec cette sorte de plénitude, comme par exemple atteindre l'ataraxie, cela nous change-t-il face à la fatalité ? Sommes-nous libres ? Ou est-ce une illusion mécanique ?

Ma seule option, ou fantaisie, aura été de théoriser quelque chose. Tenter de créer un concept manquant pour déduire une nouveauté ou un nouvel indice. N'est-ce pas là philosopher que créer des concepts ?

Mais pour moi, la "réalité" ou du moins son impact sur nous ne serait pas un phénomène neutre. Elle serait comme un aimant, qui tantôt nous attire inexorablement vers une chose, mais qui peut tantôt nous en repousser de toutes ses forces. Et une explication à ce phénomène pourrait simplement venir du fait qu'on se doit d'assurer une sorte de pérennité dans la variance, un peu comme les fractales : elles se ressemblent, mais varient.

De ce fait, le libre arbitre existerait toujours mais serait limité. Rien d'immuable, sauf que notre mémoire ne pourrait pas nous dire ce qui a déjà existé. Et donc, nous sommes démunis face à la réalité, tout autant que nous ne le sommes pas à 100%. Et que notre faculté à aller de l'avant, soit donc aussi le libre arbitre, peut tenir tête à tout ça, faisant que rien n'est "prédestiné".

Mais si nous sommes 2 acteurs (nous + la réalité) à nous partager un seul et unique potentiel, notre part vaut 50%. Cela signifie qu'on peut faire match nul contre la réalité, qu'on peut aussi gagner (lorsqu'elle ne va pas contre nous), mais aussi perdre alors que nous étions à 100% de réussite : notre 100% vaut en réalité 50%. Et donc, ne pas être optimal en soi fera beaucoup pencher la balance : si nous sommes à la moitié, ou pas à fond, nous ne valons plus que 25%, ce qui vaut la moitié de la moitié !

Si cette théorie avait du crédit, on pourrait alors se demander à quoi cela servirait de vivre, si la réalité nous force la moitié du temps. Si on ne fait rien, il se passera du bon, et du mauvais, sans se forcer. Alors pourquoi se forcer ? Pourquoi prendre part ?

C'est la valeur que représente la vie pour moi. Cette liberté, plutôt que rien.

Evidemment, cela amène à d'avantage de réflexion. J'ai eu l'occasion de discuter brièvement de ça ici d'ailleurs, au sujet du karma, et de la possibilité de sortir de la roue, de quitter le cycle. Mais là ça devient complètement personnel.

En tout cas je te remercie pour ta franchise Bohr. Cela pourrait m'intéresser de continuer d'en discuter ici ou en mp, même si le temps est une chose précieuse. Je pense que tu as tes propres arguments, ta propre syntaxe, et que tu as surement plein de choses à partager sur la question. Je suis désolée si en réalité c'est moi qui ait ma propre syntaxe, et que tu puisses y voir un genre de bizarrerie style pilier de bar. Je sais ce que ça fait, et je n'aime pas trop ça non plus. C'est fatiguant quand on lit des mots ou autres et qu'on a l'impression que ça manque de clareté. Moi même, j'aime les mots car ils permettent d'échanger en profondeur et raccourcissent de longues explications ésotériques. Mais j'ai appris à constat que s'y limiter était une utopie amère.
 
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Yo!

T_T a écrit:
Ensuite, j'avais besoin d'extrapoler ou plutôt expliciter d'autres choses, qui découlent du cas où le libre arbitre existerait.

Ca, tu vois, c'est typiquement quelque chose que je n'ai pas su déceler.

T_T a écrit:
Car l'utilisation d'une chose induit (au moins pour un raisonnement personnel) à la fonction de celle-ci. Cela revient un peu, si on fait l'analogie, à que faire d'un pouvoir spécial. Doit-on l'utiliser ? Le préserver ? Il y a maintes questions qui remettront en suspend notre intérêt pour le libre arbitre.

As-tu écrit à ce sujet? C'est un des thèmes de mon gros bazar en cours d'écriture (parution prévue pour 2033).

T_T a écrit:
En fait, je suis peut-être partie trop à l'ouest. Mais il m'a semblé important de souligner que le maximum qu'on puisse faire n'est pas extraordinaire. Souvent on se dit qu'on peut faire mieux, ou qu'on peut toujours faire mieux. Et c'est assez vrai, si nous étions des machines. Mais nous sommes des humains, et réussir cela n'a pas nécessaire en fin de compte. Ce qui est d'avantage avéré, c'est qu'on peut toujours faire pire.

Synthétiquement, on peut toujours faire plus, faire mieux ou pire n'est qu'une question de grille de lecture?
En plus, ça pose la question des limites de la volonté: c'est une condition loin d'être suffisante.

T_T a écrit:
Mais au final, même avec cette sorte de plénitude, comme par exemple atteindre l'ataraxie, cela nous change-t-il face à la fatalité ? Sommes-nous libres ? Ou est-ce une illusion mécanique ?

J'aurais tendance à dire que c'est, au mieux, relatif. Parfois, c'est à mon avis une construction a posteriori, ou un énoncé performatif (ce qu'est, en fin de compte, le droit positif), par exemple.

T_T a écrit:
Ma seule option, ou fantaisie, aura été de théoriser quelque chose. Tenter de créer un concept manquant pour déduire une nouveauté ou un nouvel indice. N'est-ce pas là philosopher que créer des concepts ?

Même pas, je dirais que c'est simplement "penser". Philosopher, ce serait les articuler en des théories plus ou moins complètes à visée morale, spirituelle ou épistémique.

T_T a écrit:
Mais pour moi, la "réalité" ou du moins son impact sur nous ne serait pas un phénomène neutre. Elle serait comme un aimant, qui tantôt nous attire inexorablement vers une chose, mais qui peut tantôt nous en repousser de toutes ses forces. Et une explication à ce phénomène pourrait simplement venir du fait qu'on se doit d'assurer une sorte de pérennité dans la variance, un peu comme les fractales : elles se ressemblent, mais varient.

Tu parles de l'expérience qu'on fait de la réalité?

T_T a écrit:
De ce fait, le libre arbitre existerait toujours mais serait limité. Rien d'immuable, sauf que notre mémoire ne pourrait pas nous dire ce qui a déjà existé. Et donc, nous sommes démunis face à la réalité, tout autant que nous ne le sommes pas à 100%. Et que notre faculté à aller de l'avant, soit donc aussi le libre arbitre, peut tenir tête à tout ça, faisant que rien n'est "prédestiné".

Il paraîtrait réel faute de connaître ou d'avoir conscience des limites à la fois de son existence et de l'exercice qu'on peut en faire? Il serait donc strictement relatif au sujet, alors. J'aime bien cette idée.

T_T a écrit:
Si cette théorie avait du crédit, on pourrait alors se demander à quoi cela servirait de vivre, si la réalité nous force la moitié du temps. Si on ne fait rien, il se passera du bon, et du mauvais, sans se forcer. Alors pourquoi se forcer ? Pourquoi prendre part ?

C'est un questionnement qui me tarabuste, personnellement.

T_T a écrit:
C'est la valeur que représente la vie pour moi. Cette liberté, plutôt que rien.

Mais une valeur qui est strictement personnelle, en fin de compte, alors?

T_T a écrit:
En tout cas je te remercie pour ta franchise Bohr. Cela pourrait m'intéresser de continuer d'en discuter ici ou en mp, même si le temps est une chose précieuse.

De rien. Je pense qu'on pourrait poursuivre ici, mais dans un autre fil de discussion pour ne pas surcharger celui-ci. Et ma boîte à MP est ouverte.

T_T a écrit:
Je pense que tu as tes propres arguments, ta propre syntaxe, et que tu as surement plein de choses à partager sur la question. Je suis désolée si en réalité c'est moi qui ait ma propre syntaxe,[...]

Qui peut le dire? Il faudrait un avis extérieur.

Spoiler:

T_T a écrit:
Je sais ce que ça fait, et je n'aime pas trop ça non plus. C'est fatiguant quand on lit des mots ou autres et qu'on a l'impression que ça manque de clareté. Moi même, j'aime les mots car ils permettent d'échanger en profondeur et raccourcissent de longues explications ésotériques. Mais j'ai appris à constat que s'y limiter était une utopie amère.

Pour ma part, je suis habitué à m'exprimer d'une façon relativement, je sais pas, "technique"? J'essaie de trouver le mot précis possible, à mettre sur le concept le plus précis possible, et j'ai tendance à m'attacher à des objets scientifiques, ne sachant quoi faire de l'intuitif ou de l'émotionnel.

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Oui, je suis contente aussi. Fausse alerte !

Je t'ai répondu par MP, ça évitera de couper un arbre de plus (même si c'est un subterfuge car ici ou là bas, il faudra au moins une page).

Le libre arbitre permet la dérive ou la nécessite. Et puis, ça fait un nouvel autocollant à mettre sur nos bagages.

C'est les vacances, la dérive fait parti de la fête.
 
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T_T a écrit:
C'est les vacances, la dérive fait parti de la fête.

Vacances... Parle pour toi!

Cela dit, la notion de dérive est intéressante: entre le contrôle instinctif et un lâcher-prise délibéré, les limites se brouillent.
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 Sondage sur la croyance en un libre arbitre

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