Sur mon western, le tout premier se situe dans le Prologue (il fait deux répliques, très courtes)
Sur les Errances Galactiques : page 7
Sur Martin : le Prologue aussi  
Sur mon "OLNI", ça sera sur la 3° page (mais c'est un truc qui zigouille autant de règles qu'il peut)
Quant à mes nouvelles et novellas, je n'ai pas regardé

rien de tout ça n'étant publié
(enfin... deux petites nouvelles)
Par contre, Coline a publié plusieurs fois

Quant aux descriptions : à part dans les Errances, j'évite de commencer par des grosses séquences de descriptions (et là, c'était un peu un "pari à la con"... on verra s'il est réussi)

Nous vivons dans un monde bien étrange, je me permets de l’affirmer. Le danger nous guette partout, conséquemment il faut connaître les bases du combat. Savoir se battre et se défendre, c’est devenu essentiel. Vital.
Ne me méprenez pas, je ne me plains pas. Je crois même aimer que les circonstances aient modelé la vie ainsi. Je prends plaisir à chaque combat, l’excitation de lire son adversaire comme un livre ouvert, détecter sa faille, savoir riposter, contre-attaquer avec style, se faire imprévisible. Une erreur peut être fatale; tout dépend de ses réflexes et des compétences de son opposant. Lors d’un duel, le temps se ralentit pour que chaque seconde se fasse encore plus excitante, que chaque coup porté devienne plus mortel, précis, calculé, que nos techniques s’adaptent à votre adversaire. Combattre demande un effort rigoureux et intense, c’est pourquoi c’est un talent que peu possèdent, et que si peu auront la détermination de peaufiner. J’ai héritée de ce talent, merci à mon père.
Oui, j’adore confronter les autres dans un combat singulier, où même là plus froide  des ambiences ne suffit pas à vous glacer le sang, puis vous pétrifier. Aucune peur. L’adrénaline que cette sensation vous procure vous fait sentir toujours plus vivant, même si vous vous videz de votre sang. Ignorer les blessures. Les hémorragies, cela n’existe pas. Le but, il est clair et fixe. Vaincre l’ennemi pour gagner. L’honneur d’avoir eu le dernier mot. D’avoir tu la lame de son rival.
Je m’appelle Shanadelle. J’ai 24 ans, j’utilise la faux pour combattre, inversement à la plupart des autres membres de l’académie. Un choix que j’ai fait, hautement critiqué. N’était-il pas plus simple de choisir l’épée? La faux était une option inusitée, certes, mais je répugnait l’idée de manipuler une arme aussi plate et standard qu’une épée. La faux est exotique, stylisée, et comme peu - voire, personne - ne manipule une telle arme, je m’amusais à l’idée que cela pouvait très certainement déconcerter mon adversaire de me voir manier une arme qu’il n’avait pas l’habitude de voir souvent, me donnant l’avantage d’exploiter des techniques que ce dernier ne serait jamais capable de contourner, l’obligeant à se plier à moi. Une autre victoire.
Tout cela ne m’aura pas servi à rien. Si je me suis autant entraînée, c’était avec l’idée en tête de pouvoir mettre à profit mes compétences de guerrière. J’ai une soif d’aventures que je compte bien satisfaire, et je ne perdrai aucun temps à en trouver. En fait, elle se présentera à moi...

Je comprends bien que la faux soit très spectaculaire et puisse marquer le lecteur, mais elle présente un grave défaut : elle sera toujours maniée dans le même sens, ce qui rend les mouvements de celui/celle qui la manie très prévisibles.
De plus, cela occupe les deux mains. Le côté non défendu occasionné par ce "sens unique" ne sera donc pas protégé par un bouclier
L'ampleur des gestes permet d'éloigner l'adversaire, mais en cas de combat contre deux adversaires, que fais-tu?
Cette ampleur peut aussi devenir un handicap, dans un espace réduit, la faux ne permettant de frapper que de taille (uniquement) et par gestes larges (ramenant la lame vers soi après l'avoir éloigne)
Il existe des armes qui se manient de façon voisine (c'est à dire selon un mouvement latéral... mais pas tout à fait le même geste, quand même, car pas l'effet d'eloignement-rappochement), et tranchent des deux côtés ou peuvent être rapidement tournées, leur manche n'étant pas équipé d'une poignée comme c'est le cas de la faux > hallebarde suisse, naginata japonaise, ou plus anciennement, lance gauloise (ai lu de très intéressantes discussions à propos de son maniement, sur l'Arbre Celtique). Et permettent aussi l'estoc, au besoin.