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 [Univers] Worldbuilding, les grandes étapes

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Invité  /  Invité


Si j'ai créé ce topic, ce n'est pas forcément pour moi, mais pour tous ceux qui en auraient besoin.

Bonjour à tous ! Je me suis dit que ce serait intéressant de réunir les méthodes/idées/... de chacun sur le Worldbuilding.

Je propose donc que l'on liste les grandes étapes/sous-étapes de la création d'un univers imaginaire dans cet article. Que chacun d'entre vous propose, et j'essayerais de mettre à jour la liste de ce premier commentaire, pour faciliter la recherche.

---------------

Voici mes premières idées...

- Carte
  . Géographie (continents, montagnes, falaises, océans, mers, fleuves, rivières...)
  . Géologie
  . Géopolitique (pays, régions, collectivités territoriales...)

- Civilisation(s)

- Histoire

- Croyances/Religions/Mythes
 
Nemuyoake
   
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Nemuyoake  /  Tapage au bout de la nuit


Moi, je le fais de façon naturelle : je fais dériver mon imagination, vivre mes perso dans le monde qui se construit peu à peu. Je ne force rien. Ca prend le temps qu'il faut, mais je trouve cette méthode "naturelle" plus efficace question qualité du monde créé.

J'ai l'impression (mais je peux me tromper) que si on crée un monde de façon "forcée", le monde en question sera caricatural...
https://nemuyoake.wordpress.com/
 
Irvyn
   
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   Pensée du jour  :  "When gender is a social construct, but being fat is genetics"
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Irvyn  /  No fun allowed


Je partage ce point de vue. À part le genre et l'époque, le reste je le laisse fleurir au fil des semaines/mois/années. Je n'ai à ce jour rien trouvé de meilleur que la réflexion passive. Il y a aussi un très gros travail d'improvisation une fois la rédaction amorcée. Cela me semble impossible de tout planifier si on souhaite quelque chose d'approfondi qui va s'embellir dans le détail.
Pour la carte, c'est quelque chose que j'aurais tendance à déconseiller pour une première approche. Il ne faudrait pas que le texte ne soit qu'un prétexte afin d'utiliser la carte au maximum et tenter d'y intégrer chaque lieu. On aura beaucoup plus de mal à couper une ville ou une région entière qu'une simple scène.
https://auteurnegora.wixsite.com/necrosang
 
Birdy
   
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   Localisation  :  Un peu nulle part
   Pensée du jour  :  "Tout se perd, ton doc est corrompu, tout se perd, tu pleures sa mère" - Red-Scarf
   Date d'inscription  :  09/06/2012
    
                         
Birdy  /  Édite Piaf


On a une fiche assez détaillée (au point où certains détails peuvent sembler superflus) sur le forum : ici.
 
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Invité  /  Invité


Pareil pour moi que ce qui a déjà été dit : je laisse couler. Parfois pendant mes cours d'Histoire j'entends des mots ou des éléments de culture qui m'intéressent, je me dis "oh ! super, ça je vais le mettre dans cette histoire-là". En fait, quand j'ai l'idée d'un roman, j'ai d'abord l'idée du personnage principal et "en gros" du monde dans lequel il évolue (par exemple si je suis plus dans une époque typée médiévale ou moderne, si je suis plus ville ou campagne) je n'inscris pas mes personnages dans un monde dont je force la création : le monde est lié au personnage, l'un de ne pourrait pas ou difficilement vivre sans l'autre. Et la géographie m'intéresse moins que des éléments de culture, de mentalité, de paradigmes, etc. Smile Davantage les univers mentaux que les univers euh... matériaux ou... physiques, même s'ils existent (évidemment).
 
Trench
   
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Trench  /  Le bruit et la pudeur


Le monde réel est une très grande source d'inspiration ne l'oubliez pas
 
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Invité  /  Invité


Comme tout le monde je pense, je mixe tout ce que je sais et forcément, je met d'avantage de ce que j'aime et qui m'a marqué. Je me sers aussi souvent de ce qu'il manque dans tout ce que j'ai vue pour les mettre dans mon propre monde. (ça me donne l'illusion de faire quelques chose d'originale)

Trench a écrit:
Le monde réel est une très grande source d'inspiration ne l'oubliez pas

En fait, je pense que c'est la première, qu'on le veuille ou non. En tant qu'humain, anthropocentrique, on a tendance à tout rapporter à des choses que l'on connais. Et qu'on le veuille ou non, "inventer" un détail de toute pièce est théoriquement impossible. Et même si on y arrivait, ça nous aurais demandé tellement d'effort que probablement personne n'arriverait à nous comprendre dans nos descriptions.

Pour créer un monde cohérent, je pense qu'il faut savoir abuser des connaissances potentiel des lecteurs et jouer avec les interprétations qu'ils peuvent faire des références que l'on utilise ou que l'on déforme.
Pour créer un monde qui parle au plus grand nombre, il faut, à mon avis, énormément de connaissance et arriver à jongler avec pour les disséminer et les mélanger voir les contredire.

Pour bien commencer, faut commencer par se faire plaisir en jouant avec ce qui nous a plut et même ce qui nous a déplus.
 
Raven
   
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Raven  /  ☠ Corps ☠ Beau ☠ Blond ☠


Adorno disait que « l'art acquiert sa spécificité en se séparant de ce dont il est issu ».

La question intéressante est peut-être moins l'« inspiration » de nos mondes de fiction que la manière dont on différencie ces mondes du « monde réel » (car évidemment, il n'y a pas d'autres sources d'inspiration que le monde réel — à ceci près qu'il y a autant de mondes réels que de perspectives du monde…) et aussi la manière dont on justifie cette séparation.

[/horssujet]

Pour ce qui est du worldbuilding, il ne me viendrait jamais à l'idée de commencer par la carte et la géographie physique, parce qu'elle a une portée symbolique à mon sens qu'il ne faut pas gaspiller. Si la géographie a un impact sur l'économie et les valeurs sociales, alors il est difficile d'imaginer une civilisation high-tech de montagnards, par exemple, ou une civilisation de villes cosmopolites et phares culturels en plein désert.

J'ai tendance à créer mes univers de fiction autour des concepts et des valeurs des peuples qui l'habitent plutôt que l'inverse.

C'est amusant, cependant, cette démarche démiurgique des écrivains, à créer des univers immenses, des sociétés, des cultures, des économies complexes — où vont se produire des événements somme toute assez restreints, avec une vingtaine de personnages à tout casser…

Ça donne grain à méditer.
 
Lolo
   
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Lolo  /  Gloire de son pair


Raven a écrit:
Pour ce qui est du worldbuilding, il ne me viendrait jamais à l'idée de commencer par la carte et la géographie physique, parce qu'elle a une portée symbolique à mon sens qu'il ne faut pas gaspiller.

Pourtant, c'est la géographie plus que tout le reste qui a forgé le monde dans lequel on vit — le monde réel. Les besoins de subsistance, notamment, chez les peuples chasseurs-cueilleurs, semi-nomades ou nomades qui suivaient la migration/l'épuisement du gibier, avant la sédentarisation. L'agriculture inventée, il fallait s'établir à proximité des cours d'eau pour l'irrigation notamment. L'érection des premières villes est possible entre autres grâce à des considérations géographiques. Et nous ne parlons pas de géologie encore, qui façonne le climat et le terrain — propice ou non à telle ou telle activité nécessaire à la survie d'un groupe. C'est la géographie et la richesse dont elle est issue (et/ou qu'elle génère) qui a mené à des conflits, d'envergure ou pas.

Il est donc tout à fait logique de commencer par là, à mon sens, si on s'intéresse au moins un peu à la préhistoire, à l'histoire.

Après, ce qu'on en fait en tant qu'auteur... là se détermine s'il y a gaspillage ou non.
 
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Invité  /  Invité


Question intéressante

Généralement, je définis d'abord mes personnages, leur genre, leur sexe, et ensuite l'univers de manière grossière, plaine foret ville montagne,

Apres, selon ce qui arrive à mes personne, Mon univers évolu au fil de mon recit, voila comment un ruisseau apparait dans un foret quand le personnage meurt de soif Very Happy

Je sais, je ne vous aide pas Sorry :/
 
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En fait si tu nous aide parce qu'on remarque deux grands types de manière de faire. Soit le monde d'abord et ensuite les Hommes (comme ça nous est arrivé à nous dans la vraie vie : les montagnes avant les montagnards) ou d'abord les personnages et ensuite l'univers au besoin !


Dernière édition par Melgane le Dim 12 Juin 2016 - 22:52, édité 1 fois
 
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Ravie que tu vois les choses comme ca Very Happy
 
Arkash
   
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Arkash  /  Didon de la farce


C'est (par définition) tellement vaste comme question...

Je pense que trop se prendre la tête sur le worldbuilding avant d'écrire n'est pas bon. Comme d'autres le disent au-dessus, pour se lancer, faut y'aller a l'impro, au fil de la plume et voir ce qui vient... tu mentionnes des évènements historiques un peu random par ci, par là, et tu laisses évoluer.

Cependant je pense que parvenu un certain stade, une approche légèrement plus architecte (par opposition a la jardinière ci-dessus) est nécessaire. Dès les jets suivants le premier (de mon premier tome), j'ai ouvert et crée fichiers, cartes, timelines, continuité historique, mouvements de population au fil des temps, impact et mélanges des différentes cultures, évolution/influence des langages, panthéons, mythologies, conflits et rivalités géographiques... enfin, bref, tout ce qui fait que le monde a une consistance et une cohérence.

Mais faut pas, a mon sens, se casser la tête avec ça avant la phase de première rédaction, tout ça, ça vient qu'après, qu'une fois que le monde a déjà pris une bonne forme dans ta tête et que tu as suffisamment d'éléments (qui ne sont "créables" que lors de la phase spontané du premier jet en impro, sans filet de sécurité) pour vraiment créer quelque chose de solide, percutant et qui aura un vrai impact sur la façon dont le monde se dévoilera au lecteur.

Je sais pas si je suis très clair, mais voilà mes two cents on the matter ! Smile
 
boblafrite
   
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boblafrite  /  Constance winner


Lolo a écrit:
Raven a écrit:
Pour ce qui est du worldbuilding, il ne me viendrait jamais à l'idée de commencer par la carte et la géographie physique, parce qu'elle a une portée symbolique à mon sens qu'il ne faut pas gaspiller.

Pourtant, c'est la géographie plus que tout le reste qui a forgé le monde dans lequel on vit — le monde réel. Les besoins de subsistance, notamment, chez les peuples chasseurs-cueilleurs, semi-nomades ou nomades qui suivaient la migration/l'épuisement du gibier, avant la sédentarisation. L'agriculture inventée, il fallait s'établir à proximité des cours d'eau pour l'irrigation notamment. L'érection des premières villes est possible entre autres grâce à des considérations géographiques. Et nous ne parlons pas de géologie encore, qui façonne le climat et le terrain — propice ou non à telle ou telle activité nécessaire à la survie d'un groupe. C'est la géographie et la richesse dont elle est issue (et/ou qu'elle génère) qui a mené à des conflits, d'envergure ou pas.

Il est donc tout à fait logique de commencer par là, à mon sens, si on s'intéresse au moins un peu à la préhistoire, à l'histoire.

Après, ce qu'on en fait en tant qu'auteur... là se détermine s'il y a gaspillage ou non.
je plussoie totalement.
la géographie détermine l'Histoire (avec un grand H). y'a qu'à s'intéresser à notre propre Histoire et Préhistoire pour s'en rendre compte.
avec l'expérience, on se rend compte que c'est comme pour écrire n'importe quel roman: si on se lance bille en tête sans trame (ce que je faisais avant), on finit par ramer ou se planter, et devoir recommencer un certain nombre de choses. Alors que si on prend le temps de bien réfléchir à la trame et à l'univers avant, c'est comme si on se construisait sa propre mine de diamants, où chaque élément peu devenir un véritable bijou pour peu qu'on prenne la peine de développer.
juste pour l'exemple, Georges Martin a commencé par écrire 2 ou 3 chapitres du trône de fer avant de tracer des cartes, d'écrire les généalogies des maisons et de créer les mythologies de son univers. c'est seulement une fois ça terminé qu'il a recommencé l'écriture. et ça paraît on ne peut plus normal: la matière et la substance, y'a que ça de vrai!
 
Raven
   
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Raven  /  ☠ Corps ☠ Beau ☠ Blond ☠


Lolo : Pourtant, c'est la géographie plus que tout le reste qui a forgé le monde dans lequel on vit — le monde réel. Les besoins de subsistance, notamment, chez les peuples chasseurs-cueilleurs, semi-nomades ou nomades qui suivaient la migration/l'épuisement du gibier, avant la sédentarisation. L'agriculture inventée, il fallait s'établir à proximité des cours d'eau pour l'irrigation notamment. L'érection des premières villes est possible entre autres grâce à des considérations géographiques. Et nous ne parlons pas de géologie encore, qui façonne le climat et le terrain — propice ou non à telle ou telle activité nécessaire à la survie d'un groupe. C'est la géographie et la richesse dont elle est issue (et/ou qu'elle génère) qui a mené à des conflits, d'envergure ou pas.
Tu n'as cité que le début de mon petit paragraphe alors que la suite va par ailleurs exactement dans ton sens. Laughing Je dis bien qu'il vaut mieux éviter les situations invraisemblables, du style pics de civilisation en plein désert ou au sommet des montagnes : sans cours d'eau, sans voies de communication faciles, sans climat favorable, improbable de voir jaillir un joyau d'urbanisme et de technologie.

Mais justement : à mon sens, et ça n'est qu'une école parmi d'autres, je suppose, puisqu'on crée un univers fictif dont on sait pertinemment qu'il ne sera jamais « scientifiquement exact », je pense qu'il faut privilégier la seule vraisemblance et ne rien sacrifier de la signification qu'on peut donner aux choses.

Parce qu'il y a une « poétique de l'espace » et que les espaces et les lieux ont un sens, il ne faut selon moi jamais justifier un choix géographique ou anthropologique par « c'est ainsi que ça se serait passé ».

D'où ma brève intervention qui ne fait qu'inverser l'ordre des choses sans pour autant chercher à autoriser l'invraisemblance factuelle ou scientifique : ce n'est pas la justesse physico-climatico-géographico-géologico-anthropologico-sociologique d'un univers qui fait qu'on va lire tout ce qui s'y passe, ce sont ces choses qui s'y passe et le sens qu'on y trouve qui nous donnent envie de lire.

Bref. Moralité : mieux vaut savoir ce qu'on veut dire plutôt que se soucier à l'extrême du réalisme (≠ vraisemblance) d'un univers fictif alors qu'on ne peut pas être autre chose qu'un piètre démiurge.
Bob : la géographie détermine l'Histoire (avec un grand H). y'a qu'à s'intéresser à notre propre Histoire et Préhistoire pour s'en rendre compte.
Non, le déterminisme dur n'est qu'une école de pensée : rien ne permet d'affirmer que notre trajectoire anthropologique soit la seule qui ait permis de survivre et développer technologies et civilisation.

C'est bien pour ça que les trajectoires anthropologiques sont imprédictibles.

Cet élément de preuve tout fallacieux, "il suffit de s'intéresser à notre propre histoire et préhistoire", nous fait oublier que nous n'avons pas beaucoup d'exemples à étudier : les civilisations précolombiennes ont eu un développement différent à cause des terrains et l'absence d'animaux domesticables, entre autres… Mais parce que les Européens sont intervenus, on ne saura jamais comment ils se seraient développé, car il est impossible d'extrapoler.
Bob : et ça paraît on ne peut plus normal: la matière et la substance, y'a que ça de vrai!
C'est ici que je suis en désaccord avec Lolo et toi, je pense : si la matière, c'est l'histoire à raconter et la substance, la partie où la géographie détermine l'histoire… Et bien la « substance » n'est pas de cette sorte-là. Elle est d'abord constituée du sens que veut produire l'auteur, et pas restreinte par la géographie et l'anthropologie…

Bref.
Je sais pas si ma posture est très claire…

L'auteur doit plier l'anthropologie à ce qu'il veut dire et pas ce qu'il veut dire à l'anthropologie. Parce qu'il y a toujours des moyens vraisemblables d'expliquer un développement anthropologique particulier.

Dans tous les cas, je ne considère pas les vôtres comme invalides du tout, juste qu'ils sont redevables d'une croyance scientifique qui n'est pas la mienne, je pense.

Et comme le dit Lolo tout en sagesse, c'est l'auteur qui détermine s'il y a gaspillage — ou pertinence !
 
   
    
                         
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