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 [Inspiration] Je me suis remis à écrire, mais...

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AlbertCamus
   
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   Pensée du jour  :  Plutôt 1000 fois mourir en Martyr du manque d'inspiration et de l'incapacité à écrire en général (avec tous les doutes, les hésitations, et les prises de têtes...) que d'aller se décérébrer dans les bars ou dans les boites !
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AlbertCamus  /  Tycho l'homoncule


Bonsoir Smile

Malgré mon manque de temps j'ai décidé d'écrire tous les jours ne serait ce que quelques lignes.

Je peine toujours sur la question de l'imagination. Je trouve des idées en faisant des efforts d'invention, mais assez peu . Les idées qui me viennent ne revêtent jamais, ou rarement, à mes yeux, de caractère suffisamment excitant, et donc susceptible de me permettre de me passionner pour ce que je fais. Sans doute est ce du au fait que mes idées sont trop antinaturelles. Au sens où je me creuse toujours trop la tête pour trouver quelque chose.  En fait je n'ai pas souvent de conviction suffisamment grande de ce que je veux écrire. C'est un problème que j'ai toujours connu. ça me frustre affreusement car j'ai l'impression que lorsqu'un écrivain démarre sur une idée, cela résulte du fait que l'idée s'impose à lui de façon impérieuse, au point qu'il ne peut plus s'en détacher. Or ça ne m'est jamais vraiment arrivé. Pire encore, j'ai cru que ça m'arrivait et en fait ce n'était pas le cas, je m'en suis rendu compte au bout de quelques pages ! Des mois voire des années plus tard...

J'avais un peu abordé cette question dans les précédentes discussions mais mon interrogation persiste : comment puis je faire pour avoir une conviction suffisamment grande de ce que j'écris et des idées qui me viennent? Après tout, des idées peuvent me venir, des idées d'évènement, de protagonistes, de lieux, d'enrichissement romanesque, mais toute me laisse indifférent, comme si ce à quoi je pense n'avait pas suffisamment de valeur à mes yeux. Sans doute est ce dû au fait que mon imagination est trop "rouillée".

Ne croyais-vous pas que pour développer sa propre imagination il convient d'identifier le registre narratif dans lequel on a l'intention d'écrire : fantastique, réaliste, épique, lyrique... ?

Merci Smile
 
Séléné.C
   
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Séléné.C  /  La femme qui tomba amoureuse de la lune


Citation :
Ne croyais-vous pas que pour développer sa propre imagination il convient d'identifier le registre narratif dans lequel on a l'intention d'écrire : fantastique, réaliste, épique, lyrique... ?

Hum...
Pour ma part, je n'ai jamais su identifier mon registre (ou mes registres) avant d'écrire
et j'ai même parfois du mal à le faire après avoir écrit.
Par contre, concernant l'imagination, en général, ça va.

Pourquoi est-ce que tu ne te contentes pas de poser tes mots les uns à côté des autres, et de regarder après ce que ça donné ?

Citation :
J'avais un peu abordé cette question dans les précédentes discussions mais mon interrogation persiste : comment puis je faire pour avoir une conviction suffisamment grande de ce que j'écris et des idées qui me viennent?

Si tu ne crois pas en tes personnages au moins le temps de parler d'eux... alors y'a pas de remède.
Laisse-les prendre les rènes de l'histoire.
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AlbertCamus
   
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AlbertCamus  /  Tycho l'homoncule


Séléné.C a écrit:

Pourquoi est-ce que tu ne te contentes pas de poser tes mots les uns à côté des autres, et de regarder après ce que ça donné ?

C'est ce que j'essaie de faire. Mais je butte sur la question de l'imagination. Il n'y a rien qui surgit dans mon esprit et s'impose avec la force de l'évidence. Je dois lire de façon insuffisante. C'est sûrement ça...

Séléné.C a écrit:

Si tu ne crois pas en tes personnages au moins le temps de parler d'eux... alors y'a pas de remède.
Laisse-les prendre les rènes de l'histoire.    

Un problème de conviction en effet. Je peux avoir des idées mais bien souvent je n'y crois pas où les trouve inintéressantes.

Mon dieu qu'est ce qu'écrire peut être difficile... Pourtant j'en ai vraiment envie... Mais ça reste une activité d'une complexité... affraid
 
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Je pars des personnages, pour ma part, pas de l'intrigue. Parfois un prénom m'inspire, une profession, une situation même banale où le personnage se trouve. Ce n'est pas l'histoire qui me fait écrire, c'est la façon dont mes personnages vivent l'histoire. J'ai besoin de les voir exister devant moi. Du coup, quand je commence un roman, je n'ai qu'une idée assez vague de l'intrigue. Mais à mesure que le personnage s'étoffe, il m'est facile de le suivre, sa manière de réagir construit l'histoire.

Je crois qu'il ne faut pas quelque chose de monumental pour commencer une histoire. C'est plus un fil qu'on tire ou qu'on tricote. Une intuition, un mouvement, une odeur, une ombre, un mot. N'aies pas peur des débuts humbles.


Dernière édition par Coline le Mar 8 Déc 2015 - 11:15, édité 1 fois
 
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Laisse-toi porter par tes pensées. Avant de t'endormir, en marchant, dans les transports... Quand une idée vient, laisse-la avancer à son rythme, prends des notes éventuellement ensuite. Puis à force, tu pourras étoffer ces fragments d'idées.
 
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Pour ce que ça vaut aussi, les idées ne me viennent jamais mieux qu'en marchant.

Mais le problème n'est clairement pas la quantité de livres que tu as lus. Ça c'est utile pour le style, la construction romanesque, pas pour l'inspiration.

L'inspiration vient de la vie, pas des livres. Tu manques d'idées ? Va voir ailleurs ce qui se passe. Assieds-toi dans une gare, une salle d'attente, un restaurant, et essaie d'imaginer où vont les gens, ce qu'ils font comme métier, pourquoi ils sont tristes ou heureux, qui aime qui, qui quitte qui. Ou alors lis les faits divers, plein de faits divers, imagine pourquoi les gens agissent comme ils le font. Recrée leurs histoires, fais-en tes histoires.


Dernière édition par Coline le Mar 8 Déc 2015 - 11:17, édité 2 fois
 
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Je pense que c'est parce que tu n'as pas de passion et pas de rêves.
Je pense que c'est parce que tu es trop raisonné.
Il faut que tu changes de personnalité.
 
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Je trouve qu'il y a des choses intéressantes dans ton questionnement, qui me parlent en tout cas, comme la régularité, je suis persuadée que d'ancrer l'écriture dans la régularité lui apporte, et qu'ainsi à long terme on enraye les périodes de blocage.
Aussi la conviction, car finalement tu parles d'inspiration, mais et je crois que l'idée t'effleure plus ou moins il  s'agit plus de la conviction que ces idées ont un intérêt, assez pour être couchées sur le papier que le problème d'avoir des idées. Par ailleurs je ne crois pas qu'il faille avoir une idée globale à tout prix, Coline dit qu'elle part des personnages et tu as l'air de dire dans la fin que ça te vient comme ça, de façon plus large, un peu comme tout le monde je pense. L'idée c'est d'abord un petit germe, je pense, que s'enrichit au fil de l'écrit.
En ce moment j'ai l'idée qu'il faut justement passer outre la conviction, qui arrive, dans les moments très inspirés, ces moments ou on est convaincu déjà même avant d'avoir écrit, parce que je pense et de façon commune à chacun que ces moments restes rares, de petits états de grâce, or il faut bien trouver aussi une façon de composer le reste du temps, notamment sur les projets longs.

pour répondre à ta question :
Ne croyez-vous pas que pour développer sa propre imagination il convient d'identifier le registre narratif dans lequel on a l'intention d'écrire : fantastique, réaliste, épique, lyrique... ?
Oui et non, disons que c'est intéressant d'identifier des registres dans lesquels on est à l'aise, et je pense que ça vient en s'essayant un peu à tout, après identifier en amont de l'écrit, autant cela peut peut-être servir à le baliser pour garder une certaine conduite, autant je ne vois pas en quoi cela nourrirait plus l'imagination, l'inspiration, qu'en se gardant le champ libre sans définir. Définir l'écrit avant d'écrire, je ne suis pas certaine que cela apporte grand chose, si ce n'est une ligne de conduite sur l'écrit, finalement une autre contrainte et si t'as déjà du mal tu devrais peut-être au contraire te garder le champ libre, la possibilité de varier les registres.

Voilà un peu à chaud.
 
Zetta
   
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Zetta  /  Effleure du mal


En écho avec ce que les autres ont écrit, je crois que des exercices de créativité te feraient beaucoup de bien - car oui ça s'entraîne ça aussi ! Tu as des idées, ou des embryons d'idée, mais il te manque la conviction, il te manque de les porter jusqu'à leur terme peut-être. Je ne crois pas que les idées s'imposent d'un coup toutes belles et brillantes. En tout cas pour moi, ce sont comme des petits morceaux d'idée, qui viennent s'agglomérer, et il me faut les regarder sous toutes les coutures pour trouver le bon angle, pour nettoyer tout ça, polir, et en faire ensuite une histoire. Mais faut pas se brider dans la première phase où les idées émergent, même si elles sont brouillon, pas nettes, pas encore polies. Pense à des diamants bruts, au début ça ressemble à de moches cailloux...

Pour ma part je fais comme exercice de créativité les pages du matin, comme conseillé par Julia Cameron. Les références peuvent être trouvées sur le net, mais en gros ça consiste à écrire un nombre de page prédéfini du matin au réveil (pour ma part après ptit dej sinon pas possible). Il s'agit d'écrire sans aucun enjeu. Ne pas se donner de contrainte de forme ou de structure, ne pas se soucier de l'orthographe ni de la ponctuation. Ne pas se donner de thème, de ligne, ou de limite quant au contenu. Interdiction formelle de se relire avant au moins un mois.

Cet exercice a deux vertus :
- se débarrasser du trivial, parce qu'en général on commence à écrire des trucs comme : p*tain j'ai mal au dos, mon chef me gonfle et le monde entier me hait...
- amorcer la pompe de la créativité, sans aucun enjeu, pour faire taire son censeur intérieur, celui qui dit que ces idées sont nulles, triviales... osef puisque ces mots n'ont pas pour vocation d'être lus.

Le mot exercice peut faire un peu peur... peut-être qu'il est mal choisi. Il ne s'agit pas d'une gymnastique, mais plutôt de se réserver un moment privilégié et de se donner le petit coup de pouce bienveillant... voilà, moi ça m'a convenu alors je partage. C'est quelque chose que je fais, pas tous les jours, mais presque, depuis presque deux ans, ça me prend entre 10 et 30 minutes selon les jours, c'est mon petit plaisir, mon moment à moi. Un peu dur pour le reste de la famille mais maintenant ils ont l'habitude, je dis "je vais faire mes pages" et tout le monde me laisse tranquille (sauf le chat).

Par rapport à tout ça, je pense qu'entre le moment où l'idée émerge et celui où tu l'écris il y a un temps de maturation, qu'il faut respecter. Peut-être que tu essaies trop vite de passer de l'idée à l'histoire ?

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Aventador
   
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Hello Smile !

Beaucoup de choses très intéressantes ont été dites, je ne vais pas les reprendre, mais il faut que tu te penches toi-même sur ce qui peut t'inspirer. Car chaque écrivain est plus ou moins influencé par ce qu'il aime. Et ça peut être très anodin, pas forcément quelque chose de littéraire d'ailleurs. Si c'est la mer que tu aimes, qui te fascine, eh bien va voir la mer ! Si c'est plus une musique, un artiste, le cinéma, nourris-toi de ça. Ecoute, regarde, prends du plaisir sans te conditionner dans le genre "il faut que ça me donne des idées". Et commence petit, un court texte, avant de te lancer dans un roman, plus difficile à mener au bout si on n'y croit pas.

On ne fonctionne pas tous de la même manière, mais je pense qu'il faut être curieux de beaucoup de choses pour être créatif. Il faut s'ouvrir et être réceptif. Si tu restes replié sur toi, sans fenêtre sur le monde, réel ou imaginaire, ça restera difficile pour toi de créer.

Voilà voilà...
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Raven
   
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Sans doute est ce du au fait que mes idées sont trop antinaturelles.
[minute_philosophie] Est-ce que l'écriture et le langage eux-mêmes ne sont pas déjà un tantinet antinaturels ? Composantes de la culture, parole, écriture, imagination “complexe”… Si l'homme sait faire une chose, c'est bien déformer, réformer ou transformer sa nature. Au lieu de considérer que tes idées sont essentiellement trop antinaturelles, tu peux considérer que c'est toi qui n'es pas encore au diapason avec elles, d'où cette impression d'"antinaturalité". [/minute_philosophie]
ça me frustre affreusement car j'ai l'impression que lorsqu'un écrivain démarre sur une idée, cela résulte du fait que l'idée s'impose à lui de façon impérieuse, au point qu'il ne peut plus s'en détacher.
Faudrait chercher dans les bio, autobio des auteurs, tiens… Honnêtement, je ne sais pas. J'ai plutôt l'impression que toutes les œuvres n'ont pas une "idée impérieuse" à leur fondement, mais qu'elles sont l'émanation d'idées récurrentes ou des intérêts principaux de leur auteur (logique…), ce qui est à rapprocher de ton problème au sujet du genre, je suppose. Chaque genre suggère des problématiques spécifiques.
comment puis je faire pour avoir une conviction suffisamment grande de ce que j'écris et des idées qui me viennent?
Et si c'était une question de foi ? Comme Borges le dit si bien, « le texte définitif est une utopie ».
Ne croyais croyez-vous pas que pour développer sa propre imagination il convient d'identifier le registre narratif dans lequel on a l'intention d'écrire : fantastique, réaliste, épique, lyrique... ?
Le "registre narratif" ? Terme curieux, vu que tu mélanges ensuite registres (épique, lyrique) et genres (fantastique, réaliste). La question est-elle de savoir si tu veux mettre des fées et des dragons dans ton texte ou si tu veux la raconter façon homérique ou plutôt façon chronique du soir ? Si on fait la distinction entre l'imagination (le “fond” : personnages, univers, événements, ambiance…) et l'expression (la “forme” : comment tu vas donner cette ambiance, comment tu vas décrire personnages, univers, événements…), tu es en train de te demander : est-ce que je dois identifier mon expression de prédilection pour améliorer mon imagination ? Bah, on dirait que c'est pas sur le même plan…

Pour ce qui est de travailler l'imagination, c'est pas très difficile, faut apprendre à faire feu de tout bois. J'ai détesté l'étude de l'histoire pendant très longtemps… Puis le jour où je me suis surpris à refaire la crise de 29 à ma sauce dans un projet ou l'énième vague de colonisation grecque, il a bien fallu que je remercie (au moins intérieurement xD) les cours qui m'ont permis d'imaginer ces trucs-là. Les autres ont déjà donné plein de bonnes idées pour s'exercer : les gares, les cafés, les salles d'attente… J'ai bien aimé le bouquin de James V. Smith, The Fiction Writer's Brainstormer (Writer's Digest Books, 2000), qui donne plein d'idées sur l'état d'esprit, les "exercices", etc. pour développer ou appliquer l'imagination à l'écriture de fiction.
 
Garpou
   
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Garpou  /  Clochard céleste


Il n'y a pas d'un côté l'imaginaire et de l'autre le réel, il n'y a que, tout simplement, ce qu'on pense.

Si tu as du mal à trouver une idée de ''choses'' à narrer, pourquoi ne pas commencer par écrire sur un moment de ta vie qui t'as marqué et à le mettre en scène. Souvent je fais ça et finalement petit à petit ça devient bien différent de ce que j'ai vécu.

Exemple : tu mets le cadre, tu modifies un peu les personnage, sauf si tu veux carrément faire ton autobiographie et puis tu laisses aller, n'ais pas peur de tout déformer. Faut mélanger !
 
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Citation :
Par rapport à tout ça, je pense qu'entre le moment où l'idée émerge et celui où tu l'écris il y a un temps de maturation, qu'il faut respecter. Peut-être que tu essaies trop vite de passer de l'idée à l'histoire ?
Peut-être pas nécessairement, ça je crois que ça dépend de chacun, on conçoit pas tous pareils, moi je ne conçois jamais avec l'idée entière de mon histoire et si j'attendais de l'avoir entière je n'écrirais jamais, l'histoire s'alimente d'elle même au fil de l'écrit. Même chez une même personne, ça dépend des jours et des déclics, tu peux avoir toute une histoire en tête ou juste l'envie d'écrire, ou juste une ambiance, en fait j'ai pas l'impression et le sentiment qu'il y ait une méthode miracle qui puisse marcher pour tous, plus des petites choses, qui peuvent s'aider à se mettre en train.
Les exercices quels qu'ils soient c'est une bonne manière oui, de se fixer des buts, ou juste de se lancer, , après je crois qu'au final c'est une question de pugnacité et de volonté, et d'éviter de se répéter les mêmes choses qui peuvent freiner.
J'ai le sentiment que plus on se pose de questions et qu'on fixe ces blocages, quels qu'ils soient, plus on reste dans l'idée d'écrire sans écrire effectivement, qu'il faudrait presque le limiter ce questionnement.
 
Fat Jésus
   
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Fat Jésus  /  Crucifixion en rose


Albert, honnêtement, si tu mettais dans un fichier Word tous les messages que tu as pu poster sur ce forum à propos de ton incapacité à écrire, tu aurais un métaroman sur l'incapacité d'écrire entre les mains, et de belle taille en plus.
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Zetta  /  Effleure du mal


Hel a écrit:
Citation :
Par rapport à tout ça, je pense qu'entre le moment où l'idée émerge et celui où tu l'écris il y a un temps de maturation, qu'il faut respecter. Peut-être que tu essaies trop vite de passer de l'idée à l'histoire ?
Peut-être pas nécessairement, ça je crois que ça dépend de chacun, on conçoit pas tous pareils, moi je ne conçois jamais avec l'idée entière de mon histoire et si j'attendais de l'avoir entière je n'écrirais jamais, l'histoire s'alimente d'elle même au fil de l'écrit.

Ah oui tout à fait, je me suis sans doute mal exprimée, je ne parlais pas d'une histoire entière, mais plutôt de coucher une idée sur le papier. Mais effectivement c'est très perso.

Pour ce qui est des exercices ou cadres... certainement pas des méthodes miracles on est d'accord ! Ils ont juste le mérite d'éviter de se poser cinq mille questions à la minute. Pour ceux qui comme moi, ou Albert apparemment, intellectualisent trop, ça peut être pas mal... à voir si ça parle... et puis ça mange pas de pain, un cahier, un stylo et un petit moment.
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