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 Peut-on vivre sans amour ?

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Invité  /  Invité


Il y a quelques mois, j'avais ouvert un sujet similaire sur un autre forum, mais il n'y a pas eu beaucoup de réponses, et comme je suis curieux d'avoir votre avis ou votre réflexion, bien qu'il existe déjà des sujets traitant du thème, je m'auto-cite :

Oyez, oyez, je suis tombé sur cela il n'y pas très longtemps et bien que la question ne soit pas exceptionnelle, j'aurais aimé avoir, lire votre avis sur la question. La question en question est plutôt vaste (ça offre une compréhension assez large) :  
Pensez-vous qu'il est possible de vivre sans amour ?

Pour ma part, j'ai l'intuition que non ; mais je penserais oui, même si je ne sais pas si on pourrait alors vivre en dehors de survivre.

Je vous laisse à votre réflexion et à vos claviers
 
Faust Federel
   
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Faust Federel  /  Journal du posteur



Oui, on peut vivre sans amour, tout comme on peut manger un plat fade sans y ajouter de sel.

Ca calera l'estomac mais ça ne procurera pas vraiment de plaisir...
 
Molly
   
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   Pensée du jour  :  "Toute personne qui aime la musique ne sera jamais vraiment malheureuse"- F. Schubert
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


C'est très dur.

Il y a une telle pression de la société qu'on passe vraiment pour un nul, un raté (homme ou femme) si on n'est pas "en couple".

Mais je pense qu'on peut ignorer cette pression, si on a un peu de jugeote, et "compenser" de différentes manières. En créant (si on est un peu artiste, ou simplement inventif), ou en se donnant complètement pour quelque chose, une cause humanitaire, un combat, un projet associatif, je ne sais pas... vivre des amitiés, de la solidarité, et en tirer peut-être plus de bonheur, finalement, qu'à travers une relation amoureuse qui peut s'avérer n'être qu'un leurre.

 
Soulverain
   
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Soulverain  /  Autostoppeur galactique


J'assimile tous les sentiments à l'amour. L'amitié, la jalousie, la haine sont des formes d'amour, vouloir aider son prochain (cause humanitaire), c'est aussi une forme d'amour, vouloir valoriser son ego en agissant pour autrui, c'est encore une forme d'amour...

Vivre sans "amour" dans le sens "couple", c'est parfaitement possible. Mais sans amour si on prend cette signification dans son sens le plus absolu, je ne pense pas. Rien que dès la petite enfance, nous avons besoin de l'amour de ceux qui nous éduque et nous voulons agir pour leur faire plaisir et nous sentir aimé, valorisé, et pour grandir "sainement".
https://www.facebook.com/Echo.PrimalHowl/?fref=ts
 
Marybat
   
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   Nombre de messages  :  1932
   Pensée du jour  :  L'art de l'écrivain consiste surtout à nous faire oublier qu'il emploie des mots (Bergson)
   Date d'inscription  :  21/08/2012
    
                         
Marybat  /  Journal du posteur


Que veux-tu dire par peut-on vivre sans amour ?
Sans être aimé ? ou sans aimer soi-même quelqu'un d'autre ?

Le premier me parait plus difficile. Un enfant qui grandit sans amour, un enfant maltraité, aura beaucoup de mal à se construire une vie harmonieuse. Je crois que tout être humain (et même les animaux d'ailleurs) ont besoin d'être aimé. Cela permet de prendre confiance en soi et de s'aimer soi-même. C'est le rôle des parents et ils sont normalement "programmés" pour ça.

Par contre, je pense qu'on peut vivre sans aimer quiconque. Les psychopathes, par exemple, sont exempts de sentiments.
 
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Invité  /  Invité


Merci de vos messages intéressants Wink 

> Marybat : les deux Smile
 
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Invité  /  Invité


On peut pas vivre sans amour(en tout genre), au risque de se sentir frustré et rejeté par une société. On serait à l'image d'un ermite ou un psychopathe, c'est une soif expérimentale afin d'écrire un livre?
 
Natha-lit
   
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   Localisation  :  Mars-eye
   Pensée du jour  :  tout n'est que gâchis-parmentier.Je ne suis pas une psychopathe mais une sociopathe de haut niveau. Il faut vous renseigner!
   Date d'inscription  :  21/08/2013
    
                         
Natha-lit  /  Tycho l'homoncule


Oui mais la vie serait fade, délavée, triste à en pleurer, déprimante, désarmante, exaspérante, désespérante, folle... je continue? Wink 
Pour ma part, je ne pourrais pas vivre sans amour. Tout court. Amour en tout genre. J'espère que ça répond à ta question ^^
 
Patricia Douce
   
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   Localisation  :  07200 St Julien du Serre
   Pensée du jour  :  L'optimiste plante un gland et achète un hamac
   Date d'inscription  :  26/05/2012
    
                         
Patricia Douce  /  Pour qui sonne Lestat


Le champ des possibles est vaste... Et comme il y a autant de façons d'aimer que d'être aimés, je pense qu'on rentrera aisément dans l'un des cas, donc pour moi impossible, que ferais-je sans lui ou sans amis ou sans mes enfants, et mes bêtes, ma chienne qui me regarde, allongée dans mes pieds. Elle, elle m'aime c'est sûr sans conditions, mon Coco qui pourrait avec un coup de bec m'écharpait les doigts, au lieu de ça, il les pince doucement comme autant de baisers... Oui l'amour est ma nourriture... impossible de m'en passer sous n'importe quelle forme que ce soit :Electricité: 
http://patricia.douce.free.fr/
 
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C'est quoi l'intérêt de la question ? Faudrait préciser parce que je saisis pas les enjeux de la question là.

Ça me rappelle un type une fois qui pensait qu'on ne pouvait pas vivre sans musique. Il faut vire sur quelle planète pour sortir des énormités pareil ? Et dans vingt ans, on pourra entendre "peut-on vivre son iphone".

Donc je crois bien qu'on peut vivre sans musique, sans amour, sans slip, sans travail, sans tabac, sans amis, sans famille, et on peut même vivre sans soleil.

On ne peut pas vivre : sans péter, sans chier, sans manger, sans boire, sans regarder les fesses des filles, sans se gratter quand ça démange, sans raconter des conneries, sans péter les couilles de son voisin, sans détruire la planète.

Vivre, de temps en temps, sans amour, c'est prendre un peu ses distances avec les illusions dont on est esclave. L'amour est un petit confort où on a toujours raison, où on a besoin de rien d'autre parce que c'est déjà suffisant... Donc la question serait plutôt "doit-on vivre enfermé dans la prison de notre confort ?"

Faut prendre l'air et se mettre en danger de temps en temps. Si la vie dégouline de miel, on en oublie les saveurs douces-amères, on s'habitue à son miel et on en demande toujours plus jusqu'au mauvais goût. Voir l’attrait des choses âpres, rugueuses, qui râpent le gorge et la peau, il est là l'intérêt de la vie. Ça permet de mieux apprécier ce qu'on a, ce qu'on mérite, et ce qu'on offre aux autres. Ce qu'on se ferait chier si on vivait chez les Bisounours.
 
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Merci pour vos messages eux-aussi intéressants Smile

> Julian_Moutanga : Disons que c'est une question existentielle pour le moment Wink(mais je serais incapable d'écrire un roman sur ça)

> Flaot : Ton message me laisse perplexe et m'exaspère quelque peu sur quelques points. Est-ce fait exprès pour provoquer ? Pour voir ce que je dirai ? Je vais essayer de faire dans l'ordre sans dire trop de bêtises et sans développer. Pour commencer, tu ne saisis pas les enjeux de la question, vraiment ? Alors pourquoi tu as répondu au sujet ? Tu avais quelque chose à dire quand même, un avis à exprimer ?

Réfléchis un peu. Il y en tellement d'enjeux. L'amour c'est ce qui donne généralement un sens à la vie, non ? C'est ce qui aide à la construire, aide à te développer ? N'est-ce pas un moteur ? N'est-ce pas une nécessité ? Tu n'as pas de mari ? Tu n'as pas d'enfants ? Pas d'amis ? Ni même de famille ? Et si tu ne veux pas en avoir, c'est parce que tu l'as choisi (auquel cas ton message pourrait être intéressant) ? Tu t'imagines vivre sans ? Comment ?

Là où tu commences à me vexer c'est quand tu compares l'amour à un Iphone. On ne peut pas comparer les deux ! Parce que désolé, "peut-on vivre sans amour" ce n'est pas pareil que "peut-on vivre sans iphone" ni même que "sans musique". Je ne me fatiguerai pas à chercher à expliquer.

Ensuite le passage "on peut vivre sans/on ne peut pas vivre sans" : moi je pense qu'on peut très bien vivre "sans regarder les fesses des filles", "sans se gratter quand ça démange", "sans péter les couilles de son voisin" etc... etc... J'ai l'impression que tu te confines aux besoins vitaux et à une étendue primaire des désirs, donc plus à la satisfaction des désirs animaux qu'à l'humanité. Ta vie serait un peu : manger, boire, dormir, aller aux toilettes, et baiser ; en passant sur la vulgarité supplémentaire. Et beaucoup de ce que tu cites me semble erroné, comme le travail ne serait-ce que parce qu'il te fourni directement ou indirectement un foyer, de la nourriture (donc il est indispensable). Ou encore le Soleil. Le Soleil, donc la lumière et la chaleur qu'il apporte, est nécessaire au développement de la vie (jusqu'à preuve du contraire) et c'est d'ailleurs un critère dans la recherche d'exoplanète). Par contre, je suis d'accord, on peut vivre sans tabac par exemple.

Tu parles de "vivre de temps en temps sans amour" donc en fait, tu juges qu'il vaut mieux s'écarter pour prendre plus de plaisir à se retrouver, à retrouver ceux qu'on s'aime. C'est vrai, mais tout dépend des circonstances. Et là, tout d'un coup, on dirait que tu n'es pas prête à t'en séparer pour toujours. Tu veux t'en écarter pour t'en libérer ou pour qu'ils t'aiment plus ?

Puis, je ne pense pas que l'amour se limite à une prison ou à une illusion (quoiqu'il en soit, en général les clefs ne sont pas très loin, enfin ça dépend..), c'est un tremplin et c'est une concrétisation, une réalisation, à mon sens. Par exemple, je ne pense pas que tu sois dans l'illusion complète avec tes amis ou qu'au bout de quelques années de mariages tu sois toujours la même esclave que les premiers jours de ton amour. Il y a un moment où il faut considérer la pensée, la volonté, les choix. L'humanité.

"doit-on vivre enfermé dans la prison de notre confort"  En fait, j'ai tout à fait l'impression que c'est ce que tu fais. J'ai l'impression que tu es dans un petit cocon de mépris et de contrôle, et que tu veux être aimée, sans trop souffrir.

Et rassure toi, la vie ne dégouline rarement que de miel.
 
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Invité  /  Invité


Citation :
Est-ce fait exprès pour provoquer ? Pour voir ce que je dirai ?
Provoquer une réponse sur la question posée, oui. Sur les enjeux.

Après, tu peux voir de la provocation à cause du style. J'y peux rien, je suis sec et malpoli.

Citation :
Pour commencer, tu ne saisis pas les enjeux de la question, vraiment ?
Si je ne dis, c'est que c'est le cas, vraiment. Tu l'écris toi-même. "La question est vaste". Eh bien pour moi, elle est trop vaste. Il faut bien un cadre quand on pose un problème, non ? Ou si c'est juste masturbatoire ?
Citation :

Alors pourquoi tu as répondu au sujet ?
J'aime bien me tripoter, comme les autres.

En posant une telle question, sans la cadrer au préalable, soit tu n'auras que des réponses creuses, soit chacun répondra à ce qu'il voudra, et c'est peu probable qu'on réponde à ce que tu attendes. Sauf si c'était bien une question à but masturbatoire.

Donc, j'ai répondu, comme les autres, à l'aspect de la question qui m'intéressait le plus.

Citation :
Tu avais quelque chose à dire quand même, un avis à exprimer ?
C'est ce que j'ai fait oui. Faut se tripoter de temps en temps, ça détend.
Citation :

Réfléchis un peu. Il y en tellement d'enjeux.
Oui, mais je préfère quand on pose un cadre à une question. J'aime bien me tripoter devant tout le monde, mais je serais vraiment gêné si à la fin on me disait que j'étais hors sujet. Ce serait comme se présenter à une soirée à thème avec un costume de Lara Croft quand tout le monde est en Che Gavara, c'est gênant.

Citation :
L'amour c'est ce qui donne généralement un sens à la vie, non ?
On dirait que c'est une évidence pour toi. Pour moi, ça l'est pas du tout, et je doute que ce le soit pour tout le monde. Une majorité, peut-être. Une grande majorité, je ne pense pas, non. Tout dépend ce dont tu parles dans "amour", mais... sans cadre...
Citation :

C'est ce qui aide à la construire, aide à te développer ? N'est-ce pas un moteur ? N'est-ce pas une nécessité ?
L'amour t'aide à construire ta vie ? L'amour est un moteur ? Ah. Tu vois, sans cadre, je ne vois pas de quoi tu parles. De quel amour parles-tu ? Ce serait plus clair avec des exemples ou en définissant mieux ce dont tu parles et entend par "amour". Mais même en faisant le tour de tout ce qu'on pourrait considérer comme de l'amour, je ne vois toujours pas. L'amour, un moteur ? Plutôt une émotion qu'on partage avec quelqu'un, voire (pour être large) ses proches, non ? Moteur de quoi ? de la vie ? Donc tu considères bien qu'on ne peut pas vivre sans amour. Si je prends un exemple extrême, un trader qui a peu de temps pour sa famille et sa femme en particulier, qui est tout dévoué à son travail, il laisse peu de temps à sa vie amoureuse, on est d'accord ? En quoi, cet amour pourrait être un moteur à sa vie ? En quoi serait-ce une nécessité ? Que l'amour soit au centre de la vie de certaine personne, je peux bien le concevoir, et c'est plutôt une bonne chose, mais en quoi est-ce une nécessité ? Si c'est ton choix de vie, tu peux penser que c'est un mode de vie préférable, peut-être, mais une nécessité ? Non, ce trader, qui laisse peu de temps à sa famille, vit aussi. Même, il se peut qu'il soit parfaitement heureux et équilibré. Si l'amour n'est pas au centre de toute ses préoccupations. Certains pourront trouver ça triste, lui a d'autres objectifs et une autre vision de la valeur de choses et de ce à quoi on doit focaliser son énergie pour être épanoui : il pourrait être tout aussi critique sur les personnes qui ne produisent rien à privilégier l'amour et qui se laisse bercer par la vie.

Citation :
Et si tu ne veux pas en avoir, c'est parce que tu l'as choisi (auquel cas ton message pourrait être intéressant) ?
Trop aimable. L'intérêt de mon message tient en fait en mon mode de vie... Plutôt indécente comme remarque. Donc, non, je ne suis pas Patricia, je n'étale pas ma vie personnelle aux yeux de tous. Je ne suis pas un spectacle ambulant. Je veux bien faire semblant de me tripoter devant tout le monde, mais j'avais cru comprendre qu'un forum était une réunion informelle où notre carte d’identité ne signifiait rien.
Citation :

Tu t'imagines vivre sans ?
Je ne m'imagine pas vivre sans. Je comprends que cela soit possible, et pour être franc, j'ai un peu de mal à saisir comment il est difficile pour certains à comprendre qu'on " puisse vivre sans amour". Comme d'autres ne peuvent pas imaginer vivre sans dieu, sans musique ou sans iphone. Chacun détermine ses priorités dans sa vie, et donc certains veulent une vie remplie d'amour, et d'autres ont juste d'autres priorités. Le contraire te paraît peut-être évident, tu poses la question en en étant bien convaincu, eh bien j'affirme que l'évidence est surtout de dire que l'amour n'est pas une nécessité pour vivre.

Citation :
Là où tu commences à me vexer c'est quand tu compares l'amour à un Iphone. On ne peut pas comparer les deux ! Parce que désolé, "peut-on vivre sans amour" ce n'est pas pareil que "peut-on vivre sans iphone" ni même que "sans musique". Je ne me fatiguerai pas à chercher à expliquer.
Ne compte donc pas sur moi pour expliquer en quoi la comparaison peut avoir du sens.

Citation :
moi je pense qu'on peut très bien vivre "sans regarder les fesses des filles"
C'est un réflexe. À moins d'être parfaitement asexué (ce qui est probablement impossible), tu ne peux pas y échapper.

Citation :
"sans se gratter quand ça démange"
C'est un réflexe. Bien sûr, tu peux t'amuser à te retenir de te gratter, comme tu peux t'amuser à retenir ta respiration. Mais tu ne pourras pas te l'interdire une fois que tu auras l'attention à autre chose. Tu ne peux pas y échapper.

En passant, l'amour, pourrait être considéré comme une forme de réflexe aussi. Ce n'est pas un propre de l'homme, ni même de l'homme civilisé. C'est un besoin naturel, primitif, qu'on retrouve transformé à travers notre comportement social. Mais ça reste un phénomène qui a un rôle dans le développement de l'individu et dans la préservation de l'espèce. On peut vivre sans amour, mais je ne pense pas qu'on puisse vivre sans avoir une idée de ce qu'est l'amour. La différence ensuite se fait à travers des choix (qui peuvent nous être imposées par l'expérience ou les circonstances de la vie).

Citation :
"sans péter les couilles de son voisin"
Oui là, c'est un autre sujet. Mais je crois bien qu'on nuit toujours à quelqu'un. Rien qu'un gars qui prétendrait le contraire me casserait les couilles. Donc c'est un pari impossible à tenir.

Citation :
J'ai l'impression que tu te confines aux besoins vitaux et à une étendue primaire des désirs, donc plus à la satisfaction des désirs animaux qu'à l'humanité.
Depuis quand l'homme s'est-il extrait de sa condition animale ? Aux dernières nouvelles, nous sommes toujours des animaux, et en cela, on obéit toujours à ces mêmes besoins ou désirs. Encore une fois, l'amour n'est pas autre chose. Ce serait quoi d'autre ?

Citation :
Ta vie serait un peu : manger, boire, dormir, aller aux toilettes, et baiser ; en passant sur la vulgarité supplémentaire.
Ça résume pas mal ce qui est essentiel à la vie, oui. Et la vie est vulgaire, il n'est pas trop tard pour le comprendre. Et dans ce que tu cites, il n'y a guère que "baiser" à quoi on peut s'extraire... mais s'interdire d'y penser, c'est probablement impossible. Il en va de même pour l'amour. Sexualité et amour vont ici de paire. Ce n'est peut-être pas qu'une coïncidence.

Citation :
Et beaucoup de ce que tu cites me semble erroné, comme le travail ne serait-ce que parce qu'il te fourni directement ou indirectement un foyer, de la nourriture (donc il est indispensable).
Tu n'as peut-être pas encore rencontré ce genre d'animal, mais des hommes qui peuvent vivre (et donc se fournir de la nourriture) sans travailler ça existe. C'est même très répandu, et c'est même là pour le coup, le propre de l'homme. Un homme peut travailler pour un autre. Un homme peut avoir travaillé, un jour, et ne plus devoir à travailler un autre (ou le reste de sa vie). On peut également vivre sans foyer, c'est une question de confort, ce n'est pas un impératif à la vie.

Citation :
Ou encore le Soleil. Le Soleil, donc la lumière et la chaleur qu'il apporte, est nécessaire au développement de la vie (jusqu'à preuve du contraire)
Il y a pourtant un exemple d'êtres humains allergique au soleil, qui peuvent vivre (assez difficilement toutefois) sans le soleil.

Le soleil est nécessaire au développement de la vie sur Terre, mais il n'est pas indispensable au développement de chacune de nos vies. Même si là c'est un exemple extrême, puisqu'on peut tout à fait dire qu'il est indispensable à un développement normal. Pas le sujet de toute façon.

Citation :
et c'est d'ailleurs un critère dans la recherche d'exoplanète
Heu... oui enfin, là on n'appelle pas ça de l'exobiologie... On serait de toute façon incapable de chercher une forme de vie... là où il n'y a pas de soleil, donc ça a un peu aucun sens cette phrase. Bref, pas le sujet.

Citation :
Et là, tout d'un coup, on dirait que tu n'es pas prête à t'en séparer pour toujours.
Pourquoi ramener ça à ma vie personnelle ? On s'en fout de ce que je suis prêt à faire. Quel rapport... Est-ce que je te demande avec qui tu baises pour juger de la pertinence de ce que tu écris ?...
Citation :

Tu veux t'en écarter pour t'en libérer ou pour qu'ils t'aiment plus ?
Hum... j'écarte pour mieux m'y enfoncer.

Citation :
Puis, je ne pense pas que l'amour se limite à une prison ou à une illusion
D'accord. C'est pas mon avis. Après, c'est une image... on ne la comprend peut-être pas de la même manière.

Citation :
c'est un tremplin et c'est une concrétisation, une réalisation,
L'amour, une réalisation ? Pareil, on ne sera pas d'accord. Étant donner que c'est quelque chose que tu contrôles finalement assez peu et que tu entretiens avec les autres, tu réalises, ou concrétises, pas grand-chose. Tu ne fais que subir. Un petit coup de gouvernail dans la tempête des passions, tu peux toujours essayer, mais je doute que ça file comme une télécabine sur son câble. L'amour, ce serait plutôt un bateau ivre. On le subit, parfois avec le plus grand bonheur ("ne dure qu'un instant..."), mais on n'a de prise sur que dalle. Essaie de réaliser un château de carte sur un bateau ivre, je doute que tu arrives à dire un jour " c'est moi qui l'ai fait !" Un tremplin, oui à la rigueur. Mais le plus aléatoire, c'est pas le tremplin, mais la chute...Tu sais comment ça commence, tu sais pas comment, avec qui et où ça finit.

Citation :
Par exemple, je ne pense pas que tu sois dans l'illusion complète avec tes amis
Si si. L'amitié, c'est un peu comme se promener dans un zoo. Tous les êtres sont vivants, tout ce qui est là est vrai, mais tout le monde sait aussi que c'est pour de faux. En amitié, tout le monde est toujours conscient que ça peut finir du jour au lendemain. Et si on échappe aux "t'es vraiment qu'un putain d'enculé d'hypocrite, je croyais qu'on était ami !", en général, il n'y a guère de monde pour se faire d'illusion sur l'amitié. C'est un peu comme du gagnant-gagnant. Quand l'un des partis n'a plus rien à y gagner, les liens d'amitié se desserrent et ont toutes les chances de craquer.
Citation :

ou qu'au bout de quelques années de mariages tu sois toujours la même esclave que les premiers jours de ton amour.
Ah, parce qu'il se passe quoi après plusieurs années de mariage ? On reste collés l'un à l'autre. Un bonheur pour la vie ? On ne va jamais voir ailleurs ? Certains sont aussi tout à fait capables d'entretenir la flamme de longues années (il paraît que ça existe, je les ai pas passé au détecteur de mensonge).

Parce que pour toi, l'amour, c'est quelque chose de merveilleux qui tombe sur deux êtres, ça dure le temps qu'il faut, c'est beau, et ensuite, ça retombe, et au revoir ? C'est plutôt ça la vision triste de l'amour. Je pense plutôt que c'est effectivement une prison dans laquelle on ne maîtrise rien, et que bien souvent un amour en chasse un autre. L'amour est une passion. Et les passions exclusives peuvent exister, mais elles durent rarement toute une vie. C'est à la fois ce qui est si bon dans l'amour, mais qui est aussi l'un de ses plus grands défauts. Un amour, s'est toujours mieux quand il est partagé, sinon, ce n'est même plus une prison mais une torture. Et alors, on partage difficilement le même amour, à la même intensité, aux mêmes moments, avec la même personne. C'est comme l'acte amoureux, sexuel : on commence globalement en même temps (même si moi je me fais parfois affréter spécialement des nymphes qui commencent bien avant que j'arrive -- tin j'ai dit que je ne dévoilais rien de ma vie privée), on fait un petit parcours de route ensemble, et ensuite... chacun descend à la station désirée. On s'arrête rarement à la même station. Donc cesser de s'aimer en même temps, ça doit arriver et c'est pratique, mais en réalité, chacun garde ses émotions pour soi... et c'est là qu'on peut s'éprendre de quelqu'un d'autre. Encore heureux. Le monde serait décidément triste si non seulement le monde était un monde de bisounours, mais si en plus on était condamné à être maqué avec la même personne le reste de sa vie. Ça peut arriver.

Et avec ça, je ne sais toujours pas de quel amour il est question sur ce fil...

 
Pianitza
   
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Pianitza  /  Effleure du mal



Il t'en reste dans le coin supérieur de la lèvre gauche.

 
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No00 a écrit:

Il t'en reste dans le coin supérieur de la lèvre gauche.

Euh...Shocked 
 
Elouan
   
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Elouan  /  JE Lambda. (Cuvée 2012.)


Non.
 
   
    
                         
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