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 Auteurs japonais (hors manga)

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Kavelen
   
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Kavelen  /  Petit chose


Alors, je lis très peu d'auteur japonais. Je n'ai lu qu'un seul livre pour l'instant, mais il est époustouflant...et vous n'en avez pas parlé! J'adorerai lire d'autres livres de ce pays!

Mémoires d'un chat d'Hiro Arikawa (et j'ai vu qu'une suite venait de sortir l'an dernier!). Dans cette histoire, l'on suit un chat errant, qui se fait adopter par un enfant. J'ai trouvé incroyable le fait que le narrateur soit le chat, l'exercice n'est pas facile, mais il a été fait avec brio. Je vous recommande ce bouquin!
 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Taratata a écrit:
Je n'ai pas trouvé mièvre Le restaurant de l'amour retrouvé  dans la relation de la narratrice et sa mère. Elle ne lui reproche pas vraiment d'avoir un amant et de faire la fête, mais d'avoir été une mauvaise mère. Par-dessus ça, oui elle n'apprécie pas sa vulgarité, sa mesquinerie liée à l'argent. Du moins c'est ce que j'ai retenu de ma lecture.   Wink

Moi de ce que j'en ai compris, c'est parce que la mère aime boire et faire la fête que la héroine pense que c'est une mauvaise mère. La fille la trouve vulgaire parce qu'elle parle fort et boit avec ses clients, mais bon, sa mère est une taulière , elle doit gérer les mecs bourrés etc donc ça ne me choque pas plus que ça. Sinon, quel autre exemple qui montre que c'est une mauvaise mère ?

Quant à sa mesquinerie liée à l'argent (tu le dis mais c'est surtout l'héroine qui le pense), je ne comprends pas l'héroine non plus. Après tout, c'est vers sa mère qu'elle se tourne au début quand elle a des soucis. Et le premier truc qu'elle fait, c'est d'essayer de voler les économies de sa mère enterrées au fond du jardin, pas sûre que j'aurais été ravie si ma fille me faisait ce coup-là, surtout qu'elle est modeste. Pourtant, comment réagit la mère ? Elle l'aide en lui mettant à sa disposition un local pour ouvrir son restaurant. J'avais trouvé ça plutôt sympa pour "une mauvaise mère".

L'exemple de la mauvaise mère débauchée est bien mieux campée dans le roman "Trois jours dans la vie d'un yakuza" cité plus haut. Pour le coup, la mère est vraiment ignoble avec le héros. Et ses souvenirs d'elle ne rachètent rien. Elle la même mis à l'orphelinat car elle voulait rester avec son amant, elle a enfermé le garçon sur le balcon de l'appartement en hiver pour ne pas être dérangée pendant qu'elle s'envoyait en l'air avec un mec. Elle ne s'est jamais occupée de lui et lui reprochait d'être né. Bref, une horrible mère quoi.

D'ailleurs, c'est un bon exemple de "saldingue" pour l'autre fil avec des persos féminins horribles !  Auteurs japonais (hors manga) - Page 3 1f600 Pour autant, je ne caserais pas la mère du Restaurant de l'Amour Retrouvé dans cette case.

Kavelen a écrit:
Alors, je lis très peu d'auteur japonais. Je n'ai lu qu'un seul livre pour l'instant, mais il est époustouflant...et vous n'en avez pas parlé! J'adorerai lire d'autres livres de ce pays!

Mémoires d'un chat d'Hiro Arikawa

Un autre livre très connu qui a lancé Soseki (l'équivalent du Balzac japonais) est "Je suis un chat" (Wagahai wa neko de aru) publié en 1905. Il pourrait te plaire aussi ? Je ne l'ai pas lu, mais je suis curieuse d'avoir ton avis. C'est un chat qui vit avec un professeur. Il a probablement inspiré Sfar et Le Chat du Rabbin, une bonne BD que je te conseille aussi si tu aimes les histoires du point de vue d'un chat. Celui-là, je l'ai bien aimé. Auteurs japonais (hors manga) - Page 3 1f600
 
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Invité  /  Invité


Mika a écrit:
Taratata a écrit:
Je n'ai pas trouvé mièvre Le restaurant de l'amour retrouvé  dans la relation de la narratrice et sa mère. Elle ne lui reproche pas vraiment d'avoir un amant et de faire la fête, mais d'avoir été une mauvaise mère. Par-dessus ça, oui elle n'apprécie pas sa vulgarité, sa mesquinerie liée à l'argent. Du moins c'est ce que j'ai retenu de ma lecture.   Wink

(...) Pourtant, comment réagit la mère ? Elle l'aide en lui mettant à sa disposition un local pour ouvrir son restaurant. J'avais trouvé ça plutôt sympa pour "une mauvaise mère".

Elle ne le met pas à disposition, elle lui fait payer à taux d'usure il me semble Smile 
Pour le reste, j'évite les restaurants où les serveurs se torchent la gueule avec les clients   Razz

J'ai lu La fille de la supérette, ou Konbini, qui est un roman sur les cases dans lesquelles on veut faire rentrer une trentenaire célibataire. 

La brocante Nakano de Kawakami était un roman d'ambiance un peu insatisfaisant sur le quotidien d'un bazar et son équipe. Un peu trop d'effets de manche, de mystères et d'étrangeté dont il ne ressort rien.
 
Cervidé Grognon
   
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Cervidé Grognon  /  Pour qui sonne Lestat


Mika a écrit:

Tant que le Café est Encore Chaud de Toshikazu Kawaguchi (2021)

Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, ce roman a été un grand succès ! Il est séparé en 4 nouvelles qui se passent toutes dans Funiculi Funicula, un café magique à Tokyo.

En buvant un café, les clients peuvent retourner dans le passé, mais attention, ce voyage comporte pléthore de règles, sinon ce ne serait pas drôle. Retenez celles-ci : le voyage dans le passé ne pourra pas changer le présent et dure tant que le café est encore chaud ! Si vous revenez et que votre café est froid, vous êtes transformés en fantome. Quatre femmes viennent le boire avec la volonté de modifier leur passé, mais réalisent que c'est le présent qu'il faut changer et qu'il ne faut pas vivre avec des regrets.

Tout le lore autour du café est amusant, les serveuses sont drôles, il y a un fantôme, c'est sympa et plein d'amour chou.

On m'a prêté la suite - Le café du temps retrouvé - et je le traine depuis quatre mois. Il est pourtant très sympa, j'aime beaucoup le concept de ce café, tout le cérémonial autour du fantôme, mais je ne peine à m'accrocher. Le fait que chacune des nouvelles rappelle longuement tout le processus est répétitif, et le fait qu'on sache d'avance que tout va bien se finir fait qu'il n'y a pas vraiment d'enjeu.
Pourtant, je l'ai conseillé à plusieurs de mes proches parce que ce livre est vraiment sympa et qu'ils sont amateurs de ce genre de feel-good, mais moi je lutte pour le terminer Embarassed

 
Kavelen
   
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Kavelen  /  Petit chose


Mika a écrit:
Un autre livre très connu qui a lancé Soseki (l'équivalent du Balzac japonais) est "Je suis un chat" (Wagahai wa neko de aru) publié en 1905. Il pourrait te plaire aussi ? Je ne l'ai pas lu, mais je suis curieuse d'avoir ton avis. C'est un chat qui vit avec un professeur. Il a probablement inspiré Sfar et Le Chat du Rabbin, une bonne BD que je te conseille aussi si tu aimes les histoires du point de vue d'un chat. Celui-là, je l'ai bien aimé.

Merci pour la découverte, tu attise ma curiosité, j'irai voir Soseki, même si... Balzac n'est pas trop mon genre et je ne suis pas un grand amateur de BD (les rares qui m'ont marquées, je dirais : Tintin, Yakari et Alix Embarassed ). Mais j'ai déjà entendu parlé de Le chat du rabbin, c'est que ça doit être bien je me dis. Aussi, bien que ma cadence de lecture soit accrue ces temps-ci, ma pàl croule ^^
 
Mika
   
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Mika  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Taratata a écrit:
Mika a écrit:
Taratata a écrit:
Je n'ai pas trouvé mièvre Le restaurant de l'amour retrouvé  dans la relation de la narratrice et sa mère. Elle ne lui reproche pas vraiment d'avoir un amant et de faire la fête, mais d'avoir été une mauvaise mère. Par-dessus ça, oui elle n'apprécie pas sa vulgarité, sa mesquinerie liée à l'argent. Du moins c'est ce que j'ai retenu de ma lecture.   Wink

(...) Pourtant, comment réagit la mère ? Elle l'aide en lui mettant à sa disposition un local pour ouvrir son restaurant. J'avais trouvé ça plutôt sympa pour "une mauvaise mère".

Elle ne le met pas à disposition, elle lui fait payer à taux d'usure il me semble Smile 
Pour le reste, j'évite les restaurants où les serveurs se torchent la gueule avec les clients   Razz

Oui maintenant que tu le dis, il me semble qu'elle lui fait payer un loyer. Comme la mère est modeste, je lui pardonne  Auteurs japonais (hors manga) - Page 3 1f600 Franchement, elle ne m'a pas paru horrible comme mère au vu des descriptions. Je trouve que la héroïne a peut-être trop d'attente envers elle et souhaiterait qu'elle soit plus présente, mais tout ce contexte n'est pas assez développé en introduction au vu de la proportion que ça prend à la fin. Et au milieu, quand elle cuisine, elle ne pense pas à sa mère du tout. Genre rien, aucune ligne à ce propos, pas même elle l'invite à manger et sa mère refuse. Enfin, c'est l'impression qu'il m'en reste. J'ai dû lire ce livre il y a deux ans donc j'ai pu oublier des trucs.


Cervidé Grognon a écrit:

On m'a prêté la suite - Le café du temps retrouvé - et je le traine depuis quatre mois. Il est pourtant très sympa, j'aime beaucoup le concept de ce café, tout le cérémonial autour du fantôme, mais je ne peine à m'accrocher. Le fait que chacune des nouvelles rappelle longuement tout le processus est répétitif, et le fait qu'on sache d'avance que tout va bien se finir fait qu'il n'y a pas vraiment d'enjeu.
Pourtant, je l'ai conseillé à plusieurs de mes proches parce que ce livre est vraiment sympa et qu'ils sont amateurs de ce genre de feel-good, mais moi je lutte pour le terminer Embarassed

Le fait que ce soit des nouvelles sauve le truc. J'avoue avoir posé le livre entre chaque nouvelle et pas lu le roman d'une traite. Pourtant il est court ! C'est vrai que c'est un peu répétitif. Il fait très "roman tranche de vie" malgré l'aspect fantastique. Mais j'avais trouvé l'idée bonne et l'ambiance du café est là. (Même si en réalité, ça fait très café japonais, donc c'est pas si original que ça quand on vit au Japon  Auteurs japonais (hors manga) - Page 3 1f600 mais bon, je pinaille, c'est bien écrit). Dans l'ensemble, j'ai bien aimé.
 
Nishi.
   
    Autre / Ne pas divulguer
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Nishi.  /  Pippin le Bref


J'ai pas lu tout le topic, donc désolé si ya peut-être de la redite :

- Punk Samouraï, de Ko Machida : c'est un OVNI, c'est incroyable d'ingéniosité, hilarant, surprenant. Franchement j'ai pris un pied pas possible. Il a reçu quatre ou cinq prix au Japon.

- Le Soleil et l'Acier, de Mishima : Ce livre très complexe est un véritable trésor, en tout cas pour moi.  Mishima raconte sa vie et son fantasme pour le fait de se battre dans l'Armée japonaise pendant la 2E GM, ce qu'il n'a pas fait.
Sachant qu'au départ il est un enfant tourné vers les pensées et les mots, il raconte sa découverte avec la dimension corporelle de la vie, et la beauté héroïque qu'il perçoit dans les corps musclés. Ses références sont plus occidentales que japonaises, il s'appuie sur les Grecs notamment.  Je rappelle qu'il était une égérie romantique, homosexuelle et virilo-militariste en même temps, ce que je trouve toujours difficile à comprendre. Sa réflexion et son écriture sont d'une finesse remarquable, remplies de questionnements et de paradoxes.

N.
 
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J'étais intrigué par l'esprit des livres de Junichiro Tanizaki, un côté un peu racoleur dans la petite perversion. Bon, je n'ai lu que le meurtre de O'tsuya, Folio 2 euros, qui n'est pas si subversif, mais en tous cas, une belle première rencontre avec cet auteur classique.
 
Maxaler
   
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Maxaler  /  Gloire de son pair


je vous propose
Choses qui rendent heureux et autres notes de chevet de Sei Shônagon.
Il s'agit d'un petit recueil de pensées sur des thèmes divers et variés.
A picorer
 
   
    
                         
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