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 "Quand vous commentez, en fait, je veux pas connaitre votre avis."

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Kal'
   
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Kal'  /  Der grüne Fennek


J'ai passé la soirée sur le blog de Stoni, et cet article m'a un peu interpellée dans le contexte de JE.

Pour résumer, le passage qui nous intéresse est celui-ci :

Citation :
Le truc, ce n'est pas que vos amis vous fassent une critique littéraire. Ni qu'ils vous disent s'ils ont aimé ou pas. On s'en bat les couilles, qu'ils aiment votre roman.

Ce qui nous importe, c'est qu'ils lisent votre chef d'œuvre avec un point de vue extérieur ET REPERENT LES PASSAGES OU ILS N'ONT RIEN COMPRIS.[...]

Donc, confiez votre manuscrit à vos premiers lecteurs en expliquant clairement vos motivations :

« Je ne veux pas que tu me dises si ça t'a plu ou pas. Je vais te demander de souligner ou d'entourer les phrases, les mots, les paragraphes, voire même les chapitres que tu n'as pas compris, ou qui ne t'ont pas paru clairs. »

Si vos lecteurs sont doués en orthographe et en grammaire, ils peuvent aussi vous aider en vous corrigeant.
Or, sur JE, on aime bien dire ce qu'on aime et qu'on aime pas. Parfois, les commentaires ne contiennent même que ça.

Donc donc donc :
- Pour vos propres romans, qu'est-ce que vous préférez ? Un pur jugement de forme relevant les fautes d'orthographe et les passages incompréhensibles, sans aucun retour sur les aspects plus subjectifs de la chose ? Ou, au contraire, quelque chose sur le ressenti ?
- En terme d'efficacité, est-ce que vous pensez qu'il a raison ?

Vous avez deux heures (mais pouvez répondre en 2 minutes, hein, on est pas facho).
 
Fenrajis
   
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Fenrajis  /  Barge de Radetzky


Je pense qu'il est intéressant de recevoir une critique compète avec des corrections, des passages relevés, des tournures maladroites. Mais ma partie préférée reste l'avis du lecteur, ce qu'il pense de mon roman. Si un jour vous êtes édité, les lecteurs de votre roman vont surtout dire si le livre leur a plu ou pas!
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TISS
   
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TISS  /  Autostoppeur galactique


Je suis aussi d'avis de Fenrajis.

Bien entendu, on attend de JE des commentaires un peu plus poussés que notre grand mère qui nous dit "C'est bien." S'il y a des passages incompréhensibles, personnellement je suis contente qu'on me le dise, c'est une forme d'apprentissage. On apprend à écrire meilleur grâce aux différents points de vue constructifs. Bien sûr qu'il ne faut pas s'arrêter à J'aime ou J'aime pas, il faut argumenter, dire pourquoi pour améliorer.

Parce que dans toutes situations, que tu sois dans le sport, au travail, dans l'écriture, s'il y a des points négatifs (parce qu'il y aura toujours des points négatifs), il faut aussi énumérer les points positifs sinon c'est juste bon à déprimer, à se dire qu'on fait de la merde, qu'on sert à rien. Et donc on part en vrille, on est triste, on est enragé, on fait n'importe quoi et ça se remarque dans JE, notamment les trolls, le flood incontrôlé ... On est HUMAIN, on a besoin d'être flatté un minimum ou du moins être rassuré. (là je parle du domaine du sport, je fais du basket, et si mon coach me met la tête sous l'eau, pour certains ça va être un déclic mais pas pour moi). Et je ne suis pas la seule !

Après nous sommes sur un forum de JEUNES ECRIVAINS, nous sommes là pour s'entraider, pour s'améliorer. J'ai été contente d'avoir des com' sur le fond et la forme, de savoir qu'ils ont aimé ou non, si c'est intéressant ou non. Vous ne me connaissez pas et c'est ça que j'aime parce que vous êtes sincère, vous dites les choses telles qu'elles le sont. Et non comme les potes ou parents qui ne veulent pas forcément vous vexer, ni dire ce qu'il ne va pas ...
t grâce
Et personnellement, je ne suis pas du tout d'accord avec le blog de Stoni ! J'en suis même outrée, choquée ! On ne peut pas S'EN BATTRE LES COUILLES ! Ce n'est pas possible ou il est complètement stupide ! Un avis de lecteur est toujours bon à prendre même s'il est parfois très sommaire, sans guère d'explication. Parce si jamais ton livre est publié, tu vas le vendre, et si le lecteur a aimé, c'est comme ça que les ventes décollent, le bouche à oreilles. Et si le lecteur n'a pas aimé, la chaîne du maillon est cassé ... Même si le point de vue du lecteur est très subjectif. C'est pour ça que l'on ne peut pas s'en battre les couilles, c'est n'importe quoi. C'est comme si le lecteur te répond, je m'en bats les couilles de ton roman. Si tu ne montres pas de l'intérêt pour ton lecteur, tu n'aura jamais des "bonnes retombées" et le lecteur sera flou dans ses commentaires alors que c'est tout le contraire de ta démarche.
 
Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


Le problème lorsqu'il s'agit des proches, c'est qu'on les soupçonne de ne pas être suffisamment objectifs dans leur avis. Dans un sens comme dans l'autre, d'ailleurs. Ils peuvent être dithyrambiques ou trop gentils, de peur de te blesser, ou parce qu'ils t'aiment et cet amour embellit à leurs yeux tout ce que tu produis. Comme ils peuvent aussi se montrer plus durs et exigeants qu'un lecteur lambda ou même un éditeur, parce qu'ils ne croient pas en toi, sont jaloux ou sceptiques sur tes talents d'écrivain et refusent de se laisser happer par ton texte en cherchant constamment ce qui ne va pas, le détail qui cloche, la petite bête, la maladresse... Donc, l'avis des proches est à prendre avec des pincettes, je pense...

D'une façon générale, ce que j'attends d'une critique, sur JE ou ailleurs, c'est un point de vue assez complet (rien que ça^^). Le plus important étant quand même : as-tu été happé par ta lecture, as-tu eu envie de continuer, de tourner la page ?

Ensuite viennent les avis sur la forme (style, fluidité, construction de l'intrigue, etc.), le fond (l'histoire est-elle originale, intéressante ?), les incohérences/invraisemblances, les passages obscurs, ceux qui tombent à plat ou n'apportent rien, les longueurs, répétitions et redites/redondances, etc.

Bref, tout est bon à prendre, et je trouve l'avis de Stoni beaucoup trop restrictif.
 
Aventador
   
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A minima, ce qui nous intéresse en tant qu'auteur, c'est de savoir si on a réussi à capter notre lecteur, à le captiver, s'il a eu envie de tourner les pages jusqu'à ne plus pouvoir lâcher notre bouquin, s'il a aimé ou non (et dans ce cas pourquoi). Parce qu'au final, notre intention d'écrivain est bien de partager l'histoire qu'on avait envie de raconter.
Bien sûr que les remarques de forme sont importantes, puisque si la forme pèche, il y a peu de chance que le lecteur lambda s'intéresse au fond. Cela posé, si le fond est inintéressant au possible, on aura beau y avoir mis les formes, la déception du lectorat sera quand même là.

C'est un peu à l'image d'un cadeau que vous souhaiteriez offrir :
-si l'emballage manque de soin, est fait à l'arrache sans aucun souci d'esthétisme (de type papier journal ou kraft, avec un soupçon de ficelle alimentaire), la personne à qui vous le destinez n'aura aucune envie de l'ouvrir, même si le présent qu'il contient est le top du top. C'est un peu comme si vous vous moquiez de cette personne, vous lui portiez peu d'intérêt (genre, j'ai pas eu  le temps de m'appliquer à te faire un beau paquet, mais de toute façon on s'en fout, ce qui compte c'est ce qu'il y a à l'intérieur). En tout cas c'est le sentiment qu'il en ressortira. Donc soignez la forme!
-Le paquet cadeau est magnifique, l'emballage somptueux mais... le superbe écrin est vide ou contient un vague truc en carton-pâte. La déception est grande. La personne s'attendait à un truc géantissime, ça avait l'air d'avoir de la gueule, et puis rien! Grande déception donc. Ca ne suffit pas d'enrober joliment les choses, il faut que lesdites choses aient une essence suffisamment prégnante pour ne pas que leur effet s'évente...

En résumé, non on ne s'en bat pas les couilles (expression horriblement vulgaire et sexiste! A la limite,  je préfèrerais dire "on s'en bat les nibards", c'est sexiste aussi, mais c'est plus joli...). Aucun auteur ne peut se foutre du ressenti de ses lecteurs. Ou alors, il est narcissique et n'écrit que pour lui-même...
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Avant de soumettre le roman à l'appréciation de lecteurs qui ont envie de lire une histoire, il faut savoir si l'histoire fonctionne, si elle est cohérente, si tout est bien compréhensible. Pour cela il faut des relecteurs qui réfléchissent à ces aspects spécifiquement, c'est ainsi que je comprends le propos de Stoni. Mon mari a été le premier à lire mon premier roman. Evidemment, j'ai aimé qu'il l'aime, mais ça ne m'a rien apporté en tant qu'auteur. Par contre quand il m'a dit : là, je ne comprends pas, là ce n'est pas logique, là il manque un truc, ça m'a permis d'améliorer mon texte. De voir si ma logique, ma façon d'amener les personnages et les péripéties fonctionnaient.

En clair, il faut expliquer aux proches qu'en effet, on n'attend pas à ce qu'ils soient béats d'admiration, mais qu'il lisent et pensent au roman en critiques. Mais c'est difficile, à la fois pour les proches et pour l'auteur, parce qu'il faut dissocier la critique de l'affection, de l'estime et de l'admiration que l'on attend de ceux qu'on aime.
 
Anastazia
   
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J'en pense juste que ce type est un crétin. Certes, les incohérences, c'est important de les relever. Mais il oublie un détail, c'est que justement, si quelqu'un n'aime pas le récit, c'est peut-être à cause de ces incohérences. Et donc le ressenti en fait partie. Et donc les commentaires "j'aime/j'aime pas" sont utiles, à condition qu'ils expliquent clairement pourquoi.
Écrire un roman, c'est bien, relever les passages incompris, c'est bien aussi, mais écrire un roman qui plait à personne... ça n'engage que vous.
 
Gwenouille
   
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Oh c'est trop chouette ! Ca fait déjà 6 réponses et tout le monde est ouvert à la question et a rédigé son point de vue en acceptant celui de l'autre ^^ C'est fun quand tout le monde écoute l'autre Smile

Bon ben je vais pas faire très constructif, mais j'adhère avec tout ce qui a déjà été dit. Peu importe l'avis, je prends. J'aime la diversité justement. J'apprécie autant les "j'aime" que ceux qui souhaitent corriger. J'apprécie surtout les correcteurs honnêtes, que l'avis soit positif ou négatif. Parfois, quand quelqu'un te dit qu'il a bien aimé, faut pas forcément aller chercher plus loin, mais juste comprendre que dans la globalité il n'y a rien qui l'a vraiment dérangé, sinon il l'aurait mentionné.
 
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Parfaitement d'accord avec ce Stoni. Un avis, c'est volatil. Comme les goûts. Certains aiment Proust ou Céline, c'est donc pas la question. Et tout l'aspect formel (bien qu'il reste toujours une part d'inconnu et de subjectif tant il y a de conceptions, de méthodes ou de convictions de ce qui n'est qu'une perception de la forme), c'est tout le cœur du travail d'un écrivain. Un écrivain qui parle à un autre écrivain, il question la forme, uniquement la forme. Le "j'aime-j'aime pas", ça appartient aux lecteurs (et manifestement à certains JE). Et le "j'aime-j'aime pas", ça ne se négocie pas, ça ne s'argumente pas. Un lecteur ne fait que préciser ses goûts ou un avis personnel sur tel ou tel élément du récit. Ça le regarde. Ça concerne en rien l'auteur qui à la limite pourra lâcher des youpi ou des pas de bol.

Si certains croient encore qu'on peut arriver à se faire publier ou à vendre du matos avec des "j'aime-j'aime pas", il y a encore un très long chemin à faire. Parce qu'un texte avec des idées savoureuses, une imagination débridée ou une grande poésie, ça vaut que dalle si à côté de ça la forme ressemble à rien. Tout simplement parce que les idées, l'imagination, la créativité, c'est pas ça qui manque de part le monde. Tout le monde en a. Ce qui est plus rare en revanche, c'est le savoir-faire. L'art d'exprimer ses idées, de convaincre, de mettre les forme. Et là, même avec les pires idées du monde, avec une imagination aussi sèche que le chaton de grand-mère, avec les intentions les plus nuisibles, on arrivera toujours à séduire une partie du lectorat. Entre ne pas passer la rampe avec de merveilleuses idées ou une inventivité "originale", et passer la rampe avec du vide, le choix est vite fait. On écoute celui qui passe la rampe. On trouvera alors de la simplicité ou de l'évidence au vide ; ce qui apparaît chez certains (ne passant pas la rampe) comme des stéréotypes, apparaîtront chez d'autres des archétypes utilisés sciemment. Quand on ne dit rien, on laisse le lecteur décider des intentions de l'auteur. C'est encore ce qu'il y a de plus payant, et le sens même de l'écriture. Si on écrit pour soi ou ses amis, on ne publie pas. Si on écrit pour les autres, il faut respecter les formes, et atteindre ce niveau de "vide", "d'absence de style", de "clarté", "d'épure". Parce qu'on s'efface derrière le sujet, et parce qu'on ne donne pas l'occasion au lecteur de douter de notre histoire à travers les doutes qu'il pourrait avoir sur la forme. Une faute d'orthographe, comme une faute de goût, une trame confuse, trop complexe ou incohérente, ça tue la légitimité de l'auteur. Quand on juge des goûts, on ne juge pas une œuvre dans son ensemble : on aime ça, et puis ça un peu moins... On est un caniche qui remue la queue, la truffe à l'air, vite fait détourné de sa route par les odeurs qui attirent son attention. Il y a quelque chose de très féminin aussi là-dedans : c'est madame faisant son shopping dans le marché des idées. On échange les goûts et les points de vue, comme c'est amusant. Et quand on juge de la forme, on garde toujours à l'esprit une vue d'ensemble, un cadre, des codes (les règles de l'orthographe ne sont qu'un code commun, une convention). On est impartial (ou on tente de l'être) : un dieu posant son regard sur un autre dieu. La science de l'omniscience. Quand on s'adresse à sa copine, on n'a qu'un niveau de point de vue. La forme est plate, et pourtant elle semble partir dans tous les sens. Quand on s'adresse à un public, on a un cadre, on respecte certains codes, et on se laisse la possibilité de jouer des angles pour enrichir un récit.

Le talent, c'est pas l'idée. C'est le véhicule de l'idée. Certains idées véhicules en trottinette, d'autres en berline.

Donc oui, si ça plaît ou pas... rien à cirer.
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Flaot a écrit:
Parce qu'un texte avec des idées savoureuses, une imagination débridée ou une grande poésie, ça vaut que dalle si à côté de ça la forme ressemble à rien.
Une grande poésie peut être un fond (une idée très poétique) et une forme (ce qu'elle est le plus souvent). Ta phrase ne vaut-elle donc que pour une poésie de fond? (oui, je chipote là :mrgreen: )

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Sauf qu'une poésie qui se tripote le haricot, c'est pas très fertile, ça n'a jamais fait de la grande poésie. Le fond, c'est le sens. Donc une poésie qui ne traiterait que de la forme, ça reste parfaitement indigeste. Une diarrhée si tu préfères. Si tu veux faire de la forme ton fond, il te reste toujours à proposer de la poésie comme motif de papier peint. Et le problème est plus souvent qu'il y a un fond, mais que le poète préfère le cacher derrière les immondices de la forme. C'est bien pour ça que c'est en poésie qu'on trouve les codes les plus évidents. Et parfois les plus facilement rejetés, par ceux qui croient encore qu'une poésie de l'intention, du vomir, de la confession est possible. Mais tu as raison, la poésie, c'est encore le seul domaine où on peut imaginer avoir une chance d'être édité de cette manière. Dans un monde où la poésie est devenu si peu important, ce serait pas une très grande gloire.
 
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Sinon je pense que les deux sont indissociables, connaitre le ressenti et les problèmes/incohérences. C'est que j'ai demandé quand j'ai passé mon roman à relire. Évidemment c'est pas évident pour tout le monde.

Il a fallu que pose la question à ma mère pour qu'elle me disent que le prologue servait à rien et qu'il manquait de lien avec la suite, je pense pas qu'elle me l'aurait fait remarqué si je n'avais pas parlé du roman avec elle.

Parfois il ne faut pas attendre que les gens pointent les incohérences d'eux-mêmes mais les pousser à le faire en discutant du dit roman.

Je passe la main sur la poésie... c'est pas mon rayon.
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Étrange idée que voilà. Lorsque l'on me demande de lire un texte, je dis c'que je veux. A l'écrit, je commence par les fautes et autres incohérences, avant de parler de ce que j'aime, ou non, dans le fond. A l'oral, je fais l'inverse. Je préfère une critique complète bien entendu, où l'on m’explique précisément (du moins relativement) ce qui plait ou non. Une critique qui ne s'exprimerai que sur l'orthographe, ne poserait, à mon sens pas le moindre regard sur ce qui compte dans le texte. Bien sûr, un texte truffé de fautes c'est bien dommage. Mais plus que cette forme, c'est le fond qui m'importe. Ou disons "l'entre fond" (tongue ). j'entend par là, la cohérence des phrases, la plume, ce qui se passe, l'humour, les personnage. Bref quoi, la vie que l'auteur met dans son oeuvre!
 
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Miguel V.  /  Barge de Radetzky


Pour ma part, tout retour est bon à prendre.

Mais ce qui m’intéresse en premier lieu c'est CE QUI N'EST PAS BON !

Si on aime, c'est trop bien, ça me fait chaud au cœur et tout. Après, c'est très subjectif, moi, je veux du "tiens, je pige pas ça", du "oula, c'est trop long/court comme passage", des "y'a pas une incohérence là".

Sinon, j'enverrai juste à un éditeur et je serai mégalo.
 
victormeric
   
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victormeric  /  Barge de Radetzky


J'ai toujours préferé les avis que je sentais sincères, ceux qui faisaient mal, après des semaines de travail à ceux très sympathique.
En fait j'ai même remarqué que petit à petit, j'ai fini par choisir mes relecteurs, m'orientant vers ceux qui ont toujours eu un avis très tranchant.

Après ma foi, j'apprécie toujours un super gentil mail bien détaillé de temps en temps Very Happy 
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