Bonjour/Bonsoir,
J'espère que Noël s'est bien passé pour vous tous.
Cette fête m'a donné une inspiration de dingue. Et, alors que j'allais écrire une scène, mon doigt s'est stoppé à quelques centimètres de la lettre I (super intéressant ^^)
Plus sérieusement, je souhaiterai écrire une scène où mon héros est gravement blessé. Je comptais écrire ses pensées, ses sentiments mais j'ai remarqué que je ne les décrivais pas vraiment comme je l'avais prévu. Il est censé éprouver de la douleur et de la rage en même temps...
Pourriez-vous m'aider ?

Retire tes chaussures, et cogne ton petit orteil sur un meuble (pas trop fort, mais pas non plus tout doucement).

Au lieu de crier et pleurer comme toute personne normale, écris sans réfléchir!

(mieux, si tu y arrives : imagines juste la douleur, et écris sans réfléchir.)
-> Après, tu te relis, et tu gardes et retravailles ce qui te plait.

Premier jet :
Le douleur, LA DOULEUR. Oh mon dieu ! A s'en cogner le poing sur une table. Les dents qui crissent, qui grincent. Un léger gémissement s'échappe de la mâchoire soudée.
Sois fort. Pleure pas. Mes yeux piquent. Si je les plisses et que je pense à autre chose, je devrais m'en sortir. RAH, tout ce que je vois me rempli de haine. De rage. A l'état pur.
Un lourd soupir s'expulse par mes narine et je mords ma lèvre supérieure. Je sens que je deviens rouge. J'ai mal. Je n'arrive pas à me contrôle.

Et cette douleur. Oh la peine, oh le malheur. JE HAIS LE MONDE ENTIER ! Je sens la palpitation d'une veine sur mon front. Faut que je respire. J'ai pas envie. Faut que je respire. Ca m'énerve. Faut que je respire.
Inspire, expire, lentement. Expire. Doucement. La douleur se calme. Bon dieu de non de dieu de porte de mes deux ! Aïe quoi. Pfiou.

Réécriture :
La douleur. LA DOULEUR ! Il ferme les yeux, un léger gémissement s'échappe de ses dents soudées. Il entend le crissement de sa mâchoire à l'intérieur de sa tête.
Il réouvre les yeux. Ca pique. Peut-être que s'il les plisse et pense à autre chose, la douleur s'en ira.

Il regarde autour de lui, le regard à l'affût du moindre détail qui pourrait le soulager. Il supplie intérieurement. Peine perdue, la douleur résonne dans le moindre muscle, chaque centimètre de son corps est tendu. Il a mal. Il hait le monde entier, et le monde entier le hait.
La palpitation sur son front l'énerve. Il faut qu'il respire, qu'il reprenne ses esprits. Il a mieux à faire.

Il inspire. Il expire. Plus lentement maintenant. Inspirer, expirer. En douceur. La douleur se calme. Il jette un oeil assassin vers le meuble en pin qui se dresse à quelques pas de lui. Il se relève en grimaçant. C'est reparti.

Je suis pas trop sûr de vouloir cogner mon orteil sur un meuble. Non, franchement, c'est sympa pour le conseil mais sans façon ( ^^ )

Citation :

Le douleur, LA DOULEUR. Oh mon dieu ! A s'en cogner le poing sur une table. Les dents qui crissent, qui grincent. Un léger gémissement s'échappe de la mâchoire soudée.
Sois fort. Pleure pas. Mes yeux piquent. Si je les plisses et que je pense à autre chose, je devrais m'en sortir. RAH, tout ce que je vois me rempli de haine. De rage. A l'état pur.
Un lourd soupir s'expulse par mes narine et je mords ma lèvre supérieure. Je sens que je deviens rouge. J'ai mal. Je n'arrive pas à me contrôle.
Et cette douleur. Oh la peine, oh le malheur. JE HAIS LE MONDE ENTIER ! Je sens la palpitation d'une veine sur mon front. Faut que je respire. J'ai pas envie. Faut que je respire. Ca m'énerve. Faut que je respire.
Inspire, expire, lentement. Expire. Doucement. La douleur se calme. Bon dieu de non de dieu de porte de mes deux ! Aïe quoi. Pfiou.

Pour commencer, merci pour l'exemple . Mais ce n'est pas vraiment cette forme de douleur dont je parle. En fait si, c'est cette forme mais pas comme ça...(ok, ça c'est de l'explication...)
Je vais reprendre (ouais, ça vaut mieux) : William vient de se faire agresser (si on peut dire) il est gravement blessé, traverse les bois, tente de rejoindre le manoir. Il a mal, c'est vrai, mais je souhaiterai plus m'appuyer sur le fait qu'il est en colère. Décrire son regard, rempli de haine et de rage, expliquer ses sentiments sans pour autant dire ce qui s'est passé. J'aimerai vraiment faire ressentir au lecteur ce qu'éprouve William, ce qu'il ressent. Limite, le lecteur pourrait ressentir de la pitié pour le héros, c'est pas grave.
Voilà. Si t'as pas compris (parce que j'explique mal), dis-le moi, j'essayerai de mieux expliquer....

Laisse-moi me mettre dans le personnage et je reviens. Il a quel âge et dans quelle époque vit-il ? Quels vêtements porte-t-il ? Il s'est fait agresser par quelque chose ou quelqu'un, de connu ou d'inconnu ? Il va vers le manoir qui appartient à un ami ou un ennemi ?
Il fait nuit ou jour ? Il va se mettre à l'abri ou continue simplement ce qu'il faisait, chercher de l'aide ou se remettre de ses émotions ?
Il veut se venger ou oublier ? ^^

A vrai dire, tout dépend du personnage. Les sensations seront les mêmes, mais la manière d'encaisser, de se comporter, de paniquer ou non changera en fonction de son vécu, de son endurance, de sa capacité à encaisser la douleur.
Dis-en plus sur ton personnage, sinon on ne peut pas t'aider ^^

Citation :

Laisse-moi me mettre dans le personnage et je reviens.

Alors alors....

Citation :

Il a quel âge et dans quelle époque vit-il ?

: 16 ans, notre époque (mais monde fantastique)

Citation :

Quels vêtements porte-t-il ?

Jean bleu marine, sweat à capuche noir, converse noires et tee-shirt blanc.

Citation :

Il s'est fait agresser par quelque chose ou quelqu'un, de connu ou d'inconnu ? Par Héra

(mythologie grecque)
Il va vers le manoir qui appartient à un ami ou un ennemi ? Le manoir "Black" appartient à son parrain qui héberge momentanément la petite amie de William. Son parrain, Jamaël, s'est absenté quelques temps.

Citation :

Il fait nuit ou jour ?

nuit (j'aime assez la nuit moi ^^)

Citation :

Il va se mettre à l'abri ou continue simplement ce qu'il faisait, chercher de l'aide ou se remettre de ses émotions ? Il veut se venger ou oublier ?

Héra ne le poursuit pas en fait. Il a voulu essayer de la tuer et c'est lui qui est blessé finalement. Là, il cherche juste à voir sa petite amie. Juste pour la voir. Il veut se venger mais en même temps il aimerait oublier. Oublier tout ce qu'il a vécu depuis le retour de ses parents (il a appris qu'il était demi-dieux et que beaucoup de monde voulait "l'utiliser" ou sa mort).

Citation :

A vrai dire, tout dépend du personnage. Les sensations seront les mêmes, mais la manière d'encaisser, de se comporter, de paniquer ou non changera en fonction de son vécu, de son endurance, de sa capacité à encaisser la douleur.

William a du mal à encaisser la défaite, il est habitué à la victoire. Il ne panique jamais parce que, même si il est impulsif et que sa décision de tenter de tuer Héra était stupide, il garde toujours son sang froid.
Il est fort (par là j'entends qu'il est capable de résister à bon nombres de coup).

Je crois qu'un juron ou deux, dans ce contexte précis, pourraient se glisser dans son langage.

ah oui, et si vous en avez besoin, les blessures sont :
Trois grandes griffes... ce genre de truc : ici en plus grave si on peut dire.
De nombreuses blessures au visage
Coup à l'arrière de la tête
Bref, vous avez compris à peu près...
Merci en tout cas

On est dans les environs du 25-26 avril, au cas où tu voudrais plus de précisions

Il posa sa main contre le tronc en face de lui. Il était tranquille pour l'instant, elle était partie. Il se sentait stupide.
Dans la pénombre, il regarda la main qu'il avait tenu contre son torse durant sa fuite.
- Eh merde... grimaça-t-il. La gorge nouée, il observait le liquide vermeil qui recouvrait sa paume. Il fallait revenir auprès de Clara. Il toussa et sentit le goût poisseux du sang dans sa bouche.

Il était fatigué. Ses épaules pesaient des tonnes. Plus que quelques minutes de marche, pensa-t-il pour oublier la douleur. La douleur... elle vibrait dans le moindre muscle, chaque centimètre de son corps était tendu. Il pouvait entendre le crissement de sa mâchoire résonner à l'intérieur de sa tête. Il ferma les yeux, un léger gémissement s'échappa de ses dents soudées. La palpitation sur son front l'énervait. Il fallait qu'il respire, qu'il reprenne ses esprits. Il avait mieux à faire.

Clara! Il réouvrit les yeux. Ca piquait.

Il inspire. Il expire. Plus lentement maintenant. Inspirer, expirer. En douceur. La douleur se calme. Il jeta un oeil assassin vers lune qui brillait entre les branches de sapin, oscillant au vent. Il approcha son autre main de sa nuque et eut un frisson en palpant sa plaie. Dans un soupir, il se remit lentement en marche.

J'imagine que quand tu dis Clara, tu parles de sa petite copine ^^ T'y est presque : c'est Leah.
Merci beaucoup
Je voudrais juste savoir comment je pourrai agrandir ce paragraphe ? Parce que j'aimerai qu'il fasse trois pages à peu près sur Word.
Que pourrais-je expliquer davantage ? Les sentiments ? La description de sa douleur?

Alors voilà ce qui me passe par la tête, à toi d'en faire ce que tu veux :

- peur : peur pour ses blessures, pour sa vie, pour sa copine. Anciennes peurs qui remontent à cause du trauma.
- froid : se blesser m'a personnellement donné froid, limite à en trembler. Peut-être les endorphines. Vu qu'on est en avril/mai, dépendamment d'où ça se passe, il peut soit faire froid la nuit, soit agréable, soit chaud. S'il fait froid, il va cailler. S'il fait agréable et qu'il ressent la douleur comme moi, il aura des frissons, s'il fait chaud, il va suer. Son corps souffre, peu importe qu'il soit fort.
- il peut aussi être dans une sorte d'euphorie à cause des endorphines, ou alors garder son sang-froid.
- nuit : j'ai mis la lune, mais tu peux l'enlever. Tu peux décrire ce que ça lui fait de traverser la foret de nuit. Est-ce qu'il voit bien ou est-ce qu'il fait fort noir? Est-ce qu'il a du mal à voir (trouble) à cause de la nuit + douleur ?
- douleur : je l'ai juste mis en scène pendant 20-30sec maximum, il peut aussi avoir des douleurs qui surgissent après que les endorphines aient fait leur effet, c'est à dire par exemple ressentir des picotements tout le long des griffures.
- Tu peux parler du sang sur ses vêtements. De l'état des vêtements. Ca ne doit pas être beau à voir.
- Il peut avoir des petites "visions": ce qu'il aurait du faire sur le coup / ce qui l'a amené là / pourquoi il a échoué / il imagine comment ça sera en arrivant au manoir.
- Est-ce qu'il va perdre beaucoup de sang? Est-ce que le sang seché l'embête? Ca colle.
- Tu peux t'étendre sur le fait qu'il n'ait pas l'habitude de perdre et que ça l'embête, même s'il est fort, il a quand même merdé. Le calme après la tempête fait souvent se poser des questions, se remettre en question.
- Il peut s'évanouir quelques instants, ou avoir besoin de reprendre son souffle.
- ...

Je te remercie pour ton aide

Le mieux restant de se nourrir d'expérience vécue.

Pour ma part j'hésite a donner des sentiments de haine a un personnage.
Pour l'avoir vécue, la vraie haine est terrifiante.
Elle emporte tout. On croirait une volupté, une sorte de rideau qui tombe devant nos yeux. Mais tout est plus clair, plus simples. Les bruits sont étouffés, les couleurs estompées, mais l'objet de ta haine est d'une telle netteté que sa silhouette se détache douloureusement sur le décor.
Tu n'as qu'une seule envie, réduire la distance qui te sépare de lui a rien -et dans tes yeux cette distance te semble franchissable en un éclair- et le labourer de coup de poing... Lui lacérer la peau et le transformer en un paquet sanguinolent.
Ton esprit galope.
Tu imagines tout les moyens possible de la destruction.
Tu imagines toutes les voies possibles de la souffrance: les ongles, les bras, les jambes, les doigts les tendons: tout cela te semble bon a écraser, couper, torturer.
Tu penses vouloir l'entendre crier sa douleur, mais tu voudrais d'abord lui arracher les cordes vocales pour que justement il souffre sans pouvoir se soulager par des cris...

La haine, la rage, sont de sales sentiment. C'est aussi un sentiment très puissant. Il faut l'avoir expérimenté pour savoir ce qu'elle est.

Pour la douleur c'est pareille: la vivre une fois c'est savoir comment la décrire.

Ok merci