Hel : J'ai un mal fou à adhérer. Parce que cela me semble souvent trop distant dans les tournures, encore plus pour un hôpital psychiatrique. Trop distant alors que le milieu devrait justement détruire toutes ses histoires de barrière et de distance mais ce n'est pas le cas et ça me laisse vraiment perplexe du coup. Il y a trop de décalage entre les pensées et la forme - rien ne me semble vraiment sonner, du coup. Pourtant, tu en es capable, il y a quelques phrases qui sonnent incroyable juste, que je voudrais relire rien que pour les sentir encore une fois. Je songe à celle-là : '' Sentir le vent sur mon visage tient du fantasme, inaccessible, encore. ''. Plus simple, plus con, t'as pas. Mais elle est géniale.
Dieu : Si Dieu écrit comme ça, je comprends mieux pourquoi on a plein d'écrivain de merde de nos jours. (Pardon. C'était trop tentant). Sinon, sorti du contexte, c'est alambiqué, chiant, et ça ne vaut rien. Tu sais, j'ai toujours trouvé ça contre productif de réécrire un extrait pour quelqu'un sinon, parce qu'on ne peut pas s'approprier comme ça une histoire, un contexte, une ambiance, et même : ça ne devrait regarder que l'auteur. Moi je ne ferais pas du tout pareil, d'ailleurs je n'aurais pas idée d'écrire cette idée, jamais. Je suis incapable de te le réécrire. C'est tellement... aux antipodes de moi.
@ Dieu : Dans mes bras. Le climat fantastique était voulu, assumé, et mon cœur mourrait d'envie que quelqu'un le repère, bien que ce soit plus ou moins réaliste. Bien évidemment, que personne ne va chercher des gens sur une place et laisse son vieil ami lui couper les cheveux ensuite.
@ Now : Dans mes bras aussi ! '' Il y a un côté très intense'' yep, je voulais que ça fasse un peu ça. Non, je n'ai même pas essayé de faire claudiquer ma phrase et je la trouvé chouette (auto envoyage de fleur), oui, la seconde est nulle.