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 à 14 ans, j'écris un roman pour un concour et j'ai besoin d'aide

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plumédit : si c'est pour un simple avis sur un extrait, avec des délais, et sans respect aucun des règles de postage dans "romans", je déplace... sorry. Si tu veux vraiment poster petit à petit ton récit ultérieurement, lis d'abord ceci : http://jeunesecrivains.superforum.fr/t13113-reglement-de-la-section-romans
je veux bien un peu passer sur ton orthographe vu ton jeune âge, mais j'ose supposer que tu sais bien lire.


Bonjour, je fait le concour gallimard pour lequel je doit écrire un roman de 80 pages avant le 31 Aout, j'ai vraiment besoin de votre aide avant jeudi prochain car je n'aurais plus internet, mes motivations sont les gens qui m'entourent, ma famille, mes amis, la competition le fait de me fixer un objectif et par dessus tout, l'envie et le plaisir d'écrire. Gagner me semble inespérable, mais comme on dit: l'important est de participer, j'aurais besoin d'aide, de quelques avis de grands connaisseur sur cet extrait qui est le début de mon roman:
(merci à ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'en bas ainsi qu'à ceux qui m'aiderons) Smile

Le quartier de l’abbaye était l’un des plus populaires à Saint Sir Dupuy, il était réputé pour sa taverne aux charmantes filles de salles et aux boissons peu couteuses. Celle-ci se trouvait à deux pas du palais royal et avait pour principale clientèle les gardes de son éminence et quelques-uns des plus riches gentilshommes du royaume. Au coin de la rue Saint Michel, l’échoppe jouxtait une petite maison à laquelle on accédait par un perron de quelques marches, légèrement en retrait de la rue. Un jeune homme venait d’atteindre le palier de l’entrée lorsqu’une femme d’une soixantaine d’années lui ouvrit :
« Tu es enfin de retour ! Entre, mon garçon, tu dois avoir froid. Prendras-tu du thé ?
- Cela ira, je ne peux m’attarder trop longtemps, je dois retourner chez le père Sarrazin, un courriel important doit être expédié demain avant l’aube.
- Mais enfin quand vas-tu te reposer, tu es vraiment pâle et trop faible pour ces besognes !
- Grand-mère je n’ai point le choix, tes rhumatismes se font quotidiens et l’hiver qui approche n’arrangera rien. Tiens, voici les quelques pièces que m’a rapportée ma dernière petite expédition, ah, et, en passant, j’ai vu que le coulon avait de belles prises, prends le plus gros pigeon qu’il te présentera et fais en un ragout. Mets de côté le reste de l’argent, il remboursera une partie de nos dettes. Bien, je dois te quitter. Ne m’attendez pas pour souper.
- Johan ! »
La vieille femme adressa un signe de tête au coursier, la faible voix qui venait de résonner à travers l’étroite cuisine était bien celle de son grand-père malade. Johan ne prit pas la peine de se déchausser et accourut à son chevet. Fiévreux, le vieux personnage, livide et trempé de sueur, était parcouru de brefs soubresauts. La dépigmenta l’avait gagné l’année passée, apparue sous forme de petites taches blanches, elle ravageait sa peau et souillait son sang qui très lentement atteignait ses organes et les détruisait. On y survivait rarement, mais la mort était lente, cela durait trois cycles de lune pour les plus vaillants. Johan changea le linge qui couvrait le front du vieillard :
« Johan, attends… prends ma… »
L’homme, d’âge avancé souffrait beaucoup, il essaya vainement d’attraper le bras de son petit-fils puis tenta d’articuler :
« Prends ma veste,… celle en laine, dans la penderie et fais… attention à toi.
- Ne t’inquiète pas, tout ira bien, c’est une livraison de routine. A présent, je dois vous laisser, bonsoir grand-père. »
Le malade esquissa un rapide sourire puis ferma les yeux. Johan se redirigea rapidement vers le seuil quand une main lui agrippa l’épaule, la grand-mère lui tendit la vieille veste avant de lui ouvrir le lourd battant de bois qui servait de porte d’entrée. Un courant d’air glacial s’engouffra dans le logis et on entendit de secs toussotements provenant de la pièce voisine. Dehors, un peu plus bas dans la ruelle, trois ivrognes riaient à se fendre l’âme jusqu’à ce que le jeune homme, ayant adressé un simple adieu à sa grand-mère, s’approcha d’eux, la main sur un glaive dépassant de son fourreau : le silence se fit.
*
Le père Sarrazin était un homme de confiance dans le pays. On lui remettait autant de missives d’ordre privées, sans aucune valeur que d’ordre strictement confidentiel, et ce en toute sécurité. C’était quelqu’un de très respectable qui, grâce à ses messageries avait sauvé plus d’un de la misère sociale. Ses prix étaient élevés mais permettaient à ses employés d’élever convenablement leurs familles. Johan faisait depuis quelques temps partit de la compagnie Sarrazin. Engagé de par ses liens familiaux, le maître Sarrazin, son oncle, l’avait rapidement formé. En quelques semaines, le jeune homme avait fait ce que d’autres mettaient des années à faire. Il se voyait à présent confier des missions de haute importance par ce dernier. Pourtant, un même secret unissait l’oncle et son neveu : son éminence n’avait guère connaissance du messager qui acheminait ses quelques missives. A la vérité, s’il en avait eu la confidence, jamais le maître coursier n’aurait bénéficié de la gratitude et de la bénédiction du souverain. Et, si on ne l’avait point exécuté, le cachot de sa majesté aurait bientôt été son ultime refuge. En effet, Johan était de mère chrétienne et de père protestant. Mais, là n’était point le problème, c’est durant l’époque de la rébellion que la mère de Johan tomba enceinte, à cette même période, le père de Johan devint impulsif et violent, il lui prit de battre sa femme. Celle-ci, faible, portant leur enfant, fut contrainte de suivre son mari. Quelques mois plus tard, elle accouchait de Johan dans le nouveau camp des rebelles, seule, dans la peur et la souffrance. Son mari l’ignorant, vaquait à des occupations d’une importance supposée plus grande que celle de sa femme et du nouveau-né qui lui servirait de fils. Johan grandit avec sa mère, loin de son paternel, sachant son existence ingrate et inutile. C’est le jour de son 19eme anniversaire que le jeune garçon s’en fut du campement des rebelles, abandonnant sa mère, il lui promit son retour et une liberté prochaine. Ses grands-parents l’attendaient, par le biais d’un coursier chèrement payé, il les avait prévenus de son arrivée du côté des « gentils ». Il s’était fait passer pour le fils d’une marchande décédée ayant habité à l’autre bout de la ville et séjournant chez ses grands-parents aux côté de son grand-père malade. Fort heureusement, nul habitant du quartier n’avait connu l’un de ses parents aussi, on ne se doutait en aucun cas de ses origine.
*

 
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tu m´as demandé mon avis je vais donc le donner
On ne présente jamais quelque chose qui n´est fini.
Quelques fautes...
Des virgules mal disposées et qui dénaturent donc le sens et le rythme des phrases...Le fond ne pourra être apprécié qu´une fois le texte terminé. Mais cela me paraît bien court pour terminer avant le 31 août...
 
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[quote="xaba"]tu m´as demandé mon avis je vais donc le donner
On ne présente jamais quelque chose qui n´est fini.
quote]
C'est un extrait, c'est pour cela...même si je suis d'accord, vous ne pouvez pas tout juger à partir d'un texte si court.
Pour la date, rien ne me coute d'éssayer et pour les virgules, j'apprécierais vraiment que tu m'éclaires sur ta remarque... à quels endroits sont elles à déplacer ? Smile (merci de t'être donné la peine de lire)
 
tete-de-kiwi
   
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A mon tour,

Contrairement a ce que tu dit Xaba, le fait qu'elle poste un extrait et elle le précise, c'est d'avoir un avis, pour assurez la continuité de son roman. Et, quand on veux ce faire édité, on ne présente pas un roman complet sur n'importe quel site tel qu'il soit, c'était juste pour réagir a ton avis que je respecte tout de même.

Voila mon avis pour toi Smile ,

Tu as un style d'écriture agréable a lire, bien qu'il y ai deux trois choses qui me tourmente l'esprit, je trouve que tu te débrouille pas mal.

Première question:

Spoiler:

Est-ce une maladie fantaisiste de ton imagination, ou une maladie réelle? En tout cas, je n'en ai jamais entendu parlé !

Deuxième question:

Quel et le sujet principale de ton roman? Parce que j'aime bien savoir de quoi traite le texte que je lis, simple formalité...

Troisième question:

Je ne trompe pas en disant que le genre de ton roman est de l'heroic fantasy? Je m'y connais pour écrire mon roman que j'aimerais édité qui est du même genre !

Voila, mes questions sont posés, je te souhaite bonne chance pour la suite et bon courage !

PS:

Même si tu perds le concours et que Gallimard ne t'édite pas, ne te démoralise pas, hésite pas a contacter des maisons d'édition plus petite mais fiable aussi ! (On ne peux pas entrez dans la grande cour en un coup ! Profite des petites maisons d'édition pour te faire connaître ! )

 
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Ta prose n'est pas mal! Tu écris plutôt bien! Mais pour un concours, il faut bien plus que du vocabulaire et de belles phrases pour épater la galerie. Il y a beaucoup de personne qui écrivent bien, le truc c'est de pouvoir capter un maximum d'attention en dépit de tes faiblesses. C’était un plaisir de te lire mais je ne te sens pas! Ça ne se passe pas ! Ton texte ne sort pas du lot des éminents prolifiques ! Tu écrits bien, mais après! Bof! Tu n'es tout de même pas une référence en la matière....Y'a les Baudelaire, Verlaine, Balzac, Hugo pour ça ! Transportes-moi, surprends moi, fais moi peur, suscites chez moi des interrogations, éveilles en moi la curiosité des les premières lignes de ton chef d'oeuvre! J’espère n'avoir pas été trop dur!


Dernière édition par ghostface le Sam 28 Juil 2012 - 20:25, édité 1 fois
 
tete-de-kiwi
   
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ghostface a écrit:
Ta prose n'est pas mal! Tu écris plutôt bien! Mais pour un concours, il faut bien plus que du vocabulaire et de belles phrases pour épater la galerie. Il y a beaucoup de personne qui écrivent bien, le truc c'est de pouvoir capter un maximum d'attention en dépit de tes faiblesses. C’était un plaisir de te lire mais je ne te sens pas! Ça ne se passe pas ! Ton texte ne sort pas du lot des éminents prolifiques ! Tu écrits bien, mais après! Bof! Tu n'es tout de même pas une référence en la matière....Y'a les Baudelaire, Verlaine, Balzac, Hugo pour ça!

Je trouve ton commentaire dur... Il y a certes du boulot a faire du coté de Didoune, mais pas la peine de vouloir la découragé ainsi ! De plus, elle écrit pour ce faire plaisir, alors la référence aux Baudelaires Hugo et cie, n'était vraiment pas utile ! En sachant qu'elle ne se prétend pas être une référence, elle dit juste qu'elle veux participé a un concours, parce qu'elle en a envie.

Honnêtement, je suis sur que Didoune peut faire un beau texte, et même si tu perds Didoune, ce n'est pas un échec a prendre personnellement mais a prendre bien car tout échec mène a une réussite, il suffit de persévère dans ton assiduité et ton travail.

Hésite surtout pas a lire les roman nouvelles/Poésies des autres et d'allez voir leurs commentaires, sa peux vraiment t'aidé, surtout qu'ici il y en a qui font des commentaires vraiment constructifs et qui peuvent t'aidé !
 
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ghostface  /  Pippin le Bref


T'as pas intérêt a lui donner de faux espoirs! C'est un concours, pas une foire de complaisance! J’espère bien que c'est vraiment pour le plaisir comme nous le faisons tous ici sina bahhhh!Il faudra que tu redoubles d'efforts et que tu fonces comme une diablesse!
 
Wahya
   
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Wahya  /  Effleure du mal


Le quartier de l’abbaye était l’un des plus populaires à Saint Sir Dupuy, il était réputé pour sa taverne aux charmantes filles de salles et aux boissons peu couteuses. Celle-ci (attention on dirait que ce sont les boissons) se trouvait à deux pas du palais royal et avait pour principale clientèle les gardes de son éminence et quelques-uns des plus riches gentilshommes du royaume.



Le quartier de l’Abbaye, le plus populaire à Saint Sir était réputé pour les charmantes filles de salle et les boissons peu onéreuses de la taverne. Celle-ci se trouvait à deux pas du palais royal et avait pour principale clientèle les….



Au coin de la rue Saint Michel, l’échoppe jouxtait une petite maison à laquelle on accédait par un perron de quelques marches, légèrement en retrait de la rue.(attention ce ne sont pas les marches qui sont en retrait) Un jeune homme venait d’atteindre le palier de l’entrée lorsqu’une femme d’une soixantaine d’années lui ouvrit :



Si tu parles de la taverne, ce n’est pas une échoppe.


« Tu es enfin de retour ! Entre, mon garçon, tu dois avoir froid. Prendras-tu du thé ?
- Cela ira, je ne peux m’attarder trop longtemps, je dois retourner chez le père Sarrazin, un courriel important doit être expédié demain avant l’aube.




le trait de dialogue : alt+0151


- Mais enfin quand vas-tu te reposer, tu es vraiment pâle et trop faible pour ces besognes !
- Grand-mère je n’ai point le choix, tes rhumatismes se font quotidiens et l’hiver qui approche n’arrangera rien. Tiens, voici les quelques pièces que m’a rapportée ma dernière petite expédition, ah, et, en passant, j’ai vu que le coulon avait de belles prises, prends le plus gros pigeon qu’il te présentera et fais en un ragout. Mets de côté le reste de l’argent, il remboursera une partie de nos dettes. Bien, je dois te quitter. Ne m’attendez pas pour souper.


Scinde ce dialogue, il est trop long. Fais répondre la grand-mère.
- Johan ! »
La vieille femme adressa un signe de tête au coursier, la faible voix qui venait de résonner à travers l’étroite cuisine était bien celle de son grand-père malade.

Comment la voix du grand-père peut-elle résonner si elle est faible ?

Johan ne prit pas la peine de se déchausser et accourut à son chevet. Fiévreux, le vieux personnage, livide et trempé de sueur, était parcouru de brefs soubresauts. La dépigmenta l’avait gagné l’année passée, apparue sous forme de petites taches blanches, elle ravageait sa peau et souillait son sang qui très lentement atteignait ses organes et les détruisait. On y survivait rarement, mais la mort était lente, cela durait trois cycles de lune pour les plus vaillants. Johan changea le linge qui couvrait le front du vieillard :
« Johan, attends… prends ma… »
L’homme, d’âge avancé souffrait beaucoup, il essaya vainement d’attraper le bras de son petit-fils puis tenta d’articuler :

L’homme âgé
« Prends ma veste,… celle en laine, dans la penderie et fais… attention à toi.
- Ne t’inquiète pas, tout ira bien, c’est une livraison de routine. A présent, je dois vous laisser, bonsoir grand-père. »
Le malade esquissa un rapide sourire puis ferma les yeux. Johan se redirigea rapidement vers le seuil quand une main lui agrippa l’épaule, la grand-mère lui tendit la vieille veste avant de lui ouvrir le lourd battant de bois qui servait de porte d’entrée. Un courant d’air glacial s’engouffra dans le logis et on entendit de secs toussotements provenant de la pièce voisine. Dehors, un peu plus bas dans la ruelle, trois ivrognes riaient à se fendre l’âme jusqu’à ce que le jeune homme, ayant adressé un simple adieu à sa grand-mère, s’approcha d’eux, la main sur un glaive dépassant de son fourreau : le silence se fit.
*fendre l’âme : plutôt à gorge déployée
Le père Sarrazin était un homme de confiance dans le pays. On lui remettait autant de missives d’ordre privées, sans aucune valeur que d’ordre strictement confidentiel, et ce en toute sécurité.

D’ordre privées : missives confidentielles
C’était quelqu’un de très respectable qui, grâce à ses messageries en avait sauvé plus d’un de la misère sociale. Ses prix étaient élevés mais permettaient à ses employés d’élever convenablement leurs familles.
Ils ont chacun une famille
Johan faisait depuis quelques temps partit(e) de la compagnie Sarrazin. Engagé de par (grâce à)ses liens familiaux, le maître Sarrazin, son oncle, l’avait rapidement formé.

En quelques semaines, le jeune homme avait fait ce que d’autres mettaient des années à faire. Il se voyait à présent confier des missions de haute importance par ce dernier. Pourtant, un même secret unissait l’oncle et son neveu : son éminence n’avait guère connaissance du messager qui acheminait ses (démonstratif) quelques missives. A la vérité, s’il en avait eu la confidence, jamais le maître coursier n’aurait bénéficié de la gratitude et de la bénédiction du souverain. Et, si on ne l’avait point exécuté, le cachot de sa majesté aurait bientôt été son ultime refuge. En effet, Johan était de mère chrétienne et de père protestant. Mais, là n’était point le problème, c’est durant l’époque de la rébellion que la mère de Johan tomba enceinte, à cette même période, le père de Johan devint impulsif et violent, il lui prit de battre (il se mit à )sa femme. Celle-ci, faible, portant leur enfant, fut contrainte de suivre son mari. Quelques mois plus tard, elle accouchait de Johan dans le nouveau camp des rebelles, seule, dans la peur et la souffrance. Son mari l’ignorant, vaquait à des occupations d’une importance supposée plus grande que celle de sa femme et du nouveau-né qui lui servirait de fils. Johan grandit avec sa mère, loin de son paternel, (je ne pense pas qu’à l’époque on parlait ainsi de son père) sachant son existence ingrate et inutile. C’est le jour de son 19eme anniversaire que le jeune garçon s’en fut(s’enfuit) du campement des rebelles, abandonnant sa mère, il lui promit son retour et une liberté prochaine. Ses grands-parents l’attendaient, par le biais d’un coursier chèrement payé, il les avait prévenus de son arrivée du côté des « gentils ». Il s’était fait passer pour le fils d’une marchande décédée ayant habité à l’autre bout de la ville et séjournant chez ses grands-parents aux côté de son grand-père malade. Fort heureusement, nul habitant du quartier n’avait connu l’un de ses parents aussi, on ne se doutait en aucun cas de ses origine.
Vraiment trop brouillon, on se perd et je pense que toi aussi...

Fais un plan qui t’aidera à mieux construire ton histoire. Peut-être devrais-tu partir de la rencontre de tes futurs parents, ton enfance sans père, ton départ loin de ta mère, ta promesse de revenir auprès de ta mère, la rencontre avec cet oncle, ton travail de messager, tes grands-parents, le grand-père malade, etc…

Pour chaque scène, prends une feuille,
et décris tes personnages : âge, ce qu’ils font, où ils vivent, etc…
 
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Je ne donne aucun faux espoir, je parle d'un fait qui s'avére réel, en tout cas de mon coté. On est pas la pour dégouté les gens de la littérature ou de l'écriture, donc si elle veux y croire, elle a tout les droits de le faire, car a chaque échec viens son mérite.

Je ne vois pas en quoi cela t'amuse de venir dire des choses de la sorte, honnêtement, ouvre un peu plus tes yeux au lieu de les laissez braqués sur toi même, car la tu a de quoi démoralisée Didoune pour un rien...

Si toi t'as pas envie de croire en l'un de tes rêves, et bien on ne te jugera pas pour sa, mais si d'autres personne comme Didoune, moi et encore d'autres veulent y croire, alors ne les juges pas.

Quand on écrit, on se fait tous plaisir d'un coté, car la première personne pour qui on écrit un texte c'est pour sois même, mais après rien n'empêche de vouloir le montrez a des personnes autour de soi, a l'inscrire a des concours, quand on crois en soi, on peu faire bien des choses qui nous surprend nous même.
 
McSley
   
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Je vais finir par croire que tout le monde le fait ce concours Gallimard, je n'ose même pas imaginer la taille du jury :mrgreen:

Bon, sinon *kof kof*

Les dialogues ne me semblent pas spécialement vivant, lis peut-être cet article pour l'enrichir un peu. Sinon pour ce qui est du style je suis plutôt étonné vu ton âge, donc à ce niveau je ne vois pas de problèmes. Après un gros point important qu'on ne peut pas juger ici, c'est le scénario... Il faut vraiment que l'univers créé soit solide et intéressant, sinon ça ne risque pas de passer. En plus si je me trompe pas, il n'y a pas de limite d'âge pour ce concours, non ? Autant dire que certains concurrents auront sûrement déjà un sacré bagage derrière eux, ce sera rude comme concours.

En tout cas se serait drôle de voir quelqu'un d'ici terminer dans en tête de classement.
Bonne chance donc et que celui qui sera le plus apprécié par le jury gagne !
 
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ghostface, ton "c'est vraiment pour le plaisir comme nous le faisons tous ici", je serais quand même moins catégorique que toi. Selon le sens que tu donnes à "vraiment pour le plaisir"... certains visent, et atteignent, l'édition tout de même Smile Ne les mets pas de côté.

et en effet, beaucoup de gens vont tenter ce concours. (je ne vous cache pas que moi-même...)
Cela n'empêche pas que, en un mois, on pourrait même être un Hugo et compagnie, on ne peut pas faire rédaction+bêta-lecture complète + corrections multiples avec prise de recul. Je ne veux briser aucun rêve, et si on veut essayer le concours, grand bien nous fasse, mais ne perdez pas de vue qu'un roman, c'est plus souvent des années de travail que deux-trois mois. Wink
Disons que cela risque d'être trop juste pour valoir le coup, à ta place je ne me hâterais pas, j'avancerai calmos, et l'année, suivante, avec un récit bien bâti, d'autres concours suivront sûrement, là tu auras le pied sûr.
 
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exemple:
" Mais, là n’était point le problème, c’est durant l’époque de la rébellion que la mère de Johan tomba enceinte, (ici il devrait y avoir un point pour ménager la respiration du lecteur) à cette même période, le père de Johan devint impulsif et violent, il lui prit de battre sa femme."

C’est le jour de son 19eme anniversaire que le jeune garçon s’en fut du campement des rebelles, (ici aussi un point au lieu d´une virgule) abandonnant sa mère, il lui promit son retour et une liberté prochaine

De plus si comme on le suppose ce texte fait référence à une autre époque passée, l´utilisation du mot courriel est impropre puisque est censé désigné un courrier électronique.

Pas mal de fautes aussi, je crois (mais je ne suis pas un champion...)
 
Duvodas
   
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Duvodas  /  Buffalo Bic


Yop!

J'ai du aller manger, donc je tarde à accéder à ta requête.

Bon, j'ai pas trouvé de lien renvoyant à un topic de commentaires, et je n'ai que très vaguement survolé la rubrique de coms , mais rien trouvé, donc je te poste mon avis ici.

Déjà, première remarque, sans commencer le texte. Il y a un truc important sur les forum d'écrivain comme celui-ci, c'est la présentation. Vois-tu, ton texte est tout compact, on dirait un bloc de mots, un gros paragraphe peu engageant. C'est pourquoi je te conseille d'user de la fonction "Editer" qui te permettra de modifier ton pst et de mettre des espace entre tes paragraphes. Ainsi, tu aéreras ton texte, il ne rebutera plus les lecteurs potentiel! ^^

Bon, je ne m'arrête pas à son apparence, tu à placé ta confiance en ma modeste personne, je m'y attaque donc!


Petite correction :

Quelques répétitions, ici ou là, elles sont aisément repérable à la relecture, je te conseille de relire ton texte pour les repérer et trouver des synonymes ou expression équivalente.

Anachroniiiisme! Enfin, il me semble! Ton roman ne se situe-t-il donc pas dans un contexte médiéval? Si oui, les courriels n'existent pas à cette époque!!! XD

Citation :
fait ce que d’autres mettaient des années à faire.
En plus d'avoir provoqué une répétition, "faire" ici n'"est pas approprié, ile ne sonne pas bien à l'oreille. Je te conseille de mettre un verbe comme "accomplir" à la place de l'un des deux.

Il y a quelques maladresses des fois, dans l'expression, mais ça aussi, après une relecture, c'est facilement corrigeable.

Le scénario :

Il s'agit d'un jeune home dont le père a battu la mère. Ils sont tous deux réfugiés dans un camp rebelle et le fils s'éloigne de sa mère pour pouvoir un jour lui rendre sa liberté.

on a déjà vu ce genre de scénario, mais je suppose que ce n'est qu'un prétexte pour que le héros soit coursier et pour lui faire vivre des aventures au cours de ses voyages, c'est bien ça? Si oui, je pense que ce qui démarquera ton roman des autres, ce sera l'originalité des aventures qu'il vivra par la suite.

En parlant de ça, s'agit-il d'un premier chapitre, d'un prologue, d'un simple extrait? Parce que je ne vois pas d'indication à ce sujet... Ce serait sympatoche de mettre de quoi il s'agit en haut de ton texte. ^^


Le style :


Eh bien, là, je suis impressionné. Ton vocabulaire est riche, adapté à l'ambiance médiéval, ce qui n'est qu'optionnel, dans un roman, mais qui rajoute toujours à la qualité tant que c'est bien fait. Tu t'en sort bien, de ce côté là.. Maintenant, il va falloir continuer avec cette qualité d'expression tout au long du roman.

Voilà, donc un vocabulaire riche et puis de bonnes descriptions, pas trop longue, comme on a tendance à le faire dans son premier roman (c'est à ça qu'on les reconnait, souvent, les premiers!^^) mais dans ton cas, elles n'encombrent pas le texte, donc c'est un bon point.

Les dialogues sont assez naturels, bien que soutenus. C'est un équilibre délicats qu'il faut maîtriser entre le registre soutenu et les discours pompeux, mais pour ce qui est de tes dialogues, c'est bien partis, je pense.


Les personnages :


Je ne peux rien en dire, l'extrait est trop court pour que je me fasse une opinion, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à eux, de les connaître. Je ne veux pas m'avancer à l'aveuglette sur le sujet, donc je le laisse de côté.

Mon avis global :

un texte assez intéressant, tout de même. Un peu classique, certes, mais il faut bien se faire les dents, tu me diras! ^^

L'expression est bonne, quelques petits trucs à changer par ci par là, mais en gros, c'est assez propre.
Donc voilà, si tu veux quelque chose de plus détaillé, il faudra poster un autre extrait ! ^^

à + !
 
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Bon bon bon que de choses à vous dire bien pour commencer:
tete de kiwi: 1: oui cette maladie est totalement inventée^^
2: attend deux secondes je vous répond à tous puis je te fait le scénario complait qui est très très très long et tout aussi compliqué
3: oui c'est exactement ça
pour le reste, merci pour ton enthousiasme mais il n'est pas la peine de me défendre même si ça me touche vraiment, ne t'inquiète pas, toutes ces critique me font avancer et je les accepte.
gosthfast: je ne sais pas si ce sont des critiques, des encouragements enfin bref, je tient compte de tes remarques, bien qu'elles soient quelque peu assomantes, elles vont me servir.
Wahya & xaba: je vous suis carrément redevable pour ces corrections qui embelisse vraiment mon texte et pour ces remarques tout à fait fondées
mc sley& quillqueen: Merci beaucoup, je viens de comprendre que ce concour ne m'est tout simplement pas adapté, mais je ne suis pas du genre à me laisser faire, ce certain echec sera une expèrience et me servira surement merci pour les conseils Wink
Quant à toi duvodas: merci beaucoup beaucoup beaucoup, tu m'éclaires sur beaucoup de point et tes conseils sont remarquables.

Je crois qu'il est maintenant temps que je retravaille ce petit extrait avant de poursuivre mon roman. Mais tout d'abord, comme convenue je vais d'ici quelque minutes posté le résumé détaillé de mon futur roman pour que vous compreniez le contexte et le personnages Very Happy
 
Aventador
   
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Alors, tu m'as demandé par MP, donc j'ai lu.

L'extrait est court pour se faire une idée. J'ai cru comprendre que c'était le début, une ébauche peut-être...

Le style d'écriture est relativement fluide et agréable à lire. Mais tu gagnerais à simplifier tes phrases. Quelques fautes d'accord, de ponctuation mal placée aussi. Rien de rédhibitoire mais relis-toi pour essayer de corriger ces petites choses qui font très mauvais effet dans un concours.

L'histoire en elle-même, on ne comprend pas grand-chose à l'intrigue. Dès la deuxième partie, tu opères un retour en arrière sur la vie du jeune héros avant même qu'on ait le moindre intérêt pour lui. Cette partie est un peu fouillis. Il vaudrait mieux la mettre plus tard dans ton roman, quand tu auras mieux planté le décor : la guerre protestants/catholiques; qui sont les rebelles, les "gentils" (mot qui fait très Disney ici).

Le premier paragraphe est bien, et je pense que tu devrais t'attarder plus sur Johan une fois qu'il quitte ses grands-parents, pour susciter l'intérêt du lecteur avant de présenter sa vie. Les dialogues et l'attaque du chapitre ne sont pas trop mal, mais ils pourraient gagner en efficacité. Cette partie peut être une bonne base de développement.

Fais gaffe aux anachronismes (redhibitoires au concours) : courriels et messageries sont des mots de notre époque, pas du Moyen-Age.


En conclusion, je pense qu'avec du travail et du temps, tu peux faire quelque chose de bien. Mais ça risque d'être trop court pour le concours. Il faut un récit hyper bien ficelé, peaufiné dans les détails pour espérer faire autre chose que de la figuration. C'est long d'écrire un roman. J'ai commencé le mien en septembre 2011, avec une trame précise dans mon esprit. Il est aujourd'hui terminé mais je suis encore en phase de relecture. Ne te précipites pas, tu es jeune.

Voilà, en espérant t'avoir éclairée; see you...
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 à 14 ans, j'écris un roman pour un concour et j'ai besoin d'aide

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