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 Problème sur une partie de mon roman (C&E)

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Bon voilà, j'ai un petit problème avec mon roman.
Il est découpé en trois parties de longueur inégale, et la seconde partie me pose quelques soucis.
Je n'arrive pas à me motiver à l'écrire. Chaque fois que j'essaie, je m'en désintéresse aussitôt, et je fais autre chose.

Cette seconde partie raconte l'interrogatoire d'un soldat américain capturé par les Nord-Coréens. Pas de manichéisme ou de patriotisme à la gloire de l'Amérique. L'opérateur Delta, Dean Jenkins, a été surpris en train de s'infiltrer en Corée du Nord (donc violation de la souveraineté de l'Etat nord-coréen) et a tué plusieurs locaux au cours de sa petite escapade avant son arrestation. Donc, l'interrogatoire se fait en deux phases : la première avec un interrogateur très basique, presque cruel, mais dont les actions sont justifiées par la peur et la haine qu'il a de l'Amérique. Le second interrogateur est plus méthodique, moins violent dans sa manière de procéder.

En plus de cette branche de l'intrigue, il y en a une seconde ; entre les interrogatoires, le prisonnier subit des examens médicaux, pour éviter des blessures handicapantes, et des séquelles. Et parce qu'un prisonnier américain est très important aux yeux du régime. Du coup, il y a des liens qui se forment entre le prisonnier américain et le médecin.

J'en suis venu à décrire de manière mécanique ce qui se passe. Pas de l'écriture à proprement parlé, ni un synopsis. Juste quelques éléments pour me guider. Un extrait, le début :
Spoiler:

La première version avait rebuté certains lecteurs. Donc, je me demande comment procéder. Dois-je employer au maximum les ellipses ? Ou ne rien épargner, et casser un peu la violence de l'interrogatoire par des séquences de souvenirs qui lui reviennent en mémoire à mesure que l'interrogatoire se poursuit ? Ou combiner les deux ?
Je ne sais pas vraiment comment procéder, ce qui fait qu'au final, je n'écris pas sur ce passage.

Des extraits de l'interrogatoire (premier jet brut). C'est juste pour illustrer mes propos.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

A savoir que je m'inspire de Bravo Two Zero, récit autobiographique d'un membre du SAS britannique capturé en Irak en 1991.
 
Jokerman
   
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en fait, revan, c'est plutôt le scénario en lui-même, l'atmosphère rendue, ou le style employé, qui te rebute au moment de plancher sur ton roman ?
 
Carne
   
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Tu pourrais aussi alterner ces phases en Corée avec la vie quotidienne d'un individu lambda au USA. (lui trouver un lien même minime avec le personnage peut rendre le procédé moins artificiel, ou au contraire l'accentuer, tout dépend de l'objectif mis en avant) Il y aurait deux objectifs principaux et complémentaires : 1)renforcer l'effet du passage par contraste et 2)introduire à travers ces vies croisées une méditation sur la vie, la volonté, l'honneur, le devoir ...

C'est d'une certaine manière un procedé qu'utilise schoendoerffer dans Dien Bien Phu, cette alternance de civils et de militaires, et c"était je trouve très réussi.
 
Pomcassis
   
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C'est une bonne idée les souvenirs, ça permet à Dean de s'évader, et c'est peut-être tout ce qui lui reste pour tenir le coup.

Pour ce qui est des ellipses, tout dépend de ce que tu veux faire, de ce que tu visualises, sachant qu'un interrogatoire avec torture, c'est forcément violent et dur à lire. L'ellipse est parfois bien pire que des descriptions précises, car alors le lecteur doit imaginer ce qui se passe - un peu comme la suggestion qui est souvent bien plus angoissante que de montrer.

J'ai conscience que ça ne t'aide pas beaucoup... Le principal, c'est de faire ce que tu as envie de faire, en fonction de ce que tu veux transmettre, sans vraiment t'occuper des lecteurs (au départ) parce que tu trouveras toujours quelqu'un qui aime - et quelqu'un qui n'aime pas !

 
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Dernière édition par Jokerman le Ven 2 Nov 2012 - 16:38, édité 1 fois
 
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Perso, je pense que les scènes réellement violentes, difficiles à lire, doivent etre rares dans un roman. Si ce n'est pas le cas, tu peux soit dégouter le lecteur, soit au contraire amoindrir la force de ces passages. Peu importe ce que tu intercales entre,ça restera imprimé dans l'esprit du lecteur d'une façon ou d'une autre.
Comme tu le sais, dans une rose pour Gaza, toute l'histoire se déroule durant un interrogatoire qui se prolonge sur plusieurs jours. Mais si je fais le compte, y'a vraiment qu'une seule scène très violente physiquement et deux ou trois autres où c'est plus psychologique...
bon, maintenant, y'a aussi le fait que les méthodes d'interrogatoires nord coréennes n'ont certainement rien à voir avec celle du Shabak en 2011 ( la torture est officiellement abolie en israel, mais les interrogatoires longs et musclés - privation de sommeil, postures douloureuses - existent encore...)
Les souvenirs c'est bien, mais faut que ça serve l'intrigue... faut pas que ce soit gratuit.
attention au coté répétitif aussi des interrogatoires qui peut etre lassant. L'ellipse sera bien utile je pense pour ne pas redétailler dix fois la même scène... c'est l’écueil dans lequel tu risques de tomber, je pense.
J'avoue que j'ai du mal à voir quelle intrigue sous-tend ton histoire. L'interrogatoire ce n'est qu'un moyen, une mise en scène au fond... c'est quoi l'enjeu de ce second tome ? C'est quoi l'histoire que tu veux raconter ? tu n'en parles pas... Tu ne parles que du cadre, du contexte. C'est p'tre ça au fond qu'il faut te poser comme question... Après le reste viendra seul.
 
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Déjà, merci de vos réponses ! Bon maintenant, le détail et la discussion Smile

@ Jokerman
Citation :
Ce n'est pas une référence très pertinente, mais cette phrase m'a rappelé la construction narrative du jeu vidéo Call of Duty BlackOps. Les missions de jeu sont en fait des souvenirs qui reviennent au héros pendant son interrogatoire chez l'ennemi. Les séquences d'action sont intercalées entre des cinématiques de l'interrogatoire qui permettent au joueur de souffler un peu. Ce n'est ni plus ni moins qu'une forme de flash-back, mais c'est la violence de l'interrogatoire et du traitement utilisé qui stimule les souvenirs du héros.
J'ai prévu quelques souvenirs narrés. Sur ses services en Afghanistan, dans le sud de la Thaïlande et en Mandchourie.
Mon univers est assez différent de celui de Call of Duty : Black Ops. Bon, c'est un univers très militaire, mais la comparaison s'arrête là. J'y ai joué, et à vrai dire, le système était très intéressant. Il y avait une certaine construction

Citation :
Concernant ton problème, je pense qu'il ne faut pas hésiter à accentuer la cruauté de l'incarcération et de la torture. Un contraste accentué entre les violentes scènes de torture dans la cave et les soins pratiqués à l'infirmerie mettra d'autant plus en avant le processus méthodique de la cruauté des geoliers. Le seul répit de ton héros, c'est à l'infirmerie. Il y est soigné aussi bien physiquement que moralement. Le contraste entre la salle d'interrogatoire (cruelle, méthodique, violente) et l'infirmerie (froideur, distance, mais soins et début de compassion) permettra de justifier la relation naissante entre Dean et le docteur.
Oui, ça me paraît une piste intéressante à développer.

Citation :
Petite idée d'inspiration personnelle : dans l'une de mes nouvelles, j'avais écris un long passage sur la captivité d'un de mes héros en Birmanie. Le processus de torture était assez violent : les geoliers soumettaient leur prisonnier à plusieurs prises d'héroïne pure à intervalles réguliers pendant trois mois. Ils en faisaient un junky notoire complètement dépendant. Cette prise de drogue forcée permettait au prisonnier de s'évader psychiquement de sa cellule, et de nombreux souvenirs de sa vie d'antan lui revenaient en mémoire. Mais lorsque ses geoliers arrêtèrent subitement de lui administrer de l'héroïne, du jour au lendemain, crois-moi qu'il n'a pas tardé à avouer ce que l'ennemi voulait savoir. Il n'y a pas de meilleure torture que l'effet de manque.
Pas mal. Mais, je reste sur un interrogatoire assez classique. Pas de produits chimiques, ni de drogues. Je m'inspire en partie de ce que font les Américains à Guantanamo et les Chinois sur leurs prisonniers politiques. De ce que j'ai lu, les Nord-Coréens sont assez basiques. Bon après, je viens d'acheter un livre qui évoque la vie d'un détenu dans un goulag, et je modifierais en conséquence si jamais il y a un aspect auquel je n'avais pas pensé.

Citation :
EDIT : Au passage, l'aspect good cop/bad cop des deux nord-coréens est un peu cliché...
Dis comme ça, oui, ça peut l'être. Mais dans le roman, le premier interrogateur, le colonel Kang, a dépassé les bornes avec le prisonnier, ce qui a failli coûter la vie de ce dernier. Et il est finalement remplacé par le colonel Yun (d'un tout autre service d'ailleurs). Yun est moins brutal dans son approche, mais n'hésite pas à employer la force si c'est nécessaire. Si Kang a fini par laisser sa haine prendre le dessus, Yun ne laisse pas ses sentiments interférer. Et il n'a que mépris pour l'Américain.

@ QuillQueen
Citation :
en fait, revan, c'est plutôt le scénario en lui-même, l'atmosphère rendue, ou le style employé, qui te rebute au moment de plancher sur ton roman ?
Je ne saurais même pas le dire, c'est global.

@ Monsieur le Loup
Citation :
Tu pourrais aussi alterner ces phases en Corée avec la vie quotidienne d'un individu lambda au USA. (lui trouver un lien même minime avec le personnage peut rendre le procédé moins artificiel, ou au contraire l'accentuer, tout dépend de l'objectif mis en avant) Il y aurait deux objectifs principaux et complémentaires : 1)renforcer l'effet du passage par contraste et 2)introduire à travers ces vies croisées une méditation sur la vie, la volonté, l'honneur, le devoir ...

C'est d'une certaine manière un procedé qu'utilise schoendoerffer dans Dien Bien Phu, cette alternance de civils et de militaires, et c"était je trouve très réussi.
Le procédé est intéressant. Et puis Dien Bien Phu est un bon film Smile
Mais, je m'éloignerais de mon postulat de départ (un peu cliché d'ailleurs, mais bon). Il n'y a vraiment que deux personnages principaux (plus un opposant qui se dévoile peu à peu), les autres gravitent autour d'eux. N'empêche, c'est une bonne idée.

@ Pomcassis
Citation :
C'est une bonne idée les souvenirs, ça permet à Dean de s'évader, et c'est peut-être tout ce qui lui reste pour tenir le coup.

Pour ce qui est des ellipses, tout dépend de ce que tu veux faire, de ce que tu visualises, sachant qu'un interrogatoire avec torture, c'est forcément violent et dur à lire. L'ellipse est parfois bien pire que des descriptions précises, car alors le lecteur doit imaginer ce qui se passe - un peu comme la suggestion qui est souvent bien plus angoissante que de montrer.

J'ai conscience que ça ne t'aide pas beaucoup... Le principal, c'est de faire ce que tu as envie de faire, en fonction de ce que tu veux transmettre, sans vraiment t'occuper des lecteurs (au départ) parce que tu trouveras toujours quelqu'un qui aime - et quelqu'un qui n'aime pas !
Les souvenirs que je narre sont vraiment ... pas très réjouissants. D'ailleurs, plus j'y pense, plus c'est la descente aux Enfers pour ce pauvre Dean. Rien ne lui est épargné ; il enchaîne les horreurs de tout genre.
Pour les ellipses, je voulais en fait épargner certaines scènes au lecteur. Je n'y ai pas vraiment réfléchi. Mais par exemple, ce serait "Et le garde s'amusa à provoquer des étincelles au contact des deux fils électriques" puis ensuite, un saut dans le futur. Je n'ai pas l'intention de vraiment m’appesantir sur l'interrogatoire, sauf au tout début, quand commence l'affrontement entre le prisonnier et le tortionnaire.
Et non, tes conseils me sont précieux. D'autant que tu avais pu lire un passage de l'interrogatoire, avec l'interrogateur en focalisation interne pour changer de point de vue Smile

@Jokerman
Citation :
Ca ferait un peu bizarre de voir un nouveau personnage (qui plus est, un américain lambda sans trop d'intérêt dans l'histoire) débarquer en plein milieu de la seconde partie du bouquin. Changement trop brusque de narrateur, confusion, trop d'inconvénients pour peu d'avantages.

A la limite, dans cette idée, il faudrait que l'américain lambda soit une projection de Dean. Genre il s'imagine sa vie douce et pépère aux US, loin de la cruauté de son incarcération. Une forme d'évasion mentale quoi. Yo.

EDIT : et donc, pour répondre à la question de Revan , je pense qu'il faut alterner des séquences d'interrogatoire avec des descriptions détaillées et crues de la torture - style sec et phrases courtes - et des scènes plus calmes à l'infirmerie qui permettent au lecteur de reprendre son souffle (donc le rythme d'écriture doit s'en ressentir). C'est pas clair du tout ce que j'écris, mais j'espère que tu pourras saisir l'idée...
Oui, c'est bien le problème de cette idée. A la limite, s'imaginer vivre une vie normale aux Etats Unis peut se comprendre, surtout dans ce genre de situation où on cherche une échappatoire. Parfois, le personnage se rappelle sa vie là-bas, mais je ne l'évoque pas dans les souvenirs que je narre. Plutôt en discours indirect, dans le feu de l'action.

@ ilham
Citation :
Perso, je pense que les scènes réellement violentes, difficiles à lire, doivent etre rares dans un roman. Si ce n'est pas le cas, tu peux soit dégouter le lecteur, soit au contraire amoindrir la force de ces passages. Peu importe ce que tu intercales entre,ça restera imprimé dans l'esprit du lecteur d'une façon ou d'une autre.
Comme tu le sais, dans une rose pour Gaza, toute l'histoire se déroule durant un interrogatoire qui se prolonge sur plusieurs jours. Mais si je fais le compte, y'a vraiment qu'une seule scène très violente physiquement et deux ou trois autres où c'est plus psychologique...
bon, maintenant, y'a aussi le fait que les méthodes d'interrogatoires nord coréennes n'ont certainement rien à voir avec celle du Shabak en 2011 ( la torture est officiellement abolie en israel, mais les interrogatoires longs et musclés - privation de sommeil, postures douloureuses - existent encore...)
Les souvenirs c'est bien, mais faut que ça serve l'intrigue... faut pas que ce soit gratuit.
attention au coté répétitif aussi des interrogatoires qui peut etre lassant. L'ellipse sera bien utile je pense pour ne pas redétailler dix fois la même scène... c'est l’écueil dans lequel tu risques de tomber, je pense.
J'avoue que j'ai du mal à voir quelle intrigue sous-tend ton histoire. L'interrogatoire ce n'est qu'un moyen, une mise en scène au fond... c'est quoi l'enjeu de ce second tome ? C'est quoi l'histoire que tu veux raconter ? tu n'en parles pas... Tu ne parles que du cadre, du contexte. C'est p'tre ça au fond qu'il faut te poser comme question... Après le reste viendra seul.
C'est bien pour ça que j'ai du mal à aborder ce passage. Charivari avait décroché, alors que je ne pensais pas en avoir fait des tonnes.
Cette séquence n'est pas un second roman, mais est la seconde partie du premier roman. Le second roman lui se concentre sur d'autres thématiques, que je gère peut-être mieux que celle-ci. Donc, cette partie sur l'interrogatoire est sensé amener une descente aux enfers. Suivie d'une remontée à la surface. En partie grâce au médecin, Sujin, qui malgré elle, va devoir jouer le rôle d'une "alliée".
Les souvenirs sont là pour montrer à travers son parcours sa "descente aux enfers". Il y a aussi des parallèles. Lorsqu'on l'accuse d'avoir tué des civils, il s'insurge et se rappelle sa bavure en Afghanistan. Lorsqu'ils menacent de l'exécuter, il se rappelle l'exécution qu'il a planifié en Mandchourie. Et ainsi, on découvre une autre facette du personnage qui tranche avec celle présentée au début : le héros de guerre décoré. Et avant qu'il ne sombre, il est tiré de là par Sujin (inconsciemment bien sûr), puis aussi par la suite surtout, au cours de sa fuite.
 
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Oui, mais tout ça, j'ai l'impression, ça ne raconte pas une histoire...
Tu as une idée, un fil rouge, mais ça ne suffit pas, faut qu'il y ait un enjeu autre que la "descente aux enfers", je crois... enfin, je ne sais pas si tu peux baser tout que là dessus car oui, je comprends qu'on décroche.
Perso, un passage dur, le livre me tombe des mains, mais je m'accroche, dix passages durs, si je ne vois pas où ça va, autrement que me dire " oui, c'est horrible la torture..." non, je vais pas suivre... le "c'est horrible, la prison, la torture" ça été fait cent fois. Et par de très bons...
Surtout que la première partie de ton roman va donc être très rythmée, j'ai l'impression et celle-là pas du tout au final, j'ai peur... Ca ne risque pas de créer un déséquilibre ?
et y'a un enjeu dans cette première partie ; va-t-il etre rattrapé ? Là c'est quoi l'enjeu ? c'est quoi le truc qui va me faire dire je veux lire la page suivante, meme si c'est dur ? Survivre à la prison, la torture, j'ai pas l'impression que ça suffise. Bon, il a p'tre un but, l'évasion... mais là aussi on retombe sur un vieux ressort bien usé... La romance pareil.
sur l'enfer de l'enfermement, le pavillon des cancéreux de Soljenitsyne est admirable, mais c'est une parabole du totalitarisme. Et c'est un roman entier. Ca me fait un peu peur ton truc de deux parties... j'ai du mal à voir ce que ça peut donner.
Je ne sais pas. Je te livre ma réflexion à chaud, hein... j'ai p'tre complètement tort...
 
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Les Nord-Coréens ne le torturent pas par plaisir. L'interrogatoire n'aurait pas lieu d'être dans ce cas ; autant l'enfermer dans un goulag pour qu'il y meurt à petit feu.
Mais le prisonnier n'est pas qu'un simple soldat, même si c'est ce qu'il veut faire croire. Il avait une mission : exfiltrer un transfuge qui détenait des informations capitales. Ils veulent récupérer ces données. Et puis, Dean appartient à un groupe de forces spéciales assez particulier, qui ont opéré en Mandchourie, à la frontière sino-coréenne et russo-coréenne. Un groupe qui a déjà contrecarré quelques plans nord-coréens, et qui en prépare d'autres.
Donc, oui, les Nord-Coréens essaient de lui arracher ces renseignements. Et ils préparent aussi une oeuvre de propagande ; ils rassemblent toutes les cartes qu'ils ont en prévision d'un évènement.
La descente aux enfers, c'est du point de vue de Jenkins. Après, il reste celui de Sujin, et de ses opposants. Pour Sujin, ce n'est pas du tout pareil ; elle va voir les mtyhes de la propagande s'effondrer petit à petit, s'embrouiller encore plus, ne plus savoir quoi croire. Quant aux Nord-Coréens, et bien, ils veulent à travers Dean nuire à l'Amérique.
Après, ça peut paraître cliché. D'accord, pas de souci. Je suis pas à un cliché près. Le postulat de départ est cliché, l'intrigue en elle-même est clichée. Et bien, tant pis pour moi et pour le roman.
 
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Le cliché, c'est très pratique pour ancrer ton roman dans une littérature de genre. :mrgreen:
 
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Je n'ai fait que te poser des questions, Revan Wink
Je ne juge en rien si c'est cliché ou pas, je n'ai pas toutes les cartes en main pour ça...Vraiment c'est un mauvais procès à me faire. je sais bien que les clichés sont inévitables et qu'après on les prend, les transforme, les utilise. Ils sont nécessaires mais pas suffisants, je pense pour une histoire...
Je te dis ce qui me semble poser problème, avec les éléments que j'ai en main.
après ce ne sont que des idées, des pistes de réflexion, pas une vérité.

Maintenant, je ne vois pas bien dans ce que tu dis, ce qui peut accrocher le lecteur dans le sort de Dean. C'est mon point de vue ( il vaut ce qu'il vaut, p'tre rien) j'ai l'impression qu'à part ces mots " descente en enfer", tu n'as rien derrière...
Mais je peux me tromper...
J'essaie juste de faire avancer le truc Wink
 
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J'y ai répondu pourtant. Il essaie de garder le silence, le temps que son gouvernement le sorte de là. Et lorsqu'il comprendra que non, il essaiera de s'échapper.
Oui, c'est cliché l'évasion. Mais qu'est-ce qu'il peut faire ? A quoi peut-il penser ? A rien d'autre à part ses tentatives, ses projets d'évasion. Et oui, c'est cliché, mais c'est comme ça qu'il réagit.
Donc, je ne comprends pas en fait.
Après si le lecteur se fiche du sort de Dean, et bien tant pis. Qu'est-ce que je peux dire d'autre ? Oui, cet interrogatoire est une descente aux enfers, et non, il ne reste pas passif pendant que ça arrive. Il essaie de survivre.
Pour le coup, je ne peux rien faire d'autre pour le lecteur s'il s'en fiche.
Enfin je suis pas plus avancé sur le coup. Et j'ai vraiment l'impression d'avoir besoin d'une très longue pause maintenant.
 
Pomcassis
   
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Si ton personnage est intéressant, fouillé, attachant, avec une personnalité, un passé, une vie (ce qui semble être le cas, d'après ce que j'ai lu) alors on s'intéressera à son sort et on aura envie de savoir s'il s'en sort, comment il s'en sort... Je vois cet interrogatoire comme une péripétie, et puis c'est comme ça qu'il rencontre Sujin.

Pour moi, c'est aussi simple que ça.

Après, tu auras des lecteurs qui s'en fichent, et puis d'autres qui s'intéresseront. Et tu écris pour ce que ça intéressera, les lecteurs qui s'en fichent, tu t'en fiches un peu !
 
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Revan, cool... je ne pose que des questions.
Juste des questions... tu n'avais pas précisé (ou bien, j'ai mal lu, désolée j'ai une nuit de 5h dans les pattes et 12 heures de boulot hier, levée à six heures aujourd'hui, donc possible que je comprenne de travers... )
Et puis, tu connais ton roman sur le bout des doigts, pas nous Wink
j'ai pas la vérité, je te dis... et j'ai pas d'opinion tranchée sur ton roman. je ne t'ai pas parlé de cliché, ni que ça ne valait rien.
Ce ne sont pas des remises en cause que je te fais, juste des réflexions à chaud qui ne sont p'tre pas pertinentes du tout. a toi d'interroger ton roman et de décider.
Tant mieux si ca te sert ce que je dis là, tant pis si c'est pas le cas. Y'a pas mort d'homme et t'as le droit de m'envoyer bouler, pas de souci Smile


 
   
    
                         
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