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 Tuer ses personnages

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Molly
   
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Molly  /  Sang-Chaud Panza


Il y avait un sujet "les plus belles morts dans la littérature", ou un truc comme ça, quelque part sur ce forum, non ? (la flemme d'aller l'exhumer, j'avoue)

La littérature est pleine de descriptions de morts remarquables, et pas forcément à la fin du roman. La mort fait partie de la vie, elle est partout, violente ou apaisée, c'est notre destin à tous, et il est bien normal qu'elle soit très présente dans la littérature. Je pense à la mort du cousin Joachim dans La montagne magique, de Thomas Mann, à la mort d'Ivan Illitch, à Maître et serviteur ou Anna Karenine de Tolstoï, et surtout la très "belle" mort du prince André dans Guerre et paix, encore de Tolstoï... Et la mort extraordinaire (mais si triste) du petit Ilioucha dans Les frères Karamazov de Dostoïevski. Et il y a mille autres perles. Bref, lisez vos classiques, vous apprendrez beaucoup.
 
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Dans le cadre de nouvelles, je comprends la logique d'expérimentation, en effet...

Mais sinon, juste pour le plaisir d'en parler Wink la fin brutale que je préfère c'est celle de Dune. Un jardinier écrase une guêpe dans son jardin. Et la guêpe c'était le vaisseau spatial des personnages qu'on suivait depuis cinq ou six tomes...
J'suis furieuse de pas avoir eu l'idée avant Herbert ( mais en même temps il a commencé à écrire Dune, je crois que j'étais pas encore née). Maintenant, ce genre de pirouette, ça ne peut plus être qu'une espèce de clin d'oeil...

En y réfléchissant, j'ai quand même pas mal de nouvelles où ça se termine mal : un kamikaze qui se fait sauter, une jeune femme qui découvre que son amant vient d'être tué, un vieillard qui fait une crise cardiaque, une condamnée à mort sur le point de recevoir une injection léthale... mais j'éclipse toujours la fin proprement dite, j'ai l'impression, donc ça te ne servirait pas à grand chose. Dans le cas du kamikaze l'histoire se termine quand il appuie sur le bouton, ce que vois la jeune fille n'est aps décrit...

désolée, réponse pas très utile, je crois.
 
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Invité  /  Invité


Quand j'écris des scènes où des perso meurent, j'aime faire simple. Quelques phrases courtes, avec des points pour seule ponctuation. Je trouve que ça marque plus que faire d'immenses description, que c'est plus brutale et soudain.
Bon, j'ai pas forcément toujours fait comme ça, mais pour une mort que l'on veut soudaine je trouve que c'est un bon moyen. Pas de long discours, rien, le type meurt, c'est tout.
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


Il est vrai que j'ai un peu de mal à écrire les scènes d'action et/ou violentes. Dans mon premier roman, j'ai évoqué la scène de viol uniquement dans la perception de la victime.

Dans le roman suivant, j'avais un blocage pour une scène de violence conjugale. Et puis, à la faveur de la lecture d'une nouvelle de Stephen King sur le même thème (en plus insupportable je pense), ça a fait tilt. Le rendu final m'a satisfait alors que j'avais du mal à aborder cette scène pourtant nécessaire.
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QuillQueen
   
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QuillQueen  /  Wallonne OUvreuse de LIttérateurs POstiches


Aventador2 a écrit:
Il est vrai que j'ai un peu de mal à écrire les scènes d'action et/ou violentes. Dans mon premier roman, j'ai évoqué la scène de viol uniquement dans la perception de la victime.


Quel défi ! Vu que les victimes de viol tombent dans un état second proche de l'inconscience, même les yeux ouverts, et ne ressentent plus aucune émotion, ne sont même pas sûres d'être bien là, le cerveau déclenche un sentiment de distance de façon automatique pour éviter une surcharge psychologique.

Comment as-tu réussi à faire passer ce sentiment-là ? ce doit être dur dur. pale
 
Benji
   
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Benji  /  Gloire de son pair


Dans Hunger Games, il y a des scènes violentes mais elle ne les dit qu'en une seule phrase. Vous avez d'autres livres où les écrivains savent décrire les scènes violentes comme ils se le doivent ? Smile
 
Benji
   
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Benji  /  Gloire de son pair


Oups !
Citation :
il y a des scènes violentes
Je voulais dire qu'elle l'expliquait très simplement, clair et précis mais il n'y a pas beaucoup de détails. Sûrement parce qu'elle utilise la première personne du singulier !
 
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Citation :
Vous avez d'autres livres où les écrivains savent décrire les scènes violentes comme ils se le doivent ?

American Psycho ? Very Happy
 
Dadouw
   
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Citation :
Dans Hunger Games, il y a des scènes violentes mais elle ne les dit qu'en une seule phrase. Vous avez d'autres livres où les écrivains savent décrire les scènes violentes comme ils se le doivent ?
Qu'entends-tu par "comme ils se le doivent" ?

Je peux répondre à ta question, cela dit : Black Flag, de Valerio Evangelisti. J'ai rarement lu plus trash, pour user du seul mot qui convient.
Mais on en vient rapidement à se demander... à quoi bon ? pirat
 
Aventador
   
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Aventador  /  Iphigénie in a bottle


QuillQueen a écrit:
Aventador2 a écrit:
Il est vrai que j'ai un peu de mal à écrire les scènes d'action et/ou violentes. Dans mon premier roman, j'ai évoqué la scène de viol uniquement dans la perception de la victime.


Quel défi ! Vu que les victimes de viol tombent dans un état second proche de l'inconscience, même les yeux ouverts, et ne ressentent plus aucune émotion, ne sont même pas sûres d'être bien là, le cerveau déclenche un sentiment de distance de façon automatique pour éviter une surcharge psychologique.

Comment as-tu réussi à faire passer ce sentiment-là ? ce doit être dur dur. pale

C'est assez court. Elle ne peut pas bouger. Elle est passive. Le mieux est de vous laisser juger par vous-même. (attention, le vocabulaire employé par le violeur est très cru).


"Il ne laissa pas le temps à Angie de répliquer et joignit le geste à la parole. Elle lâcha la nouvelle pour le repousser en vain.
– Qu'est-ce que tu fais, tu es fou !
– Mylène et ta copine m'ont donné le barreau, il faut que je vide mes couilles. Je vais te baiser Angie... »
Il déchira le tee-shirt taille XL à l'effigie de Marilyn Monroe. Angie sentit ces mains et cette langue vicieuses parcourir son corps. Elle essaya de protester, de crier son refus mais il l'en empêcha en plaquant une main sur sa bouche.
– Si tu gueules, Angie, je te ferai taire en pénétrant ta petite bouche de pisseuse avec mon énorme chibre , menaça-t-il, teigneux. »
Après, tout devint flou et confus dans l'esprit d'Angie. Ses yeux exorbités, effarés par ce qu'on lui faisait subir ; cette culotte que l'on arracha ; ces doigts puis ce phallus masculin qui perforait son intimité et réduisait à néant tout ce qui restait en elle de pureté. La douleur d'un poignard qui la torturait, le sang de la virginité qui s'écoulait et scellait la fin de son innocente enfance pour la faire entrer violemment dans le monde cruel des adultes. Elle avait envie de hurler comme dans la nouvelle : Horla ! Hors de là, hors de moi ! Mais ses plaintes étaient étouffés par la main de son bourreau. Et surtout, elle en voulait à ce handicap physique qui la laissait impuissante, à la merci de cette bête immonde qui la chevauchait de tout son poids."
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Pohore
   
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Pohore  /  Double assassiné dans la rue Morgue


Personnellement je prend un grand plaisir à tuer mes personnages. Un moyen de me défouler sans doute. J'ai ainsi établis une petite liste des différentes morts de mes personnages :

-Suicidé: Il sortit un couteau suisse d'une poche qu'il avait sur la cuisse et s'embrocha la brioche.

-victime d'un attentat: Non décris : Il alluma son PC et croisa ses mains sur sa nuque, tournant le dos à la grande fenêtre et à sa magnifique vue. Gary était las. « Si seulement il pouvait m'arriver quelque chose d'excitant ». Le bureau s'afficha sur l'écran de l'ordinateur. En bas à droite s'affichait la date : onze septembre.

Gary poursuivit ses implorations silencieuses : « Une panne de courant, un incendie ou même une fuite de gaz. Quelque chose de marrant. »

Il est huit heure quarante quatre. Gary s'ennuie.


-allergie mortelle à une piqure d'insecte: Mais Chuck s'évanouit. Dix minutes plus tard il meurt, la tête transformé en une grosse pastèque rougeoyante, allongé à côté de la porte de la chambre de sa mère.

-une balle dans la tête : Le père empoigne le pistolet et tire. Quatre fois. Dans un bruit de tonnerre, la grosse tête rose tressaille et s'effondre. Odeur de poudre. De sang. Tout est fini. Oui tout est fini.

-poignardé par son fils : Monsieur Vache découvrit un nouveau moyen de respirer grâce à son fils. Par trois petits trous justes au niveau de la quatrième cote de gauche. Lui ainsi que la fourchette sont étendus par terre. Sous le choc il ne pipe mot. Et il ne fumera plus jamais de pipe car son fils vient de soulever la lourde chaise en bois où il était assit, mon dieux d'où lui vient cette force, et de lui envoyer dessus. Elle atterrit sur le manche du couteau qui s'enfonce de toute sa longueur dans le ventre mou de Monsieur Vache. Il poussa un cri. Puis sa tête bascula sur le côté. Mort.

-étouffé par un sac plastique : Détail inutile, dérangeant : sa vessie lâche au moment où l'ours lui recouvre la tête du sac plastique, sa fine membrane venant obstruer son nez, sa bouche et ses yeux.

-tué à mains nues : Non décris : Dans l'obscurité presque complète, le feu projette d'immenses ombres sur les murs de La Cabane perdue au milieu de la forêt. Ni Tristan ni Lou n'ont remarqués le rictus cruel d'Hugo. Ni ses mains ensanglantées qu'il cache dans ses poches.


-un crayon dans le nez :
Tenant toujours la feuille dans sa main gauche, elle se plante de la main droite le crayon dans le nez. Dans la narine droite. Le sang jaillit à grosse goutte. Il fait une grosse tache sur la feuille. Enfonce le crayon toujours plus profond. Pour atteindre cette saloperie. La transpercer. L'empaler. La tuer. Rose n'aurait jamais crut que sa narine ait une telle profondeur. Au bout d'un moment, quelque chose cède au loin et le crayon s’enfonce de toute sa longueur dans son nez.

-broyé par un super pouvoir devenu incontrôlable : Colin met son bras gauche devant ses yeux en guise de bouclier pour se protéger de l'explosion. Se faisant, sa main se dirige vers sa droite et le flot atteint la petite fille qui explose. Il est recouvert de bouts de cerveau bleu et violet, de tripes sanguinolentes et de morceaux de robe jaune à pois rouges. Le torrent ravageur poursuit sa course et la poubelle éclate ainsi que les deux enfants cachés derrière. Projection de détritus, bouteilles, sac poubelle mélangés au sang et aux tripes. Le dos d'Alexis se redresse tandis que la colonne vertébrale en est expulsée. Lauriane est coupée en deux et sa tête atterrit sur le perron de la maison derrière qui ne tarde pas lui aussi à péter. Hugo hurle et s'enfuit en courant, les yeux exorbités et le front plein de veines. Mais le jet bouillonnant le rattrape en fendant la rue en deux avec fureur. Le goudron s'envole ainsi que la hanche du garçon. Il est propulsé en l'air et voltige un moment avec la caméra avant de s'empaler sur une boîte au lettre.

-mitraillé : Maxime se fait transpercer de part en part par les balles et le rubik's cube terminé qu'il tenait éclate dans une pluie multicolore de blocs multicolores tandis que sa tête éclate dans une pluie rouge sanguine.

-tête transpercée par une mèche de perceuse : Celui-ci s'effondre sans prononcer un mot sur le sol de l'ascenseur et sa tête va se planter sur la mèche hélicoïdale de diamètre 18 de la perceuse qui était posé droite par terre.

-Deux balles dans le ventre: Alors le policier sort le pistolet de son étui et, sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit, il tire deux balle dans le ventre du jeune homme en hurlant : « C'ETAIT MON PÈRE ! »

-balle dans la tête : La deuxième ricoche contre le plafond et atterrit entre les deux yeux de la joueuse de golf, toujours assise dans un coin, le regard dans le vide. Une projection de sang jaillit et la jeune femme reste dans la même position, comme si rien ne lui était arrivé.

-balle dans le ventre: L'index du policier étant toujours coincé dans l'anneau de la détente, un violemment mouvement de sa main droite fait partir le coup. La balle tirée à bout portant traverse la poitrine, explose les côtes et déchire les organes qu'elles referment.



 
Benji
   
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Benji  /  Gloire de son pair


Citation :
Qu'entends-tu par "comme ils se le doivent" ?
Une expression que j'ai inventé ? Very Happy Non, je voulais dire par "comme ils se le doivent" bien écrits, complets. Smile Merci de m'avoir répondu à vous deux. Smile
 
Benji
   
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Benji  /  Gloire de son pair


Citation :
Un moyen de me défouler sans doute.
Oui c'est ça. L'écriture permet de se défouler et de tuer aussi ! :mrgreen:
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


C'est joyeux. Surtout que c'est pas possible de se tirer quatre balles dans la cervelle, puisque tu es HS avant de pouvoir appuyer sur la détente une nouvelle fois. Il te manque encore le corps qui tombe dans le recyclage à ordure ou la centrale nucléaire et ça sera bon. Sans compter un tas de trucs pires encore.


Dernière édition par Nyjée le Sam 30 Juin 2012 - 18:21, édité 3 fois
 
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Invité  /  Invité


Aventador, c'est contradictoire : tu dis que tout devient flou et tu décris quand même les choses de façon très nette : les doigts, le sexe...
et hum, je connais aucune jeune fille qui parle de son sexe comme de son intimité Wink. surtout pas une jeune fille vierge en train de se faire violer. C'est typiquement le genre de métaphore pseudo-poétique à oublier je pense.
Bon après ça dépend du personnage, mais une jeune fille sans aucune expérience sexuelle, en règle générale connaitra très mal son corps et ne comprendra pas forcément ce qui se passe, à part la douleur...
Par exemple le sang virginal, nop, elle ne peut pas y penser comme ça... déjà faut qu'elle se rende compte qu'elle saigne, pas évident, c'est pas une hémorragie non plus Wink Et dans la violence de l'acte, j'crois pas qu'on réfléchisse à "mon dieu, je saigne, un sang virginal"
Enfin ton passage n'est pas très clair, on sent que tu hésites entre le point de vue d'un narrateur externe et celui du personnage...

et répétition 4 fois du prénom Angie Wink

A ta décharge, c'est doublement difficile : déjà décrire l'acte sexuel ressenti par quelqu'un de l'autre sexe que soi. Forcément on fait des erreurs. Genre, les mecs ont parfois du mal à comprendre qu'une jeune fille, d'autant plus si elle est vierge, sans aucune expérience, ne connaisse pas très bien son corps. Pour vous c'est évident, les organes sexuels sont externes, bien visibles. Pour la fille, non... Ca ne veut pas dire qu'il ne faille pas tenter, bien sur ! Mais etre à l'affut de ce genre d'erreurs.
Et puis décrire un viol en direct, avec le point de vue du personnage. J'avoue que je ne le fais jamais, perso. Trop violent, je trouve, pour ma part, trop "voyeuriste" Je joue de l'ellipse et ensuite des souvenirs pour aborder ce sujet.
Et puis ce que dit quillqueen est vrai : la mise à distance, le fait de ne plus etre vraiment là, c'est une façon qu'a le cerveau de se protéger, une sorte de court-circuit qui se manifeste souvent chez les victimes de viols. D'où le probleme de ces descriptions trop précises (le sang en est une xemple flagrant.) que tu as .
 
   
    
                         
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