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 [½ Nuit 5 Mai] Extraits

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Mitsu
   
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Mitsu  /  Powerpuff girl


Vous pouvez - et vous êtes même fortement encouragés à - poster ici des extraits de votre prose écrite pendant la Nuit JE du 20 avril.

Les extraits ne doivent pas dépasser 500 mots.
Poster un extrait vous engage à commenter ceux des autres.

Pour que ce sujet reste lisible, postez vos commentaires par ici.
http://anthilemoon.net/
 
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Voilà, j'arrête pour ce soir.

Voici ma production, ça s'appelle JACK AND VICTORIA

(enjoy)


JACK AND VICTORIA


I

Une main rude secoua Emma, la tirant de sa rêverie.

Debout Emma, il est l'heure de l'école. Emma s'étira, bailla, sortit du lit qui était vide. Sa soeur cadette, Hannah, était déjà levée. Elle buvait son thé.

"Allons, debout, fainéante!" braillait la mère, sans se retourner, occupée à sa besogne. L'air étriqué de l'unique pièce embaumait la lessive.

Emma se hâta d'enfiler sa robe. La mère lui servit un thé bien chaud, Emma se dirigea vers la table d'un pas peu sûr, toujours anesthésiée par le sommeil.

"Allons, dépêche-toi! A-t-on idée d'être aussi molle? Regarde ta soeur, elle est déjà prête!
Hannah, effectivement, était debout, près de la table, narguant sa soeur du regard, faisant mine de s'impatienter. Elle avait déjà mis son manteau. Dès le matin, elle l'exaspérait! Son comportement, ses manières, ses cheveux blonds et lisses... tout chez sa jeune soeur énervait Emma;

"Mais vas-tu te dépêcher, oui?", s'impatienta la mère. "Il n'y a bien que toi à traîner comme ça, reprit-elle. Ton père, ton frère, ils sont au travail depuis des heures. Ta soeur, là, ne rechigne jamais à se lever!"

Emma se dépêcha de finir son thé en bougonnant.

"Allez!"renchérit Hannah, en prenant son cahier posé dans un coin.

Emma lui aurait bien mis une baffe, si leur mère n'avait pas été là. Elle reposa sa tasse, attrapa son cahier qu'elle rangeait toujours sous le lit, de son côté, enfila prestement son manteau et sortit sans embrasser sa mère. Hannah lui emboîta le pas. Emma marchait devant, d'un pas pressé.

"Attends-moi!" geignait Hannah, qui courait pour la rattraper.
-Tais-toi! Avance, tu m'énerves!
-Mais!
Emma attrapa sa soeur par le bras, et se mit à la secouer
-Mais tu vas te taire, oui?
Hannah commença à pleurnicher
-C'est ça, pleure, tu pisseras moins!
Elle la lâcha, et repartit d'un pas décidé.

Autour d'elles, le quartier de Whitechapel étalait sa laideur, ses maisons fatiguées, ses ruelles sales et mal pavées, sa pauvreté omniprésente, son odeur de crasse, sa souillure visuelle. Des marchands à la criée braillaient à plusieurs endroits, des chiens erraient, non loin de là, un clochard somnolait contre un porche.
Emma réfléchissait. Habiterait-elle toujours dans ce quartier sordide, où l'on rencontrait des clochards ou des prostituées à chaque coin de rue?
Etait-ce cela, la plus grande puissance coloniale du monde?
Dans quelques mois, ce serait la fin de la scolarité obligatoire pour elle. Emma aimait l'école, et elle aurait bien aimé continuer. Elle était bonne élève, contrairement à Hannah, pour qui l'apprentissage des 3 'R' (Reading, wRiting, aRithmetics) s'avérait difficile.
Emma adorait lire. Parfois, son frère James achetait le journal, et elle le lisait à voix haute, pour toute la famille. Elle avait toujours connu ce quartier, cette vieille maison louée depuis des années à une propriétaire acariâtre. Son père, John, travaillait dans une usine, tout comme James.
Elle avait eu un autre frère, William, mais elle l'avait peu connu, il était mort très jeune.
Leur mère, femme bourrue, avare de compliments et de tendresse, restait à la maison, elle s'occupait du ménage, de la lessive, de la nourriture. Elle était sans cesse affairée. Elle répétait sans arrêt à ses filles qu'elles connaîtraient le même destin.
Cette vie, cette perspective morose ne satisfaisaient pas Emma. Elle rêvait d'autre chose. Elle aurait voulu devenir comme Jane Austen, la célèbre romancière. Un jour, une voisine lui avait donné un exemplaire de Pride and Prejudice. Emma le conservait pieusement, caché sous son lit.

Mais pour l'heure, il fallait aller à l'école. La clochette de Me Forbes tintait à toute volée. Le maître, rigide, debout sur le seuil de l'école, morigéna les deux filles qui étaient en retard.
Maître Forbes était un grand gaillard d'une soixantaine d'années, sec, droit, le cheveu bouclé et grisonnant, les lorgons bien plantés sur le nez, derrière lesquels il cachait un regard vif, toujours aux aguets. Il portait son éternel manteau noir.
"Eh bien, Miss Wilson, votre soeur et vous êtes encore en retard."

-Je vous prie de nous excuser, Maître, bredouilla Emma. C'est à cause de ma soeur
-Ce n'est pas bien, de dénoncer. Toutes les deux, vous me ferez cinquante lignes, ce soir,après la classe. Maintenant, entrez en silence.

La journée se déroula comme toutes les autres. Hannah fut encore punie car elle ne connaissait pas ses tables de multiplication. Elle reçut cinquante lignes supplémentaires à faire.

Le soir, une fois la classe finie, il ne resta que trois élèves punis, en train de copier des lignes.
Sur le tableau noir, le maître avait inscrit à la craie blanche, de sa belle écriture, le nom des trois élèves et les lignes qu'ils devaient copier.

Emma Wilson: I mustn't be late at school (50 times)

Hannah Wilson: I mustn't be late at school (50 times)
I must learn my lessons (50 times)

Brian O'Rourke: I must learn my lessons (50 times)


Maître Forbes, assis à son bureau, les surveillait de son regard inquisiteur.
De temps à autres, Emma relevait la tête et lançait des oeillades perfides à sa soeur. Hannah resterait plus longtemps ce soir. Brian, un petit rouquin aux cheveux en bataille, au regard bleu et rieur, et au visage constellé de tâches de rousseur, tirait la langue en s'appliquant.

Emma et Brian eurent fini leurs lignes en même temps. Ils montrèrent leur feuille au maître, qui vérifia si c'était bien écrit, s'ils avaient bien fait cinquante lignes. Dans le cas contraire, il n'aurait pas hésité à les faire recommencer. Il parut satisfait, et dit simplement:
"Bien, vous ferez signer cela à vos parents. Je vérifierai demain. Vous pouvez y aller." Et ils sortirent, abandonnant Hannah à son triste sort.


(à suivre)


Dernière édition par Atticus Finch le Dim 6 Mai 2012 - 16:19, édité 1 fois
 
Nywth
   
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Nywth  /  Ex-Ombre passée du côté encore plus obscur.


Extrait d'un texte non-identifié, écrit sur le tas. (Le premier vient normalement après le deuxième, mais c'était plus simple de les mettre dans cet ordre). C'est pas terrible comme début, j'ai dû couper pour garder que ce qui ressemblait à quelque chose.

Extrait n°1
Citation :
L’Horloge serait une pendule suspendue entre les lisières de deux mondes : la réalité et l’imaginatif humain. Elle posséderait un cadran strié de lignes noires et pâles. En son milieu se détacheraient trois aiguilles distordues. La première et la seconde virevolteraient autour du point central, en sens inverse ; chaque fois qu’elles se frôleraient, toutes les deux minutes environ, une personne dans le monde mourrait, et un bébé naissait. La troisième devrait provoquer la fin du monde lorsqu’elle aurait effectué un tour complet. Les scientifiques estimaient que la prochaine apocalypse devrait avoir lieu dans un million d’années…

Sur la plupart des dessins, l’Horloge était représentée avec des graduations sur les côtés, comme les crans d’un moulin, dans lesquelles se déversaient les âmes des morts.


Extrait n°2
Citation :
Tous les habitants du village se pressaient autour du cercueil, leurs visages éclairés par les derniers rayons du soleil. Irza, agenouillé devant la couronne de fleur qui ornait le bois, priait pour l’âme de son père. Il adressait à l’Horloge ses plus sincères remerciements, pour avoir abrégé les souffrances de ce pauvre homme, et la pardonnait pour la vie qu’elle avait ôtée.

Sa mère se tenait à ses côtés, tremblante, les mains tordues dans un mouchoir trempé de larmes. Tenant au creux de sa paume le poing de sa petite sœur, son visage se tournait tantôt vers le ciel, tantôt sur le cercueil, tantôt sur ses enfants. Puis son regard dérivait sur l’horizon, un horizon lointain et profond, comme en quête d’un ultime secours, ou d’une ultime réponse.

Irza fut troublé par la vision de cette femme. Elle lui disait toujours que la mort n’était pas un fardeau mais une délivrance, que l’Horloge choisissait toujours ses victimes d’une manière équitable et juste. Et elle se tenait désormais devant la dernière demeure de son mari, laissait couler sur son visage plus de larmes que ses joues ne pouvaient en contenir, oubliant tous les principes qu’elle lui avait enseigné !

Deux villageois, choisis parmi les amis proches de son père, empoignèrent délicatement le cercueil ; les habitants formèrent derrière eux un cortège, Irza, sa mère et sa sœur en tête. L’adolescent se mit à marcher, et regretta qu’il ne puisse pas lui-même porter son père en terre. Sentir sur ses épaules le poids de ce corps qui l’avait vu grandir… L’ombre de ses mains qui avaient guidé sa vie et ses premiers pas dans ce monde…

Extrait n°3
Citation :
Un nouveau Tic résonna discrètement dans la tête d’Irza ; l’enfant le chassa, et se concentra sur la nature. Deux pas dans l’herbe, un pas dans la neige. Les gazouillements de quelques oiseaux, perchés sur des branches sans feuilles, des branches sans vie. Lia ne parlait pas. Son frère ne parlait pas. Il se sentait seul et laissait son regard sur un horizon qu’il ne voyait pas ; puis ses iris se perdaient dans le vent et se lovaient dans les creux du terrain vague.

Au loin, une voiture troubla le silence discret des moineaux puis s’éloigna.
 
Skaar
   
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Skaar  /  Pour qui sonne Lestat


Extrait de l'Odysssée du Lucky Bird.

Première scène d'action à taille humaine du roman. Konor et deux de ses connaissances, les frères Livishkov dits 'Les Siamois', se trouvent à bord d'un immense vaisseau de transport. Seulement celui-ci est attaqué de l'intérieur par des pirates ...

Citation :
Les siamois s’engagèrent avec prudence dans le passage obscur. Elle leur emboîta le pas, surveillant leur arrière. Ils progressèrent sans encombre sur une centaine de mètres avant de se trouver nez-à-nez avec une porte blindée. Une rapide consultation des plans leur indiqua une coursive parallèle dont ils trouvèrent l’écoutille derrière un tas de déchets en décomposition. Ils la dégagèrent tant bien que mal.

Par chance, la porte était toujours alimentée. Tandis que les siamois faisaient le guet, Konor se pencha vers le panneau de commande. Elle s’apprêtait à l’activer quand elle s’ouvrit dans un sifflement.
Dans l’ouverture se tenait un homme. Elle reconnut immédiatement son armure, un vieux modèle d’assaut impérial constitué d’épaisses plaques superposées sur tout le corps pour former un solide exosquelette. Un regard étonné la fixait derrière une épaisse visière, engoncée dans un casque tout aussi massif.

Sous l’effet de la surprise et avant même qu’elle puisse réagir, son œil artificiel balaya l’inconnu du regard. Un intense flot de données lui parvint. Épaisseur de l’armure. Points faibles. Angles morts. Sa proximité lui permit même de percevoir un battement de son cœur. Puis un autre. La surprise se dissipa, et elle vit alors les muscles se bander derrière l’armure et le fusil d’assaut se dresser vers elle.

Elle n’hésita pas.

D’un geste vif, elle plaça son pistolet en face de son casque et tira. Le projectile rebondit, mais l’impact déséquilibra sa cible et accorda à la franche-marchande une précieuse seconde. De sa main libre, elle attrapa son arme pour l’écarter d’elle et se lança de tout son poids sur lui. Pendant un instant, elle crut que ce serait insuffisant. Si elle n’y parvenait pas, l’autre se ressaisirait et la tuerait sans problème.

Mais il bascula et s’étala au sol dans un bruit sourd. Elle eut tout juste le temps de glisser son arme dans son cou, entre les plaques d’armure, avant de sentir une poigne puissante la saisir par derrière et la soulever comme si elle ne pesait rien. Elle tira trois fois avant qu’il ne la projette en arrière.
Le pirate se releva, la main plaquée à sa gorge.

Elle le mit à nouveau en joue, mais Isaak la devança. Son bras fila droit vers le casque et le frappa avec toute la force d’un membre artificiel. Puis, comme Konor avant lui, il lui plaqua son pistolet sur la gorge et tira.

L’homme en armure lâcha son arme, et tomba à genoux avant de s’étaler au sol. Un épais filet de sang se mit à couler abondamment sur le sol. Mark aida Konor à se relever puis se tourna vers son frère.

- T’as encore esquinté ta prothèse.
- Elle s’en remettra, lâcha Isaak en faisant jouer ses doigts. Ça va Konor ?

L’intéressée se pencha et arracha l’interfa du cadavre, puis se saisit de son arme et de ses munitions. Un fusil automatique arxien. Bonne cadence de tir. Puissant. Précis. Elle vérifia les jauges d’énergie et de munition et l’épaula.

- Maintenant, oui, ça va. Allez, en route.
 
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Extrait de ma production d'hier soir. Le texte s'appelle La Fille De La Prêtresse.

Ana, l'héroïne, est dans le coma, suite à une agression. Elle et ses amis ont été recueillis par une tribu légendaire dont la Cité les guérit de leurs blessures peu à peu.
Le lendemain matin, les adolescents prennent le petit déjeuner avec Lucie et Antoine, les deux gardiens de la Cité. Ils essayent de comprendre ce qu'il leur arrive...


Citation :
- Et pourquoi es-tu la seule au courant ? S'exclama Jared
- Ana me l'a dit, quand on était dans les bois. Avant qu'on ne se fasse attaquer. Expliqua Ellie
- D'accord. Alors, vous avez une idée de la raison qui a pu pousser Éléonore à nous livrer aux pirates ? Car c'est ce qu'elle a fait, n'est-ce pas ? C'est elle qui nous a envoyé sur leur bateau, j'ai raison ? Demanda Mary
- Oui, c'est exactement ce qu'elle a fait. Sauf si elle ne savait pas ce qui nous attendait.
- Sérieusement. C'est Éléonore. On sait tous qu'elle savait ce qu'elle faisait. Rétorqua Arthur
- Les garçons, pendant la dernière nuit qu'on a passé à l'auberge, juste avant de partir, pendant que l'on se changeait, les filles et moi avons pensé à quelque chose. Commença Ellie
- Nous avons pensé qu'Ana aurait dû payer Éléonore, toi comme Arthur l'a fait... Continua Lisa
- Mais comme nous étions tous en vie, nous nous sommes dit qu'Éléonore avait déjà dû recevoir son paiement. De quelqu'un d'autre... D'une sorte de commanditaire qui lui aurait dit de nous envoyer sur ce bateau... Expliqua Mary
- Attendez ! Vous vous rappelez ce qu'ont dit les pirates quand le navire a chaviré ? Les interrompit Félix
- Honnêtement, non. J'étais trop occupé à essayer de ne pas tomber... Se lamenta Jared
- Oui. Maintenant que tu le dis, je me rappelle d'avoir entendu "Kraken". Je me souviens d'ailleurs qu'on a tous crû qu'on allait se faire dévorer... Avoua Lisa
- Exactement ! Ils répétaient tous des mots comme "Kraken" ou "Vengeance". Mais ils disaient surtout "Ombre"... Révéla Félix
- Voilà le lien ! S'exclama Arthur
- Le commanditaire d'Éléonore mais aussi des pirates, c'est l'Ombre ! Elle a dit à Éléonore de nous envoyer sur le bateau. Elle croyait que les pirates seraient capables d'arriver à bout de nous. Mais comme ils allaient échouer, elle a fait en sorte qu'on se retrouve à Terren. Pour nous attaquer elle-même ! Renchérit Mary
- Vous avez rassemblé toutes les pièces du puzzle... Sauf une, hélas. Murmura Lucie
- Que voulez-vous dire ? L'interrogèrent les adolescents
- L'Ombre est indéniablement très puissante. Mais elle n'agit jamais seule. Ce qui veut dire que probablement beaucoup de créatures sont ses alliés. Déclara leur hôtesse
- Nous n'allons pas pouvoir rentrer à Gaiféodia sans encombres... Réalisa Lisa
- J'en ai peur. D'autant plus que votre école est à l'opposé du continent où nous vous avons trouvé... Se désola Antoine
- Réellement ?
- Oui. Vous ne saviez donc vraiment pas où vous étiez ?
- Non. Pas la moindre idée...
- Gaifésia est composée de cinq continents. Gaiféodia est un continent à part entière, n'est-ce pas ? Votre école est le continent de l'Est. Il est aussi le seul portail entre notre monde et l'Autre Monde. Ensuite, il y a Draconia. Qui est le continent le plus au sud. Puis, Illéria, qui est le continent du Nord. Au centre de Gaifésia, il y a Milis. Le continent des Grands Mages. Et enfin, Vidams, le continent de l'Ouest. Le continent où nous vous avons accueillis. Leur expliqua Lucie
- À moins de continuer à avancer vers l'Est, vous ne pourrez pas rentrer chez vous, puisque comme vous le savez, on ne revient pas des Bords de Gaifésia... Les mit en garde Antoine
- Alors ce n'est pas une légende ? On tombe réellement au bout du monde ? S'exclama Lisa
- Bien sûr que ce n'est pas une légende ! Qui sait ce qui vous attend si vous allez trop aux extrémités du monde... Affirma Lucie
- Personne ne pourra le dire. Ceux qui s'y sont aventurés ne sont jamais revenus pour nous en parler... Asséna Antoine
- Autre chose ? S'enquit Lucie
- Non... Merci pour tout. Dirent les adolescents en baissant la tête avec respect et gratitude
- Bien dans ce cas, vous êtes ici chez vous. Faîtes tout ce que bon vous semble. Le petit déjeuner est tout les jours servi à onze heures. Le déjeuner à quatorze heures et le dîner à vingt-et-une heures. Nous serons à votre disposition dans nos bureaux respectifs. Conclut Lucie en se levant de table
- Vous ne prendrez pas les repas avec nous ? Demanda Jared
- Non. Nous ne mangeons pas. Nous sommes Immortels. La nourriture et le sommeil ne nous sont pas indispensables. Expliqua Antoine en se retirant à son tour
- D'accord. Encore une fois merci pour tout. Dirent-ils
Alors que Lucie et Antoine quittaient la pièce, Arthur les rattrapa et leur dit :
- Lucie ! Antoine !
- Oui ?
- Puisque nous allons devoir traverser tout Gaifésia pour rentrer chez nous, quand Ana sera de nouveau sur pieds, nous devrions nous entraîner, non ?
- Oui. C'est ce que nous pensons également. Approuvèrent-ils
- Où pourrions-nous nous entraîner ?
- Nous mettrons à votre disposition un espace prévu à cet effet dès demain matin. Affirmèrent les deux Immortels
- Merci. Merci beaucoup. De nous avoir sauvés. Et d'avoir répondu à mon appel au secours.
- Nous ne faisons que ce pourquoi nous sommes nés... Déclara Lucie en lui tournant le dos
- Oui. Ce pourquoi vous êtes nés... » Répéta Arthur en les regardant monter les marches majestueusement.
 
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